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Des centaines de milliers de suppressions d’emplois d’un côté, des cadeaux sans limite au patronat de l’autre, il est temps de construire une riposte sociale contre le gouvernement et le patronat.
Communiqué du NPA Jeunes.
Cette semaine encore, une femme a été victime de violence sexiste et islamophobe. Après Imane Boun, étudiante voilée assimilée au terrorisme par une journaliste du Figaro avec le soutien du ministre de l'Intérieur, c'est au tour de Maryam Pougetoux, vice-présidente de l'UNEF d'être au coeur de la tornade réactionnaire initiée par le gouvernement.
Alors qu'elle était présente à L'Assemblée nationale dans le cadre d'une commission d'enquête relative à la situation sanitaire et la jeunesse, Anne Christine Lang, une députée LREM s'est octroyée le droit de déblatérer des propos haineux à son encontre, pour la simple raison qu'elle était musulmane et qu'elle portait le hijab. Quittant la salle suivie de plusieurs députés LR, cette représentante du parti au pouvoir est un nouvel exemple de la politique brutale du gouvernement à l'égard des populations de confession musulmane ou identifiées comme tel.
Loin d'être des dérapages de la part de quelques politiques isolé.e.s, c'est en réalité l'incarnation du projet de loi sur les "séparatismes" initié par Gérald Darmanin et Marlène Schiappa. Un duo des plus féministes puisque l'un est accusé de viol tandis que l'autre est connue pour ses prises de position islamophobes et racistes sous couvert de féminisme.
Et comme avec Imane, c'est l'ensemble de la classe politique qui a apporté son soutien… aux détracteurs islamophobes de Myriam Pougetoux, assimilant le port du voile à un acte militant et provocateur. Au même titre que la journaliste du Figaro qui a bénéficié d'un large soutien après son tweet honteux sur le 11 septembre, c'est Anne Christine Lang qui a reçu l'approbation de nombreux politiques. C'est notamment Ségolène Royal, figure du Parti socialiste, qui a soutenu la députée LREM en estimant qu'elle aurait réagi comme ses collègues de l'Assemblée Nationale, se disant "estomaquée par ces images". De sont côté l’eurodéputé des Verts Yannick Jadot n’est pas en reste de propos islamophobes pusiqu’il déclarait cette semaine à propos d’une énième polémique contre des femmes musulmanes que « le burkini n’a rien à faire dans une piscine ».
Encore une fois, c'est au nom de la "laïcité" et des droits des femmes que ces vrais "provocateurs" justifient l'exclusion d'une représentante syndicale de l'Assemblée nationale, réduisent une blogeuse à son voile, excluent les femmes musulmanes des piscines, des plages et des écoles. Pourtant la laïcité, soit disant neutre et s'appliquant à tous et toutes, à toutes les religions, sont assumées comme ciblant spécifiquement les musulmans et ici les musulmanes. Nous refusons également que la lutte pour les droits des femmes soit instrumentalisée par le gouvernement et leurs alliés à des fins racistes, nationalistes et islamophobes. Avec ce gouvernement, et les précédents, ce sont les femmes musulmanes, les femmes racisées, qui sont les plus discriminées et exploitées.
Face à cette offensive réactionnaire contre les musulman.e.s, il est urgent de réagir et se mobiliser massivement et de façon unitaire. En ce sens, tout silence est coupable et la défense de la laïcité ne peut servir de caution à ces attaques odieuses.
Nous ne devons pas banaliser les discours de haine nationaliste, raciste et islamophobe, dont la pointe avancée dans la période est le projet de loi sur les séparatismes. Le NPA Jeunes rejoint l'ensemble des organisations politiques, syndicales, antiracistes et féministes ayant pris part en ce sens et exprime tout son soutien à Imane et Maryam !
Selon la préfecture de police de Paris, ce sont pas moins de 256 personnes qui ont été interpellées lors de la manifestation des Gilets jaunes, parmi lesquelles 147 ont été placées en garde à vue. Si l’on en croit les chiffres de participation communiqués par cette même préfecture, la police aurait donc arrêté près de 10 % des manifestantEs à Paris, la plupart au cours de « contrôles préventifs ». Même scénario dans de nombreuses villes de France, de Toulouse à Montpellier en passant par Saint-Étienne, avec des dizaines d’autres interpellations et, par endroits, des comparutions immédiates qui ont pu se solder par des peines de prison ferme.
Comme cela était malheureusement prévisible et prévu par certains, pendant l’été la circulation du virus s’est intensifiée.
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Un pas de plus a été franchi la nuit passée à Nice dans les atteintes aux libertés publiques avec le procès des 4 militantEs syndicalistes : 2 mois de prison pour Delphine, Dany et Alec, 6 mois pour notre camarade Olivier pour violence, outrage, rébellion et insultes, sans compter les 6 750€ de dommage et intérêts.
À partir de 13h près d’une centaine de militantEs sont venuEs soutenir leurs camarades inculpéEs. Une mobilisation à l’appel de la FSU et de Solidaires, avec le soutien de nombreuses organisations dont la CGT Éducation, Attac, la LDH, SOMICO 06 (Solidarité MigrantEs ).
Au niveau des organisations politiques, seul le NPA avait mobilisé avec ses drapeaux mais quelques militantEs d’Ensemble et du PCF étaient présenEs.
Bien que convoquéEs pour 13h30, les accuséEs ne sont passéEs en jugement qu’à partir de 17h, le tribunal pensant décourager les militantEs venuEs soutenir leurs camarades.
Cerise sur le gâteau, c’est le secrétaire-adjoint du syndicat de police “Alliance” qui était, ce matin, l’invité de France Bleu Azur pour commenter le procès.
Les Alpes Maritimes continuent à être le laboratoire de la répression tout azimut et de l’installation d’une société de plus en plus policière et sécuritaire.
Ce verdict crée un précédent qui menace toute liberté d’expression lors de manifestations.
Les avocats se réuniront prochainement avec les condamnéEs pour examiner la possibilité d’un appel.
Quelle que soit la décision, le NPA sera aux côtés des militantEs condamnéEs pour poursuivre le combat pour la liberté d’expression.
Cela fait plusieurs mois (années ?) qu’on y réfléchit,
et le moment est arrivé de lancer
la version en ligne de l’Anticapitaliste.