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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 259

  • Travail, famille et couvre-feu ...

    Comme on s’y attendait, les courbes de contaminations au Covid-19 sont sans appel, bien loin du seuil des 5 000 cas diagnostiqués par jour qui pouvait laisser espérer une levée du confinement au 15 décembre.

    Les mesures annoncées hier soir sont dans la droite ligne des précédentes : travail, famille, répression ! Si, à partir du 15 décembre, il sera de nouveau possible de se déplacer partout sur le territoire sans attestation, ce sera sous le régime du couvre-feu entre 20 heures et 6 heures. Tous les établissements recevant du public (théâtres, cinémas, stades) fermés le restent encore trois semaines. Seule la soirée du réveillon de Noël sera libre ; pour celle du 31 décembre, le ministre de l’Intérieur annonce le renforcement des contrôles. 

    Le gouvernement garde donc le cap fixé par Macron dans son allocution il y quinze jours tout en révisant ses ambitions à la baisse mais en se félicitant de sa politique : la France serait redevenue un bon élève européen en matière de chiffres de contamination… et aurait les dispositifs d’aide les plus protecteurs d’Europe !

    Ce qui n’empêche nullement le nombre d’hospitalisations d’être bien supérieur à celui du mois de mai et le nombre de travailleurEs pauvres de croître.Chaque secteur économique se considère comme indispensable… entraînant le gouvernement à des négociations qui brouillent le message sanitaire déjà peu clair. Sans compter que la politique de traçage annoncée hier soir laisse perplexe : l’ « accompagnement renforcé des malades » s’appuierait sur les collectivités locales. Après l’échec des masques au printemps et celui des tests cet été, on a peu de doute sur l’efficacité et beaucoup de certitudes sur la méthode : c’est contrôle des populations et répression renforcée ! 

    Or, face au virus, la plus grande vigilance s’impose, notamment en raison de la baisse des températures favorable au virus. Le suivi et l’accompagnement bienveillant sur le plan sanitaire et social, reposant sur la confiance, ainsi que des mesures sociales (garanties de revenu, conditions d’hébergement dignes et acceptables par la personne et ses proches, soins gratuits…) sont indispensables et incompatibles avec toute approche punitive.

    L’approche répressive du gouvernement va évidemment de pair avec l’absence de recrutements massifs à l’hôpital et d’embauches pour la recherche des cas contacts, sans même parler du développement d’une politique de santé communautaire s’appuyant sur l’alliance des professionnelEs de santé (apportant sur le terrain leurs connaissances et leur savoir-faire) et de la population, qui peut ainsi s’auto-organiser pour trouver les solutions adaptées et consenties à la lutte contre l’épidémie, dans les quartiers, sur les lieux de travail.

    Contre la pandémie et les mesures inefficaces du gouvernement, la réponse la plus adaptée ne pourra venir que de l’organisation de la solidarité par la population elle-même, hors de toute logique du profit et contre toutes les mesures liberticides. 

    L’occasion se présente ce samedi, pour la 4e fois, d’être encore nombreux dans la rue contre les réformes liberticides de ce gouvernement, qu’il s’agisse de la loi « sécurité globale », de la loi « séparatisme » ou de la perspective d’un nouveau couvre-feu. 

  • Une laïcité à géométrie variable...

    À en croire certains proches de Macron cités par la presse, le projet de loi « confortant les principes républicains », présenté en Conseil des ministres le mercredi 9 décembre, constitue pour le président un moment essentiel de son quinquennat. Lorsque l’on sait que cette loi, au départ baptisée « loi sur les séparatismes », a pour principal objet de renforcer les mécanismes de stigmatisation et de discrimination des musulmanEs – au nom, bien sûr, de la lutte « anti-terroriste », et que son examen va être étalé sur de nombreux mois, on ne peut qu’être inquiets quant à la tournure que va prendre le débat public alors que la présidentielle est déjà, pour beaucoup, dans la ligne de mire.

    Les partisans de la loi « séparatisme » ne cessent de répéter leur volonté de « défendre la laïcité ». Élément symbolique s’il en est, le 9 décembre est le jour anniversaire de l’adoption, en 1905, de la loi de séparation de l’Église et de l’État, considérée comme le fondement de la laïcité « à la française ». L’occasion de revenir, dans ce dossier, sur cette laïcité toute particulière, à géométrie variable, dont l’instrumentalisation ne date pas d’aujourd’hui.

  • Contre la destruction de l’Enseignement supérieur : libérez les facs  !

    L’Enseignement supérieur subit ces dernières semaines une offensive majeure sur plusieurs fronts, qui fragilise l’ensemble de la communauté universitaire, sape ses fondements jusqu’à la menacer dans son rôle et ses missions.

    Ces attaques s’appuient sur une conception néolibérale des universités déjà à l’œuvre dans les réformes précédentes, mais qui se révèle dans la conjoncture pour ce qu’elle est : l’ultime tentative pour détruire dans l’Enseignement supérieur ce qu’il reste de public, gratuit et ouvert à touTEs les bachelierEs.

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  • Écosocialisme et / ou décroissance...

    L’écosocialisme et le mouvement de décroissance sont parmi les courants les plus importants de la gauche écologiste. 

    Les écosocialistes admettent qu’un certain degré de diminution de la production et de la consommation est nécessaire pour éviter un effondrement environnemental.

    Cependant, ils maintiennent une attitude critique envers les théories de la décroissance parce que :

    a) le concept de décroissance est insuffisant pour définir un programme alternatif ;

    b) il ne précise pas si la décroissance peut être réalisée dans le cadre du capitalisme ou non ;

    c) ne fait pas de distinction entre les activités qui doivent être réduites et celles qui doivent être développées.

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  • Construire un mouvement d’ensemble contre le gouvernement...

    Pour la troisième fois, le samedi 5 décembre étaient appelées des manifestations autour du projet de la « loi de sécurité globale » (LSG) et en particulier contre son article 24 interdisant de filmer des policiers.
    Cette troisième journée a été marquée par une diminution importante du nombre de manifestants, mais aussi une répression policière sans précédent notamment à Paris.
    Et pourtant la mobilisation est loin d’être terminée...

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  • Contre les lois liberticides, construire un mouvement d’ensemble contre le gouvernement...

    La fantastique mobilisation du 28 novembre laissera des traces, malgré la décrue de samedi dernier. Le pouvoir s’organise pour y faire face, à nous de maintenir la pression !

    Les centaines de milliers de personnes qui ont manifesté samedi 28 novembre contre la loi « sécurité globale » n’ont pas disparu. Après les mobilisations d’avant l’été contre les violences policières, les images de la violence des flics contre les migrantEs place de la République et contre Michel Zecler ont contribué à retourner le point de vue majoritaire.

    Un pouvoir qui répond à la mobilisation

    Défendre le droit de filmer les actes policiers, c’est revendiquer la possibilité de se défendre contre l’appareil d’État. Refuser l’extension du pouvoir de surveillance et l’impunité policière, c’est faire face à un des instruments fondamentaux de la classe dominante dans la période de crise et d’instabilité que nous connaissons.

    Le pouvoir a saisi le risque. Samedi dernier à Paris, la Préfecture de police s’est donnée les moyens d’interdire militairement la manifestation après que la justice lui ait imposé celle du samedi 28 novembre. Un saut dans l’autonomisation du pouvoir exécutif – répressif – par rapport au pouvoir judiciaire. Et l’État accorde la « protection fonctionnelle », un soutien financier, aux policiers qui ont battu Michel Zecler... Le préfet Lallement montre clairement que c’est bien au nom de cet État que les violences sont commises.

    Dans la même ligne, le pouvoir continue à désigner les musulmanEs comme « l’ennemi intérieur », prononçant la dissolution du Collectif contre l'islamophobie en France, association de défense juridique contre l’islamophobie. Et ce mercredi 9 décembre est sur la table du conseil des ministres le projet de loi « confortant les principes républicains », ex-loi sur le séparatisme qui non seulement stigmatise essentiellement la communauté musulmane mais reprend des dispositions de la loi « sécurité globale » pourtant unanimement rejetées !

    Construire les convergences

    La possibilité de construire une mobilisation capable de faire reculer le gouvernement est toujours là, à condition de se rappeler qu’on ne peut pas gagner avec une simple manifestation. Il faut avancer et construire le mouvement en s’appuyant sur ses acquis : les collectifs de familles contre les violences policières, les organisations démocratiques de juristes, de journalistes, de défense des droits de l’Homme, les secteurs du mouvement ouvrier et du mouvement social déjà engagés… Des possibilités existent : manifestations locales, réunions unitaires rassemblant organisations syndicales, politiques et associations, assemblées de la population...

    Nous avons des échéances devant nous : contre l’islamophobie ce samedi 12 décembre, avec les sans-papiers le vendredi 18 décembre… Les mobilisations contre la répression policière et l’offensive raciste doivent se conjuguer, pour le retrait des projets de loi liberticides qui se nourrissent et s’opposent aux droits démocratiques de l’ensemble de la population.

    Il faut aussi répondre à la situation de crises actuelle. Contre la crise économique qui déstructure la société, il faut imposer l’interdiction des licenciements et le partage du temps de travail financé en prenant sur les profits. Face à la gestion autoritaire de la pandémie, imposons des actions de solidarité par en bas, la réquisition des laboratoires pharmaceutiques et la gratuité du vaccin.

    C’est touTEs ensemble et c’est dès maintenant !

  • Nice : 100 milliards pour l'emploi, pas pour le CAC 40...

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    Face à la situation d’urgence absolue dans laquelle nous sommes, la CGT appelle à la grève et à la manifestation le jeudi 17 décembre,10h00, place Garibaldi à Nice.
    La CGT dit « STOP » et fait des propositions immédiates de sortie de crise, pour un véritable « Jour d’Après » :
    • Augmentation des salaires avec un SMIC à 1800€
    • Baisse du temps de travail à 32h hebdomadaires payées 35h
    • Financement des Services Publics à la hauteur des besoins !
    • Amélioration du système de sécurité sociale financé par le travail