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Nos tracts, à diffuser... - Page 8

  • Faire entendre une gauche de rupture anticapitaliste...

    Autour de LFI, d’EÉLV, du PCF... et du PS, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) a été lancée le week-end dernier. Après plusieurs rencontres, le NPA a décidé de ne pas y participer, en raison des concessions trop importantes qui y ont été faites au PS et de façon plus générale au social-libéralisme.

    Nous nous étions engagés dans les discussions avec l’Union populaire de Jean-Luc Mélenchon en raison des enjeux de la période : une polarisation entre, d’une part, un très dangereux bloc d’extrême droite et, d’autre part, un bloc de gauche autour de Mélenchon, avec en outre un troisième bloc, en équilibre instable, autour de Macron et ses politiques ultralibérales et autoritaires.

    Les résultats de la présidentielle montrent que les luttes sont fragmentées, défensives… et souvent défaites. Actuellement, la contestation des politiques libérales se fait essentiellement par ces processus électoraux, et peu par la mobilisation.

    Nous avons donc cherché un accord autour d’un programme minimum correspondant à une rupture avec les politiques pro-capitalistes actuelles. Même s’il conserve des limites importantes, celui de la Nupes serait un progrès sur le Smic, les retraites, l’écologie, les droits des femmes, la répression policière, etc.

    Le PS au détriment du NPA

    Hélas, les négociations ont échoué. Au départ, le PS devait être écarté... Il a finalement été intégré, et la place qui lui a été laissée (tant au niveau du programme que des circonscriptions) change la nature du projet initial. La volonté affichée par l’Union populaire d’être majoritaire à tout prix, la force des institutions de la Ve République et le rapport de forces dégradé, ont poussé à des compromis, à se lier à des forces connectées au capitalisme, comme le PS avec, dans ses bagages, des candidats libéraux...

    Pourtant, les processus de recomposition à gauche sont plus que jamais en cours, avec des crises et même des ruptures au sein du PS, mais aussi des clarifications qui s’opèrent. De nombreuses et nombreux militantEs ont ainsi dénoncé la part belle faite au PS au détriment du NPA ou des collectifs de quartiers populaires comme « On s’en mêle ».

    Malgré ces désaccords et vu les enjeux importants, le NPA va mener campagne pour permettre une défaite de l’extrême droite et de Macron dans les prochaines élections, et permettre si possible la victoire de cette gauche, dont les ruptures sont inabouties mais réelles avec les politiques menées par Jospin ou Hollande. Ce serait aussi un encouragement aux luttes sociales.

    Se mobiliser pour changer radicalement la société

    C’est la raison pour laquelle nous appelons à voter et soutenons, y compris de façon militante, les candidatEs de gauche de rupture de la Nupes, face auxquels nous ne présentons pas de candidatEs. Dans d'autres circonscriptions, là où les conditions sont réunies, le NPA cherche, face à des candidats labellisés Nupes mais incarnant une continuité avec le social-libéralisme (en particulier ceux issus du PS), à faire entendre une alternative, avec des candidatures unitaires, issues du monde du travail et des quartiers populaires, représentant une gauche de combat, indépendante des institutions et du social-libéralisme.

    Outre les enjeux directement électoraux, nous souhaitons que cette campagne serve à tisser des liens avec les forces – dans la Nupes et dans l’ensemble de la gauche sociale et politique – qui estiment que le changement réel passe par les mobilisations. Montrer qu’une autre voie est possible, celle de la rupture révolutionnaire avec le capitalisme, au côté de celles et ceux qui veulent reconstruire un espoir pour faire face à l’extrême droite et à Macron, pour changer radicalement le monde.

  • SE RASSEMBLER POUR REDONNER L'ESPOIR !

    Le second tour des élections présidentielles a permis de faire barrage à l'extrême-droite et à la menace d'un neo-fascisme. Mais si ce barrage a fonctionné, jamais l'extrême-droite n'avait obtenu un résultat aussi important. Jamais la vigilance face à cette menace n'a été aussi nécessaire.

    Cette menace n'est pas la seule. Macron n'a été élu que par défaut. Dans sa campagne, il a multiplié les attaques contre les retraites, et les droits des salarié·es et les services publics restent ses cibles dans la droite ligne de son premier quinquennat.

    L'importance de l'abstention aux élections présidentielles montre aussi que la victoire électorale de Macron est fragile et que sa légitimité politique est limitée.

    Plus que jamais, les mouvements sociaux et les mobilisations citoyennes sont indispensables pour imposer à Macron un rapport de forces et faire obstacle à ses projets régressifs et inacceptables.

    Les manifestations syndicales unitaires du 1° mai représentent donc un enjeu important. Nous souhaitons leur plein succès dimanche et nous défilerons aux côtés des forces syndicales pour exprimer colère et revendications.

    En tant que forces politiques de la gauche et de l'écologie, nous faisons le choix du rassemblement, dans les luttes.

    Les délégations départementales des Alpes Maritimes de

    EELV, Ensemble!, GRS, LFI, NPA, PCF, PS

  • Macron réélu, le combat continue. Le 1er Mai, tou·te·s dans la rue !

    En conclusion d’une non-campagne et comme symptôme d'une crise démocratique sans précédent, Macron a donc été réélu à l’issue du second tour de l’élection présidentielle. Le « tout-sauf-Macron » ne l'a pas emporté sur le « tout-sauf-Le-Pen », et c’est tant mieux pour notre camp social, tant cette dernière représentait un danger mortel. Mais les combats restent devant nous…

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  • Pas une voix pour Le Pen ! Construisons la riposte sociale !

    Les résultats du premier tour ont exprimé à la fois un rapport de forces dégradé pour les classes populaires et une polarisation, certes déformée par un mode de scrutin particulièrement antidémocratique. Le champ politique se divise en trois parties : un bloc fasciste dirigé par Le Pen, un bloc de gauche dirigé par Mélenchon, et un « centre » libéral-autoritaire autour de Macron. Celui-ci a su consolider une base sociale derrière lui, « la France qui va bien », et arrive en tête malgré le fort rejet qu’il suscite dans la population.

    Le danger de l’extrême droite

    Face au danger que représente la prise des institutions de la Ve République par un parti d’extrême droite, nombreux sont celles et ceux qui ont voté Mélenchon dans les derniers jours de la campagne. Mais cela n’a pas suffi pour éliminer Marine Le Pen.

    Bien que minoritaire dans la bourgeoisie, l’option Le Pen pourrait bénéficier du rejet massif de Macron. Une victoire électorale de l’extrême droite n’est pas à exclure dimanche prochain.

    Il reste quelques jours pour construire une mobilisation massive contre l’extrême droite, regroupant toutes celles et tous ceux qui, dans les classes populaires, ont bien conscience du danger qu’elle représente. Mais il existe aussi une frange qui, par haine de Macron, verrait d’un bon œil une victoire de Le Pen, voire pense voter pour elle. Il est ainsi essentiel de s’adresser à elle et de rappeler, sans concession, le danger spécifique que représente l’extrême droite. Une victoire de Le Pen serait bien pire encore qu’un nouveau quinquennat de Macron, avec des sauts qualitatifs sur le terrain du racisme et de l’autoritarisme. Cela libérerait par ailleurs les ultra-réactionnaires, en particulier au sein de la police, ainsi que les groupes fascistes qui pourrait multiplier les agressions et les violences.

    Empêcher Le Pen d’accéder au pouvoir

    C’est pourquoi, dans les classes populaires, pas une voix ne doit se porter sur Le Pen, afin que celle-ci soit battue dimanche 24 avril. Dans ce cadre, nous savons que certainEs utiliseront le bulletin « Macron » pour la dégager, pendant que d’autres choisiront de boycotter ce deuxième tour biaisé. L’essentiel n’est pas de se déchirer entre nous sur ce vote, mais de mettre l’ensemble de notre camp social en mouvement pour empêcher l’accession de l’extrême droite à l’Élysée, et préparer les nécessaires combats à venir quel que soit le résultat de l’élection.

    Des réactions ont déjà lieu, dans la jeunesse scolarisée, sur les lieux de travail et dans les quartiers populaires, contre l’extrême droite et les politiques libérales. Des manifestations ont eu lieu le week-end dernier, certes pas assez massives, mais qui montrent que le rejet de l’extrême droite est bien là et que nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui veulent l’exprimer dans la rue.

    Des initiatives unitaires de toute la gauche demeurent nécessaires pour construire la suite : contre l’extrême droite, pour les luttes sociales, pour reconstruire un projet d’émancipation et une force politique pour le porter. Et d’ici là, un seul mot d’ordre : la mobilisation la plus massive possible. Faisons taire l’extrême droite et préparons-nous à riposter !

  • Contre Le Pen et les politiques libérales, riposte sociale et antifasciste !

    Comme en 2017, Macron et Le Pen sont qualifiés pour le second tour. L’extrême droite, dont Zemmour, représente un tiers des voix, et Le Pen pourrait gagner l’élection. Une menace sans précédent contre les libertés démocratiques, contre les populations d’origine immigrée, pour surexploiter les travailleurs.

    Son discours pseudo social est un mensonge : elle est contre l’augmentation des salaires, et les amis de l’extrême droite sont les grands patrons comme Bolloré.

    Comme en 2002, la meilleure réponse face à l’extrême droite, c’est la mobilisation de masse des classes populaires, des exploité·e·s et de tou·te·s les opprimé·e·s.

    Aucune confiance dans Macron

    Nous ne pouvons faire aucune confiance à Macron pour combattre l’extrême droite. La montée de l’extrême droite, de Le Pen et Zemmour, c’est son bilan ! Quand il s’attaque aux conditions de vie des salariéEs et des chômeurs, quand il chasse, avec Darmanin, les migrantEs et les sans-papiers, quand il stigmatise les musulmanEs, quand il réprime violemment les manifestations, comme celles des Gilets jaunes… il donne confiance aux réactionnaires, tandis que les classes populaires sont démoralisées, divisées, passives.

    En 2002, les manifestant·e·s de l’entre deux tours criaient «20 ans de politiques antisociales, c’est 20% pour le Front national ». Vingt ans plus tard, la situation a empiré. Les partis gestionnaires du système, PS et LR, sont en déroute. Personne ne les regrette, mais il faut construire une alternative.

    Prenons nos affaires en main

    Toutes tendances confondues, la gauche est comme en 2017 à un niveau bas (moins d’un tiers des voix tout cumulé), mais le vote massif pour Jean-Luc Mélenchon incarne un vote populaire, que le monde du travail est capable de relever la tête. La division, le refus de Mélenchon de discuter avec d’autres courants (le PCF notamment avec qui il s’est présenté lors des élections précédentes) l’ont privé de second tour.

    Avec la candidature de Philippe Poutou, nous avons voulu affirmer que c’est en changeant le rapport de forces, dans les luttes, qu’on peut changer le monde, pas par la voie des institutions taillées sur mesure pour les puissants. Nous remercions les électeurs et électrices qui ont choisi de voter pour notre candidat, un ouvrier licencié, quelqu’un qui leur ressemble. Nous savons aussi que bien d’autres se sont reconnu·e·s dans cette candidature mais ont préféré voter pour Mélenchon, espérant « voter utile ».

    Mobilisation générale !

    Les prochaines semaines doivent être marquées par des manifestations les plus massives possible contre l’extrême droite et les politiques libérales et autoritaires qui le nourrissent. Dans l’unité, construisons la mobilisation dans les quartiers populaires, sur les lieux de travail, dans la jeunesse, partout où c’est possible.

    Les prochains mois vont être difficiles, et plus que jamais, nous avons besoin d’unir notre camp social et ses organisations pour y faire face. L’ensemble de la gauche sociale et politique – syndicats, associations, collectifs écologistes, antiracistes, féministes, LGBTI, et forces politiques – doivent se rencontrer pour discuter des initiatives possibles pour changer la donne, contre l’extrême droite, contre la future réforme des retraites, pour les salaires. Nous avons aussi besoin d’une gauche de combat, de construire un parti pour les mobilisations et pour rompre avec le capitalisme. C’est nécessaire et c’est urgent.

  • Non à la guerre ! Solidarité avec la résistance du peuple ukrainien !

    Cela fait maintenant plus de deux semaines que l’Ukraine subit l’invasion et les bombardements de l’armée russe. Une guerre d’agression qui se poursuit et qui, malgré les gesticulations de Macron, aussi crédible en chef de guerre qu’en protecteur des peuples, Poutine continue d’affirmer qu’il ira jusqu’au bout de ses « objectifs ».

    Ne pas tout confondre

    La situation tragique du peuple ukrainien exige toute notre solidarité face à cette agression et au risque d’écrasement par l’impérialisme russe, une solidarité qui doit se traduire en gestes concrets et en manifestations de rue. Cette solidarité ne peut être subordonnée à des analyses générales sur les « rapports de forces inter-impérialistes », même si celles-ci sont indispensables à la compréhension de la situation et de ses possibles évolutions.

    Car nous ne confondons pas la guerre d’agression contre l’Ukraine et le conflit plus global entre, d’une part, la Russie de Poutine et, d’autre part, le bloc UE-Otan sous leadership étatsunien, beaucoup plus puissant que le premier. Et nous ne confondons pas davantage la légitime résistance ukrainienne à l’agression russe et les politiques hostiles des USA et de l’Otan contre la Russie.

    La légitime défense des agresséEs

    Il y a bien, en Ukraine, un État agresseur, la Russie de Poutine, et un peuple agressé en Ukraine. Et même si cet État agresseur est lui-même la cible de politiques nuisibles de la part d’autres puissances impérialistes, rien ne peut justifier les agressions que Poutine perpétue et tout plaide en faveur du droit des UkrainienEs à se défendre. À ce titre, leurs appels à se faire livrer des armes défensives sont parfaitement compréhensibles, même si nous n’avons aucune confiance dans les dirigeants des puissances (USA, Union européenne...) en capacité de répondre à ces appels.

    Dans des situations comme celle de l’Ukraine actuellement, tant que les bombardements continueront et tant que les troupes russes seront sur place, toute position « pacifiste » abstraite, du type appel au « calme », à « cesser les violences » ou au « cessez-le-feu », renvoie de facto les parties dos-à-dos et équivaut à une négation du droit des UkrainienEs à se défendre, y compris militairement.

    Solidarité internationale !

    Affirmer notre solidarité avec le peuple ukrainien, tisser des liens avec les forces sociales qui, en Ukraine, résistent à l’agression tout en refusant que leurs voix se confondent avec celles de leurs propres oligarques ou, pire, avec celles des impérialistes de l’Otan et de l’UE, n’est pas contradictoire avec la dénonciation des manœuvres desdits impérialistes. Et cela n’est pas davantage contradictoire avec un refus absolu de toute intervention militaire directe de l’Otan, qui fait partie du problème, et non de la solution, et qui ne pourrait que faire dégénérer encore un peu plus les choses, pour le plus grand danger des peuples de la région et du monde entier.

    L’heure est toujours à la construction d’une mobilisation internationaliste :

    – Pour l’arrêt des bombardements et le retrait immédiat de toutes les forces russes d’Ukraine ;

    – Pour l’accueil de touTEs les réfugiéEs ;

    – Pour l’annulation de la dette qui pèse sur l’Ukraine ;

    – Pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ;

    – Pour la solidarité avec les mobilisations antiguerre en Russie ;

    – Pour l’arrêt de l’extension de l’Otan et, au-delà, pour son démantèlement.

    Une voix internationaliste, anti-impérialiste, solidaire, contre tout chauvinisme et toute fuite en avant militariste, que Philippe Poutou fera entendre dans la campagne présidentielle.

  • 8 mars : construisons la grève féministe !

    La nomination de Darmanin au ministère de l’Intérieur alors qu’il était accusé de viol est la décision la plus symbolique du mépris de ce gouvernement pour les revendications du mouvement féministe. Mais derrière ce « détail » se cache une politique qui ne joue que sur la com’ et n’a apporté aucune réelle amélioration en termes d’égalité femmes/hommes.

    Macron, la grande blague du quinquennat

    L’index égalité mis en place dans les entreprises masque la réalité des discriminations, et de toute façon aucune sanction n’est mise en œuvre contre les entreprises. La crise du Covid a mis sur le devant de la scène les premières de corvées (professionnelles de la santé, femmes de ménages, caissières, enseignantes…), mais une fois l’émotion passée, il n’y a eu aucune mesure pour revaloriser ces métiers, augmenter les salaires, aucune amélioration des conditions de travail...

    Concernant les violences sexistes et sexuelles, les moyens pour les associations d’aide aux victimes sont toujours très insuffisants. La PMA n’est toujours pas accessible à touTEs, sans distinction. Le bilan de Macron et de ses gouvernements successifs est tout simplement lamentable.

    Ils nous exploitent, ils nous oppriment...

    Il est clair qu’il n’y a rien à attendre du gouvernement. La domination et la surexploitation des femmes dans le cadre du travail salarié comme dans le cadre domestique est un enjeu trop important pour le fonctionnement du système capitaliste et patriarcal.

    Imaginons que les femmes arrêtent de prendre en charge les tâches domestiques dont elles s’occupent encore en très grande majorité (repas, lessives, ménage, éducation des enfants, prise en charge des ancien-ne-s en perte d’autonomie…), il faudrait alors développer urgemment des services publics pour les remplacer car ce travail reproductif est absolument indispensable. Il faudrait les financer en prenant forcément dans les richesses produites et ça le patronat n’en veut pas.

    Pour maintenir cet état de fait, tous les moyens sont bons, y compris les violences. Si l’idéologie dominante ne suffit pas à maintenir les femmes dans leur rôle prétendument naturel, les harcèlements et les coups auxquels elles sont exposées – en premier lieu dans la famille mais aussi au travail ou dans la rue – y parviennent... avec la complicité de la justice et de la police.

    À bas le capitalisme et le patriarcat !

    Pour que cela change, les femmes ne peuvent compter que sur nos propres forces en construisant un mouvement large et massif des premières concernées. C’est ce qui se passe aujourd'hui dans le monde entier. La date du 8 mars est une échéance qui rassemble, du Chili à la Turquie, du Mali à la Pologne. C’est une journée pour porter des revendications spécifiques qui permettent de faire converger les luttes des femmes et des minorités de genre, pour le droit à l’IVG, à la PMA, contre toutes les violences, pour l'égalité totale et réelle.

    Pour gagner sur ces revendications, les manifestations ne suffisent pas. Il faut un outil qui frappe le capitalisme et le patriarcat là où ça fait mal. Cet outil c’est la grève ! Celle du travail salarié, car les fonctions que nous occupons sont indispensables pour faire marcher la société, mais aussi la grève du travail reproductif, caché au sein du foyer mais tout autant indispensable.

    Partout dans le monde, le mouvement féministe commence à s'emparer de cet outil, notamment en Amérique Latine ou dans l’État Espagnol. Il faut s'en inspirer et préparer la grève féministe toute l'année, à partir de groupes locaux dans nos quartiers, sur nos lieux de travail et d'étude.

    Pour le 8 mars, construisons la grève féministe !

  • À BAS LES GUERRES IMPÉRIALISTES !

    SOLIDARITÉ AVEC LES POPULATIONS UKRAINIENNES
    CONTRE L’AGRESSION MILITAIRE DE POUTINE !

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, Poutine a annoncé le lancement d’une « opération militaire » en Ukraine. Celle-ci est partie des forces armées terrestres ou maritimes stationnées dans les trois zones frontalières de l’Ukraine. L’objectif de cette guerre, puisqu’il faut bien la nommer ainsi, serait selon Poutine la « démilitarisation » et la « dénazification » de l’Ukraine non sans en avoir dépecé et annexé des territoires dont on ne sait pas, à ce jour, jusqu’où ils s’étendront. En réalité, cette aventure militaire est celle d’une puissance impériale qui cherche à répondre à deux objectifs : contre l’autodétermination de l’ensemble des populations ukrainiennes et contre la volonté d’extension de l’OTAN dirigée par les USA.

    Comme toujours, ce sont les peuples qui payent le prix des guerres

    Depuis plusieurs jours, la situation s’était tendue et radicalisée, les provocations répondant aux surenchères, jusqu’à la guerre que nous connaissons depuis quelques heures. Il y a tout d’abord eu l’envoi d’une pseudo « force de paix » au sein des territoires préalablement reconnus comme indépendants des républiques fantoches de Louhansk et Donetz (sur un tiers du Donbass), ce qui a de fait mis fin à toute politique d’actualisation des accords de Minsk et, au-delà, à toute possibilité pour les populations d’Ukraine de décider de leur propre sort. Les bombardements de plusieurs villes de l’Ukraine dont Kiev la capitale, Odessa, Kharkiv ou encore dans l’ouest du pays, non loin de la frontière avec la Pologne marquent un saut qualitatif dans une dynamique guerrière dont personne ne peut dire jusqu’où elle peut aller. Les gardes- frontières ukrainiens ont de plus annoncé que les forces terrestres russes sont bien entrées dans le pays. Et comme toujours, ce sont les peuples qui payent le prix des guerres. Ainsi, outre la quarantaine de morts dans l’armée ukrainienne annoncée par Kiev, la mort d’une dizaine de civils est le signe annonciateur de la catastrophe à venir.

    Il ne peut y avoir de solution militaire au conflit ukrainien

    La politique des grandes puissances occidentales montre combien l’extension de l’OTAN et les sanctions contre la Russie sont inefficaces et dangereuses. Il ne peut y avoir de solution militaire au conflit ukrainien, au risque d’un recours au nucléaire et d’un embrasement de la région sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. La guerre pour l’énergie menace tous les peuple.

    Nous condamnons l’agression militaire que la Russie de Poutine vient de lancer contre l’Ukraine, qui ne peut avoir aucune justification.

    Nous dénonçons aussi les politiques de maintien et dextension de lOTAN depuis 1991 (après donc la dissolution du Pacte de Varsovie) qui manifeste, tout comme la logique de grande puissance russe, les ambitions impériales des USA et de leurs alliés, au mépris des droits des peuples. Nous soutenons les forces sociales et politiques qui, en Ukraine, se battent à la fois contre le mépris poutinien du droit à lautodétermination, contre la privatisation de leur pays par des oligarques et contre leur régime antidémocratique.

    Nous appelons à construire une mobilisation internationaliste solidaire des populations ukrainiennes contre toutes les politiques qui les agressent, pour la démilitarisation des relations internationales.

    - Pour le retrait de toutes les forces russes d’Ukraine

    - Pour l’arrêt de l’extension de l’OTAN et, au- delà, pour son démantèlement

    - Pour l’annulation de la dette qui pèse sur l’Ukraine

    - Pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

    Sur ces bases, le NPA appelle aux rassemblements de solidarité qui auront lieu ces prochains jours, à commencer par celui qui se tiendra aujourdhui à 18h place de la République à Paris.

  • Élection présidentielle : Philippe Poutou doit en être !

    Après de longs mois de travail acharné de nos militantEs, notre candidat Philippe Poutou comptabilise actuellement 224 parrainages enregistrés par le conseil constitutionnel, sur les 500 nécessaires pour être officiellement déclaré candidat à l'élection présidentielle. Nous savons que bien d’autres parrainages sont en train de « remonter » au Conseil constitutionnel. Il reste donc à peu près 200 parrainages à décrocher en une dizaine de jours. Nous avons déjà relevé ce défi lors des scrutins précédents. Mais un sursaut démocratique est nécessaire car notre candidature est en danger.

    Un système anti-démocratique

    Le système des parrainages d'élus est profondément anti-démocratique et s'apparente à un forme de cooptation entre des pouvoirs distincts en terme d'échelon et de nature. Concrètement, il donne aux élus de la République le pouvoir de choisir qui peut se présenter à la magistrature suprême de cette même République. Or, le Président de la République est élu au suffrage universel direct et n'est pas le chef des élus mais de l'État. Il incarne par ailleurs le pouvoir exécutif alors que les parrains départementaux, régionaux, nationaux et européens incarnent le pouvoir législatif. Résultat de cette tambouille de l'entre-soi ? Les partis les plus puissants parrainent leur champion en quelques jours et sans effort en profitant de leur position acquise dans les institutions. Bilan : le pouvoir se reproduit lui-même.

    Ce serait donc, d’un strict point de vue démocratique, à la population de procéder à une première sélection parmi les prétendants à l’Élysée, par un système de « parrainages citoyens », dont le nombre pourrait être fixé à 100 000 ou 150 000. Elle serait d'abord légitime, juste et cohérente, mais aussi plus efficace. En effet, contrairement à une idée grossièrement reçue, le système actuel n'empêche pas la présentation de candidatures hors sol voire farfelues. En revanche, il complique gravement voire empêche la présentation de candidatures certes modestes et peu présentes dans les institutions, mais très implantées depuis des décennies dans le paysage politique et militant. C'est le cas, parmi d'autres, de celle de Philippe Poutou.

    Une candidature singulière et légitime

    Le début de la campagne a démontré quau milieu des autres candidats, et notamment des politiciens professionnels de gauche comme de droite, la candidature de Philippe Poutou détonne et incarne la nécessité de s’affronter à ce système, de sorganiser pour le faire, et de défendre la perspective dune sociélibérée de lexploitation et des oppressions.

    Et l’on voit bien en outre que, malgré les aimables pressions de certains qui voudraient que nous disparaissions au profit d’un candidat « mieux placé », elle ne peut se confondre avec d’autres candidatures à gauche, y compris dans la gauche radicale. Internationalisme, anti-impérialisme, attention aux problématiques et aux luttes écologistes, aux combats contre les discriminations, qu’elles soient racistes, sexistes ou LGBTIphobes, radicalité assumée de nos réponses anticapitalistes, articulation entre notre programme et les luttes : autant d’éléments qui ne se retrouvent, ensemble, dans aucune autre candidature, qui expliquent le succès des meetings et des passages médias de Philippe Poutou, et qui fondent la légitimité de notre campagne.

    Alors, pour toutes ces raisons, oui, Philippe Poutou doit en être ! Au delà des désaccords parfois profonds, et alors que la plupart des candidatEs de gauche ont déjà leurs 500 parrainages, nous appelons donc touTEs les éluEs à lui apporter leurs parrainages afin que la démocratie puisse s'exprimer lors du scrutin du 10 avril prochain.