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Actualités nationales... - Page 4

  • Européennes : une gauche radicale, unitaire et démocratique pour une véritable alternative (tribune)...

    Publié sur Mediapart (mardi 9 avril 2024)

    « Les élections européennes doivent être l’occasion de renforcer une gauche radicale ancrée dans les luttes sociales, féministes, antiracistes et écologiques, les quartiers populaires, capable de stopper l’ascension de l’extrême droite ». Pour un ensemble de personnalités politiques et intellectuelles, les luttes ne doivent pas seulement être une réaction défensive, mais aussi construire « construire une nouvelle force politique, plus forte et plus populaire que ce que représentent aujourd’hui les organisations et les luttes ».

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  • Les moyens de la police anti-terroriste au service de Lafarge et du béton : soutien aux 17 personnes arrêtées !

    Lundi 8 avril, 17 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue à la suite de la campagne d’actions contre Lafarge et le monde du béton, menée à l’initiative de plus de 200 organisations. Ces arrestations visent l’action d’une centaine de personnes sur un site Lafarge à Val-de-Reuil, dans l’Eure, en décembre dernier… durant une dizaine de minutes. Contrairement à ce qui a été affirmé, aucune séquestration n’a eu lieu lors de cette action.

    Dans la lignée de la répression disproportionnée de Sainte-Soline, comme dans celle qui s’est abattue sur celles et ceux qui résistent aux entreprises de destruction du vivant (mégabassines, A69...), le gouvernement persiste à vouloir anéantir toute résistance, en utilisant les moyens de l’antiterrorisme, de surveillance des militantEs, d’arrestations et de gardes à vue musclées à répétition. 

    Les militantEs du NPA sont dans le collimateur, comme notre camarade Christine, institutrice à la retraite et ancienne conseillère municipale, connue pour son engagement militant de longue date, et un militant du NPA, militant écologiste de longue date.

    Nous appelons à soutenir les personnes arrêtées et mises en cause, et à participer aux rassemblements et manifestations de soutien de ce jour à Rouen, à Levallois-Perret devant les locaux de la SDAT, à Caen, à Nantes, à Reims et à Lyon, ainsi qu'à tous les autres rassemblements qui auront lieu demain et jeudi.

    Ni le béton ni la police ne nous bâillonneront !

  • Santé : Attal l’illusionniste et sa « taxe lapin »...

    Dans un entretien à la presse régionale le 6 avril, le Premier ministre a précisé le contenu de son « plan santé ». Prétendant « obtenir des résultats rapides et concrets pour les Français », Attal tente un numéro d’illusionniste pour détourner l’attention des véritables raisons de la crise du système de santé, des responsabilités du pouvoir dans cette crise, tout en poursuivant et aggravant la politique d'austérité.

    La principale mesure annoncée est la taxe dite « lapin » : une taxe de 5 euros dont devront s’acquitter les malades ne s’étant pas présentés à un rendez-vous médical. Ce dispositif contraindra le patientE à transmettre ses coordonnées bancaires aux plateformes de réservation type Doctolib. En sortant de son chapeau cette « taxe lapin », Attal tente de faire porter sur les malades eux-mêmes la responsabilité de la dégradation de l'accès aux soins, tant à l'hôpital que dans les territoires où les déserts médicaux s'étendent...

    Comme toute mesure punitive de ce type, une taxe de 5 euros n'aura qu'une efficacité limitée. Elle ne pénalisera que celles et ceux, les plus pauvres et précaires, pour qui 5 euros ont une importance. Chez les autres, elle ne fera que renforcer une attitude consumériste vis-à-vis des soins : payer le droit de ne pas venir à son rendez-vous... La responsabilisation des patientEs vis-à-vis des soins ne peut venir que d'une réappropriation démocratique par les usagerEs de leur système de santé et de protection sociale au moyen d'une sécurité sociale autogérée, et d'un système de soins public et gratuit auquel les patientEs sont associés.

    Le but principal de cette « taxe lapin » est bien de détourner l'attention des véritables problèmes qui vont s'aggraver avec le renforcement de l'austérité budgétaire au nom de la prétendue lutte contre les déficits : manque de financement du système hospitalier faute de budgets suffisants, rémunération insuffisante des professionnels, management toxique... Et comme l'a souligné l'association des maires des communes rurales, ce n'est pas cette taxe ou l'accès direct à un spécialiste (autre mesure du plan Attal) qui permettront d'obtenir un rendez-vous sur des territoires... où il n'y a de toute façon plus de généralistes ou de spécialistes !

    Les autres mesurettes annoncées par Attal, comme la possibilité de prescriptions de certains antibiotiques par les pharmaciens ou l'appel à des médecins déjà surchargés et en nombre insuffisant pour assurer la permanence des soins, ne répondent en rien à la gravité de la situation. Quant à la petite augmentation du nombre de médecins formés, elle ne commencera à avoir d'effet que dans 10 ans.

    Les véritables problèmes sont ailleurs : dans le délabrement faute de moyens d'un hôpital où manquent les lits et le personnel, dans l'absence de centres de santé publics et gratuits sur tout le territoire, dans un accès aux soins de plus en plus difficile pour des raisons financières... Le renforcement de la politique d'austérité au nom de la lutte contre les déficits va encore les aggraver. La réponse à l'illusionniste Attal et à son gouvernement ne peut être qu'une mobilisation générale pour faire de la santé une véritable priorité.

  • Rwanda : quelle commémoration du génocide ? En finir avec la Françafrique !

    Il y a trente ans, le 7 avril 1994, débutait au Rwanda le génocide de la minorité tutsi, organisé par un gouvernement soutenu par la France (sous la houlette du social-colonialiste Mitterrand) et dirigé par les racistes du Hutu Power que menaçait l’offensive du Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagame, majoritairement tutsi, considéré par Paris comme pro-anglosaxon. En 100 jours, entre 800 000 et un million de Tutsi, mais aussi de Hutu modérés, sont exterminéEs.

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  • Le glyphosate, le feuilleton sans fin...

    Rebondissement inattendu le 25 mars dans le dernier épisode de la saga du glyphosate, substance active herbicide à large spectre d’action sur les végétaux : le journal le Monde a obtenu enfin la publication d’un rapport vieux de huit ans et caché par l’Anses.

    Ce rapport insistait sur l’insuffisance des tests et donc s’accommodait mal avec la ré-autorisation de l’herbicide en zones agricoles, forestières et non agricoles, au centre d’une campagne médiatique en 2017 et qui fut votée fin 2023. 

    L’Anses enterre son rapport

    L’Anses, agence sanitaire qui évalue les pesticides en France, a donc enterré un rapport sur le glyphosate en 2016, au motif qu’il aurait fait doublon avec un travail commencé par la Commission européenne sur la toxicité du glyphosate. Faux prétexte car l’Anses a continué à investiguer plusieurs mois après la création du groupe de travail européen. Un doute, peut être ? 

    Quand le Monde a demandé la communication du rapport en 2021, l’Anses a refusé. Le journal a donc entamé une requête devant le tribunal administratif de Melun. L’Anses a fini par publier le rapport... la veille de l’audience ! Pourquoi tant de cachotteries ? 

    Que dit le rapport de l’Anses ?

    Les experts étaient formels : les tests faits par le groupe de travail de la Commission européenne ne sont pas suffisants. Unanimes, ils recommandaient d’utiliser des tests de mutation génique sur des cultures de cellules de mammifères et/ou un test dit « des comètes », in vivo, et pas seulement in vitro, comme la méthodologie européenne le préconise. Ne pas publier le résultat de leurs recherches a donc permis une évaluation moins exigeante de la ­génotoxicité des produits à base de glyphosate, comme l’a rappelé Pauline Cervan, toxicologue de Générations futures : « L’Anses s’appuie toujours sur les recommandations formulées en 2011 par les autorités européennes, alors que ses propres experts assuraient dès 2016 que ce n’était pas suffisant ». Ainsi, les produits comme Credit Xtreme et Gallup 360-K ont pu être autorisés à partir de 2017. 

    De plus, l’Anses invoque des désaccords parmi les scientifiques au sujet d’une étude de chercheurEs portugais en raison d’incertitudes et biais méthodologiques. Cela ne peut justifier de cacher le rapport, puisqu’un scientifique de son groupe a bien constaté « un faisceau de résultats convaincants ­représent[ant] une véritable alerte sur un effet génotoxique induit par différentes formulations ».

    Le glyphosate, une vraie série noire

    Le cinéma a assez duré, le glyphosate doit être interdit ! La protection des populations doit s’appliquer. Aucune institution européenne ne pourra empêcher l’industrie chimique de dicter sa loi, car là n’est pas le but de cette Europe taillée sur mesure pour le capitalisme. Voilà pourquoi, entre autres raisons, il est urgent de bâtir une Europe sortie des traités établis et dictés par la loi du profit qui dessert les peuples et l’environnement. 

    Commission nationale écologie

  • Lycée Ravel : islamophobie et politique sécuritaire, nous ne sommes pas dupes !

    L’affaire d’islamophobie au lycée Ravel ne cesse de prendre de l’ampleur. Le 28 février, un chef d’établissement interpelle violemment une élève de BTS pour lui demander de retirer son sous-hijab, qu’elle enfilait afin de se rhabiller à la sortie du lycée. Alors que la jeune femme doit prendre un moment pour retirer le nœud du bonnet, celui-ci s’en prend violemment à elle au point que des élèves devraient s’interposer pour interrompre le proviseur. Le proviseur a ensuite démissionné, alléguant des menaces qui pèseraient sur sa sécurité. Des menaces bien entendu condamnables.

    Le geste du chef d’établissement est d’abord celui d’un personnel de l’Éducation nationale pour qui les dispositions islamophobes de l’institution scolaire ont paru justifier la violence sur une élève. La légitimation d’une forme d’intolérance à la visibilité de l’islam, par des dispositifs légaux, n’a pas seulement pour effet d’opprimer les mulsumanEs mais aussi d’encourager la violence islamophobe. Nous affirmons notre soutien à l’élève concernée, ainsi qu’à tous les élèves mulsumanEs qui subissent l’islamophobie d’État entérinée par la loi de 2004.

    La médiatisation de cette violence, nécessaire pour dénoncer les conséquences réelles des règlements administratifs discriminatoires, a suscité des réactions outrées parmi les populations visées par l’islamophobie d’État « et d’atmosphère » au quotidien.

    Les menaces sont graves et ne doivent pas être minimisées, elles manifestent des tensions réelles et croissantes qui sont le résultat de la discrimination accrue dans notre pays. Pour autant, il ne s’agit plus de « ne pas faire d’amalgame » mais de refuser l’inversion des responsabilités. Le parallèle qui est réactivé dans les médias avec l’assassinat de Samuel Paty est intolérable car il représente une instrumentalisation de sa mort pour silencier la dénonciation de l’islamophobie. Invitée à réagir à la mise en retrait du proviseur, la jeune fille agressée s’est dit « désolée pour lui ». Elle n’est pourtant en rien responsable des menaces, venant d’individus des Hauts-de-Seine, sans lien avec elle. Une fois encore, les musulmanEs, même victimes d’oppression, sont somméEs de se solidariser avec leurs agresseurs.

    Depuis le début du mois de mars, l’escalade islamophobe est insoutenable : le soutien de la classe politique, du PS à l’extrême-droite, au chef d’établissement manifeste l’aggravation de la cécité islamophobe dans notre pays. Une étape est franchie par le Premier ministre, Gabriel Attal, qui non content d’avoir intensifié la pression islamophobe avec l’interdiction des « signes religieux par destination » et non plus seulement « ostentatoires », c’est-à-dire visibles, affirme porter plainte contre l’adolescente pour « dénonciation calomnieuse ». La ministre de l’Éducation, Nicole Belloubet, y ajoute la mise en place de « d'une force mobile scolaire » pour « soutenir » les chefs d’établissement dans leur mission islamophobe.

    Nous dénonçons la réaction sécuritaire et raciste du gouvernement Attal et nous nous opposons à cette transformation de l’Éducation nationale en institution idéologique dont la priorité selon le gouvernement est l’application de lois islamophobes. Nous affirmons notre soutien aux élèves discriminéEs, aux enseignantEs et personnels d’éducation qui luttent pour une société libre d’oppressions et s’opposent à la mise au pas raciste du service public.

  • Attal/Le Maire le grand retour de l’austérité… pour les travailleurEs !

    Le gouvernement nous prépare à un énième rouleau-compresseur, alors même que les dividendes des entreprises du CAC 40 ont cette année atteint des records. Mais Bruno Le Maire l’a dit mi-mars : « La gratuité de tout, pour tous, tout le temps : c’est intenable ».
    Est-ce qu’on lui a dit pour sa voiture de fonction ?

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  • Contre le « choc des savoirs », le bloc des solidarités !

    L’intersyndicale éducation (CGT Éduc Action, FO, FSU, Sud Éducation et localement des sections de l’UNSA et de la CNT avec le soutien de la FCPE) appelait à la grève mardi 2 avril contre la mise en œuvre du « choc des savoirs » et sa concrétisation : le tri des enfants de la maternelle jusqu’au lycée.

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  • Kanaky, il est fini le temps des colonies !

    En 1972, en réponse aux manifestations et actions de jeunes militantEs kanak, le gouvernement français adoptait une circulaire (dite circulaire Messmer) demandant aux services de l’État de favoriser et d’organiser l’installation en Kanaky de métropolitains, afin de marginaliser démographiquement le peuple kanak.

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