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Actualités nationales... - Page 4

  • Le massacre des journalistes à Gaza...

    Mercredi 16 avril, sur les marches de l’Opéra Bastille à Paris, s’est tenu un rassemblement de soutien aux journalistes palestinienEs systématiquement cibléEs par les drones et autres bombes de l’armée israélienne (et on peut dire : enfin !). 

    Rassemblement très émouvant où à la lecture des noms des journalistes assassinéEs, les journalistes français tombaient sur les marches de l’Opéra.

    Couvrir le massacre au prix de sa vie

    Plus de 200 morts en dix-huit mois de ce que les médias français appellent une « guerre », bien qu’il y ait une seule armée pilonnant des populations civiles piégées dans un minuscule territoire dont il est impossible de s’échapper. La presse étrangère étant empêchée d’entrer à Gaza, les journalistes palestinienNEs sont les seulEs à pouvoir couvrir le massacre et ils et elles le payent de leur vie. Le matin même, Fatma Hassouna, une jeune femme photo reporter, avait été tuée chez elle avec toute sa famille par un missile. Elle est le fil rouge d’un documentaire qui sera présenté dans quelques semaines au Festival de Cannes. 

    Rien sur les grandes chaînes de télé françaises

    Quelques jours auparavant, Hossam Shabat, travaillant pour Al Jazeera, avait été assassiné par un missile alors qu’il circulait dans une voiture clairement identifiée par de grandes lettres TV sur son toit. Il avait écrit un message en forme de testament à publier sur les réseaux sociaux, au cas où il serait tué, ce qui n’est pas courant pour un jeune homme de 23 ans. Mais l’espérance de vie d’unE journaliste à Gaza est très courte.

    Dans la nuit du 6 au 7 avril, Ahmed Mansour, journaliste pour Palestine Today a été brûlé vif dans la tente de la presse installée près de l’hôpital de Khan Younès. Les images de son martyre, assis derrière son ordinateur et enveloppé par les flammes ont fait le tour du monde, mais on ne les verra jamais à la télévision en France. 

    Pas plus qu’on a vu des images de ce rassemblement de soutien, à part 2 minutes sur France 24 et TV5 monde. Silence et black-out du côté des grandes chaînes publiques et privées, alors que tous les syndicats de la profession et les sociétés de journalistes y appelaient. 

    Mireille Court

  • Budget : Bayrou ou la rengaine de la dette pour nourrir le capital ...

    Le « problème de la dette » est de retour avec son cortège d’idées zombies. « Chaque français doit à sa banque 50 000 euros », « nous consommons et dépensons trop », « nous ne produisons et ne travaillons pas assez ». Bref nous sommes endettéEs car nous vivons au-dessus de nos moyens. Tel est en substance le discours de François Bayrou.

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  • Solidarité avec Rima Hassan : refusons la criminalisation de la solidarité avec le peuple palestinien !

    Plus de onze heures consécutives, c’est le temps qu’aura duré l’audition libre de l’eurodéputée Rima Hassan par la BRDP(Brigade de répression de la délinquance aux personnes) de la police judiciaire parisienne en raison de ses positions propalestiniennes. Il s’agit d’une tentative d’intimidation politique, d’un acte de harcèlement visant à étouffer la voix d’une militante franco-palestinienne, opposante à l’impérialisme israélien et à criminalisertoute solidarité active avec le peuple palestinien !

    Non à l’intimidation des militant·es propalestinien·nes

    Avec une enquête pour « apologie du terrorisme » et « menaces de mort », déclenchée par des plaintes, notamment de responsables politiques, l’État français poursuit sa stratégie de silenciation des voix dénonçant le génocide en Palestine. Me Vincent Brengarth, avocat de Rima Hassan, rappelle d’ailleurs que « depuis de nombreux mois, de nombreuses convocations de personnes (militants, syndicalistes...) du chef d’apologie du terrorisme interviennent dans le contexte de l’offensive menée par Israël. [...]Ces poursuites sont généralement diligentées par le parquet, subordonné à l’exécutif ».

    Si l’eurodéputée de la France insoumise dérange, c’est parce qu’elle rappelle avec force une vérité historique : l’oppression systématique du peuple palestinien par Israël constitue bien une réalité coloniale et impérialiste. Celleux qui, aujourd’hui, tentent de la faire taire sont les complices des crimes de l’occupation israélienne. Onze heures d’interrogatoire ininterrompues représentent une manœuvre brutale destinée à faire plier une militante refusant les diktats idéologiques des défenseur·es de l’apartheid israélien.

    Tous·tes uni·es contre la répression

    Cette répression s’inscrit dans un contexte plus large de criminalisation des militant·es antifascistes, anticolonialistes et anti-impérialistes. L’utilisation répétée de l’accusation d’ « apologie du terrorisme » est devenue l’arme favorite d’un pouvoir réactionnaire, désireux d’écraser toute résistance antifasciste et populaire en étouffant le débat public. Nous dénonçons les dérives d’un État policier, qui mobilise des dispositifs sécuritaires sans rapport avec l’expression politique d’une représentante parlementaire. Les lois d’exception qui ont visé d’abord largement les musulman·es sous couvert de lutte contre l’islamisme sont appliquées en dehors de toute menace réelle. La liberté d’expression et l’État de droit sont menacés, et comme souvent, les personnes racisé·es sont les premières visées.

    Face à cette intimidation inacceptable, nous affirmons notre entière solidarité avec Rima Hassan. Son combat est le nôtre, celui de tous·tes celleux qui combattent l’impérialisme où qu’il soit et prônent l’autodétermination pour tous les peuples. Nous exigeons l’arrêt immédiat des poursuites à son encontre et appelons l’ensemble des forces de notre camp politique à amplifier la mobilisation contre la répression.

    Lutter pour la Palestine n’est pas un crime, mais un devoir internationaliste et antifasciste. Soutien total à Rima Hassan !

  • Stop à la casse des emplois, construisons la résistance !

    Bien qu’on en parle moins, le rythme des suppressions d’emplois ne s’est ralenti dans aucun secteur. Avec les réformes des dernières années, le gouvernement a donné au patronat les moyens de licencier sans bruit : entre plan de départs volontaires, fin des contrats précaires et ruptures conventionnelles collectives, ce sont des plans de licenciements qui ne disent pas leur nom.

    Individualiser les salarié.es pour atomiser les résistances permet aux employeurs de diluer la confrontation et de limiter les mobilisations. Pourtant, comme à Poissy ou Vencorex, des salarié.es essayent de résister et de construire la grève, avec leurs syndicats.

    Le repreneur de Vencorex, une entreprise chinoise, récupèrera les brevets industriels mais va laisser les pouvoirs publics se débrouiller avec les 76 000 tonnes de déchets chimiques, dont 30 000 tonnes de dioxine, enfouis autour de l’usine.

    Il ne gardera que 50 salarié.es sur 450 et par effet domino ce sont environ 6 000 emplois qui sont en danger dans le bassin d’emploi !

    En France, 500 000 les emplois pourraient être détruits dans les mois qui viennent.

    Si on les laisse faire, ils détruiront nos vies et la planète

    Partout dans le monde, les populations subissent de plein fouet les conséquences des guerres, du pillage des ressources et du changement climatique. C’est ce qui pousse sur les routes de l’exil des millions de personnes.

    Dans les pays impérialistes, licenciements, casse des services publics, destruction de la sécurité sociale… sont autant de moyens de récupérer sur notre dos de quoi enrichir encore plus les patrons et gaver les actionnaires.

    Partout les capitalistes imposent leurs politiques mortifères par la répression et l’autoritarisme. Dans plusieurs pays, des droites fascisantes ont été portées au pouvoir pour atteindre cet objectif.

    Face à la violence de classe, construisons la résistance populaire !

    Si nous voulons vivre dignement sans saccager la planète, il va falloir s’affronter aux classes dominantes. Leur politique est illégitime : nous devons dire stop à la guerre, à la casse sociale et à la destruction de l’environnement.

    Nous avons face à nous les forces qui défendent l’ordre établi pour perpétuer un système en fin de course : le capitalisme. Pour résister et imposer d’autres choix, nous devons être solidaires et organisé.es.

    Des résistances existent, elles doivent converger, s’organiser, se renforcer !

    À l’occasion du 1er mai, faisons entendre la voix des travailleuses et des travailleurs, de tou.tes les opprimé.es, de tou.tes celles et ceux qui subissent la violence du système capitaliste, guerrier, raciste, sexiste et autoritaire.

    Par-delà les frontières, soyons des millions dans les rues, solidaires et déterminé.es face à l'extrême droite, pour en finir avec le capitalisme et pour changer le monde !

  • Droits des travailleur·E·s Le 1er Mai, mobilisation générale...

    Près de deux ans après le grand mouvement contre la réforme des retraites, version Borne et Macron, les puissants de ce monde continuent de ponctionner les travailleurEs pour augmenter les profits. Autant de raisons de s’unir et de se battre à l’approche du 1er Mai.

    Le Premier ministre a dévoilé le 15 avril ce qui s’avère être un mantra… bien de droite : « C’est devenu presque une loi universelle : plus l’impôt est lourd, plus les contribuables se dérobent et moins les investisseurs s’engagent ». Le Newton de l’économie entend ainsi continuer la politique de ses prédécesseurs qui a pourtant largement échoué : celle dite de l’offre, qui consiste à faire des cadeaux au patronat et à faire peser la dette de l’État sur les travailleurEs (voir article page 3), en la faisant passer pour une loi scientifique.

    Menaces sur les revenus des travailleurEs

    La dernière annonce d’Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, appuie cette orientation. La voilà qui cherche à opposer les actifEs et les retraitéEs, comme d’autres avant elle, ont divisé les travailleurEs du public et du privé. Elle propose de réfléchir à supprimer l’abattement fiscal de 10 % sur les revenus dont bénéficient les retraitéEs : « Je pense, à titre personnel, qu’on ne peut pas indéfiniment mettre à contribution les actifs pour financer les nouvelles dépenses sociales liées au vieillissement ». CQFD. Les niches fiscales patronales, elles, se poursuivent !

    Tout cela, alors que l’augmentation du coût de la vie n’est pas rattrapée par les salaires et que la guerre commerciale de Trump fait peser le risque d’une dégradation de l’économie qui a déjà et aura encore plus demain des conséquences sur les plus pauvres en Europe et à travers le monde. Tout pour les profits !

    Impérialisme et menaces écologiques

    Face aux politiques protectionnistes qui avivent la guerre commerciale et les tensions inter-­impérialistes, les travailleurEs du monde ont les mêmes intérêts : stopper ce déchaînement, qui, sur tous les continents, accélère les processus extractivistes et productivistes, accélère le réchauffement climatique et la dégradation du vivant et engendre des inégalités et des souffrances. 

    Face à la menace écologique comme face aux guerres coloniales, comme à Gaza et en Cisjordanie, au Congo, en Ukraine, qui mettent en jeu la question des ressources ou des débouchés économiques, les travailleurEs du monde en entier ont à opposer une autre logique que celle du profit. Le 1er Mai sera l’occasion de le dire haut et fort, de s’organiser car il y a toutes les raisons pour que cette journée internationale des droits des travailleurs et des travailleuses soit une journée de mobilisation pour des mesures d’urgence sociale, écologique et sanitaire et démocratique.

    S’organiser face à l’urgence

    L’issue des dernières élections montre à quel point nous avons besoin d’être uniEs et organiséEs pour faire face au déni de nos droits : démocratiques (puisque Macron est passé outre nos choix en nommant deux Premiers ministres de droite) ; sociaux (puisque la macronie est passée outre notre voix avec ses 49.3 répétés) ; écologiques et sanitaires, puisque du nucléaire en passant par l’eau en bouteilles, jusqu’aux pesticides, la libéralisation économique se fiche pas mal de notre santé et de l’état de la planète.

    Nous avons besoin de créer des contre-pouvoirs à la base, sans croire au sauveur suprême et à des institutions dévoyées, mais en croyant à la force de notre auto-organisation. Si les comités NFP sont encore trop peu nombreux, ils peuvent être un moyen de créer des dynamiques pour porter un programme d’urgence. 

    En étant toujours plus nombreuses et nombreux, nous pourrons envisager la rupture avec ce système. Cette rupture passe par des revendications simples qui si elles vont jusqu’au bout posent la question de qui décide ? qui a le pouvoir ? Les profits ou un projet de société pour vivre ensemble dans le respect ?

    Le 1er Mai, c’est l’occasion de faire vivre cette part de nous-mêmes qui se bat pour l’emploi, les salaires, le partage du temps du travail et l’émancipation du travail. C’est l’occasion de réaffirmer qu’un toit, c’est un droit, que l’éducation et la santé doivent être accessibles à toutes et tous partout sur le territoire. De réclamer aussi des services publics de qualité et l’extension de la gratuité. De demander l’expropriation de l’industrie pharmaceutique, l’arrêt du nucléaire. Le 1er Mai, on manifeste, on s’organise, on discute. Du pouvoir des travailleurEs viendra demain.

    Fabienne Dolet

  • Tension avec l’Algérie, les frustrations du colon...

    Après une courte période de reprise du dialogue, la tension entre l’Algérie et la France s’est accentuée et a escaladé encore d’un cran. Démarrée en août dernier à la suite de la reconnaissance de la légitimité coloniale du Maroc sur le Sahara occidental, elle n’a fait que s’aggraver depuis et représente le niveau le plus grave jamais atteint depuis l’indépendance en 1962.

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  • Chikungunya à la Réunion : chronique d’un fiasco...

    L’épidémie précédente de « chik » en 2005-2006 avait très fortement marqué la population réunionnaise. Tout d’abord, il avait fallu un certain temps pour identifier la maladie, puis les personnes infectées en très grand nombre, près de 260 000 au total, avaient été très diminuées dans leurs capacités physiques, parfois pendant des mois. Plus de 200 personnes étaient décédées et un très grand nombre (les proportions varient de 15 à 70% selon les études) présentaient encore des douleurs importantes plusieurs années après. On est donc assez loin d’un rhume.

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  • Santé et sécurité au travail, un objectif et un combat...

    La France est une des lanternes rouges de la santé au travail en Europe. Entre invisibilisation, répression patronale et suppression des CHSCT, cela ne risque pas de s’améliorer. Alors le succès des assises pour la santé et la sécurité des travailleurEs, à la Bourse du travail de Paris, les 25 et 26 mars, est un bel encouragement à la lutte.

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  • À l’Assemblée comme ailleurs, l’extrême droite met en danger les travailleurs et les travailleuses...

    Alors que le magazine d’extrême droite « Frontières » publiait mercredi 9 avril un dossier ciblant la France Insoumise et les collaborateurEs d’éluEs, une mobilisation intersyndicale et unitaire a permis de résister face aux menaces et aux attaques visant les salariéEs. 

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