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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 212

  • #PoutouDoitEnÊtre

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    Personne n’a oublié la campagne de 2017, et notamment le fameux débat entre tous les candidats.
    Philippe Poutou porte une voix singulière, et il a toute sa place dans le débat présidentiel.
    Élu·e·s, maires, nous comptons sur vous pour le parrainer ! 

    #PoutouDoitEnÊtre  #Poutou2022

  • #Poutou2022

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    Nous sommes des centaines de milliers, peut-être plus, à vouloir voter pour Philippe Poutou à la présidentielle.
    Élu·e·s, maires, à vous de nous le permettre en accomplissant le geste démocratique de parrainer sa candidature !

    #PoutouDoitEnÊtre  #Poutou2022

  • #Poutou2022

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    À ce stade, le présence de Philippe Poutou à la présidentielle n’est pas garantie.
    Élu·e·s, maires, il est de votre responsabilité de permettre à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent de pouvoir voter pour Philippe Poutou.
    Parrainez-le ! 

    #PoutouDoitEnÊtre  #Poutou2022

  • #PoutouDoitEnÊtre

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    199 parrainages au Conseil constitutionnel, une centaine en train de remonter.
    Le même niveau qu’il y a 5 ans.
    Mais la présence de Philippe Poutou n’est pas garantie.
    Élu•e•s, maires, chaque parrainage va compter. Faites ce geste démocratique !

    #PoutouDoitEnÊtre  #Poutou2022

  • #PoutouDoitEnÊtre

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    199 parrainages validés, une centaine de promesses en plus.
    On continue jusqu’aux 500, on a besoin de l’aide de tout le monde !
    Vous connaissez des élus, des maires ?
    Dites-leur de parrainer Philippe Poutou !
    Vous voulez nous aider ? Contactez-nous ! 

    #PoutouDoitEnÊtre  #Poutou2022

  • Nice, le 8 mars, ensemble, en grève féministe...

    ENSEMBLE, EN GRÈVE FÉMINISTE LE 8 MARS !

    Place Masséna : à partir de 10 h 30 ateliers pancartes,
    banderoles et barricades

    12 h 30 Rassemblement 13h départ
    de la Marche pour l’égalité femmes/hommes

    15 h 40 heure à partir de laquelle chaque jour
    les femmes travaillent gratuitement
    Action symbolique

    Partout les mobilisations féministes grandissent et font bouger les lignes Nous sommes debout, nous voulons décider de nos vies. Nous voulons l’égalité.

    Nous voulons être reconnues dans nos métiers, bien payées, à égalité avec les hommes au travail !

    Malgré la crise sanitaire, les femmes restent en première ligne, toujours mal payées et majoritaires dans des métiers essentiels (soins, santé, services publics). Touchées de plein fouet par la précarité, les bas salaires et le temps partiel subi, elles sont déconsidérées et leur travail invisibilisé. Les femmes immigrées ou sans papiers sont surexploitées, Nous voulons qu’elles soient régularisées !

    Les grèves se multiplient dans les métiers féminisés. Faisons converger ces luttes le 8 mars pour imposer des revalorisations salariales, des emplois stables et durables et des perspectives de carrière ambitieuses !

    L'égalité c’est pouvoir vivre dans une société sans violence sexiste et sexuelle ! Nous voulons être libres de nos choix sur nos corps !

    #Metoo, notre mobilisation partout dans le monde bouscule les rapports de domination et met à mal le patriarcat. Nous refusons les violences sexistes et sexuelles que ce soit dans les bars (#BalanceTonBar), dans nos couples ou nos familles (#MeTooInceste), dans la santé (#StopVog, Stop violences obstétricales et gynécologiques), dans notre travail, les lieux scolaires universitaires (#metoofac), dans les fédérations sportives, la culture (#metootheatre), le journalisme, la politique (#metoopolitique).

    Les femmes handicapées sont pénalisées par le manque de soins et freinées dans leur choix d’autodétermination de leur sexualité ou dans la possibilité de mettre au monde des enfants. Elles subissent d’autant plus les violences sexistes et sexuelles, qu’elles soient d’ordre privé, institutionnel, médical ou économique (par ex :le versement de l’allocation d’adulte handicapé·e dépend des revenus de leur conjoint).

    Nous dénonçons l’élection à la présidence du parlement européen d’une parlementaire anti-avortement et nous exigeons que le droit à l’IVG entre dans la charte des droits fondamentaux européens .

    L’éducation non sexiste, la lutte contre les stéréotypes dans les manuels scolaires, contre le cyberharcèlement doivent enfin être effectives ! L’orientation ne doit plus être genrée, personne ne doit contrôler nos corps et la façon dont nous nous habillons !

    Nous réclamons du temps pour nous ! Fini d’assurer toutes les tâches à la maison, parce que c’est l’égalité et que nous le valons bien !

    Fini pour nous, d’être des variables d’ajustement, celles qui sacrifient leur travail, qui enchaînent les doubles journées avec le ménage, les courses, la cuisine, etc. pour pallier les déficits de services publics et prendre soin des enfants ou des personnes dépendantes. Le pouvoir reste sourd à nos revendications . Deux ans après le début de la crise sanitaire,on devrait télétravailler tout en gardant les enfants !

    Nous voulons réduire massivement le temps de travail pour toutes et tous, allonger le congé maternité, le congé paternité et d’accueil de l’enfant, assorti d’une meilleure rémunération pour qu’il soit plus partagé, créer un vrai service public de prise en charge de la petite enfance et de la dépendance

    C’est pourquoi, le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous ferons la grève féministe partout dans le monde pour :

    Affirmer notre solidarité avec les femmes du monde entier qui subissent la répression, la négation de leurs droits, à commencer par nos sœurs d’Afghanistan, violemment réprimées par les talibans et abandonnées par les pays occidentaux

    Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. 1 milliard l’investissement est indispensable, afin de prévenir les violences, d’accompagner et protéger les victimes, former le personnel adéquat, sanctionner les agresseurs. Les lois existantes doivent être appliquées et la législation complétée.

    Exiger l’égalité salariale et professionnelle Les femmes sont toujours payées un quart de moins que les hommes si bien qu’en France, chaque jour, à partir de 15h40 les femmes travaillent « gratis », alors que la loi stipulait déjà il y a 50 ans l’égalité de rémunération , .

    Obtenir le rattrapage des pensions des femmes retraitées qui sont inférieures de 40% à celles des hommes

    Exiger un investissement financier et un recrutement massif dans des services publics, (soin, lien éducation...) pour socialiser les tâches domestiques !

    Développer une éducation féministe et égalitaire qui lutte enfin contre les stéréotypes et les violences et qui donne à tou·te·s la possibilité de réussir leur parcours scolaire et professionnel

    Ouvrir des centres IVG accessibles à toutes, sur l'ensemble du territoire.

    Ce 8 mars, nous serons à la veille des élections présidentielles. Le gouvernement et le patronat bloquent toute avancée et multiplient le féminisme washing. Pire, la réaction masculiniste s’organise relayée par l’extrême droite qui revendique un discours sexiste, raciste et LGBTphobe. Partout dans le monde, la première chose que font ces partis réactionnaires quand ils arrivent au pouvoir, c’est de remettre en cause les droits fondamentaux des femmes. Alors que la «grande cause» d’Emmanuel Macron s’est avérée une vaste opération d’enfumage, que les idées misogynes relèvent la tête, nous donnons rendez-vous à toutes les femmes, à tous et toutes les féministes.

    Le 8 mars, on s’arrête tout·e·s.
    On se met en grève.
    Plus de bla bla, plus de promesses sans lendemain, des actes.

    Ne nous libérez pas, on s’en charge !

    COLLECTIF DROITS DES FEMMES 06

  • Avec Philippe Poutou, faire entendre le ras-le-bol contre Macron...

    Il était difficile de savoir, à l’avance, à quoi ressemblerait le « convoi de la liberté » qui s’est rendu à Paris vendredi et samedi derniers. Avec un mélange de revendications sociales (pouvoir d’achat, services publics, inégalités…), d’opposition aux mesures sanitaires autoritaires mais aussi des slogans flous autour de la « liberté » et, parfois, une opposition assumée à la vaccination, les « convois de la liberté » ont exprimé des dynamiques contradictoires. Mais le moins que l’on puisse dire est que la réponse du gouvernement a été limpide : interdictions, intimidation et répression.

    Brutalité du pouvoir

    Manifestation interdite à Paris, 7 200 policiers et gendarmes déployés, des dizaines de barrages routiers, des véhicules blindés autour des Champs-Élysées : on se serait cru revenu en arrière de quelques années, au plus fort du mouvement des Gilets jaunes, lorsque, chaque week-end, le pouvoir tentait, par des démonstrations de force, de faire taire la contestation sociale. Des dizaines d’interpellations ont été recensées le 12 février, dont celle de Jérôme Rodrigues, figure des Gilets jaunes, poursuivi pour « organisation d’une manifestation non autorisée », et plus de 300 personnes ont été verbalisées pour « participation à une manifestation non autorisée ».

    Une fois de plus, le pouvoir a fait le choix de mépriser, délégitimer et réprimer la contestation. Dire cela n’est pas exprimer un soutien inconditionnel à celles et ceux qui ont participé aux « convois de la liberté » et à l’ensemble de leurs revendications, a fortiori dans la mesure où la présence de courants antivax et complotistes d’extrême droite était notable dans certains endroits. Mais il n’en demeure pas moins que la réponse préventive brutale du pouvoir est un indicateur de l’air du temps : Macron et compagnie redoutent une explosion sociale de type « Gilets jaunes » pendant la campagne électorale. Et c’est sans doute pour les mêmes raisons qu’ils ne veulent pas d’un débat où serait présent Philippe Poutou…

    Bousculer la campagne

    Et le moins que l’on puisse dire est qu’ils ont raison. Après cinq ans de politiques antisociales, d’accroissement des inégalités, de mépris pour « ceux qui ne sont rien », de restriction des libertés individuelles et collectives, sans même parler de la gestion catastrophique de la crise sanitaire, la colère est là. Et on sent bien qu’il ne suffirait pas forcément de grand chose pour que le ras-le-bol de Macron et de ses politiques pour les riches s’exprime, y compris pendant la période électorale. Nous le souhaitons, et ce serait même probablement le meilleur moyen de changer le climat global réactionnaire, raciste, comme on a pu le voir en janvier avec les mobilisations des personnels de l’éducation qui ont, pendant quelques jours, été une véritable bouffée d’oxygène.

    C’est pourquoi, pour le NPA et son candidat Philippe Poutou, la campagne présidentielle n’est pas une parenthèse pour les luttes. Les élections sont un moment politique dont il s’agit de se saisir pour bousculer le train-train des partis institutionnels et pour faire entendre une autre voix que celle du bla-bla des politiciens professionnels : la voix de celles et ceux qui luttent, qui refusent de se résigner à l’ordre des choses, et qui veulent le faire savoir y compris dans les urnes. Pour chambouler la présidentielle et défendre la nécessité d’imposer un pouvoir d’en bas, de celles et ceux qui produisent les richesses et font tourner la société, les exploitéEs et les oppriméEs, pour en finir avec le capitalisme et son personnel politique.

  • Avec Philippe Poutou : l’arrêt du nucléaire en 10 ans...

    Communiqué du NPA et de Philippe Poutou

    Emmanuel Macron vient d’annoncer le prolongement des centrales nucléaires existantes au-delà de 50 ans et la construction de six puis huit EPR de seconde génération. En parallèle, il lance un programme pour le développement de petites centrales nucléaires avec un prototype à horizon 2030.

    Pour Macron, il en va de l’indépendance énergétique de la France. L’atome contre le carbone ! En réalité, Macron fait un choix qui menace la survie même de l’humanité. En effet, le nucléaire est une énergie dangereuse comme nous l’ont rappelé les accidents de Fukushima ou Tchernobyl. C’est une énergie qui implique la présence militaire française en Afrique et le soutien à des dictateurs en Asie centrale pour garantir l’approvisionnement en combustible. C’est une énergie qui produit des déchets non recyclables, hautement radioactifs et pour des millénaires. Un lègue mortifère pour les générations futures. C’est une énergie contradictoire avec la démocratie qui ne peut qu’être sous le contrôle d’experts et de policiers et non du plus grand nombre.

    À l’inverse, Philippe Poutou est le seul candidat qui défend la sortie du nucléaire en 10 ans. Yannick Jadot propose une sortie en 30 ans (la durée de vie d’un réacteur !) et Jean-Luc Mélenchon en 2045… et que fait on en attendant ? On prolonge les réacteurs quadragénaires d'une trentaine d'années ?

    L’arrêt du nucléaire doit s’accompagner d’une rupture avec les énergies carbonées. Il faut donc massivement investir dans les énergies renouvelables, généraliser les transports ferrés, l'habitat autonome en énergie et les mobilités douces pour les biens et les personnes, adopter des modes de vie plus sobres énergétiquement, arrêter les productions inutiles socialement.

    Cela est contradictoire avec la marche normale du capitalisme ? Mais à l’heure où les jeunes générations affirment dans la rue « Changeons le système, pas le climat », n’est-ce pas le seul choix raisonnable ?

    Lire nos propositions pour la sortie du nucléaire. 

  • La « sécurité sociale de l’alimentation » : un système universel pour sortir de l’agriculture productiviste...

    «La nourriture nous constitue, c’est pour cela qu’elle est si importante. Chargés de culture, de symboles, de valeurs matérielles et immatérielles, les aliments jouent un rôle social et politique, autant pour celles et ceux qui les produisent que pour celles et ceux qui les mangent. » (Bénédicte Bonzi, docteure en anthropologie sociale)

    La crise sanitaire a remis sur le devant de la scène les files d’attentes devant les distributions d’aide alimentaire. Pour la première fois depuis plusieurs années, en 2021, la consommation de produits alimentaires bio en France recule, compromettant l’objectif pourtant insuffisant du ministère de l’Agriculture d’atteindre 18 % de surfaces agricoles en bio en 2027. Cela reste une consommation marginale.

    Cela doit nous questionner sur l’alimentation : qui produit la nourriture ? comment et pourquoi ?

    La proposition d’une sécurité sociale de l’alimentation, présentée dans ce dossier, est une réponse possible : socialiser l’alimentation pour la sortir des logiques capitalistes, aller vers une démarchandisation de l’alimentation, en s’appuyant sur le modèle de la sécurité sociale. La mise en place d’une telle organisation de la production alimentaire, à une échelle collective et macro-économique, ne peut naître que d’un rapport de force élevé. Dans le même temps, l’existence de ce projet, avec ses nombreux points à mettre en débat, peut donner confiance et nourrir les luttes à mener. C’est, dans tous les cas, un chantier enthousiasmant, dans lequel les anticapitalistes doivent prendre leur place.

    Dossier réalisé par la commission nationale écologie du NPA