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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 172

  • De l’efficacité et de l’utilité de la grève : retour sur le combat des ouvrières de Vertbaudet...

    Vertbaudet, Disneyland Paris, Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel ou encore NTN à Allonnes : les grèves sur les salaires et les conditions de travail se multiplient en rendant visibles les effets de la crise économique et de décennies de casse du droit du travail.

     

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  • Police criminelle, racisme systémique, politiques antisociales: soutenir une légitime révolte...

    Un texte signé d’Olivier Besancenot, Christine Poupin, Philippe Poutou et Pauline Salingue, porte-parole du NPA.

    Depuis la mort du jeune Nahel, les quartiers populaires se mobilisent. Cette mobilisation est légitime. Et la source des violences est du côté de la police, de Darmanin et de Macron, qui sont responsables de cette situation.

    Une révolte antiraciste et anti-autoritaire

    Depuis des années, le pouvoir renforce en effet l’arsenal policier et raciste : les violences policières sont de plus en plus régulières et mortelles, dans les manifestations, dans les quartiers populaires. Les coupables de ces violences bénéficient, sauf rare exception, d’une impunité organisée.

    Dans la police, c’est l’extrême droite qui donne le ton. Rappelons que les organisations policières « en colère » ont manifesté sur les Champs-Élysées, qu’elles réclament toujours plus de libertés pour tuer.

    À tout cela, Macron et Darmanin collaborent, contribuent, en soutenant et en renforçant cette impunité, et par les multiples lois racistes et liberticides qui renforcent  la police et l’extrême droite : loi séparatisme, lois sécuritaires, etc. Sans parler de la gestion autoritaire du Covid et de la répression contre les mobilisations sociales et écologistes.

    La mobilisation des quartiers populaires est une chance pour l’ensemble des classes populaires et pour le monde du travail : elle ouvre la voie pour une mobilisation sociale pour la justice, contre la répression policière, contre le pouvoir autoritaire qui s’est également exprimé par les méthodes antidémocratiques utilisées pendant le mouvement sur les retraites, avec le 49-3, le 47-1, etc. Cet autoritarisme est à l'œuvre depuis des années, avec les interdictions de manifestations, les violents épisodes de répression, mais aussi la dissolution du CCIF ou des Soulèvements de la Terre.

    Justice pour touTes !

    La justice, c’est d’abord la justice pour Nahel, pour Zyed et Bouna, pour Adama, pour Alhoussein, pour les trois jeunes de Paris 20e percutés par une voiture de police, pour toutes les victimes de violences policières, pour les personnes mutilées dans les mobilisations. Les coupables doivent être sanctionnés, les victimes et leurs familles doivent être dédommagées.

    Il faut en finir avec les mises en détention préventive, libérer les jeunes emprisonnés du fait des manifestations de ces dernières nuits. Toute la responsabilité de ces évènements est, rappelons-le, du côté du pouvoir.

    Il faut rétablir les transports en commun dans les quartiers, refuser toute mise en place d’un état d’urgence ou de couvre-feu.

    Il faut désarmer la police au contact de la population, immédiatement.

    Et Darmanin doit démissionner.

    Au-delà, il faut de la justice sociale : la colère qui se révèle aujourd’hui est en même temps l’expression d’une révolte bien plus profonde, contre le racisme, contre la stigmatisation des habitantEs des quartiers populaires, des personnes racisées, contre l’islamophobie, contre la pauvreté qui se renforce, notamment du fait de l’inflation, des faibles salaires, de la précarité, des attaques contre l’assurance chômage, de la casse des services publics…

    Soutenir et étendre la révolte

    Qu’on ne s’y trompe pas : si le pouvoir de Macron est de plus en plus répressif, il n’est pas le seul à agir de la sorte dans le monde. La répression est la seule réponse des gouvernants à la crise économique, écologique, sociale et politique dans laquelle ils ont plongé le monde.

    Le NPA appelle à se mobiliser au côté des jeunes en colère, à se rassembler devant les mairies, chaque soir s’il le faut, pour exprimer notre rage et nos revendications. Il appelle les organisations du mouvement ouvrier, syndicats, associations, partis, à se réunir au plus vite pour discuter de comment construire une mobilisation à la hauteur et avec les formes qui permettent de soutenir la révolte en cours, d’obtenir la justice et de lancer la contre-offensive contre le pouvoir antidémocratique et antisocial de Macron et son gouvernement.

    Olivier Besancenot, Christine Poupin, Philippe Poutou et Pauline Salingue sont porte-parole du NPA.

  • "DES REBELLES D'EXTINCTION RÉBELLION ET ATTAC EN GARDE À VUE SUITE À UNE ACTION CONTRE LES JETS PRIVÉS...

    Pas de justice, pas de paix.

    Mardi 27 dès 6h du matin fut le théâtre d'un énième acte de criminalisation des militant.e.s écologistes : à Nice, 3 militant.e.s d'Attac et d'Extinction Rébellion ont été perquisionné.e.s puis privé.e.s de liberté pendant 34 heures un mois après l'action contre les jets privés revendiquée par les deux groupes à l'aéroport de Cannes-Mandelieu. 

    Alors que le gouvernement français se perd dans une dérive répressive, nous dénonçons ce mépris et cette violence envers les luttes sociales et écologistes au même titre que nous dénonçons les violences policières et le meurtre de Nahel survenu récemment à Nanterre.

    À l'occasion du Festival de Cannes et pour dénoncer l'aberration du mode de vie des ultra-riches, des militant.e.s d'Attac, Extinction Rébellion et ANV-COP21 Nice avaient introduit le 20 mai, sans effraction ni intrusion, des voitures téléguidées équipées de fumigènes sur une voie de circulation de l'aéroport de Cannes-Mandelieu pour perturber brièvement le trafic aérien de jets privés.

    Plus d'un mois plus tard, ce sont trois personnes qui ont dû subir une interpellation dès 6h du matin à leur domicile avant de passer 34h en garde à vue et d'être déférées au tribunal. Iels seront convoqué.e.s le 17 novembre prochain pour un procès ahurissant et sont placé.e.s sous contrôle judiciaire en attendant. Une énième pression sur les mouvements militants alors que gronde la révolte partout en France.

    Le gouvernement a choisi ses ennemi.e.s politiques : non pas la violence de l'extrême-droite et le fascisme français ou italien, mais celle.ux qu'il a nommé "écoterroristes". (1) Non pas les véritables écoterroristes qui émettent en 1h de vol de jet privé plus de gaz à effet de serre qu'il ne faudrait émettre en un an pour limiter le réchauffement climatique, mais des citoyen.ne.s pacifiques qui alertent sur l'urgence écologique : le 28 juin les portes-parole du collectif Bassines Non Merci et de la Confédération Paysanne sont placés en garde à vue (2) ; le 22 juin c'est en prison que sont envoyés deux militants présents à Sainte-Soline ; les moyens de l'anti-terrorisme sont dévoyés pour intimider une trentaine de militant.e.s qui ressortent de 80h de gardes-à-vue sans poursuites (4) ; le 26 mai des militant.e.s d'Alternatiba sont attaqué.e.s à la grenade lacrymogène et placé.e.s en garde-à-vue sans raison (5) ; le 10 mai la police de Dijon tend un véritable guet-apens à 7 militant.e.s d'XR. (6)

    Ce dévoiement répressif n'est pas le fait du hasard, mais fait partie d'une stratégie d’arrestations ciblées par les forces de l'ordre contre les défenseur.euse.s de l'environnement, pourtant protégé.e.s par l'ONU (7). Evidemment, ces dérives ne seront pas stoppées par les autorités qui ont disculpé les gendarmes ayant commis des tirs illégaux à Sainte Soline. (8)
    Il convient par ailleurs de rappeler que cette répression est banalisée depuis des décennies (9) dans d'autres milieux. Des banlieues aux territoires ultra-marins, l'état a développé des habitudes qui font honte et scandale loin de l'attention médiatique : armes, intimidations, gardes-à-vue abusives, procès politiques, forces de l'ordre et ces magistrats au comportement indigne (10). Aujourd'hui la répression envers les militant.e.s écologistes choque, mais elle a été systématisée dans les manifestations pour nos droits sociaux et lors du mouvement des gilets jaunes. 


    L'état est criminel. Il a été condamné à plusieurs reprises par sa propre justice pour inaction climatique, et vient de l'être à nouveau ce 29 juin pour sa responsabilité dans la diffusion de pesticides qui ont mené à un empoisonnement généralisé du territoire. (11). 

    L'état est criminel, parce qu'il a formé et armé les agents qui ont tué le 27 juin à Nanterre. Cette fois-ci, le policier mis en cause a été présenté à la justice, mais bien peu de ses prédécesseur.es avec du sang sur les mains l'ont été. La justice arrive assez vite pour avoir bloqué un jet pendant 30 minutes, mais pour les violences policières en banlieue ou en manifestation : on ne l'attend plus.

    Criminel, car il détruit les maigres espoirs d’une jeune génération qui subira de plein fouet les conséquences dévastatrices de la crise écologique. Criminel, car d'un territoire à l'autre il accentue les inégalités d’accès aux ressources vitales comme l’eau et la terre. Criminel, en tolérant ces bavures et systématisant une répression sans précédent contre des mouvements pacifiques qui dénoncent ses lacunes.


    À la marche blanche du 29 juin dans les rues de Nanterre, la foule chantait : « pas de justice ; pas de paix ». Voilà notre message, celui que ce gouvernement reçoit en retour de ses errances. A travers cette répression disproportionnée, l'Etat plante lui-même les graines des soulèvements qui naissent de toutes parts.

    Nous exprimons ici notre tristesse, notre compassion et notre soutien aux proches de Nahel au même titre qu’aux autres victimes de la répression policière. Nous appelons au soutien des trois activistes de Cannes et de leurs camarades partout ailleurs. La lutte pour le vivant passe par la justice sociale. La justice sociale, dans un état de non-droit, passe quant à elle par des soulèvements de toute sorte. Alors soulevons-nous ensemble afin de donner des raisons de nous craindre à cet Etat de plus en plus apeuré.

    Signataires : 

    Extinction Rébellion 06 
    ANV-COP21 Nice
    Attac 06

    Références :
    (1) Des antifascistes italien.ne.s envoyé.e.s en CRA par les autorités françaies - https://blogs.mediapart.fr/action-antifasciste-paris-banlieue/blog/070623/propos-de-camarades-antifascistes-italien-nes-envoye-es-en-cra
    (2) https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/niort_79191/deux-sevres-julien-le-guet-et-benoit-jaunet-places-en-garde-a-vue_59787091.html
    (3) https://twitter.com/HeleneAssekour/status/1671878051800686596
    (4) https://www.liberation.fr/societe/police-justice/soulevements-de-la-terre-les-gardes-a-vue-suite-au-desarmement-de-lusine-lafarge-toutes-levees-20230623_GQK3YZFWWVDCNJRYXD6HSXJKJI/
    (5) https://www.politis.fr/articles/2023/05/blocage-de-lag-de-total-deux-militantes-alternatiba-deposent-plainte-igpn-pour-violence-policiere/
    (6) https://www.infos-dijon.com/news/opinion/autres/dijon-extinction-rebellion-justifie-la-degradation-d-agences-bancaires.html
    (7) https://www.youtube.com/watch?v=Ruvojn8DA_k
    (8) https://www.lemonde.fr/planete/video/2023/04/07/enquete-video-comment-le-manifestant-antibassine-serge-duteuil-graziani-a-ete-gravement-blesse-a-sainte-soline_6168602_3244.html et https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/04/12/sainte-soline-les-tirs-de-lbd-en-quad-conformes-a-la-legitime-defense-selon-l-iggn_6169205_3244.html
    (9) https://www.monde-diplomatique.fr/2020/07/BONELLI/61976 
    (10) voir entre autre les travaux de Matthieu Rigouste
    (11) https://laffairedusiecle.net/letat-de-nouveau-condamne-pour-inaction-climatique-le-conseil-detat-place-letat-sous-surveillance-renforce/ et https://notreaffaireatous.org/cp-pesticides-et-effondrement-de-la-biodiversite-un-jugement-historique-condamne-letat-francais/ et https://laffairedusiecle.net/letat-de-nouveau-condamne-pour-inaction-climatique-le-conseil-detat-place-letat-sous-surveillance-renforce/ ​​​​​​​


     

  • Soutien à la révolte ! Désarmement de la police ! Darmanin démission !

    Depuis la mort de Nahel, les quartiers populaires se mobilisent. Cette mobilisation est légitime, quelle que soit sa forme. La source de la violence est du côté de la police, de Darmanin et de Macron, qui sont responsables de ce qui est arrivé.

    Une révolte antiraciste et anti-autoritaire

    Depuis des années, le pouvoir renforce en effet l’arsenal policier et raciste : les violences policières sont de plus en plus régulières et mortelles, dans les manifestations, dans les quartiers populaires.
    Elles sont sauf rare exception sans conséquences pour ceux qui les commettent, avec une impunité organisée.
    Dans la police, c’est l’extrême droite qui donne le ton. Rappelons que les organisations policières ont défilé sur les Champs-Élysées, qu’elles réclament toujours plus de libertés pour tuer.
    Tout cela, Macron et Darmanin le gèrent, y collaborent, y contribuent, en soutenant et en renforçant cette impunité, et par les multiples lois racistes et liberticides qui donnent de la force à la police et à l’extrême droite : loi séparatisme, lois sécuritaires, etc. Sans parler de la gestion autoritaire du Covid et de la répression contre les mobilisations sociales et écologistes.
    La mobilisation des quartiers est une chance pour l’ensemble des classes populaires et pour le monde du travail : elle montre la voie pour une mobilisation sociale pour la justice, contre la répression policière, contre le pouvoir autoritaire qui s’est incarné récemment par les méthodes antidémocratiques utilisées pendant le mouvement sur les retraites, avec le 49-3, le 47-1, etc. 
    Cet autoritarisme s’exprime depuis des années, avec les interdictions de manifestations, les violents épisodes de répression, mais aussi la dissolution du CCIF ou des Soulèvements de la Terre.

    Justice pour touTes !

    La justice, c’est d’abord la justice pour Nahel, pour Adama, pour Zyed et Bouna, pour les trois jeunes de Paris 20 e percutés par une voiture de police, pour toutes les victimes de violences policières, pour les personnes mutilées dans les mobilisations.
    Les coupables doivent être sanctionnés, les victimes et leurs familles doivent être dédommagées.
    Il faut en finir avec les mises en détention préventive, libérer les jeunes emprisonnés du fait des manifestations de ces dernières nuits. Toute la responsabilité de ces évènements est, rappelons-le, du côté du pouvoir.
    Il faut rétablir les transports en commun dans les quartiers, refuser toute mise en place d’un état d’urgence ou de couvre-feu. 

    Il faut désarmer la police au contact de la population, immédiatement.
    Et Darmanin doit démissionner.

    Au-delà, il faut de la justice sociale : la colère qui se révèle aujourd’hui est en même temps l’expression d’une révolte bien plus profonde, contre le racisme, contre la pauvreté qui se renforce, notamment du fait de l’inflation, des faibles salaires, de la précarité, des attaques contre l’assurance chômage, de la casse des services publics…
    Soutenir et étendre la révolte
    Qu’on ne s’y trompe pas : si le pouvoir de Macron est plus répressif, il n’est pas leseul dans le monde, et c’est parce que la répression est leur réponse à la crise économique, écologique, sociale et politique dans laquelle nous sommes plongés.

    Le NPA appelle à se mobiliser au côté des jeunes révoltés, à se rassembler devant les mairies, chaque soir, pour exprimer notre colère et nos revendications. Il appelle les organisations du mouvement ouvrier, syndicats, associations, partis, à se réunir  au plus vite pour discuter de comment construire une mobilisation à la hauteur et avec les formes qui permettent de soutenir la révolte en cours, d’obtenir la justice et de lancer la contre-offensive contre le pouvoir antidémocratique de Macron et son gouvernement.

  • Après le meurtre de Nahel : pas de justice, pas de calme !

    Deux jours après la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre, la colère est là, et elle s’exprime.

    Colère face à un énième crime raciste commis par la police, qui a heureusement été filmé, sans quoi les mensonges des policiers se seraient, une fois de plus, imposés.

    Colère face à un meurtre qui donne une fois de plus à voir, dans sa version la plus brutale, la violence quotidienne du traitement policier des quartiers populaires et des populations racisées.

    Colère face à un gouvernement qui, tout en étant contraint d’admettre que la version policière ne tient pas, déploie des milliers de flics supplémentaires pour mater la protestation.

    La colère est légitime, qu’elle prenne la forme de rassemblements, de manifestations, de marches blanches ou de révoltes urbaines.

    La révolte est légitime, face à une situation d’oppression qui n’a que trop duré, dans laquelle la relégation sociale et spatiale se combine avec les préjugés et les violences racistes systémiques.

    Refuser l’injonction au « calme » est légitime, lorsque la demande vient de ceux dont les politiques autoritaires, antisociales et discriminatoires brutalisent chaque jour des millions d’entre nous.

    Le meurtre du jeune Nahel n’est pas un accident, contrairement à ce que voudrait faire croire Macron lorsqu’il prétend qu’il s’agit d’un événement « inexplicable ».

    Car l’explication est malheureusement connue : les violences policières, y compris lorsqu’elles vont jusqu’au crime raciste, sont une composante essentielle de la gouvernance autoritaire d’un pouvoir qui considère que la conflictualité sociale se gère par la force.

    Et c’est bien l’impunité favorisée par des lois et des institutions donnant toujours plus de libertés à des policiers qui savent qu’ils seront, sauf rare exception, couverts par leur hiérarchie, qui permet que des meurtres comme celui du jeune Nahel soient commis.   

    Le NPA réaffirme la nécessité de désarmer la police, à l’opposé de ce qu’a fait en 2017 le gouvernement PS en renforçant ses pouvoirs, y compris celui de tuer — les gouvernements suivants n’inversant pas la tendance, bien au contraire.

    Le NPA apporte de nouveau toute sa solidarité à la famille et aux proches de la victime, et son soutien aux familles de victimes de violences policières et aux collectifs luttant pour la justice et la vérité.

    Le NPA demande que les personnes interpellées la nuit dernière lors des manifestations soient immédiatement libérées et que la police qui s’y est déployée se retire des quartiers. 

    Le NPA sera présent lors de la marche blanche organisée ce jeudi à Nanterre, et dans les prochaines initiatives qui seront prises pour exiger justice et vérité pour Nahel et pour toutes les victimes des violences policières.