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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 128

  • Élections européennes et après: contre Macron et l’extrême droite, unité et radicalité !

    Les principaux partis institutionnels ont tous lancé leurs campagnes pour les élections européennes du 9 juin prochain. Ce fut d’abord le cas des Verts en décembre, lors d’un meeting à base de « booty therapy ». Puis dans l’ordre depuis début mars le RN, Renaissance, le PCF, LFI et le week-end dernier les Républicains et le PS.

    Des sondages alarmants

    Les sondages, eux, prédisent des résultats alarmants : l’ensemble de la droite et de l’extrême droite obtiendrait un peu plus de 70 % des suffrages, dont seulement 20% pour la macronie, et au moins un gros tiers des voix pour l’extrême droite. En regard, la gauche, au sens large, n’atteindrait donc pas les 30%, dont 10% au plus pour les forces antilibérales et anticapitalistes. 

    Avec la NUPES, LFI avait trouvé pour les législatives de 2022 une solution ponctuelle permettant de conjuguer une unité très large de la gauche, incluant EÉLV et le PS, avec un profil de gauche de rupture autour d’un programme globalement antilibéral. Cette situation, qui a pu redonner confiance et même espoir à notre camp social, a profondément évolué, les principales forces s’affranchissant de cette coalition avant tout électorale. Le PCF part donc solo dans une fuite en avant identitaire, tandis qu’EÉLV et le PS essayent, chacun avec ses spécificités, de recréer une nouvelle mouture de la « gauche plurielle », qui vise à cogérer avec la bourgeoisie les politiques libérales à l’échelle nationale et européenne.     

    Le nécessaire rassemblement de la gauche de combat

    Le scrutin européen, plus encore que d’autres, sera certainement marqué par une forte abstention. Un désintérêt compréhensible car l’on ne change pas le monde par les seules urnes, en particulier au niveau d’institutions européennes bien peu démocratiques. Mais nous savons aussi que les élections et les luttes sociales se répondent, quoique de manière déformée et décalée, et que les unes peuvent aussi donner confiance aux autres. 

    Fidèle à son orientation unitaire et révolutionnaire, le NPA a défendu pendant des mois la nécessité de rassembler la gauche de combat pour l’élection européenne. LFI refuse de faire le deuil de la NUPES et d’assumer l’incompatibilité de l’antilibéralisme et du social-libéralisme, ce qui est pourtant la contradiction politique principale à laquelle s’est vite heurtée la courte expérience de la NUPES. Nous pensons que le refus de LFI de construire une liste rassemblant les forces antilibérales et anticapitalistes est une erreur politique, dans une conjoncture qui oblige à l’unité de notre camp social sur des bases de rupture même partielle avec le système, tant dans la rue que dans les urnes. 

    Ce n’est qu’un début…

    Malgré l’absence de liste de rassemblement, convaincu de la nécessité de construire l’unité d’une gauche de rupture qu’il s’agit aussi de conforter, le NPA prendra sa place dans la campagne européenne et continuera à défendre cette orientation. Ainsi nous pensons que, malgré ses limites et les désaccords que nous pouvons avoir avec celle-ci, un score élevé pour la liste de l’Union populaire serait une bonne chose.

    Nous défendrons aussi, à notre échelle, nos propres positions contre l’Union européenne, pour une Europe des travailleurs/ses et des peuples, contre l’impérialisme européen et l’OTAN, pour le soutien à la résistance des peuples ukrainiens et palestiniens, pour la liberté de circulation et d’installation, la réquisition des banques et des grandes entreprises de l’énergie, pour une transition écologique rompant avec le capitalisme et le productivisme, et une harmonisation vers le haut des droits sociaux européens.

    Si tous les problèmes sont posés à l’occasion de ces élections européennes, aucun ne sera de toute façon résolu. Le débat doit donc continuer, tous nos combats aussi. 

  • Ni Flamanville, ni Civaux, sortir du nucléaire maintenant !

    Samedi 23 mars, à Caen, entre 700 et 1000 personnes ont manifesté, à l’appel de la coordination nationale antinucléaire.

    Et il y en avait des raisons de se mobiliser ! Le démarrage de l’EPR de Flamanville, bien sûr, mais aussi, la fusion de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) avec l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) auxquels se rajoute le projet de construction d’EPR, nouvelle génération qu’ils disent, et de SMR (Small Modular Reactors), des « petits » réacteurs modulaires, mais réacteurs quand même.

    L’expropriation de propriétaires de leur terre à Bure, pour enfouir les déchets radioactifs est une des autres raisons. Enfin, pour couronner le tout, la centrale de Civaux, de civile devient militaire, en fournissant des éléments indispensables à la folie nucléaire militaire.

    Tous les acteurs de la lutte antinucléaire étaient présents avec drapeaux, prises de paroles multiples, tous et toutes déterminéEs, sous la pluie, le vent, le soleil parfois. Les militantEs du NPA ont animé la manif, avec leurs multiples slogans et leur immense banderole, sur laquelle on pouvait lire « Ni civil ni militaire, sortons du nucléaire maintenant ».

    Christine Poupin, notre porte-parole, a rappelé avec force que de cette société-là, on n’en veut pas, que cette mobilisation en appelle d’autres et que le NPA prendra toute sa place contre ce pouvoir toujours plus autoritaire, guerrier, toujours au service de projets écocides, capitalistes, extrêmement coûteux et dangereux.

    NPA 37

  • « Un autre modèle agricole est possible »...

    Entretien avec Michel

    Confronté à une forte concurrence des prix des produits alimentaires et à une grave crise économique, le monde de l’agriculture s’est mobilisé dans plusieurs pays européens. Les tracteurs sont descendus dans la rue, ont bloqué les axes routiers pendant plusieurs semaines et se sont rendus jusqu’à Bruxelles où se décident les règles de la politique agricole de l’Union européenne. Si la comparaison avec les mouvements des Bonnets rouges et des Gilets jaunes est souvent évoquée par les médias, le mouvement des agriculteurs présente de nombreuses spécificités et ses causes ne sont pas nouvelles. Pour essayer de le comprendre, nous avons échangé avec Michel, un camarade agriculteur membre de la Confédération paysanne

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  • La NPA-C, la question nationale et la Palestine ...

    L’assaut coordonnée par les composantes armées des groupes politiques, dont le Hamas, du 7 octobre a été le point de départ d’une série d’événements politiques d’une importance centrale pour la cause palestinienne, la lutte politique internationaliste et anti-impérialiste et sa déclinaison locale sur le racisme et l’islamophobie.

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  • Justice et vérité pour Wanys !

    Un fait dramatique […] mais je rappelle que c’est après un refus d’obtempérer », a déclaré le préfet Nuñez venu soutenir les policiers du commissariat de La Courneuve. Donc, un jeune de 18 ans tué, un autre de 19 ans blessé : circulez, il n’y a rien à voir ! Voilà de quoi alimenter la colère des jeunes de leur quartier qui s’est exprimée dimanche soir, en ciblant le commissariat. Et il y a de quoi être en colère !

    Le député d’Aubervilliers a fait le décompte morbide : 16 jeunes tués dans des courses-poursuites en un an et demi après un refus d’obtempérer. Impossible de parler d’événement dramatique, voire d’accident ! C’est un fonctionnement de la police qui fait système ! D’ailleurs, le préfet Nuñez confirme que c’est bien la consigne qu’il donne personnellement aux policiers, contrevenant par là même à la note règlementaire qui stipule que des poursuites doivent être soumises à un « nécessaire discernement ». Mais cette note est contestée par les syndicats de police et par la droite et l’extrême droite, et le préfet s’exécute. Il délivre ainsi un permis de tuer induisant que les jeunes qui tentent d’éviter un contrôle policier sont de dangereux délinquants.

    Car, bien sûr, il n’est pas question pour eux d’interroger les raisons des jeunes de vouloir éviter autant que possible les contacts avec la police. Pas question non plus d’évoquer l’attitude de la police qui considère les quartiers, comme la cité des 4 000 où vivaient Wanys et son ami, comme des zones de non-droit, et tous les habitantEs, jeunes garçons et hommes racisés surtout, comme des menaces potentielles dans l’espace public. Contrôles, humiliations, racisme, amendes à répétition1, coups, procès-verbaux infondés, gardes à vue et poursuites judiciaires, tout est permis pour les maîtriser, les discipliner, les briser… jusqu’à les tuer dans des courses-poursuites absurdes du point de vue de la réalité judiciaire. Dans des villes sous vidéosurveillance, il devrait être possible de retrouver un scooter qui aurait commis une infraction. Et c’est d’ailleurs la vidéo-surveillance qui, une fois de plus, prouve que ces jeunes n’étaient pas des dangers mais étaient mis en danger, jusqu’à en mourir.

    Pour Éric Ciotti, « la République ne peut plus reculer, la sanction doit être implacable ». Et le préfet de sortir les blindés, les CRS, les gendarmes. L’injustice, elle, ne recule pas et elle conduit à la révolte… Le NPA présente ses condoléances à la famille et aux proches de Wanys. Le NPA réclame justice et vérité pour Wanys et toutes les autres victimes des courses-poursuites qu’il faut interdire !

    Cathy Billard

  • Sur la guerre en Ukraine...

    Il y a un peu plus de deux ans, Poutine lançait une guerre d’agression contre l’Ukraine. Cette guerre se situe dans la continuité d’une série d’opérations militaires menées par la direction russe, nostalgique et revancharde du prix que les impérialistes occidentaux ont fait payer à la Russie à la suite de la chute de l’URSS.

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  • De nouvelles perspectives pour la mobilisation pour la Palestine...

    La mobilisation sur la Palestine en France est à un moment charnière. Elle fait, depuis le début, face à des difficultés importantes. Celles-ci n’ont pas disparu mais des caps sont franchis et nous permettent d’envisager des résultats. Le succès des manifestations du 9 mars doit y contribuer.

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