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L'anticapitaliste : la revue, numéro 158...

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La production culturelle ainsi que les stratégies de positionnement et de mise en visibilité médiatique sont devenues des ressources fondamentales pour les acteurs politiques. La montée des idées d’extrême droite et leurs succès électoraux dans plusieurs pays européens et dans le monde ont ainsi réactualisé la vieille question du pouvoir des médias et de leurs effets sur les comportements de vote.
La progression continue de l’implantation du Rassemblement national en France doit poser question sur sa résistible ascension. Il est notre adversaire principal car ce n’est pas la nation qu’il « rassemble », mais les forces les plus réactionnaires du pays et les groupuscules d’extrême droite.
Kamala Harris pourrait devenir la première femme présidente des États-Unis si elle l’emporte en novembre. Elle est désormais la candidate putative du Parti démocrate, ayant recueilli suffisamment de voix pour obtenir l’investiture lors de la convention qui se tiendra plus tard en août, et de nombreux démocrates progressistes tentent de se convaincre qu’elle est progressiste.
Les travailleurs et travailleuses français·es votent davantage pour le Rassemblement national que pour d’autres partis, mais dans leur grande majorité, ils et elles ne votent pas du tout : Marine Le Pen a su exploiter le vide laissé par le déclin des organisations ouvrières.
L’Italie a été le premier pays d’Europe occidentale à connaître un gouvernement dirigé par une organisation politique postfasciste, Fratelli d’Italia, émanation directe du Movimento Sociale Italiano (MSI), le parti des anciens combattants de la République sociale, c’est-à-dire le gouvernement de Mussolini dans le nord de l’Italie, allié aux nazis de 1943 à 1945.
Si l’extrême droite se caractérise notamment par son nationalisme exacerbé et sa défense d’un « intérêt » et d’une « identité nationale », elle est aussi marquée par une vision conservatrice de la société prônant des rôles traditionnels aux femmes et aux hommes, rôles qu’elle va considérer comme naturels1. Historiquement opposée aux avancées des droits des femmes, comment l’extrême droite a-t-elle fini par s’adresser spécifiquement à elles ?
En octobre 1972, le Front National est créé pour incarner la « droite nationale, sociale et populaire », barrer « la route au Front populaire » et « chasser les voleurs du pouvoir ». Toute ressemblance serait purement fortuite, 52 ans plus tard… il est vrai que Marine Le Pen affirmait en 2013 : « nous ne sommes absolument pas un parti de droite, ceux qui le pensent font une erreur d’analyse totale ». Si le Rassemblement national n’est indéniablement plus le Front national pour l’unité française de 1973, la même flamme se maintient.
Jusque dans les années 2000, l’antifascisme est structurant dans la politisation d’une large fraction de la jeunesse. Des groupes militants interviennent et produisent de l’analyse écrite (réseau No Pasarán, Ras l’Front, VISA, CRIDA, Article 31, Celsius, REFLEXes…). Les antifascistes parviennent à maintenir une forme d’endiguement pour contenir la progression du FN et de ses franges radicales.
Il y a quelques semaines. Joe Biden a déclaré : « Seul le “Seigneur tout-puissant” pourrait me convaincre d’abandonner la course ». Eh bien, apparemment, il l’a fait, car Joe Biden a quitté la course à la présidence et a soutenu la candidature de sa vice-présidente, Kamala Harris.