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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 184

  • Salah Hamouri toujours emprisonné !

    L’État d’Israël a une nouvelle fois incarcéré notre camarade Salah Hamouri. Arrêté le 7 mars à son domicile, il a été ensuite condamné à une peine de détention administrative de quatre mois – ramenée quelques jours plus tard à trois mois. Depuis, malgré une campagne internationale de protestation, Salah a été maintenu en détention, et le moins que l’on puisse dire est que les autorités françaises ont brillé par leur absence de toute forme de pression sur Israël. C’est ce qu’ont rappelé, dans un texte commun, diverses organisations, associations et syndicats, exigeant la libération de Salah (ACAT, Amnesty, FIDH, Avocats sans frontières France, CFDT, CGT, Confédération paysanne, FSU, Human Rights Watch, Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Solidaires, Syndicat des avocats de France, Unef).

    Un nouvel ordre militaire israélien a été émis le 5 juin, alors que la détention administrative de Salah devait prendre fin le 6 juin. Il prolonge sa détention administrative de trois mois, jusqu’au 5 septembre 2022.

    Comme le souligne le comité de soutien, auquel nous nous associons :

    « Toujours sans jugement ni charge, basé sur un dossier secret auquel ni Salah ni ses avocats n’ont accès, sa détention arbitraire est donc prolongée. Cette nouvelle décision inique témoigne de l’acharnement absolu des autorités israéliennes contre Salah et du manque d’action évident de la diplomatie française. Loin d’être résignés, nous continuerons à nous battre contre ces deux injustices. »

  • Mali-France : la rupture !

    Au cours des dernières semaines, le Mali a pris deux importantes résolutions : la sortie du G5 Sahel et la dénonciation des accords de défense avec la France. Ces décisions interviennent alors que l’influence de Paris décline dans son pré carré africain, conséquence notamment de son incapacité à vaincre les djihadistes dans la région.

     

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  • Macron promet cinq ans de régression sociale : n’attendons pas pour riposter...

    Le scandale des violences policières au Stade de France samedi 28 mai lors de la finale de la Ligue des Champions, devant 400 millions de téléspectateurs, a eu un retentissement international, et beaucoup ont découvert le visage le plus brutal du régime macronien. Cet événement n’est pas anecdotique, et fait écho à bien des traits du macronisme, y compris sa façon de « faire campagne » pour les législatives.

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  • Dans les urnes et dans la rue, ripostons à Macron !

    Le scandale des violences policières au Stade de France samedi 28 mai lors de la finale de la Ligue des Champions, devant 400 millions de téléspectateurs, a eu un retentissement international, et nombreux et nombreuses sont celles et ceux qui ont découvert la visage le plus brutal du régime macronien. Un visage que nous connaissons malheureusement bien…

    Le recours systématique à la répression pour gérer toute forme de perturbation de « l’ordre », y compris lorsque celle-ci est due à l’incurie des autorités elles-mêmes, est un révélateur de la nature de la macronie : un pouvoir ultralibéral-autoritaire, dont l’arrogance n’a d’égal que la brutalité.

    La quête d’une majorité docile

    Ce que confirme la séquence actuelle autour des élections législatives, où le principal axe de campagne de Macron et des siens est de demander, voire d’exiger, une simple confirmation du résultat de la présidentielle en délégitimant toute opposition. Le président entend poursuivre sa politique de régression sociale en obtenant une majorité absolue de députés complaisants et soumis à l’Assemblée nationale, qui se contentera d’enregistrer les orientations et décisions du pouvoir. Tel est le seul enjeu des élections législatives pour Macron, président mal élu mais déterminé à continuer à gouverner brutalement en cassant ou discréditant toute forme d’opposition sociale et politique.

    Les sondages semblent témoigner d’une dynamique favorable à la Nupes, mais les mécanismes de la 5e République sont tels que l’hypothèse la plus probable est que Macron obtienne une majorité à l’Assemblée. Ceci dit, la situation d’instabilité politique et la faible légitimité du pouvoir Macron pourraient déjouer, du moins en partie, les pronostics, et rien n’indique à cette heure que la macronie triomphera aux législatives.

    Faire entendre notre camp social

    Dès lors, élire le plus de députéEs incarnant une gauche de rupture, avec l’objectif de fragiliser Macron et d’entraver la possibilité qu’il puisse compter sur une majorité absolue à l’Assemblée nationale, est un enjeu en soi, qui pourra peser sur le quinquennat à venir. C’est pourquoi le NPA a fait le choix, malgré un échec des discussions avec l’Union populaire, de s’investir, dans une majorité de circonscriptions, en soutien aux candidatures de la Nupes incarnant une opposition à Macron et à l’extrême droite et une rupture avec les politiques libérales. Dans d’autres circonscriptions, nous avons initié des candidatures autonomes, ou participé à leur construction, face à des candidats labellisés Nupes mais exprimant une continuité avec le social-libéralisme.

    Nous tentons ainsi de faire entendre, au niveau national, une voix à la fois unitaire et radicale dans le cadre de la campagne des législatives.

    Voter, se mobiliser, reconstruire

    L'enjeu électoral n’est pas déconnecté de la reconstruction d’un rapport de forces global contre les capitalistes et leur personnel politique, pour résister au rouleau compresseur néolibéral, pour arrêter de perdre des droits et rendre crédible la perspective d’en gagner de nouveaux. Mais les élections ne sont jamais en elles-mêmes et à elles seules le moyen de changer la donne en profondeur.

    La construction des mobilisations face à Macron et à l’extrême droite reste une nécessité, et, au-delà, il s’agit de reconstruire des outils d’organisation et de défense de notre camp social (syndicats, associations, collectifs…). Plus que jamais, nous avons besoin d’une gauche politique radicale, de combat, aussi fidèle aux intérêts de la jeunesse et des salariéEs que Macron l’est à ceux des riches et du patronat.

  • Un peu de formation politique : à propos du fascisme...

    Le terme fascisme est assez souvent utilisé dans le débat public. Mais que recouvre-t-il vraiment ? Pour essayer de cerner ce phénomène, nous nous proposons de revenir à la source en observant ses deux premières manifestations (malheureusement de grande ampleur) en Italie et en Allemagne au lendemain de la Première Guerre mondiale.

    Olivier Dussart

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  • Des élections législatives aux enjeux multiples...

    Si les élections ne font pas tout et n’expriment que de manière très déformée les rapports de forces politiques et sociaux, nous ne pouvons pas être indifférents aux dynamiques qui se développent à l’occasion des élections législatives, et aux futurs résultats de ces dernières.

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  • Pour son acte II, Macron veut des député·e·s toujours plus à sa botte...

    On se souvient de la façon dont, en 2017, Macron et son entourage avaient organisé le « recrutement » des députéEs LREM. L’épisode des investitures pour les élections législatives avait ainsi été l’un des premiers révélateurs de la « méthode Macron ». En 2022, rien – ou presque – n’a changé.

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