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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 196

  • POING Hebdo : Solidarité avec la résistance ukrainienne !

     

    Assez de la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine ! Solidarité avec la résistance ukrainienne !

    Le Poing Hebdo du NPA avec Christian Varquat, membre de la direction du NPA et membre de la commission internationale du NPA

    "Il y a un an, le président russe Vladimir Poutine donnait l’ordre à ses troupes d’envahir l’Ukraine. Malgré la disproportion des forces, malgré des centaines de milliers de morts militaires et civils, malgré la destruction des villes et des infrastructures (en particulier énergétiques), malgré les crimes de guerre et présomption de crimes contre l’humanité commis contre lui, le peuple ukrainien continue de résister."

  • Assez de la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine ! Solidarité avec la résistance ukrainienne !

    Il y a un an, le président russe Vladimir Poutine donnait l’ordre à ses troupes d’envahir l’Ukraine. Malgré la disproportion des forces, malgré des centaines de milliers de morts militaires et civils, malgré la destruction des villes et des infrastructures (en particulier énergétiques), malgré les crimes de guerre et présomption de crimes contre l’humanité commis contre lui, le peuple ukrainien continue de résister.

    Pourtant, Poutine s’obstine. Il renvoie à la boucherie des dizaines de milliers de soldats de la Fédération de Russie, souvent des régions pauvres, il prépare ses prochaines offensives, bref il n’est pas question pour lui d’arrêter cette invasion contraire à tout droit international.

    Défendre le droit des peuples contre une agression

    Parmi les mouvements de gauche dans le monde, trop nombreux encore sont ceux qui, tout en réprouvant la politique quotidienne de Poutine, tentent d’excuser cette invasion par des « provocations » de l’OTAN, des États-Unis ou des UkrainienEs eux-mêmes et elles-mêmes. Si sur la longue durée nous connaissons les turpitudes de l’impérialisme dominant et des puissances occidentales alliées, si nous dénonçons leur responsabilité historique dans la concurrence marchande généralisée qui pousse aux guerres, nous savons aussi qu’il ne saurait y avoir d’émancipation sans défense du droit des peuples à résister à l’agression. Il serait injuste et illusoire de croire qu’une paix peut se faire sur le dos des UkrainienEs pour résoudre ce qui serait avant tout un « conflit inter-impérialiste ». Pour les UkrainienEs, il s’agit d’une lutte de libération nationale et démocratique.

    Poutine est entré en guerre dans sa logique d’ancien agent des services de sécurité devenu autocrate impérialiste, qui veut reconstruire l’ancien empire colonial de la Russie en écrasant tous les droits démocratiques qui peuvent menacer son régime prédateur. Il a publiquement annoncé et répété qu’il veut mettre fin à l’Ukraine comme État indépendant.

    Soutien à la résistance ukrainienne armée et non armée

    L’ensemble de la société ukrainienne se lève pour défendre sa liberté, avec le soutien des opposants à l’oppression dans toute la région. La résistance armée et non armée ukrainienne mérite le soutien de la gauche et des anticapitalistes du monde, au-delà de ce qu’on peut penser du gouvernement ukrainien, au-delà des arrière-pensées des pouvoirs occidentaux – à qui Zelensky ne cesse de demander l’aide militaire permettant aux UkrainienEs de repousser les assauts de l’armée de Poutine et d’empêcher sa victoire. Et cela ne nous empêche pas de renforcer notre dénonciation du réarmement global dans le monde, ni des ventes d’armes de Macron faites aux dictatures.

    Avec le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU/ENSU) que nous avons contribué à construire, le NPA est investi sur le terrain de la solidarité par en bas, indépendante de tout gouvernement. Solidarité et liens avec les organisations citoyennes, syndicales, féministes ukrainiennes, mais aussi anti-guerre biélorusses et russes. Pour consolider une perspective anticapitaliste et les liens avec les forces de transformation sociale de l’Est de l’Europe, l’enjeu est de déployer plus largement ces actions de solidarité. C’est dans ce cadre qu’un an après le déclenchement de cette guerre inique, nous appelons à participer aux manifestations unitaires pour le retrait des troupes de Poutine de toute l’Ukraine.

  • 24 février 2022 – 24 février 2023 Poutine poursuit sa guerre pour détruire l’Ukraine !

    Il y a un an, le président russe Vladimir Poutine donnait l’ordre à ses troupes d’envahir l’Ukraine. Malgré la disproportion des forces, malgré des centaines de milliers de morts militaires et civils, malgré la destruction des villes et des infrastructures, en particulier énergétiques, malgré les crimes de guerre et les présomptions de crimes contre l’humanité commis contre lui, le peuple ukrainien continue de résister. Son armée a même infligé des reculs humiliants à l’armée russe.

  • Deux ans après le putsch militaire, la guerre oubliée de Birmanie...

    Le 1er février 2021, l’armée birmane (Tatmadaw) a rompu sa cohabitation gouvernementale avec la Ligue nationale pour la démocratie (LND), incarcérant ses dirigeantEs, puis a plongé le pays entier dans une guerre asymétrique atroce. Deux ans plus tard, elle n’a toujours pas réussi à imposer son contrôle sur une grande partie du territoire. Malgré leur infériorité en armement, les différentes composantes de la résistance l’ont mise en échec, avec pour objectif d’en finir à jamais avec un régime militaire qui a clairement manifesté son refus de toute transition démocratique.

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  • Retraites : l’urgence absolue, c’est de sortir du productivisme...

    La réforme des retraites affiche ses thèmes : « travailler plus», « consolider la croissance », « verte » désormais, évidemment… La classe dirigeante, en phase avec l’Union européenne, aggrave toutes les contradictions du productivisme intrinsèque au capitalisme. Il nous incombe d’amener des enjeux écologiques dans la bataille.

    Ces thèmes apparaissent pour ce qu’ils sont, de la pure propagande. Ils ne parviennent plus à convaincre. Et nous pouvons gagner. Les débats immédiats et centraux sur la stratégie et l’organisation doivent s’accompagner de débats sur les réalités de la retraite et des retraitéEs qui sont aujourd’hui 17 millions (autour de 5 millions en 1975), et représentent un tiers des majeurEs. Sur le sens de la réforme, de la retraite, du travail, des richesses créées et de leur production, des questions nombreuses se posent qu’il faut discuter, non pas entre spécialistes mais dans toute la société.

    L’insupportable libre activité des retraitéEs

    Malgré les inégalités scandaleuses, la retraite est vécue très positivement. C’est cette réalité massive qui est insupportable pour la macronie. L’emprise sur nos vies doit à tout prix être prolongée. L’autonomie des retraitéEs dans leurs libres activités, même si elle n’est pas liberté absolue, est leur cible. Cette autonomie, même relative, est un danger potentiel pour la classe dirigeante. Les capitalistes ne conçoivent nos vies que comme vecteurs de la valorisation de leurs capitaux.

    Enfin « libéréEs du travail » ou bien « travailleurEs hors emploi »?

    Si, bien sûr, tout dans la vie ne peut être ramené au travail, la vie, la société ne peuvent se concevoir sans travail. Alors que tous les voyants de la crise écologique sont au rouge, la mise au travail sous le fouet de l’exigence du profit n’a aucune légitimité. Et précisément, les retraites des régimes spéciaux, de la fonction publique et du régime général du privé sont dans leur principe même du « salaire continué » lié à la personne, à sa qualification hors du poste d’emploi. Ces emplois toujours définis par les seuls détenteurs de capitaux. C’est ce découplage emploi/salaire qui est attaqué principalement par la réforme. Voilà ce que nous devons défendre et étendre contre l’extension de l’Agirc-Arco, contre la casse des régimes spéciaux !

    Réduction massive du temps de travail et de la production de biens

    L’impératif est là dans toute son urgence : réduction massive des productions de biens matériels et des transports. Au-delà, c’est toute la société qui doit entrer en révolution, sortir de la frénésie capitaliste. La bataille des retraites doit aussi nous permettre de « tirer le frein d’urgence » pour ralentir et refroidir la machine, accorder toute sa place au soin, à l’éducation, à la délibération démocratique. Pour cette « révolution générale », pour l’engagement du plus grand nombre dans le processus de décision démocratique des biens nécessaires à produire, la continuité du salaire pour toutEs doit s’imposer. L’objectif écosocialiste prend forme alors.

    Commission nationale écologie

  • Loi Darmanin, l’asile en pièces...

    Le 1er février, le projet de loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » a été présenté au Conseil des ministres et enregistré au Sénat dans le cadre d’une « procédure accélérée », soit par une procédure dérogatoire qui autorisera le Premier ministre à convoquer la Commission mixte paritaire après une seule lecture par les deux assemblées, et non deux, alors que rien ne justifie d’abréger le temps des discussions.

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  • Maintien de l’ordre : nouvelle doctrine, vraiment ?

    Les articles sont nombreux, depuis le 19 janvier et la première manifestation contre la réforme des retraites, sur une prétendue « nouvelle doctrine de maintien de l’ordre ». La gestion de Nunez représenterait une rupture avec celle de son prédécesseur, Lallement, dont on n’a pas oublié la violente répression contre les Gilets jaunes et les manifestations du mouvement social. Violence physique doublée d’un discours insultant et méprisant, délibérément provocateur.

    Les provocations verbales ne sont plus de mise dans un contexte où les manifestations sont massives et soutenues par l’opinion publique. Les forces de police sont moins au contact des manifestations, ce qui permet le retour, voire l’arrivée, dans les manifs, de personnes qui s’en étaient tenues éloignées. Pourtant, touTEs les manifestantEs ont bien vu les rues adjacentes aux parcours des manifs noires de policiers et les BRAV remobilisées. Surtout, la préfecture de Paris tient à affirmer qu’elle est sur une « stricte application » du nouveau schéma national du maintien de l’ordre instauré par… Lallement.

    Aucune raison d’en douter : le gouvernement n’a en rien modifié sa conception autoritariste. Il l’adapte au rapport de forces politique et social. Pour le mesurer, il suffit de regarder le niveau de répression dans les manifestations à Rennes, à Nantes, mais aussi en région parisienne, où préfecture et ministère de l’Intérieur couvrent les violences policières : le 19 janvier un jeune photographe a été mutilé, des dizaines de lycéenEs parisienEs ont été gazéEs et placéEs garde à vue (GAV) pour avoir tenté de bloquer leur établissement. Au campus Condorcet, à Aubervilliers, 29 étudiantEs ont été violentéEs en GAV par des policiers habitués à l’impunité dans le 93.

    Le 17 février, à Saint-Denis (93), une militante syndicaliste de Sud Collectivités Territoriales, bien connue de la police municipale qui l’a interpellée parce qu’elle s’interposait face à leurs comportements violents, a été placée en GAV. Durant le rassemblement de soutien devant le commissariat, un militant de Sud Éducation en train de préparer des sandwichs a été, lui, interpellé pour « port d’arme dans un rassemblement » ! Et 24 heures plus tard pendant un autre rassemblement de soutien à un militant de Sud en GAV dans le 13e arrondissement à la suite de la manifestation en direction des centres de rétention (voir p. 8), c’est un des responsables du service d’ordre de Solidaires qui a été placé en GAV pour rassemblement illégal.

    À 15 jours du 7 mars, date à laquelle le pays est appelé à s’arrêter, on voit bien la pression sur les militantEs syndicalEs. Loin de nous impressionner, c’est une raison supplémentaire de nous mobiliser pour défendre chacune et chacun et renforcer notre détermination à bloquer le pays.

    Cathy Billard