Le NPA est pleinement investi dans la campagne présidentielle de Philippe Poutou !
Consultez le site de campagne poutou2022.org
Le programme est disponible.
Vous pouvez également rejoindre les groupes militants.
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Le NPA est pleinement investi dans la campagne présidentielle de Philippe Poutou !
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Nous présentons ci-dessous notre compréhension des tâches auxquelles sont confrontées les forces de gauche et, en particulier, la gauche occidentale. Nous espérons contribuer au débat et à la construction du mouvement pour la paix, à la solidarité avec la gauche et les mouvements sociaux ukrainiens, au soutien aux réfugiés et à l’antiracisme, ainsi qu’au renforcement des alternatives à l’impérialisme à l’ouest et à l’est du sous-continent européen.
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Emmanuel Macron joue habilement de son fameux « en même temps » au sujet de l’Afrique. Des déclarations « disruptives » sur la colonisation, le génocide au Rwanda ou la restitution de quelques biens culturels pillés pendant la colonisation qui font le « buzz » mais qui ne débouchent sur aucun fait concret. Par contre elles masquent la continuité de la politique impérialiste de la France sur le Continent.
Fin mars, c’est la fin de la trêve hivernale. Ce texte est donc le dernier de la série consacrée au logement.
Déclaration du NPA06 lors du rassemblement pour l'Ukraine
à Cannes le samedi 26 mars 2022.
En nous rassemblant ce soir, nous voulons marquer notre entière solidarité avec le peuple ukrainien agressé par Poutine
Cette intolérable guerre contre l’Ukraine est un crime.
C’est également un tournant dangereux dans la situation internationale qui pourrait déboucher sur une confrontation générale et même une crise nucléaire.
Poutine est un dictateur, mais cela ne fait pas disparaître la responsabilité des Biden, Johnson, et autres gouvernements impérialistes qui, depuis des années, poussent à la confrontation par leurs provocations et leur politique d’encerclement militaire de la Russie avec la concentration des troupes de l’Otan dans les pays limitrophes.
Dire cela ce n’est pas chercher la moindre excuse à Poutine, c’est dire la réalité des rapports internationaux de plus en plus conflictuels depuis la chute du mur de Berlin.
Le capitalisme c’est la guerre, disait Jean Jaurès.
Oui, c’est bien la voracité des états capitalistes (dont la Russie), des trusts, des banques et des marchands de canons qui, cherchant continuellement des matières premières et de nouveaux marchés, sont responsables des guerres et du pillage des nations. Ces gens-là n’ont aucune compassion pour les populations, qu’elles soient vietnamienne, palestinienne, irakienne, afghane, syrienne,
malienne ou aujourd’hui ukrainienne, pas plus qu’ils n’ont d’attachement aux droits des peuples à disposer d’eux-mêmes et à la démocratie.
Ils l’ont prouvé depuis des siècles : pour eux, seuls comptent les profits !
Pour les travailleurEs et les jeunes du monde entier, l’issue n’est ni derrière Poutine, bien sûr, ni derrière Biden et l’Otan, ni derrière Macron et l’Union européenne, tous fauteurs de guerre - sur tous les continents - et qui mènent le monde à la catastrophe sociale, écologique, économique... à la barbarie.
Non, pour nous l’issue est dans l’unité des peuples et des travailleurEs
contre le capitalisme, la guerre et l’exploitation.
C’est pourquoi nous ne pouvons faire confiance ni à l’Otan, ni à l’Union européenne pour assurer la paix et préserver la démocratie.
En participant à ce rassemblement, nous voulons affirmer que nous sommes :
- Pour l’arrêt des bombardements et le retrait immédiat de toutes les forces russes de l’Ukraine,
- Pour l’accueil de touTes les réfugiéEs,
- Pour l’annulation de la dette qui pèse sur l’Ukraine,
- Pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes,
- Pour la solidarité avec les mobilisations antiguerre en Russie,
- Pour l’arrêt de l’extension de l’OTAN et au-delà de son démentèlement.
Philippe Poutou à Marseille !
Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit néE, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.
Notre pays n’a ni carte ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n’est au fascisme, au colonialisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités.
Notre pays n’existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte.
Notre pays est en grand danger. Il doit sortir, se montrer, se lever. Vivre.
Car notre pays brûle. Il s’appelle Avenir.
Car notre pays est étouffé. Il s’appelle Liberté.
Car notre pays se meurt. Il s’appelle Égalité.
Car notre pays est opprimé. Il s’appelle Dignité.
Notre pays est en danger. Nous appelons à la mobilisation générale.
Pour l’avenir. Si la planète brûle, cela n’a rien à voir avec les migrations, nos couleurs de peau, nos origines, nos religions. Le monde n’attend qu’une étincelle pour exploser et certainEs nourrissent l’incendie qui nous menace.
Nous dénonçons toutes les formes de racisme dont l’islamophobie, l’antisémitisme, l’anti-tziganisme, la négrophobie et le racisme anti-asiatique. Nous exigeons notamment la fin des contrôles au faciès, l’abrogation de la loi dite « séparatisme », le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la fin des dominations économiques, militaires et politiques, en particulier la Françafrique.
Pour la liberté. Nous voyons que lorsqu’on commence à limiter la liberté pour certainEs, c’est la liberté de touTEs qui recule. C’est ainsi que se mettent en place des pouvoirs de plus en plus autoritaires.
Nous exigeons la liberté de circuler et de manifester et notamment l’abrogation de la loi dite « sécurité globale », la fin des violences et des crimes policiers et pénitentiaires, la suppression des mesures de répression contre les migrantEs (OQTF, IRTF…) et la fermeture des Centres de rétention administrative. Nous exigeons la destruction des murs qui s’érigent partout dans le monde pour séparer et contrôler les peuples.
Pour l’égalité des droits. Les arguments utilisés contre l’immigration sont faux économiquement et ne servent qu’à justifier les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales. L’oppression et la surexploitation des migrantEs aggravent les conditions de touTEs les salariéEs.
Nous revendiquons l’égalité des droits pour touTEs, le renforcement et l’accès réel à la santé, à l’éducation, à des revenus décents, au logement et l’arrêt des expulsions dans les foyers de travailleurs/euses migrantEs. Nous exigeons notamment la régularisation des sans-papiers.
Pour la Dignité. Nous refusons la banalisation de l’insoutenable. Nous dénonçons les politiques anti-migratoires et de non-accueil des migrantEs. Nous refusons l’instrumentalisation des femmes à des fins racistes. Nous réclamons vérité et justice pour les victimes de violences policières et pénitentiaires. Nous exigeons le respect des convictions et croyances de touTEs. Debout, nous redevenons dignes.
Pour la Solidarité. Nous appelons toutes et tous à se lever, se rassembler, s’organiser. À faire vivre notre pays partout où il existe. Dans les quartiers, les villages, les ronds-points, les écoles, les lieux de travail. Autour d’un hôpital menacé, d’une mosquée ou d’une synagogue fermée ou attaquée, d’une église où l’on fait une grève de la faim pour les migrantEs, des associations antiracistes dissoutes ou menacées de l’être, d’un théâtre qui avait été occupé, d’un piquet de grève, d’un immeuble menacé d’expulsion, d’une frontière. À partir d’un local associatif ou syndical, d’un lieu culturel et solidaire…
Nous appelons notre pays à se lever en masse, s’organiser et lutter pour la solidarité et contre le racisme.
Notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.