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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 214

  • Violences faites aux femmes : Darmanin est né avant la honte...

    Le 25 janvier, Darmanin déclarait sur France Inter : « Aujourd’hui, les femmes qui sont psychologiquement ou physiquement atteintes par leur compagnon déposent plainte systématiquement, il n’y a plus de mains courantes, systématiquement il y a désormais des gardes à vue, systématiquement il y a des poursuites judiciaires ». Un flot de mensonges que les associations féministes ont dénoncé.

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  • Leur gauche et la nôtre : pour l’unité et la radicalité, soutenons Philippe Poutou !

    Dimanche soir, les résultats de la « Primaire populaire » ont été rendus. Et, sans grande surprise, c’est Christiane Taubira a été investie. Cette nouvelle candidature prétend rassembler la gauche, mais comment cela serait-il possible sans contenu politique ni stratégique ?

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  • Malgré le verrou antidémocratique des parrainages, Philippe Poutou doit en être !

    Communiqué du NPA et de Philippe Poutou

    La publication des premiers chiffres des parrainages pour l’élection présidentielle est l’occasion pour nous de rappeler que nous sommes opposés à ce système antidémocratique qui demande à des éluEs de sélectionner les candidatEs à la présidentielle alors qu’ils et elles n’ont pas été éluEs pour cela. Les réticences des maires que nous rencontrons sont nombreuses : peur des pressions exercées par les grands partis, chantage aux subventions, crainte d’être perçus comme faisant partie du système politique, crainte d’être assimilé à une organisation politique… Un système de parrainages citoyens pour limiter le nombre de candidatures serait beaucoup moins injuste.

    Cependant, nous en appelons justement aux éluEs pour qu’ils et elles parrainent la candidature de Philippe Poutou car celui-ci n’est pas le candidat d’un des grands partis et, hélas, si les éluEs ne faisaient pas le choix de le parrainer, ils contribueraient malgré eux et elles à reproduire un système où seuls les partis ayant une place importante dans les institutions, appuyés par le scrutin majoritaire, l’absence de proportionnelle ou l’existence du Sénat, ont la parole.

    À l’heure ou la Primaire populaire a abouti à une candidature de plus à gauche, à l’heure où l’espoir ne peut venir que d’un grand débat, à gauche et dans le mouvement social, sur comment reconstruire un projet de société émancipateur, dynamique, par en bas, il serait logique qu’une personnalité comme Philippe Poutou dispose de ses parrainages pour être présent dans le débat politique. L’affluence dans les meetings de campagne et l’écho des passages médiatiques montrent que Philippe Poutou est une voix qui compte, singulière, et que beaucoup l’apprécient, et qu’il est donc un candidat légitime.

    Nous avons à cette heure quatre parrainages comptabilisés par le Conseil constitutionnel. Un chiffre qui ne signifie en réalité pas grand-chose… De toute évidence, et comme nous avons pu le constater par nous-mêmes, les formulaires de parrainages ne sont en effet pas arrivés dans de nombreuses mairies, et l’on se demande quel intérêt le Conseil constitutionnel avait à publier des chiffres dès aujourd’hui.

    Nous avons de notre côté vérifié, aux côtés des éluEs, 246 parrainages supplémentaires qui ne sont pas encore comptabilisés, ce qui porte à 250 le nombre de parrainages qui sont assurés, soit à peu près ce que nous avions en 2017 au même moment.

    La présence de Philippe Poutou à l’élection présidentielle n’est donc pas, à ce stade, garantie. Nous appelons les partis présents dans les institutions à ne pas faire barrage, à lever les pressions exercées sur les maires, et touTEs les éluEs qui pensent que Philippe Poutou a sa place dans le débat à parrainer sa candidature. L’absence de Philippe Poutou serait un vrai problème démocratique, alors que notre courant, depuis la première candidature d’Olivier Besancenot en 2002, est présent depuis 20 ans dans ce scrutin, et que personne n’a oublié le rôle qu’a joué Philippe Poutou lors de la dernière campagne présidentielle.

    Nous ferons un point d’information hebdomadaire sur la recherche des parrainages. Le prochain aura lieu à Paris le jeudi 10 février, à l’occasion d’une conférence de presse, en présence de Philippe Poutou.

  • Avec Macron, le débat se fera dans la rue !

    L’entourage d’Emmanuel Macron a donc fait savoir à la presse que le président-candidat ne souhaitait pas, « à ce stade », participer aux débats de la présidentielle. Une manière pour Macron de se poser « au-dessus de la mêlée », mais aussi et surtout un moyen — parmi d’autres — d’utiliser sa position de Président de la République pour faire campagne tout en n’ayant pas l’air de le faire. Macron multiplie ainsi les déplacements, évidemment médiatisés, et les annonces, entretenant soigneusement la confusion entre ce qui est du domaine de la politique du gouvernement actuel et de ce qui est de celui de son futur programme.

    Deux choses sont toutefois certaines : Macron est en campagne pour sa réélection ; il n’a pas l’intention de tirer le moindre bilan critique de ses politiques depuis cinq ans, et entend même les amplifier au cours de ce qu’il espère être son deuxième quinquennat. Retraites, sécu, services publics, frais d’inscription à l’université… Autant de sujets sur lesquels Macron a déjà annoncé la couleur : toujours plus de cadeaux pour les riches, toujours plus d’attaques contre les jeunes et les classes populaires.

    Mais Macron, qui continue ainsi de montrer ce qu’il a prouvé depuis cinq ans, à savoir qu’il était un grand démocrate, ne souhaite pas débattre de ses propositions et de son programme. C’est bien noté. Mais que l’on se rassure : cela ne nous empêchera pas, nous, dans le cadre de la campagne présidentielle, dans les meetings, dans les réunions publiques, dans les médias, de dire tout le bien que nous pensons de la politique et du programme du président des ultra-riches.

    Et surtout, il y a une confrontation que Macron ne pourra pas contourner quand bien même il fuirait les plateaux télés et les radios : celle de la rue. Dans la santé, dans l’éducation, dans le travail social, et dans bien d’autres secteurs, les mobilisations se sont réveillées ces dernières semaines, comme cela a été le cas sur les salaires, dans de multiples entreprises et avec la journée du 27 janvier. Il faut poursuivre et amplifier ! Et ainsi, que le président-candidat le veuille ou non, ses politiques et ses propositions seront au cœur de la campagne, et nous serons des centaines de milliers, voire des millions, à dire que nous voulons en finir avec Macron et son monde !

    Julien Salingue

  • Pour que les luttes s’invitent dans la campagne électorale !

    Il est rare que de grandes mobilisations aient lieu lors des élections nationales. Leur percée ces dernières semaines montre l’ampleur de la crise sociale et l’urgence d’une réponse anticapitaliste.

    En 2017, la mobilisation en Guyane avait fait apparaître la réalité du colonialisme français et de la situation sociale dans les « territoires d’Outre-mer ». Cette année, ce sont les mobilisations aux Antilles, les luttes dans la santé et dans l’éducation, ainsi que la question des salaires et de l’emploi (autour de la journée de grève et de mobilisation du 27 janvier), qui s’invitent dans la campagne. Toutes sont révélatrices d’une situation sociale dégradée devenue insupportable pour une grande partie des classes populaires.

    Augmenter les salaires, réduire le temps de travail

    Le salaire moyen net mensuel perçu par unE employéE est de 1200 euros et de 1330 euros pour unE ouvrierE. De l’autre côté de l’échelle, ça se gave... Les entreprises qui produisent des biens et des services en France (à l’exception des artisans, commerçants et autres indépendants) ont engrangé environ 140 milliards d’euros de bénéfices. Les entreprises du CAC 40 ont distribué à leurs actionnaires environ 60 milliards d’euros, et l’évasion fiscale représente environ 80 milliards d’euros annuels. Si on ne prenait « que » ces 140 milliards de profits annuels réalisés sur notre dos, on pourrait financer une augmentation de 720 euros bruts pour les 16 millions de salariéEs qui gagnent moins de 2300 euros… Nous avons raison de revendiquer un salaire minimum de 1800 euros nets et 400 euros d’augmentation pour touTEs !

    Augmenter les salaires est bien une nécessité... Mais, pour bien des personnes, il faudrait déjà qu’ils et elles aient un emploi. C’est la raison pour laquelle nous revendiquons le passage immédiat aux 32 heures sans perte de salaire, c’est-à-dire travailler moins pour travailler toutes et tous, ainsi que l’embauche d’un million de personnes dans la fonction publique, à commencer par la santé et l’éducation. Tout cela permettrait d’offrir un emploi à chacunE, tout en ne souffrant plus au travail, en ayant du temps personnel pour vivre, pour débattre démocratiquement du fonctionnement de la société, de ce qu’on y produit, pourquoi et comment, de s’engager...

    Pour un pouvoir de celles et ceux d’en bas

    Les mobilisations dans l’éducation, la colère dans la santé, montrent que la situation actuelle est de plus en plus insupportable, avec des conditions de travail aggravées par la pandémie, et des salaires bien trop bas alors que l’inflation rogne toujours un peu plus nos conditions de vie. La journée interprofessionnelle du 27 janvier montre qu’il est possible et utile de revendiquer, de se battre pour son salaire et ses conditions de travail en période électorale.

    Avec Philippe Poutou et le NPA, nous affirmons que ces luttes, si elles sont fortes, si elles convergent, doivent aussi poser le problème politique du pouvoir : la nécessité de se débarrasser de Macron et d’un personnel politique qui a pour seul objectif de servir les classes dominantes, voire d’écraser toute opposition comme voudrait le faire l’extrême droite raciste et autoritaire. Avec, à l'opposé, la nécessité d’imposer un pouvoir d’en bas, de celles et ceux qui produisent les richesses et font tourner la société, les exploitéEs et les oppriméEs, pour en finir avec le capitalisme.