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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 197

  • Ukraine, 1 an déjà !

    Assez de la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine !
    Solidarité avec la résistance ukrainienne !
     
    Il y a un an, le président russe Vladimir Poutine donnait l’ordre à ses troupes d’envahir l’Ukraine. Malgré la disproportion des forces, malgré des centaines de milliers de morts militaires et civils, malgré la destruction des villes et des infrastructures (en particulier énergétiques), malgré les crimes de guerre et présomption de crimes contre l’humanité commis contre lui, le peuple ukrainien continue de résister.
    Pourtant, Poutine s’obstine. Il renvoie à la boucherie des dizaines de milliers de soldats de la Fédération de Russie, souvent des régions pauvres, il prépare ses prochaines offensives, bref il n’est pas question pour lui d’arrêter cette invasion contraire à tout droit international.
     
    Défendre le droit des peuples contre une agression
     
    Parmi les mouvements de gauche dans le monde, trop nombreux encore sont ceux qui, tout en réprouvant la politique quotidienne de Poutine, tentent d’excuser cette invasion par des « provocations » de l’OTAN, des États-Unis ou des UkrainienEs eux-mêmes et elles-mêmes. Si sur la longue durée nous connaissons les turpitudes de l’impérialisme dominant et des puissances occidentales alliées, si nous dénonçons leur responsabilité historique dans la concurrence marchande généralisée qui pousse aux guerres, nous savons aussi qu’il ne saurait y avoir d’émancipation sans défense du droit des peuples à résister à l’agression. Il serait injuste et illusoire de croire qu’une paix peut se faire sur le dos des UkrainienEs pour résoudre ce qui serait avant tout un « conflit inter-impérialiste ». Pour les UkrainienEs, il s’agit d’une lutte de libération nationale et démocratique.
    Poutine est entré en guerre dans sa logique d’ancien agent des services de sécurité devenu autocrate impérialiste, qui veut reconstruire l’ancien empire colonial de la Russie en écrasant tous les droits démocratiques qui peuvent menacer son régime prédateur. Il a publiquement annoncé et répété qu’il veut mettre fin à l’Ukraine comme État indépendant.
     
    Soutien à la résistance ukrainienne armée et non armée
     
    L’ensemble de la société ukrainienne se lève pour défendre sa liberté, avec le soutien des opposants à l’oppression dans toute la région. La résistance armée et non armée ukrainienne mérite le soutien de la gauche et des anticapitalistes du monde, au-delà de ce qu’on peut penser du gouvernement ukrainien, au-delà des arrière-pensées des pouvoirs occidentaux – à qui Zelensky ne cesse de demander l’aide militaire permettant aux UkrainienEs de repousser les assauts de l’armée de Poutine et d’empêcher sa victoire. Et cela ne nous empêche pas de renforcer notre dénonciation du réarmement global dans le monde, ni des ventes d’armes de Macron faites aux dictatures.
    Avec le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU/ENSU) que nous avons contribué à construire, le NPA est investi sur le terrain de la solidarité par en bas, indépendante de tout gouvernement. Solidarité et liens avec les organisations citoyennes, syndicales, féministes ukrainiennes, mais aussi anti-guerre biélorusses et russes. Pour consolider une perspective anticapitaliste et les liens avec les forces de transformation sociale de l’Est de l’Europe, l’enjeu est de déployer plus largement ces actions de solidarité. C’est dans ce cadre qu’un an après le déclenchement de cette guerre inique, nous appelons à participer aux manifestations unitaires pour le retrait des troupes de Poutine de toute l’Ukraine.

  • Retraites : c’est dans la rue et par la grève qu’on gagnera !

    Les débats à l’Assemblée nationale se sont terminés sans le vote de l’article reportant le droit à la retraite à 64 ans et la durée de cotisation à 43 ans. On a envie de dire : tant mieux ! Mais le gouvernement n’a en rien modifié ses intentions, et les choses sont désormais claires pour tout le monde : c’est dans la rue que ça va se passer, et que nous pourrons faire plier le gouvernement.

    Depuis le début de la séquence parlementaire, nous avons assisté à une mascarade de démocratie : les députéEs de Macron ne représentent pas la population (la participation au second tour des législatives a été seulement de 46 %), ils discutent sans aucun contrôle, et le débat a été une sorte de cirque. Il aura cependant permis que le mensonge de la promesse de retraites minimales à 1 200 euros brut soit démasqué…

    En grève à partir des 7 et 8 mars

    Une chose est désormais sûre : ce n’est ni à l’Assemblée nationale ni au Sénat que nous gagnerons la bataille, mais bien par la grève, les manifestations et le blocage du pays. L’objectif est de faire mal à la classe dominante, c’est-à-dire au gouvernement et au patronat. Les mardi 7 et mercredi 8 mars, par tous les moyens possibles, il faut arrêter le travail, bloquer la production, construire partout des manifestations encore plus importantes que les précédentes pour montrer notre détermination.

    Le mercredi 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, va jouer un rôle important car, comme toutes les réformes des retraites, le projet du gouvernement pénalise plus fortement les femmes, qui ont des carrières plus chaotiques que les hommes. L’histoire l’a prouvé maintes fois, les revendications féministes ouvrent toujours la voie à une société plus juste et à une révolte populaire contre les classes possédantes.

    Le jeudi 9 mars, les organisations de jeunesse appellent à une grande mobilisation. L’entrée de la jeunesse dans le mouvement doit être encouragée par touTEs : en allant devant les lycées empêcher les interventions policières, en aidant les jeunes à organiser des assemblées générales de discussion, à manifester ou à mettre en place leurs autres projets dynamiques et entraînants !

    Bloquons le pays !

    Par la suite, le mouvement doit se poursuivre par une grève reconductible. Dans de nombreux secteurs, comme à la RATP ou chez les cheminotEs, les syndicats appellent à la grève reconductible à partir du 7 mars. C’est évidemment positif, mais maintenant c’est dans chaque entreprise, chaque service et établissement, chaque lieu de travail, que la question de la grève reconductible et de l’occupation doit se poser.

    L’histoire récente le montre, la grève par procuration ne fonctionne pas. Pour gagner, il va falloir s’y mettre toutes et tous, partout et en même temps ! Il n’y a pas d’un côté les secteurs « clés » et de l’autre ceux qui pourraient se contenter de les soutenir. C’est l’ensemble de la jeunesse et du monde du travail qui va devoir entrer en mobilisation si nous voulons l’emporter. Et c’est possible ! Nous avons deux semaines pour faire en sorte que chacunE se prépare à un mouvement dur, en organisant la solidarité entre grévistes, en publiant des appels unitaires à s’engager dans la grève et à la reconduire.

    Gagner l’épreuve de force contre Macron

    Ce pouvoir ne connaît que le rapport de forces. Nous devons fédérer toutes les colères contre lui, et faire fleurir toutes nos revendications. Chaque revendication, que ce soit sur les salaires, sur l’emploi, sur le retour de la retraite à 60 ans et aux 37,5 annuités, a d’autant plus de possibilité de gagner dans un contexte de lutte globale contre le gouvernement.

    SalariéEs en lutte, jeunes, habitantEs des quartiers populaires, Gilets jaunes… nous avons touTEs intérêt à construire maintenant un mouvement politique contre Macron, contre les logiques capitalistes qui visent à nous faire travailler plus, plus longtemps, pour de moins en moins cher. De l’argent, il y a en plein les caisses du grand patronat, du CAC40. Prenons-le pour organiser la société autrement, pour nos besoins sociaux, pour faire des choix sociaux et environnementaux qui feront vivre les classes populaires mieux et durablement.

    Le NPA propose de construire une alternative politique à Macron, issue de la mobilisation, avec toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec les politiques pro-­capitalistes, vers une société libérée de l’exploitation et des oppressions.

  • Retraites : une mobilisation historique qui peut gagner et ouvrir une crise politique majeure...

    La mobilisation que nous vivons est exceptionnelle : très grosses manifestations syndicales, taux de grève importants et participation du secteur privé inédite depuis des décennies… Déclenchée par l’attaque sur les retraites, elle révèle un ras-le-bol bien plus profond. C’est un affrontement politique avec le pouvoir qui se joue, qui déterminera l’évolution des rapports de forces entre les classes pour les prochaines années : si nous gagnons, une contre-offensive sociale et politique est possible ; si nous perdons, la classe dominante aura des marges de manœuvre plus importantes encore pour multiplier les attaques, et l’extrême droite pourrait s’engouffrer dans la brèche.

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  • URGENT : Nouveau soutien à Sami Ellajmi...

    Nouveau soutien à Sami Ellajmi mercredi 22 février 2023 à 14h au Tribunal Administratif de Nice – 18 avenue des Fleurs – 06000 Nice (quartier Gambetta/Grosso).

    Pour ceux et celles qui n’ont pas suivi l’histoire depuis le début, merci de lire le récit édifiant ci-dessous.
    Pour les autres, un petit résumé de ce qui s’est passé depuis le vendredi 17 février...

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  • Après le 7, le 8 mars !

    Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

    Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.

    Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.

    En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cette réforme, le 8 mars est l’occasion de mettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation.Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !

    Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.

    Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.

    Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !

    Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.

    Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.

    Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.

    #MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !

    De bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !

    Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour tous.tes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !

    Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».

    Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.

    Le 8 mars, on s’arrête toutes et on manifeste. On fait la grève féministe.

    On montre la solidarité et la force des femmes. Le 8 mars, on grève, on débraye, on agit. Faisons du bruit à 15h40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées. Le 8 mars, tous-tes ensemble, on envahit les rues contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier.

    Ras le bol du patriarcat !

    L'appel en version pdf :
    https://cnt-so.org/wp-content/uploads/2023/02/appel_8_mars_2023.pdf