L’IGPN a d’ailleurs pointé la responsabilité du commissaire.
https://www.mediapart.fr/.../affaire-legay-l-igpn-conclut...
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Les « Pandora Papers » ont de nouveau mis en évidence le scandale de la fraude et de l’évasion fiscales des plus riches et plus puissants de ce monde. Une fois encore, cela montre l’ampleur systémique de ce phénomène. Et à chaque nouveau scandale, nos dirigeants, « la main sur le cœur » voire « les yeux dans les yeux », nous promettent d’être intransigeants face aux fraudeurs… Et pendant ce temps les inégalités se creusent !
Il y a 60 ans, à Paris, des algériens manifestent pacifiquement contre le couvre-feu décrété par le préfet de police Maurice Papon.
Cette mobilisation sera très violemment réprimée et fera d'innombrables victimes.
Nous exigeons vérité et justice pour celles-ci et la reconnaissance du crime d'Etat.
Rendez-vous dimanche 17 octobre 2021, 11 h 00
à Nice, place de la Libération.
Philippe Poutou sur France Info TV le 13 octobre 2021 from NPA on Vimeo.
Les « Pandora Papers » ont de nouveau mis en évidence le scandale de la fraude et de l’évasion fiscales des plus riches et plus puissants de ce monde. Une fois encore, cela illustre l’ampleur de ce phénomène inséparable du fonctionnement ordinaire du système capitaliste. Et pendant ce temps, les inégalités se creusent et on demande toujours aux mêmes de « faire des efforts » !
De l’argent, il y en a...
Après bien d’autres scandales, ce sont donc 336 dirigeants et responsables politiques (et pas des moindres) qui sont pointés du doigt pour avoir utilisé toutes les ficelles possibles, avec l’aide de banquiers, de financiers et d’avocats fiscalistes, pour planquer leur magot et s’enrichir en se soustrayant à l’impôt : 11 300 milliards de dollars est le montant estimé de ces sommes mises à l’abri dans des paradis fiscaux. Les gros fraudeurs du moment — sept présidents, quatre premiers ministres, un ex-dirigeant du FMI et des centaines de responsables politiques — font partie de ceux qui prétendent, la main sur le cœur, lutter contre l’évasion fiscale, le blanchiment d’argent ou la corruption… tout en nous imposant dès qu’ils le peuvent une cure d’austérité.
La larme à l’œil, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire nous promet une nouvelle fois d’être « intraitable avec ceux qui ont triché avec le fisc français » ; et d’annoncer sans rire la mise en place « d'une task force composée du parquet national financier et de la direction générale des Finances publiques » pour « rechercher les contribuables qui ont triché ». Des mots, toujours des mots... Le Maire promet même « une révolution fiscale » à venir, pour que les multinationales « paient leur juste part d’impôt »... en réalité en étant moins imposées que les PME ! On reconnaît la réalité de leur politique, toujours complaisante avec les grandes entreprises et leurs riches actionnaires.
Pourtant, la fraude et l’évasion fiscales coûtent aux gouvernements du monde entier 427 milliards de dollars chaque année, avec des pays à faibles revenus proportionnellement plus durement touchés.
Augmentez les salaires et tous les revenus !
Pendant la crise sanitaire, le taux de marge des entreprises a augmenté, grâce en particulier aux dizaines de milliards de subventions publiques versées au patronat. Et les patrons du CAC 40 et leurs actionnaires se goinfrent. Ces patrons pourraient ainsi toucher en moyenne une rémunération de 5,3 millions d’euros. Les actionnaires devraient être bien rémunérés : plus de 50 milliards d’euros de dividendes devraient leur être versés en 2021 en France, soit 10 milliards d’euros de plus qu’en 2020 ! Comment peuvent-ils alors nous asséner qu’il manque de l’argent dans les caisses de l’État ? Qu’il faudrait travailler plus longtemps, baisser les pensions de retraite, les allocations chômage, licencier, supprimer des emplois, détruire les services publics, et ne surtout pas augmenter les salaires ?
Outre une baisse de la TVA, à commencer par celle sur les produits de première nécessité, des mesures radicales sont nécessaires, concernant en premier lieu le secteur de l’énergie qui doit être soustrait au privé et aux lois du marché car il s’agit d’un besoin fondamental. Il faut imposer, aussi, et peut-être surtout, une augmentation des salaires, retraites et allocations et, pour que ces gains ne soient pas éphémères, les revenus doivent être indexés sur les prix. Pour les salaires, qu’il serait nécessaire d’augmenter de 400 euros, il faut une vraie revalorisation et non pas de primes ou de défiscalisations, plus ou moins temporaires voire soumises à la bonne volonté des patrons (comme la « prime Macron »), qui n’apportent pas de droits pour la retraite ou si on perd son emploi.
Bref, nous devons imposer une politique qui s’attaque à la toute-puissance des plus riches et à la propriété privée. Le scandale des « Pandora Papers » montre qu’il y a urgence à aller prendre ce qui nous appartient.
Lundi 11 octobre se tenait à Aix-en-Provence le procès en appel des 4 militant.e.s niçoise·s, dont notre camarade Olivier, victimes de répression policière lors d’une manifestation contre la casse des services publics, en mai 2019.
En soutien aux inculpé.e.s, un rassemblement de plus de 100 personnes s’est déroulé devant le tribunal. Une dizaine de camarades du NPA était présente autour de Philippe POUTOU dont la venue a été très appréciée. À noter la participation du NPA Jeunes, des lycéen·ne·s de l’UNL, de Solidaires, Solidaires Étudiants et de la FSU dont les 2 cosecrétaires départementaux des Alpes Maritimes et la secrétaire départementale du 13 qui représentait aussi le national .
Geneviève LEGAY et Martine LANDRY, victimes de répression policière dans des affaires précédentes, avaient tenu à faire le déplacement pour apporter leur soutien et souligner la situation particulièrement violente dans les Alpes Maritimes envers les militant.e.s impliqué.e.s dans les luttes sociales et l’accueil des migrant.e.s.
Le procès en appel s’est mieux déroulé au regard du procès initial à Nice : Les prévenu.e.s ont pu exposer leurs arguments et l’avocat général a demandé 4 mois de prison avec sursis au lieu des 6 prononcés en première instance. Les prévenu.e.s ont plaidé la relaxe. Le jugement sera rendu le 8 novembre.
Suite à la marche des fiertés du 27 juillet 2019, Olivier doit à nouveau comparaître devant le tribunal de Grasse pour slogans envers la police et le tristement célèbre commissaire SOUCHI, à l’origine de la charge plus que contestée contre la manifestation du 23 mars 2019 pendant laquelle Geneviève LEGAY avait été très grièvement blessée.
Ce procès devrait mettre en lumière l’absurdité des poursuites et dénoncer la répression policière particulièrement violente à Nice, à l’heure où le Parquet ouvre une enquête sur le commissaire SOUCHI, suite au rapport de l’IGPS.
Bonne nouvelle par ailleurs : Après 5 ans de poursuites judiciaires, la Cour de Cassation a, le 7 octobre, rejeté le énième pourvoi du parquet à l’encontre de Pierre- Alain MANNONI, poursuivi pour avoir secouru en 2016 des femmes d’Érythrée, en danger dans la ROYA.
Rendez-vous donc mardi 19 octobre à partir de 13 h 00 devant le tribunal de Grasse pour apporter notre soutien à notre camarade Olivier.
NPA 06
Ce lundi 11 octobre, Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle, sera dans les Bouches-du-Rhône pour apporter son soutien à des militants menacés par la justice et participer ensuite à une rencontre publique.
Le 9 mai 2019 à Nice, à la fin d’une manifestation syndicale contre la casse des services publics, Alec, Dany (membre Solidaires étudiant.e.s), Delphine et Olivier (professeur d'histoire géographie et syndiqué à la FSU) ont été violemment interpellés et mis en garde à vue pendant 24h. La raison ? Des policiers du syndicat Alliance, proche de l'extrême droite, n'ont pas apprécié de se voir signifier qu'ils n'étaient pas les bienvenus dans cette manifestation. Ces policiers, qui n’étaient pas en service, sont venus provoquer le cortège, sans succès, et ont alors sollicité leurs collègues en service pour procéder à ces arrestations brutales et injustifiées en fin de manifestation.
En première instance au Tribunal de Nice, les quatre interpellés ont été lourdement condamnés pour outrage, violence et rébellion : des peines de prison allant de 2 à 6 mois avec sursis et des dommages et intérêts conséquents à verser aux policiers les poursuivant. Pourtant, les témoignages concordants ainsi que les images et vidéos prises ce jour là montrent à quel point les accusations des policiers sont sans fondement. Cette répression s’inscrit bien dans le cadre d’une politique délibérée des autorités d’atteinte au droit de manifester afin de décourager le peuple de protester contre une politique anti-sociale et de dynamitage des services publics.
Les quatre ayant donc décidé de faire appel, un rassemblement devant la cour d’appel d’Aix-en-provence (Palais Monclar) à l’appel de différentes organisations a lieu ce lundi à partir de 13h, rassemblement auquel participeront donc Philippe Poutou et le NPA.
Le candidat du NPA se rendra ensuite à Marseille où un point avec la presse est prévu à 18h au restaurant L'Aiguade (8 rue Bernard Dubois dans le 1er arrondissement). Celui-ci sera suivi d’une rencontre débat à partir de 18h30 avec des militantEs syndicalistes, politiques et associatifs qui viendront témoigner de leur lutte en cours ou récentes, et échanger avec Philippe Poutou.
La crise sanitaire a crûment révélé les tares d’un système qui nous mène à la catastrophe pour le seul profit des financiers et des capitalistes. Dans le cadre d'une campagne où les idées les plus nauséabondes risquent fort d'être largement relayées, il est indispensable qu'une autre voix se fasse entendre, clairement anticapitaliste, révolutionnaire et internationaliste, pour une société sans exploitation, sans discriminations et respectueuse de la planète. C’est cette parole que veut faire entendre Philippe Poutou.