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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 175

  • Pour les victimes des violences policières...

    À l'initiative de la Confédération Paysanne du Var avec Solidaires Var, La France Insoumise-NUPES Var, Europe Écologie - Les Verts Var, le NPA Var, La Ligue des droits de l'Homme 83 (LDH), ATTAC 83, et toutes les organisations qui souhaiterons s'y associer, appelons à un rassemblement le JEUDI 30 MARS à 19h devant la sous-préfecture de Draguignan.
     
    Nous invitons toutes les organisations syndicales, associatives, les partis politiques du département à nous rejoindre, ainsi que toutes les personnes souhaitant exprimer leur solidarité pour les blessé.e.s de Sainte-Soline, du mouvement des retraites et pour la fin des violences policières.

  • Violent, raciste, antisocial, antidémocratique…

    Violent, raciste, antisocial, antidémocratique…

    Finissons-en avec le pouvoir de Macron

    L’utilisation du 49.3 a renforcé l’illégitimité de Macron et de son gouvernement, minoritaires aux pratiques ouvertement antidémocratiques. Jeudi 23 mars, on a vu dans bien des villes les plus grosses manifestations depuis janvier. Depuis, Macron et Darmanin ont décuplé la répression pour tenter de stopper la révolte.

    Scènes de guerre à Sainte-Soline

    La veille de la manifestation à Sainte-Soline le 25 mars, Darmanin prédisait des violences pour le lendemain. En réalité, c’est lui qui les organise : dans les champs du Poitou, des milliers de gendarmes défendaient un trou inutile et dangereux avec des armes de guerre, pour sauvegarder les intérêts privés de l’agrobusiness contre celles et ceux qui défendent le bien commun et la répartition des richesses.

    Malgré le déluge de grenades, le même jour, des manifestations réussies en défense des sans-papiers et contre le projet Asile immigration dit « loi Darmanin-Dussopt » avaient lieu dans de nombreuses villes. Réussies et déterminées, à l’image de la nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle du 28 mars.

    Le mouvement se poursuit

    Pour la 10e journée de mobilisation, le mardi 28 mars, la contestation est restée à un niveau très élevé. Les jeunes, déterminéEs et joyeuxEs, prennent désormais une part grandissante dans les cortèges et viennent participer aux blocages. Et si les secteurs les plus en pointe dans la grève ont besoin de renfort, la détermination reste grande : actions de blocage, barrages, occupations, etc. Et les manifestations sont toujours très nombreuses et massives.

    Le retrait de la réforme des retraites reste l’objectif des manifestantEs qui ont expérimenté leurs forces d’organisation et de blocage, mais le mouvement social s’engage dans la voie d’une contestation plus globale. Comme au moment de la loi Travail ou lors des manifestations des Gilets jaunes, c’est l’ensemble de la politique du gouvernement qui est dénoncée. Une politique au service des riches, des puissants, des projets écocides et des discriminations envers les étrangerEs. Avec une dimension antidémocratique de plus en plus forte.

    Médiation ou affrontement ?

    En proposant au gouvernement une « médiation pour trouver une voie de sortie », le secrétaire général de la CFDT cherche un compromis impossible avec le pouvoir. Mais ce pouvoir nous fait la guerre ! D’ailleurs, il a refusé cette médiation, acceptant certes de rencontrer les syndicats mais affirmant, concernant les retraites, ne pas vouloir discuter autre chose que l’application de la loi. Une autre illusion serait de croire que le Conseil constitutionnel pourrait nous faire le cadeau de censurer la réforme. Toute issue positive viendra du rapport de forces que nous construirons dans la rue et dans les lieux de travail.

    Pour nos retraites, contre les violences policières, contre les politiques antisociales du gouvernement, notre force reste notre capacité à nous mobiliser et à bloquer le pays. Dans la perspective du 6 avril, prochaine date de grève annoncée par l’intersyndicale, il va falloir continuer d’organiser et développer la riposte : multiplier les actions dans la jeunesse, par des blocages de l’économie, la construction de la grève. Pour nous organiser, nous avons besoin de discuter dans les quartiers, les rues et les champs.

    Notre objectif, plus que jamais, est de dégager ce gouvernement et sa 5e République antidémocratique, de mettre en œuvre la vraie démocratie, celle de la rue, de celles et ceux qui produisent les richesses, des organisations du mouvement ouvrier. Nous voulons construire un pouvoir réellement au service du monde du travail et d’un projet écosocialiste.

  • 11 thèses politiques sur le mouvement de janvier-mars 2023...

    Où en est – et où va – le mouvement initié en France le 19 janvier dernier pour obtenir le retrait d’une énième contre-réforme des retraites et une victoire contre un président largement haï ?
    À celles et ceux qui imaginaient un baroud d’honneur syndical incapable de faire obstacle au rouleau-compresseur néolibéral, quelques mois seulement après la réélection de Macron, les travailleurs·ses, les mouvements sociaux et la gauche ont montré que le gouvernement ne pourrait pas compter sur l’apathie généralisée.
    Ce n’est pas encore la rupture avec l’ordre établi, mais c’est déjà beaucoup.
    Pour alimenter la réflexion collective, Ugo Palheta interroge dans cet article les potentialités, les limites mais aussi les enjeux immédiats et stratégiques de la lutte en cours

    Article de la revue Contretemps.

    À lire ici...

  • Cannes, ciné-débat...

    Ciné-débat à Cannes au cinéma Olympia, 
    vendredi 31 Mars à 20 h 00 
    en présence de Fadette Drouard, la scénariste du film 
    «  La syndicaliste », 
    réalisé par Jean Paul Salomé.
    Entrée 8 euros 
     
    3 heures de stationnement gratuit dans les parkings de la ville ( Palais- Suquet-Forville, Pantiero, Ferrage-Meynadier )

  • Malgré la répression policière : on était là contre les mégabassines et l’agriculture productiviste !

    30 000 personnes ont manifesté le samedi 25 mars à Sainte-Soline d’après les organisateurs. Nous y étions et pouvons affirmer que nous étions extrêmement nombreuses et nombreux. Des routes remplies sur des kilomètres, des champs noirs de monde…

    Déjà vendredi après-midi, entre Lusignan et Vanzay, un convoi de tracteurs prouvait l’implantation paysanne de la lutte. Puis 5000 personnes ont campé du vendredi au samedi au camp près de Sainte-Soline. Et le dimanche, ce sont encore des milliers de personnes qui se sont retrouvées à Melle pour débattre, chanter, s’informer, se restaurer. Autant de preuves d’une très forte mobilisation populaire, contre les mégabassines et leur monde.

    Darmanin, en criminalisant les opposantEs aux mégabassines, avait annoncé 3200 policiers et gendarmes mobilisés. Hélicoptères, quads, chevaux, canons à eaux… des milliers de grenades lacrymogènes, de grenades de désencerclement, des GM2L (armes de guerre), ont été jetées sur les manifestantEs. La grande majorité des forces de répression étaient regroupées autour de la bassine de Sainte-Soline, où nous voulions nous rendre symboliquement. L’état, au service des capitalistes de l’agro-business, a choisi de frapper, gazer, mutiler pour protéger un cratère.

    Le résultat de cette répression policière, bien plus grave que l’image de ces véhicules qui brulent (ce n’est que du matériel) c’est 200 blesséEs côté manifestantEs, dont 40 avec des plaies, fractures… 2 qui risquent des séquelles importantes et un dont le pronostic vital est engagé.

    Le NPA, qui a pris part à la mobilisation de façon nationale, avec la présence de ses porte-paroles Philippe Poutou et Christine Poupin, avec des militantEs locaux, avec des militantEs de toute la France, apporte toute sa solidarité aux victimes de répression et aux organisateurs/ses, et dénonce avec vigueur la répression policière que nous avons aussi pu constater sur notre cortège.

    Nous rappelons aussi qu’avec 30.000 manifestantEs, la mobilisation atteint un niveau extrêmement important. Comme contre sa réforme des retraites, le gouvernement est sourd à des luttes massives et décide le passage en force : il doit retirer ses projets et démissionner. La vraie démocratie est dans la rue et dans nos luttes. No bassaran !