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Actualités nationales... - Page 5

  • Gaza : Massacres et famine dans un silence criminel...

    La situation à Gaza est d’une ampleur terrible, avec des massacres lors de la distribution de l’aide alimentaire, une famine imposée par Israël et une destruction systématique de la région. L’impunité reste totale et les voix qui s’élèvent contre ce génocide sont réduites au silence.

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  • Vérité et justice pour Bilal et sa famille...

    Cinq mois après le décès de Thibault-Bilal, victime d’une chute de scooter dans le quartier de La Faourette, la famille et ses soutiens luttent pour obtenir la vérité et la justice. Malgré l’ouverture d’une enquête, la famille fait face à un silence inquiétant et à des intimidations politiques, alors que l’impunité semble prévaloir.

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  • La loi écocide Duplomb, c’est toujours non !

    Le 26 mai, la motion de rejet de la loi Duplomb a été adoptée par les députéEs, empêchant un débat public sur le texte. Ce rejet, soutenu par les défenseurs de la loi, constitue un contournement scandaleux du processus démocratique. C’est une commission mixte paritaire, réunie le 30 juin, qui en dessinera le contenu. Les inquiétudes grandissent face à un texte qui aggravera la crise écologique et compromettra la souveraineté alimentaire.

    Le 26 mai, les députéEs ont voté une motion de rejet (déposée par les LR) afin d’éviter un débat public sur la loi. Cette motion a été soutenue par les défenseurs du texte et non par les opposantEs, ce qui constitue un contournement scandaleux du processus démocratique. Lundi 30 juin, la commission mixte paritaire a donc pris en charge cette proposition de loi Duplomb. Cette commission est composée de 7 députéEs et 7 sénateurEs, dont la majorité soutient cette loi : onze sont issuEs de la profession et quatre ont exercé des mandats à la FNSEA.

    La loi Duplomb, une véritable bombe à retardement

    La proposition de loi reprend quasiment l’intégralité des revendications productivistes des chefs d’entreprises agricoles de la FNSEA. Elle pourrait compromettre durablement nos capacités à répondre à l’enjeu de souveraineté alimentaire, pourtant présenté comme majeur par nos politiques publiques. Cette loi va à l’encontre des enjeux environnementaux, sociétaux et économiques. Elle vise à diminuer certaines régulations administratives, réintroduire des pesticides et amoindrir le rôle des agences sanitaires dans le processus d’homologation des produits. En conséquence, la proposition de loi augmente notre dépendance aux pesticides de synthèse — et donc à l’agr-oindustrie —, facilite l’accaparement des ressources en eau pour les mégabassines, permet la destruction de zones humides, aggrave la perte de biodiversité et allège les normes pour les productions animales ­industrielles.

    Contre la loi Duplomb, une large opposition 

    Cette PPL cherche à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » au bénéfice des modèles agro-­industriels néfastes. Une centaine d’organisations nationales et locales, comme la Confédération paysanne, Terre de Liens, Greenpeace France, Générations Futures, la LPO, France Nature Environnement, Réseau Action Climat, Agir pour l’environnement, Combat Monsanto, Cancer Colère, Bio Consom’acteurs, Collectif Vietnam Dioxine, Oxfam France… appelaient à une mobilisation le 29 juin pour dire non à cette PPL écocide. Cette loi aggravera la contamination des eaux, l’exposition des paysanNEs et des riverainEs à des produits toxiques. Elle constitue une menace pour la santé publique. Plus de 1 000 médecins et scientifiques s’y sont déjà opposés publiquement pour alerter sur ses dangers. Le refus persistant de l’État d’écouter ces avertissements témoigne d’une dérive inquiétante, qui ignore la science, les faits et l’expertise sanitaire.

    Le NPA veut développer une agriculture paysanne et sortir du modèle capitaliste

    Nous devons stopper la fuite en avant du productivisme, où la vie humaine et animale perd sans cesse de sa valeur. Nous faisons le choix de l’écosocialisme. Changer le système agricole productiviste, dopé à la pétrochimie et destructeur d’emplois, est une nécessité pour lutter contre la crise écologique. Nous avons besoin d’une agriculture paysanne à taille humaine, créatrice d’emplois et rémunératrice, produisant des aliments de qualité tout en soutenant le vivant. Cette alternative est un rempart contre les bioagresseurs et le changement climatique.

    Nous voulons : 1) intensifier les techniques agroécologiques pour protéger les ressources communes (eau, air, sol, biodiversité, santé, paysage) ; 2) offrir aux paysanNEs et aux travailleurEs de l’agroalimentaire de meilleures conditions de travail et de revenus ; 3) développer des circuits courts de production, de transformation et de distribution ; 4) reconstituer des ceintures vivrières autour des villes ; 5) nourrir sainement les populations avec des produits de qualité et à faible coût énergétique de fabrication ; 6) réduire fortement la consommation de viande ; 7) utiliser des produits locaux sains dans la restauration collective ; 8) instituer un mode de gestion du foncier coopératif, traitant la terre comme un bien commun ; 8) améliorer la formation professionnelle agricole initiale et continue ; développer la recherche où paysanNEs et chercheurEs travaillent ensemble.

    Commission nationale écologie

  • Vigilance canicule : agissons contre l’injustice thermique !

    Après des épisodes précoces et sévères, la canicule devient extrême par sa durée, son intensité et son extension géographique. 

    Confirmant toutes les alertes des scientifiques, les phénomènes climatiques hors normes deviennent la norme. Les grandes chaleurs impactent tous les aspects de notre vie, individuelle et sociale.

    Si les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre - les riches et leur mode de vie - peuvent rester à l’abri des impacts climatiques, la population en ressent déjà toutes les conséquences. 

    Selon la Banque Mondiale, d’ici 2030, en Asie du Sud Est, 1,8 milliards de personnes seront exposées à des températures dangereuses.

    Parce que l’urgence va devenir la règle, réagir dans l’urgence ne suffit pas 

    Il faut protéger toute la population et ses membres les plus vulnérables, enfants et personnes âgées, malades chroniques et travailleurEs exposéES.

    Les transports publics, les établissements de santé, les écoles, tous les services publics et les lieux de travail, doivent être aménagés et vivables. 

    Bien souvent les établissements scolaires et les crèches ne disposent pas de double vitrage, de rideaux isolants, de ventilateurs ou de brumisateurs. Plus de 30° dans les salles de classe est inacceptable. Il faut rénover le bâti scolaire et végétaliser au maximum les cours bitumées. 

    Un plan national de rénovation des logements est nécessaire. Il est urgent d’arrêter la bétonisation à outrance et de multiplier les espaces verts.

    Les vagues de chaleur ont des impacts majeurs sur la santé  

    Les personnes âgées, les malades doivent être particulièrement entourées. Augmenter et former le personnel des EHPAD et des services hospitaliers est une priorité.

    Et pour les travailleurEs, obliger les employeurs à aménager les horaires et suspendre les tâches les plus pénibles.

     Toutes ces mesures nécessitent une volonté politique forte et une planification des investissements adaptés pour faire face à ces nouveaux besoins.

    C’est l’inverse qui se passe, le gouvernement remet en cause toutes les mesures environnementales (suspension de la prim’Rénov, recul sur la loi contre l’artificialisation des sols…) et sabre dans les budgets sociaux.

    Contre l’« injustice thermique »   il faut se mobiliser pour garantir un accès à toutes et tous à des conditions de vie supportables, en été comme en hiver.

    Il est urgent d'agir pour enrayer le dérèglement climatique  

    Nous devons imposer une politique drastique de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le remplacement des énergies fossiles, la réduction globale de la consommation énergétique, etc. 

    Et ce sont les principaux pollueurs qui doivent faire les efforts nécessaires : les 1% les plus riches émettent plus que les 2/3 les plus pauvres de l'humanité ! Le capitalisme nous mène à la destruction de la planète et des êtres vivants. 

    Pour une justice sociale et climatique, il faut en finir avec ce système !

  • Solidarité internationaliste avec les travailleurEs d’Ukraine...

    Les attaques de drones et de missiles russes sur tout le territoire ukrainien s’intensifient depuis plusieurs mois, faisant chaque nuit de nombreuses victimes civiles. La volonté russe d’ouvrir de nouveaux fronts dans le nord de l’Ukraine se précise chaque jour un peu plus. C’est dans ce contexte périlleux que se déploient les attaques du  gouvernement Zelensky contre les syndicats.

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  • Salon du Bourget et résistance populaire contre tous les impérialismes...

    Face au salon mondial de l’armement organisé au Bourget, une mobilisation internationaliste et anticoloniale s’est tenue dans le 93, entre actions symboliques, répression policière et soutien populaire. Un contre-salon de solidarité, de musique et de luttes, porteur d’un autre horizon que celui des marchands de mort.

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  • Gaza, Cisjordanie, Iran : Quand la solidarité syndicale n’est pas qu’un mot !

    Avec des organisations syndicales déjà bien occupées par les attaques antisociales, il n’est pas toujours facile d’aborder des questions qui semblent loin du quotidien des collègues de travail, surtout lorsque le matraquage médiatique est aussi hostile et mensonger qu’il l’est sur le génocide à Gaza. 

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  • « Opération Retailleau » : une rafle d’État contre les migrantEs !

    Sous l’impulsion de Retailleau, une « opération nationale de contrôle des flux » a été déclenchée les 18 et 19 juin, mobilisant plus de 4 000 flics dans les gares, trains et bus pour traquer les personnes sans-papiers. Derrière l’habillage technocratique d’une « lutte contre l’immigration irrégulière » se cache une réalité brutale : des rafles ciblées dans des lieux de passage, avec un objectif clair d’enfermement, de déportation, de terreur.

    Une offensive raciste et classiste

    L’affreux Retailleau assume cette logique sécuritaire et raciste. À Paris, les contrôles ont débordé largement des gares : les flics se sont postés à des carrefours clés, comme à Porte de la Chapelle ou Place de Clichy, interrogeant au faciès, demandant aux passants s’ils « connaissent des personnes en situation irrégulière ». Une stratégie qui rappelle les heures sombres de l’histoire française.

    Prévue par le code de procédure pénale, la pratique des contrôles administratifs d’identité est censée être aléatoire, mais ces contrôles reposent dans les faits sur des critères racistes, de classe et d’apparence. Une dérive brune assumée, banalisée, institutionnalisée.

    À Rouen, à Rennes ou encore à Grenoble, les déploiements policiers ont également été très intenses dans les gares. Dans le sud de la France, comme à Perpignan ou à Hendaye, des opérations massives ont eu lieu dans les gares et aux frontières avec la collaboration des flics espagnols. Des moyens démesurés déployés pour 13 ­interpellations à Perpignan par exemple.  

    Une politique franco-britannique de la traque

    La collaboration des polices française et espagnole aux frontières dans le sud reflète les contrôles migratoires dans le nord de la France. Dans la Manche, le gouvernement britannique a demandé l’aide de la police française pour traquer les exiléEs jusque dans la mer. Londres dicte, Paris exécute. L’humanité est jetée à la mer, la solidarité criminalisée.

    Finalement, les gouvernements n’ont pas de difficultés à s’accorder quand il s’agit de faire la chasse aux migrantEs.

    La société civile se mobilise

    L’opération Retailleau a mené à peu (mais déjà trop !) d’arrestations. Les militantEs d’extrême gauche ont su prévenir les personnes en danger et aussi se mobiliser en faisant des actions pour faire perdre du temps aux contrôles policiers, en manifestant dans les gares ou encore en bloquant les voies de trains.

    Du côté de la justice, le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France, le Gisti, le Collectif d’action judiciaire et d’autres, qui demandent de longue date la suppression de ces contrôles administratifs, ont introduit un recours devant le Conseil d’État en vue de suspendre cette instruction. Leur combat, juridico-politique, est crucial.

    Notre camp, c’est celui des migrantEs

    Ces rafles ne sont pas des accidents. Elles sont les produits logiques d’un système capitaliste et raciste, qui sélectionne les vies en fonction de leur « rentabilité ». Face à cette chasse à l’homme légalisée, notre devoir est clair : la solidarité sans condition avec les sans-papiers, la dénonciation implacable des politiques migratoires meurtrières et l’organisation collective pour leur faire face. Égaux, égales, personne n’est illégal.

    Amel