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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 213

  • 13-14 octobre : jours de la honte contre les brevets et les gouvernants de l’apartheid vaccinal !

    Plus de 10 193 personnes meurent chaque jour dans le monde du Covid-19. Pourtant des vaccins existent. Ils ont montré une efficacité de plus de 90 % contre les formes graves, et de 98 % contre la mortalité. Mais les brevets des capitalistes de Big Pharma privent les pays les plus pauvres de vaccins anti-covid.

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  • L’impérialisme et le colonialisme français sont encore bien vivants, à nous de les combattre !

    Macron sest fait depuis plusieurs années le roi dun double discours sur la position de la France dans le monde. Dun côté il prétend restituer des œuvres dart volées aux pays dAfrique et reconnait formellement la responsabilité de la France dans la colonisation. Mais, « en même temps », il multiplie les mesures racistes et colonialistes. Le « sommet Afrique-France » de Montpellier est un nouvel exemple de cette hypocrisie. Le NPA sera présent et manifestera lors du contre-sommet, avec son candidat Philippe Poutou.

    Macron maintient la dépendance financière des État africains

    La fin du Franc CFA a été annoncée. Celui-ci a permis jusqu’à aujourd’hui à la France de contrôler la monnaie de ses anciennes colonies dAfrique, de maintenir 50% des réserves de change des pays ouest-africains au Trésor français, de faciliter la vie financière des entreprises européennes en Afrique en termes dinvestissements et de vente de leurs produits.

    Face à la contestation contre le Franc CFA, une nouvelle monnaie est en préparation, lECO, mais elle permettra de maintenir la domination de la France et de ses multinationales (Bolloré, Total…) sur les économies africaines.

    De plus, la « dette » de lAfrique continue à se développer, elle a été multipliée par trois en 10 ans, les remboursements représentant le quart des revenus de nombreux pays, à tel point que même le FMI a recommandé la suspension du remboursement pour 77 pays pauvres, dont certains en Afrique.

    Il faut annuler la dette des États africains, maintes fois remboursée, et cest aux puissances coloniales de rembourser ce quelles ont pillé.

    La présence militaire maintenue

    Sous prétexte de guerre contre le terrorisme, la France maintient près de 9000 militaires en Afrique, sans compter les mercenaires, dont 5100 au Sahel dans le cadre de lopération Barkahne qui a coûté officiellement près dun milliard deuros. Et quand aujourd’hui Macron décide de réduire Barkhane, ce n’est que pour remplacer une partie de ses troupes par des troupes de pays africains sous contrôle de la France.

    Cette présence militaire permet à la France d’exercer un contrôle sur les relations entre les pays, de garder la possibilité dintervenir contre des régimes trop indépendants de sa domination ou contre des mouvements menaçant ses alliés dictateurs, au nom de la « lutte antiterroriste ».

    Nous réclamons le retrait de toutes les troupes françaises dAfrique. Leur présence fait partie du problème et non de la solution pour les peuples africains en quête d’émancipation.

    Politique coloniale en Afrique… et en France

    Le gouvernement vient de décider de limiter drastiquement les visas depuis le Maghreb, participant à la campagne xénophobe anti-immigréEs. Même le Figaro sinterroge : « Est-ce l'effet Zemmour sur la campagne présidentielle ? Emmanuel Macron, en tout cas, durcit singulièrement le ton sur limmigration. »

    Ce sont ainsi des familles qui peuvent restées séparées, des étudiantEs privéEs d’études, des victimes de la répression, de la crise climatique ou économique qui ne peuvent pas émigrer, et des échanges culturels, touristiques et scientifiques qui sont impossibles. Les frais dinscription des étudiantEs étrangerEs, ont été décuplés, passant à 2770 euros en licence là où les européenEs paient 170 euros, les extra-européenEs ne bénéficiant qui plus est pas de bourses.

    La liberté de circulation et dinstallation est pour nous la seule réponse à donner pour faciliter les échanges, supprimer le travail clandestin, la pauvreté et les trafics, reconstruire une solidarité entre celles et ceux den bas plutôt que la concurrence, permettre le développement des pays dominés.

    La politique coloniale a aussi un volet intérieur, avec les contrôles au faciès, les blessures et morts par des policiers, ainsi que les discours islamophobes qui ne sont certes pas une nouveauté mais perpétuent les rapports coloniaux entre l’État français et les étrangerEs et descendantEs d’immigréEs. Notre anticolonialisme est aussi un antiracisme !

  • Combattre Big Pharma, ce n’est pas croire aux fake news des anti-vax !

    Des interrogations ? Des éléments de réponse !

    Procès du Médiator, scandale de la Dépakine, Big Pharma nous a habitués à mentir. Pire, il n’a pas hésité à mettre en procès, en 2001, l’Afrique du Sud pour une loi de 1997 qui lui permettait de fabriquer ou d’importer des génériques à bas coût contre le sida, malgré les brevets des trusts. À cause de ce procès, 400 000 Sud-africainEs sont morts entre 1997 et 2001, faute de traitement. Face à une mobilisation mondiale, les 39 majors de la pharmacie ont dû abandonner les poursuites !

    Le gouvernement aussi nous a habitués à ses mensonges, sur les masques, les tests… Mais le meilleur moyen de combattre les capitalistes de Big Pharma et leurs fake news, ce n’est pas de faire confiance aux fake news… des anti-vax ! C’est d’exiger la transparence totale et le contrôle public indépendant sur tous les essais thérapeutiques, c’est d’exiger la fin des brevets et la socialisation de cette industrie ­indispensable à la santé humaine.

    Vaccin OGM, thérapie génique ? Faux !

    Le génome se trouve dans le noyau de nos cellules. Il est constitué d’ADN. Or les nouveaux vaccins sont à ARN, et ne pénètrent pas dans le noyau. Ils restent dans le cytoplasme de la cellule, où se trouvent les usines cellulaires, les ribosomes, qui vont fabriquer la protéine spike, déclenchant ainsi la protection immunitaire contre le virus. Alors réservons le terme de thérapie génique à l’insertion du gène manquant dans l’ADN des enfants enfermés dans une bulle, pour cause de déficit immunitaire. Au prix d’une augmentation importante du risque de leucémies. C’est pour cela que personne n’a testé de « vaccins OGM » à ADN contre le covid !

    Des vaccins développés trop vite ? Vite, oui ! Mais pas « trop » vite !

    Le premier cas de covid a été découvert le 8 décembre 2019. Un mois plus tard, le 12 janvier 2020, son génome était séquencé et rendu public. Alors qu’il a fallu quatre ans pour séquencer le virus du sida. Une semaine plus tard, les premiers tests covid faisaient leur apparition. Alors qu’il a fallu huit ans pour avoir des tests pour le VIH. Cette accélération générale de la science, plus que de s’en inquiéter, il faut s’en féliciter ! Elle a permis de mettre au point rapidement des vaccins, en s’appuyant notamment sur deux avancées majeures de la recherche, qui ont ouvert la voie aux vaccins à ARN : un brevet de 2005 de l’Université de Pennsylvanie, qui diminue le caractère inflammatoire des vaccins à ARN ; le brevet 070 du gouvernement américain, qui permet de stabiliser le fragment d’ARN du vaccin grâce à des micro-billes de lipides. Au début de la pandémie, tout était prêt pour mettre au point des vaccins à ARN qui sont aussi plus rapides à produire que les vaccins classiques. Quand on ajoute qu’un grand nombre de malades donnait la possibilité de recruter rapidement 40 000 personnes pour des essais cliniques, que le suivi des résultats par les agences de santé s’est fait en temps réel tout au long des essais, et que des milliards d’argent public ont coulé à flot dans les caisses des Big Pharma, on voit mieux pourquoi, heureusement, cela a été vite, et qu’il est scandaleux que la majorité de la population mondiale soit privée des fruits rapides de cette recherche.

    Pas assez de recul ? Un an et 5 milliards d’injections plus tard !

    Les études réalisées par les laboratoires ont été scrutées par des milliers de professionnels et de citoyens. Il avait fallu dix ans pour que The Lancet retire l’étude frauduleuse de Wakefield, qui prétendait établir un lien entre vaccination contre la rougeole et autisme. Aujourd’hui, il n’a fallu que 14 jours pour que le même Lancet retire l’étude bidon du Dr Sapan Desai sur l’hydroxy­chloroquine. Les premières études ont répondu à la question de l’efficacité contre les formes graves du covid, autour de 90 %. Les vaccins ont alors été utilisés à une large échelle, 5 milliards de doses en moins d’un an. De larges études, portant sur des millions de personnes, organisées par le service public de santé en Ecosse, Israël ou aux États-Unis, ont pu alors répondre à d’autres questions : l’efficacité vaccinale contre la transmission de la maladie, qui évolue d’ailleurs avec les variants, les effets secondaires trop rares pour être dépistés par les premières études qui portaient sur 40 000 personnes. La pharmacovigilance est, pour une fois, de bonne qualité, au moins en Europe et aux USA. Il est rare d’avoir un tel suivi sur des traitements… Nous ne sommes donc pas des cobayes, un an de recul et cinq milliards de doses sont là pour le prouver.

    Et les effets à long terme ?

    L’expérience vaccinale nous montre que les effets secondaires surviennent soit immédiatement, les allergies graves, soit entre une et quatre semaines, les effets auto-immuns. L’effet le plus tardif décrit après vaccination, à 3-4 mois, concerne le vaccin Pandemrix, contre la grippe H1N1. Un cas de somnolence grave, une narcolepsie, toutes les 400 000 injections. Pas de raison qu’il en soit autrement avec les nouveaux vaccins à ARN. L’ARN injecté, très fragile, est dégradé par l’organisme dans les heures après l’injection. Reste l’hypothèse Vélot, du nom d’un généticien, militant de la lutte anti-OGM. Il alerte sur le risque que les protéines spike fabriquées grâce aux vaccins à ARN se recombinent avec un autre virus qui infecterait les cellules. Un risque infinitésimal, mais surement beaucoup plus important pour les malades du covid, qui inonde tout l’organisme de ses virus hérissés de spike, pendant au moins une semaine, que pour les vaccinés, dont les spike sont à 90 % retrouvés au niveau de l’épaule, et pendant guère plus d’une journée ! 50 millions de vaccinéEs en France, plusieurs milliards dans le monde, aucune confirmation de l’hypothèse Vélot. Cela n’empêche pas France Soir, le média de la désinformation, de titrer : « Le remède pire que le mal ? » Faux, le vaccin reste la meilleure prévention contre le covid !

     

    Le vaccin rend stérile ? Encore une fake news !

    Régulièrement, des femmes refusent de se faire vacciner, car elles pensent que le vaccin peut rendre stérile. Le Dr Christian Fouché du collectif Reinfocovid, connu aussi pour ses déclarations anti-IVG, agite cette peur dans des vidéos vues des milliers de fois. Pour l'affirmer, le réanimateur marseillais se base sur la proximité entre des séquences d'acides aminés de la protéine spike, induite par le vaccin à ARN, et celle de la syncitine maternelle, une protéine qui permet la formation de l'utérus. Le vaccin ferait fabriquer des anti-corps anti-syncitine, rendant ainsi les femmes stériles. Tout faux. Les séquences d'ARN sont en fait constituées par l'enchaînement de quatre et seulement quatre nucléotides différents. Donc sur les kilomètres de chaînes de deux ARN, des arrangements de quatre nucléotides assez proches, il y en a quasiment toujours. Sans que cela n'ait aucune conséquence ! D'autant que l'arrangement dans l'espace des spikes et de la syncitine est très différent, ce qui rend la confusion plus qu'hypothétique. Et surtout, nombreuses sont les femmes enceintes à attraper le covid, à être inondées de virus avec ses protéines spike. Visiblement cela ne les a pas rendu stériles ! Et jamais on n'a pu trouver chez elles d'anti-corps anti-syncitine. Encore une fake news qui joue sur les peurs…

    Commission Santé du NPA

  • Bernard Tapie : une mascarade d’hommages !!!

    Dimanche 3 octobre 2021, Bernard Tapie est mort à l’âge de 78 ans des suites dun cancer. 24 heures après lannonce de son décès par sa famille, les hommages tombent, de l’extrême droite au Parti communiste. Si nous comprenons la tristesse que peut susciter la mort de Tapie pour ses proches ou pour de nombreuses et nombreux fans de lOM, pourquoi refusons-nous de participer à cette mascarade nationale ?

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  • Loi Rilhac : se mobiliser contre le passage en force !

    Mercredi 29 septembre, la loi Rilhac a donc été adoptée à l’Assemblée, par 65 voix contre 14.

    Cette loi signifie une transformation profonde de l’organisation des écoles, et une modification totale des rapports entre collègues. Son article 1 redéfinit fondamentalement la fonction du directeur ou de la directrice. Il est en effet stipulé qu’« il bénéficie d’une délégation de compétences de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école qu’il dirige. Il dispose d’une autorité fonctionnelle permettant le bon fonctionnement de l’école et la réalisation des missions qui lui sont confiées ». En faisant du directeur ou de la directrice d’école un supérieur hiérarchique de ses collègues, le ministère Blanquer réalise un projet depuis longtemps poursuivi par les gouvernements successifs : casser le cadre collectif que constituaient les conseils des maîtres et des maîtresses, et mettre en place dans chaque école un chefaillon chargé d’imposer les  injonctions ministérielles et d’en faire le bilan aux inspecteurs et inspectrices.

    Ce n’est pas un hasard d’ailleurs si cette loi est adoptée au moment où Macron annonce la mise en place de l’expérimentation de l’embauche des enseignants et enseignantes par les directeurs d’écoles dans 50 écoles marseillaises. La majorité des conseils des maîtres concernés ont d’ailleurs pris position contre cette expérimentation.

    Dans le même temps, la loi ne prévoit évidemment aucun moyen pour que les directeurs et directrices puissent accomplir ce qui devrait être réellement leur tâche : pas d’élargissement du temps de décharges, aucune aide administrative. Ce sont pourtant les deux revendications portées par la profession !

    Cette loi ne poursuit qu’un seul but : une transformation managériale brutale de l’école. 

    Le texte doit maintenant être adopté en deuxième lecture au Sénat. S’il n’y a rien à attendre des amendements qui pourront être déposés, cela laisse cependant encore le temps de construire la mobilisation pour imposer le retrait total de la loi, et pour exiger au contraire de véritables moyens pour travailler dans des conditions dignes !