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Actualités nationales... - Page 91

  • Médias : « Les aspects les plus conflictuels du monde du travail sont passés sous silence »...

    Entretien. 
    Pauline Perrenot est journaliste et co-animatrice à Acrimed (Action critique média), l’Observatoire des médias, né du mouvement social de 1995. Elle vient de publier « les Médias contre la gauche » aux Éditions Agone. Extrait de l’interview vidéo réalisée par l’Anticapitaliste où elle décrypte le traitement médiatique politique, notamment lors du mouvement contre la réforme des retraites.

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  • Les médias au service du pouvoir - Entretien avec Pauline Perrenot (ACRIMED)...

    Pauline Perrenot, de l'association ACRIMED répond aux questions de Manon Boltanksy pour l'Anticapitaliste à l'occasion de la sortie de son livre "Les médias contre la gauche" aux éditions Agone.

    Elle revient sur le travail de critique des médias effectué par ACRIMED et commente ces phénomènes de journalisme de classe, de journalisme de cour et de préfecture en pointant la connivence des grands médias mainstream avec le pouvoir et le patronat.

    ACRIMED appelle à ce que la gauche dans son ensemble s'empare de la question des médias afin d'en faire un vrai sujet politique, puisque la question d'une information libre et indépendante est une question de démocratie.

  • Avec ou sans nervis, les dangers de l’extrême droite...

    Cette année, la boucle de deux kilomètres dans le quartier de Port-Royal à Paris, en hommage à un jeune nationaliste mort en 1994 en échappant à la police, n’est pas passée inaperçue. Audience inespérée, le 6 mai, pour les organisateurs qui n’en reviennent pas que cette « édition [soit passée] sur BFM » avec « condamnation de Darmanin ». On a la fierté qu’on peut chez les jeunes natios !

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  • L’intox pour imposer l’austérité !

    Lors de la conférence de presse traditionnelle du lancement de la campagne déclarative des revenus 2022, Gabriel Attal, ministre de l’Action et des Comptes publics, a annoncé une campagne de consultation intitulée « En avoir pour mes impôts » ! Cette pseudo-consultation est destinée à savoir comment les « contribuables » souhaitent que leur argent soit dépensé par l’État et à « expliquer » les dépenses publiques à travers en particulier le coût des services publics. L’objectif affiché par le gouvernement est de restaurer le consentement à l’impôt du plus grand nombre en montrant son utilité, en toute transparence. Ben voyons !

    Une fois encore tout n’est vu que par le prisme du coût, sans rappeler une seule fois l’utilité sociale de l’impôt. Jusqu’ici tout cela n’est pas très étonnant de la part de ce gouvernement ! Mais on touche l’abject quand parmi les exemples, il y a par exemple le coût d’un accouchement (2 600 euros d’argent public selon le gouvernement) à propos duquel le gouvernement « oublie » de dire que ce sont les cotisations sociales et non l’impôt qui financent la Sécurité sociale.

    À y regarder de près, des informations importantes sont omises et ce n’est évidemment pas un hasard : pas un mot sur le montant des cadeaux fiscaux donnés aux plus riches et aux entreprises depuis six ans ! Pas un mot non plus sur la fraude et l’évasion fiscales qui s’élèvent entre 80 et 100 milliards d’euros par an ! Facile ainsi pour le gouvernement de continuer à faire croire au matraquage fiscal et de ne pas parler de justice fiscale. En termes de transparence on a vu mieux !

    Derrière cette opération de communication adressée à toutes celles et ceux qui se mobilisent depuis le 19 janvier contre la réforme des retraites et pour la répartition des richesses, le gouvernement prépare en fait le plus grand nombre à une réduction drastique des dépenses publiques et donc à une détérioration accrue des services publics pour mieux les privatiser, tandis qu’il augmente les budgets régaliens. En s’adressant en particulier aux « classes moyennes » à travers l’impôt, il surfe sur le « populisme » et espère diviser pour mieux faire passer ses réformes antisociales. Continuer de se mobiliser contre l’ensemble de la politique de ce gouvernement est plus que jamais une nécessité !

    Nalia Blossom

  • Le revers de la couronne...

    À peine remisé le carrosse doré ayant servi à l’indécente exhibition du couronnement de son premier roi du 21e siècle, l’Angleterre donne à voir au monde son insupportable « innovation » concernant « l’accueil » des migrantEs : ce sera le « Bibby Stockholm » ! Cette barge géante va être arrimée dans le port de Portland pour héberger 500 hommes demandeurs d’asile pendant la durée de leur procédure. Cela fait suite au projet de sous-traiter avec le Rwanda la rétention des migrantEs cherchant à s’installer en Grande-Bretagne, actuellement suspendu à des décisions de justice.

    Après celle du Danemark, qui s’est aussi lancée dans le mirage rwandais avant de le suspendre pour préserver de possibles alliances politiques, la monarchie constitutionnelle du Royaume-Uni se distingue ainsi par son inventivité dans l’abjection. Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak prétend vouloir économiser les deniers du contribuable britannique. En réalité, l’objectif de ces États couronnés consiste à déployer de nouveaux moyens afin d’empêcher l’arrivée sur leur territoire de milliers de personnes quittant leurs pays pour fuir la guerre, les persécutions et la misère.

    Notre monarque républicain n’est pas en reste, qui remet sur la table dès cet été l’examen de la loi Darmanin dont l’objectif n’est autre que de rendre la vie impossible aux migrantEs et de restreindre encore le droit d’asile. Il continue de la sorte à dérouler le tapis rouge — la carpette brune — à l’extrême droite qui se nourrit de ces politiques racistes et s’enhardit.

    La démission du maire de Saint-Brévin, en Loire-Atlantique, en est un nouvel indice inquiétant : victime de menaces, ses voitures incendiées, sa maison touchée par les flammes, harcelé par des identitaires inspirés par les discours de Reconquête et du RN, il se retire et quitte la commune. Après le renoncement de la municipalité de Callac, dans les Côtes-d’Armor, c’est un nouveau coup dur porté à l’accueil des étrangerEs.

    Face à l’internationale des chefs d’État, avec ou sans couronne, il est temps pour nous de nous rassembler pour mettre en échec les tenants de la Fortress Europe1 !

  • Port-Leucate - 15ème Université d'été du NPA...

    Du dimanche 27 au mercredi 30 août 2023

    (accueil le samedi 26 à partir de 14h, départ le jeudi 31 après le petit déjeuner)

    À Rives des Corbières, rue du Fresquel, Port-Leucate (11).

    Avec notamment la participation des porte-paroles du NPA : Olivier Besancenot, Pauline Salingue, Christine Poupin et Philippe Poutou

    Organisée par l'Anticapitaliste, la 15e université d’été du NPA se déroulera du dimanche 27 août au mercredi 30 août à Port-Leucate, près de Perpignan. Comme chaque année, militantEs et sympathisantEs du NPA se retrouveront pour quatre jours d’ateliers, discussions, projections-débats… dans un cadre convivial, à deux pas de la plage. Le programme est en cours de préparation, et les inscriptions seront bientôt ouvertes !

    Evènement Facebook

  • Macron, méprisant de la République !

    Ce lundi 15 mai, Macron a rencontré 200 grands patrons lors du sommet « Choose France ». Le soir même, il nous a encore réservé une intervention télévisée illustrant son mépris pour les classes populaires.

    Annoncée à la dernière minute pour lui éviter les concerts de casseroles, son interview sur TF1 a été du même acabit que ce à quoi il nous a habituéEs.

    Président des ultra-riches

    À la télévision, Macron a continué à défendre sa réforme des retraites, en prétendant que le mouvement ne représente pas tout le pays, et en tentant de faire croire que la mobilisation avait été faible notamment dans le secteur privé. Il a ensuite annoncé des baisses d’impôts, deux milliards d’euros. Macron continue d’entretenir l’idée selon laquelle « les Français paient trop d’impôts » alors qu’il n’a eu de cesse d’alléger la fiscalité des plus riches et des grandes entreprises et qu’il faudrait plutôt supprimer la TVA, l’impôt injuste payé par tout le monde quel que soit son revenu. En substance, il a réaffirmé la continuité d’une politique qui approfondit les inégalités.

    Au salon « Choose France », il a reçu 200 patrons à Versailles, à l’endroit même où il n’avait pas pu accueillir le roi Charles III. Une façon de nous montrer qui sont ses amis, ses alliés. Quelques heures plus tôt, Macron avait même reçu à l’Élysée Elon Musk, le patron de Tesla et Twitter, symbole du capitalisme prédateur et sans scrupule.

    Et le lendemain, creusant le sillon d’un capitalisme toujours plus productiviste, le Parlement a adopté une loi permettant la construction de nouvelles centrales nucléaires et une répression accrue contre les militantEs écologistes.

    Macron isolé et illégitime

    De toutes les apparitions récentes de Macron, il faut aussi se rappeler du défilé du 8 Mai, qui résume bien la situation : un président qui marche seul sur les Champs-Élysées, puisqu’il avait interdit à la foule de venir pour ne pas afficher son impopularité, saluant cette même foule… absente car interdite !

    Le mépris de ce président est sans limite. Après des mois de mobilisation, alors que ses ministres sont illégitimes et isolés, incapable de sortir sans subir des concerts de casseroles, il continue ses attaques. La dernière trouvaille du pouvoir est de tenter d’empêcher la proposition de loi abrogeant la réforme des retraites d’être discutée puis mise au vote à l’Assemblée, utilisant, après le 47-1, le 44-3 et le 49-3, un nouvel article antidémocratique de la Constitution, l’article 40, qui permet d’acter l’irrecevabilité d’un projet de loi. La Constitution de la 5e République est décidément pleine de ressources pour limiter les droits démocratiques et donner tout pouvoir au président et à ses sbires.

    Construire une alternative au capitalisme

    La dégradation de la note de la France à AA- par l’agence Fitch illustre les contradictions de la politique néolibérale de Macron : plus on donne aux marchés financiers, plus ils deviennent voraces, comme Elon Musk et l’ensemble du grand patronat. 

    À l’opposé de ce type de politiques, et dans le contexte d’une crise écologique sans précédent, nous avons besoin d’une rupture avec le capitalisme, de contrôler l’économie en réquisitionnant les grandes entreprises des secteurs clés afin de pouvoir planifier l’économie pour décider de ce que l’on produit, d’interdire les licenciements et de partager le temps de travail, d’augmenter les salaires.

    Avec toutes les forces en accord avec cette perspective, c’est ce que le NPA souhaite discuter dans le cadre de “forums anticapitalistes”, avec pour objectif de transformer la contestation contre Macron et sa réforme des retraites en force politique révolutionnaire.

     

  • Macron, Borne, Darmanin : la violence, c’est eux !

    Au soir et au lendemain d’un 1er Mai avec des niveaux de mobilisation historiques, le personnel politique et médiatique de la bourgeoisie était en boucle : toutE représentantE de la gauche sociale et politique était sommé de « condamner les violences ». Une grossière manœuvre, et surtout une question : mais de quelles violences parle-t-on exactement ?

    «Un nouveau palier a été franchi dans la violence » : cette déclaration d’Élisabeth Borne au lendemain des manifestations du 1er Mai ne visait pas les forces de police et de gendarmerie qui ont pourtant, selon l’Observatoire national des street-médics, blessé au moins 600 personnes ce jour-là, dont 120 « sévèrement ». Non, il s’agissait — une fois de plus — de dénoncer les « violences » des manifestantEs et d’exiger de l’ensemble des responsables de la gauche sociale et politique qu’ils les « condamnent ». Une musique que l’on connaît malheureusement bien, mais qui a été jouée particulièrement fort ces derniers jours — et qui sonnait particulièrement faux.

    « Haine anti-police »

    Sur l’ensemble des plateaux de télévision, impossible d’y couper : chaque invitéE représentant une organisation syndicale ou une force politique de gauche a été sommé de « condamner ». Avec une insistance toute particulière pour les membres de La France insoumise, dans le viseur de Darmanin et des chiens de garde de l’ordre médiatique, à un point tel qu’on en est venus à se demander si Jean-Luc Mélenchon et des députéEs insoumis n’avaient pas été surpris en train de lancer des cocktails Molotov sur des CRS.

    À l’Assemblée nationale, Darmanin est ainsi allé jusqu’à dénoncer la « haine anti-police » des députéEs LFI, accusant ces dernierEs d’être « complices, manifestement, de ces violences ». Avec évidemment des échos venus de la droite (Bruno Retailleau : « Je n’ai pas entendu M. Mélenchon condamner ces violences. Au contraire, on sent bien une forme de complicité et c’est ça qui est extrêmement grave ») et de l’extrême droite, décidément toujours du côté de la police et de la répression (Sébastien Chenu : « Je ne crois pas au moment où je vous parle avoir entendu l’extrême gauche, M. Mélenchon ou ses amis, condamner ces violences. C’est grave pour notre pays »).

    Grossière manœuvre

    Et c’est ainsi que la focale a été placée exclusivement sur la question des « violences », mettant de côté le fait que, selon l’inter­syndicale, 2,3 millions de personnes avaient manifesté le 1er Mai pour dire non à la contre-réforme des retraites et, plus globalement, aux politiques antisociales de Macron. Des chiffres particulièrement élevés et particulièrement révélateurs de la persistance et de la profondeur de la colère contre le pouvoir. Des chiffres que certains ont tenté de faire disparaître en se concentrant exclusivement sur quelques images de violences commises contre des policiers et des gendarmes.

    Une manœuvre d’autant plus grossière qu’elle visait aussi à dissimuler ce fait avéré et attesté par de plus en plus d’observateurs, y compris institutionnels : un véritable déchaînement, au cours des dernières semaines, de violences policières, avec à chaque journée de manifestation des dizaines, voire des centaines de personnes blessées, ainsi que des centaines d’interpellations — au moins 540 le 1er Mai. La macronie a fait de la répression un mode de gouvernance, une nouvelle étape a été franchie avec la répression massive de la contestation, et si violence il y a, c’est d’abord et avant tout celle d’un système brutal et de ses défenseurs acharnés.

    Quelle violence ?

    La police tue. Le chômage tue. Le travail tue. Le mal-logement tue. Les frontières tuent. Leurs contre-réformes tuent. Nous ne le redirons jamais assez : face à un système aussi brutal et à ses défenseurs acharnés, la colère est légitime, la révolte est légitime, et ce qu’ils appellent la « violence » est légitime. Nous ne l’avons jamais caché : nous privilégions toujours les actions qui allient massivité et radicalité, unité et respect de la diversité des tactiques, et nous sommes convaincuEs que c’est une mobilisation générale, avec la participation du plus grand nombre, permettant un véritable blocage du pays, qui pourra arrêter les capitalistes et leur personnel politique.

    Mais nous faisons nôtres les paroles de l’évêque brésilien Helder Camara : « Il y a trois sortes de violences. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’êtres humains dans ses rouages silencieux et bien huilés.

    La deuxième est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.

    La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la deuxième en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.

    Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la deuxième, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »

    Julien Salingue

  • Éducation nationale : coup de force contre l’enseignement professionnel...

    À Saintes, jeudi 4 mai, en tenant les manifestantEs le plus loin possible, à coups d’interdiction de se rassembler (quand même 400 personnes), Macron a fait du Macron sur le dos de l’enseignement professionnel, des élèves et des enseignantEs, sur l’air bien connu de l’application de ses « promesses électorales ». Depuis Pap Ndiaye fait le tour des médias pour assurer le service après-vente.

    Ces annonces sont scandaleuses sur la forme et sur le fond. Sur la forme, par l’agitation de deux carottes (et d’un bouquet de mépris) dont il espère qu’elles feraient oublier le coup de massue donné à l’existence même de l’enseignement professionnel. Les carottes ce sont la seule chose qui compte pour Macron, l’argent. Il fait miroiter aux élèves la rémunération des périodes de stage et un doublement du Pacte pour les enseignantEs qui l’accepteraient. En termes de mépris, il coche toutes les cases. 

    1,4 euro en seconde, 2,80 euros en terminale

    Tout d’abord, le gouvernement considère que pour les élèves, à 90 % issuEs des catégories socio-professionnelles les moins favorisées, une aumône de 2 100 euros max sur 3 ans — ce qui reviendrait à 1,4 euro de l’heure en classe de seconde et 2,8 euros en terminale — compenserait une orientation non choisie. Et même de plus en plus contrainte puisqu’il s’agit d’adapter les filières aux besoins des entreprises locales. Ensuite, il se convainc que 7 500 euros brut par an pour une augmentations des tâches avec de moins en moins d’enseignement et de plus en plus de courbettes devant les entreprises va faire oublier la fermeture de filières, la reconversion forcée des milliers de collègues (et combien en fait de licenciements de non-titulaires ?) et la perte de sens du métier d’enseignantE. Il faut vraiment ne rien entendre de ce qui est exprimé par les personnels sur les enjeux et les problèmes de la voie professionnelle. Pas étonnant quand le seul horizon est la liquidation d’un pan de l’Éducation nationale pour des raisons budgétaires et idéologiques : mettre à disposition des entreprises, à moindre coût, une main-d’œuvre dont elles ont besoin immédiatement et restreindre le service public d’éducation au strict minimum.

    Augmentation de la déscolarisation

    Alors ce qui est évident c’est que si ce projet était appliqué, il produirait l’inverse de ce qu’il affiche : l’augmentation du décrochage et de la déscolarisation des élèves (un tiers d’une classe d’âge), de leur éloignement d’une école qui n’est que la porte d’entrée des entreprises pour y faire travailler des enfants de 15 ans sans les payer, de la perte de confiance des familles dans l’institution. Du point de vue des entreprises, cela ne règlerait durablement aucun problème. Qui peut croire que supprimer des formations de commerce ou de relation clientèle va régler les problèmes de recrutement dans la restauration ou les Ehpad, dans la cybersécurité ou le développement durable ? Qui pense sérieusement que moins de temps scolaire pour approfondir les problématiques d’un métier ou étoffer sa formation générale, va aider les futurEs travailleurEs à être efficaces dans ces professions qui ne peuvent être ni remplacées par l’IA ni réalisées en télétravail ? Sans parler d’un truc de dingue : aspirer à s’épanouir dans son métier en y trouvant une utilité et donc une reconnaissance sociale, auxquelles les élèves de la voie professionnelle devraient donc aussi renoncer, selon les plans gouvernementaux.

    Enfin, parce qu’ils ne doutent de rien, la mise en œuvre est annoncée pour septembre 2023, avec des documents sur les sites ministériels qui prévoient ni plus ni moins que la fermeture d’établissements entiers parce que leurs formations tertiaires seraient supprimées. Il est urgent de les faire redescendre sur terre, ce que seule la mobilisation pourra imposer.

    Cathy Billard