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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 216

  • Solidarité avec les peuples d’Afghanistan ! Accueil inconditionnel de tou·te·s les réfugié·e·s !

    Il n’aura fallu que quelques semaines aux Talibans pour prendre le contrôle des principales villes d’Afghanistan avant de pénétrer dans la capitale Kaboul et de faire tomber le gouvernement. 20 ans après le déclenchement de la guerre par les États-Unis et leurs alliés, l’échec de l’intervention impérialiste est patent, avec le retour au pouvoir de ceux que George W. Bush et consorts prétendaient avoir éliminés.

    Contrairement aux affirmations occidentales, les Talibans n’ont jamais disparu, et ont pu se réorganiser et prospérer sur fond de pauvreté, d’inégalités, d’État failli, de trafic d’opium, de corruption et de rejet de la présence militaire étrangère. L’Afghanistan est demeuré l’un des pays les plus pauvres de la planète (avec le 7e plus faible PIB par habitant au monde), et l’un des plus corrompus (parmi les dix derniers au classement de l’ONG Transparency International).

    20 ans de guerre en Afghanistan, c’est plus de 160.000 morts côté afghan, des centaines de milliers de blesséEs et d’exiléEs, et près de 4000 soldats occidentaux (majoritairement étatsuniens) tués. Les 2200 milliards de dollars dépensés en 20 ans par les États-Unis — soit plus de 300 millions par jour — pour assurer leur présence sur place et « former » les forces de sécurité du gouvernement afghan n’y auront rien changé : le président afghan est en fuite, la police et l’armée afghanes se sont effondrées et les Talibans règnent en maîtres à Kaboul. Une énième démonstration du fait que les interventions militaires impérialistes ne se font jamais dans l’intérêt des peuples, et que pour ces derniers elles font partie du problème et non de la solution.

    Les images de chaos et d’évacuation précipitée des ressortissants occidentaux donnent une idée des menaces qui pèsent aujourd’hui sur des centaines de milliers, voire des millions d’Afghan·e·s. Nous exprimons notre solidarité avec toute la population afghane, qui risque de vivre encore des années de guerre civile, et notamment avec toutes celles et tous ceux qui sont aujourd’hui dans le viseur du pouvoir ultra-réactionnaire des Talibans : journalistes, militant·e·s associatifs, syndicaux ou des droits humains, ainsi que toutes les femmes et les personnes LGBTI, dont la situation déjà dramatique risque de se dégrader encore un peu plus.

    Les pays occidentaux, dont la France qui fut présente militairement pendant 13 ans en Afghanistan, portent une lourde responsabilité dans la situation actuelle. Il est dès lors particulièrement insupportable d’entendre Macron évoquer les « flux migratoires » face auxquels il faudrait « se protéger » : un discours emprunté à l’extrême droite, qui souffle sur les braises du racisme et vise à transformer en menace des réfugié·e·s cherchant à fuir la guerre et la misère.

    La mise en scène, ces derniers jours, de l’accueil de quelques dizaines d’exilé·e·s afghans ne fait guère illusion : les frontières doivent être ouvertes, l’accueil doit être inconditionnel et la traque aux réfugié·e·s déjà présents sur le territoire doit cesser. Solidarité avec les peuples d’Afghanistan ! De l’air, ouvrez les frontières !

  • En cette rentrée, touTEs mobiliséEs !

    Après une « coupure » estivale qui n’en a pas vraiment été une, cette rentrée est sous tension : contestation dans la rue de l’autoritarisme du pouvoir et de son pass sanitaire, politique de santé publique toujours inconséquente, offensives multiples contre notre camp social… Allons-nous les laisser passer sans réagir ?

    Oui à la vaccination, non à la répression !

    Depuis les annonces de Macron le 12 juillet, pas une semaine ne s’est écoulée sans que, chaque samedi, des dizaines de milliers de manifestantEs fassent entendre leur mécontentement. Même si on y trouve de tout (et pour tout dire quelquefois du n’importe quoi), touTEs ont en commun leur rejet du pass sanitaire, une mesure de contrôle social et de répression devenue obligatoire pour près de deux millions de salariéEs depuis ce lundi 29 août sous peine de mise en congé obligatoire sans salaire !

    Le pass sanitaire, que nous combattons, est non seulement une mesure autoritaire et antisociale, mais de plus il ne règle rien du strict point de vue des nécessités sanitaires de l’heure. Alors que le variant Delta semble ici marquer le pas mais explose par exemple de façon dramatique aux Antilles, c’est bien d’une vaste campagne d’accès universel à la vaccination dont nous aurions besoin, seule possibilité effective pour réduire les risques toujours mortels pour les plus fragiles. Et c’est bien parce que le gouvernement veut contraindre à défaut de convaincre que nous nous opposons à cette mesure, tout en combattant aussi les « anti-vax », complotistes ou fachos qui veulent surfer sur la colère anti-pass en y diffusant leurs discours réactionnaires, anti-sciences, racistes, antisémites.

    Dans un tel contexte sanitaire, c’est peu dire que cette rentrée scolaire est lourde de dangers, alors que l’on sait que le taux d’incidence chez les 0-19 ans est aujourd’hui cinq fois supérieur à celui de la rentrée précédente, et que les établissements scolaires sont des lieux particulièrement propices à la circulation du virus.

    Sur fond de suppressions de classes dans les écoles et de suppressions de près de 2 000 postes dans le second degré, le désastreux ministre de l’Éducation, qui n’a décidément pas volé sa réputation de boussole qui indique le sud, ne fait aucun effort financier pour équiper les salles de classe en capteurs de CO2 ou purificateurs d’air, ni bien entendu pour développer les moyens humains nécessaires à la mise en œuvre des principales mesures contre le Covid-19 (petits groupes dans les salles, centres de vaccination à proximité des établissements, etc.). Tout au plus nous propose-t-il un énième protocole qui aura de lourdes conséquences sur la scolarisation des collégienEs et lycéenEs pas encore vaccinés…

    Autant dire qu’au-delà de la nécessaire défense d’un « plan d’urgence » pour l’éducation, il existe maintes raisons pour les personnels d’être en grève, à l’appel des organisations syndicales du secteur, jeudi 23 septembre.

    Urgences sanitaires, sociales et démocratiques : manifestons !

    Ces prochaines semaines, sauf à laisser le terrain à des politiques confuses, voire à nos ennemis, syndicats, associations et forces politiques doivent construire une mobilisation de rue articulant une véritable politique de santé publique, ce qui passe par donner tous les moyens possibles à la vaccination, avec le refus de toutes les mesures liberticides et antisociales dont fait partie le pass sanitaire.

    À l’appel d’une large intersyndicale, la journée de grève interprofessionnelle du mardi 5 octobre « pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études » doit être une première étape qui permette au monde du travail et à la jeunesse d’affirmer ses revendications.

    Cette rentrée marque aussi le début d’une longue séquence qui nous conduira jusqu’à l’élection présidentielle : un président carbonisé mais qui, toujours à l’offensive, veut rester le meilleur représentant de ses amis capitalistes, face à une extrême droite et une droite extrême qui prétendent lui disputer le pouvoir, surfant de façon démagogique sur toutes les oppositions et cimentant leur électorat sur le racisme et les idées les plus réactionnaires.

    Notre camp social doit exprimer la nécessité de s’affronter à ce système, de prendre ses affaires en main en s’organisant. De la rue aux urnes, c’est ce à quoi nous voulons contribuer à porter, modestement mais fermement, avec la candidature de Philippe Poutou.

  • 13e université d’été du NPA : un premier succès pour réussir notre rentrée !

    Le village vacances de Rives-des-Corbières, qui accueillait une nouvelle fois notre université d’été du dimanche 22 au mercredi 25 août, a bien affiché complet. Plus de 650 participantEs à Port-Leucate, cela malgré une situation sanitaire pleine d’inconnues. Une première réussite pour lancer une année militante qui s’annonce chargée.

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  • Campagne d’affichage sur la laïcité : un racisme d’État qui ne se cache presque plus...

    Après avoir essuyé plusieurs revers politiques sur la question cette année (sur l'islamo-gauchisme à l’école et à l’université par exemple), le ministre de l’Éducation Blanquer, ainsi que la ministre déléguée à l’Intégration M. Schiappa, voulaient reprendre le fil de leur instrumentalisation du thème de la laïcité. C’est chose faite avec le lancement d'une campagne d’affichage plus que malaisante dans les établissements scolaires à la rentrée.

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  • Crise sanitaire, emploi et licenciements, éducation... En cette rentrée, tou-TE-s mobilisé-E-s !

    Après une « coupure » estivale qui nen a pas vraiment été une, cette rentrée est sous tension : contestation dans la rue de lautoritarisme du pouvoir et de son pass sanitaire, politique de santé publique toujours inconséquente, offensives multiples contre notre camp socialAllons-nous les laisser passer sans réagir ?

    Oui à la vaccination, non à la répression !

    Depuis les annonces de Macron le 12 juillet, pas une semaine ne sest écoulée sans que, chaque samedi, des dizaines de milliers de manifestantEs fassent entendre leur mécontentement. Même si on y trouve de tout (et pour tout dire quelquefois du nimporte quoi), touTEs ont en commun leur rejet du pass sanitaire, une mesure de contrôle social et de répression devenue obligatoire pour près de 2 millions de salariéEs depuis ce lundi 29 août sous peine de mise en congés obligatoire sans salaire !

    Pourtant, cette mesure que nous combattons ne règle rien du strict point de vue des nécessités de lheure. Alors que le variant Delta semble ici marquer le pas mais explose par exemple de façon dramatique aux Antilles, cest bien dune vaste campagne daccès universel à la vaccination dont nous aurions besoin, seule possibilité effective pour réduire les risques toujours mortels pour les plus fragiles. Ce n’est pas une question de choix individuel mais de protection collective. Et cest bien parce que ce gouvernement veut contraindre à défaut de convaincre que nous nous opposons au pass sanitaire, tout en défendant le principe de la vaccination la plus large, à l’opposé de tous les discours « anti-vax », complotistes ou d’extrême-droite.

    Dehors Blanquer !

    Dans un tel contexte sanitaire, cest peu dire que cette rentrée scolaire est lourde de dangers, alors que lon sait que le taux dincidence chez les 0-19 ans est aujourdhui cinq fois supérieur à celui de la rentrée précédente.

    Sur fond de suppression de classes dans les écoles et de suppressions de près de 2000 postes dans le second degré, le désastreux ministre de l’Éducation ne fait aucun effort financier pour équiper les salles de classes en capteurs de CO2 ou purificateurs dair, ni bien entendu pour développer les moyens humains nécessaires à la mise en œuvre des principales mesures contre le Covid-19 (petits groupes dans les salles, centres de vaccination à proximité des établissements, etc.). Tout au plus nous propose-t-il un énième protocole qui, pour le coup, aura de lourdes conséquences sur la scolarisation des collégienEs et lycéenEs pas encore vaccinés…

    Autant dire qu’au-delà de la nécessaire défense d’un « plan durgence » pour l’éducation, il existe maintes raisons pour les personnels de l’éducation d’être en grève ce jeudi 23 septembre.

    Urgences sanitaires, sociales et démocratiques : manifestons !

    Ces prochaines semaines, sauf à laisser le terrain à des politiques confuses, voire à nos ennemis, syndicats, associations et forces politiques devraient construire une mobilisation de rue articulant une véritable politique de santé publique, ce qui passe par donner tous les moyens possibles à la vaccination, avec le refus de toutes les mesures liberticides dont fait partie le pass sanitaire.

    À l’appel dune large intersyndicale, la journée de grève interprofessionnelle du mardi 5 octobre « pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études » doit être une première étape qui permette au monde du travail et à la jeunesse daffirmer ses revendications.

    Cette rentrée marque aussi le début dune longue séquence qui nous conduira jusqu’à l’élection présidentielle : un président carbonisé mais qui, toujours à l’offensive, veut rester le meilleur représentant de ses amis capitalistes, face à une extrême droite et une droite extrême qui prétendent lui disputer le pouvoir, surfant de façon démagogique sur toutes les oppositions et cimentant leur électorat sur le racisme et les idées les plus réactionnaires.

    Notre camp social doit exprimer la nécessité de s’affronter à ce système, de prendre ses affaires en main en s’organisant. De la rue aux urnes, c’est ce à quoi nous voulons contribuer à porter, modestement mais fermement, avec la candidature de Philippe Poutou.

  • #Poutou2022 : c’est parti !

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