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  • 17 Octobre 1961: des dizaines d’années de déni et de mensonges organisés...

    Des réactions qui ne furent pas à la hauteur du massacre

    Le 18 octobre au matin, toute la presse évoque la manifestation des Algériens et la répression. La presse de droite, Le Parisien libéré, l’Aurore, Paris-Jour, reprennent la version officielle : « de violentes manifestations nord-africaines emmenées par des tueurs » qui auraient tiré sur les forces de police. Celles-ci n’auraient fait que riposter pour se défendre. Des policiers auraient même été blessés par balles, ce qui s’avérera faux. Paris-Jour écrit : « C’est inoui ! Pendant trois heures 20 000 Musulmans algériens ont été les maîtres absolus des rues de Paris ». La presse de gauche, L’Humanité et Libération, reste très prudente. L’Humanité dénonce les violences, sans parler de massacre ni de crime, et précise qu’elle ne peut pas en dire plus en raison de la censure. Le quotidien du PCF paraît en effet régulièrement avec des colonnes en blanc. France soir fait tout de même état de violences policières et Le Figaro de « violences à froid » dans les lieux où les Algériens ont été internés. Quand au journal Le Monde, il fait porter aux Algériens la responsabilité de ces événements sanglants : « C’est le terrorisme musulman qui porte la responsabilité de ces drames ». Le journal dirigé alors par Jacques Fauvet stigmatise « une contre-société FLN »1.

    Quant à la télévision, gérée alors d’une main de fer par l’ORTF2 et le pouvoir gaulliste, elle consacre deux minutes au sujet, en commençant par montrer… des vitrines brisées. On entrevoit à peine quelques violences et des files d’Algériens que la police fait monter dans des autobus. Jean-Pierre Elkabbach, alors jeune journaliste, soutient le couvre-feu.

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  • Procès : soutien à notre camarade Olivier Sillam attaqué par Rabah SOUCHI...

    Suite à la Marche des fiertés de Nice du 27 juillet 2019, Olivier s‘est à nouveau retrouvé convoqué au commissariat de police.
    Divers slogans lui sont reprochés.
    Pour rappel, le commissaire Souchi est à l’origine de la charge plus que contestée lors de la manifestation du 23/3/19 où Geneviève Legay avait été très grièvement blessée.
    L’IGPN a d’ailleurs pointé la responsabilité du commissaire.
    https://www.mediapart.fr/.../affaire-legay-l-igpn-conclut...
     
    Rendez-vous mardi 19 octobre devant le Palais de Justice de Grasse dès 13 h 00.
    https://fb.me/e/aSJvAO4Am

  • Ils volent l’argent public mais veulent nous faire payer leur crise: reprenons les richesses et partageons-les !

    Les « Pandora Papers » ont de nouveau mis en évidence le scandale de la fraude et de l’évasion fiscales des plus riches et plus puissants de ce monde. Une fois encore, cela montre l’ampleur systémique de ce phénomène. Et à chaque nouveau scandale, nos dirigeants, « la main sur le cœur » voire « les yeux dans les yeux », nous promettent d’être intransigeants face aux fraudeurs… Et pendant ce temps les inégalités se creusent !

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  • Hommage aux victimes de la répression du 17 octobre 1961...

    Il y a 60 ans, à Paris, des algériens manifestent pacifiquement contre le couvre-feu décrété par le préfet de police Maurice Papon.
    Cette mobilisation sera très violemment réprimée et fera d'innombrables victimes.
    Nous exigeons vérité et justice pour celles-ci et la reconnaissance du crime d'Etat.

    Rendez-vous dimanche 17 octobre 2021, 11 h 00
    à Nice, place de la Libération.

  • Gérald Darmanin porte plainte contre Philippe Poutou: une grossière opération d’intimidation (communiqué du NPA).

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce matin son intention de déposer plainte contre Philippe Poutou, candidat du NPA à la présidentielle 2022. En cause ? Des propos tenus hier soir sur le plateau de France Info TV, lorsque Philippe Poutou a affirmé que "la police tue" lors d’une séquence au cours de laquelle il dénonçait les violences policières contre les quartiers populaires et les manifestations. D’après Darmanin, ces propos seraient "indignes et insultants", et il entendrait, en portant plainte, "défendre l’honneur de tous les policiers".
    Une fois de plus, le ministre de l’Intérieur cède aux pressions des
    syndicats de policiers, qui étaient montés au créneau quelques heures plus tôt pour dénoncer les propos de Philippe Poutou. Une énième tentative d’intimidation en somme, venue de syndicats d’extrême droite et d’un ministre à leurs ordres, qui vise à faire taire toutes celles et tous ceux qui dénoncent les violences policières et les crimes policiers. Une posture en cohérence avec le refus de reconnaître comme un crime d’État le massacre de centaines d'AlgérienEs par la police française le 17 octobre 1961, dont nous commémorerons le 60e anniversaire dans trois jours.
    N’en déplaise à Gérald Darmanin, plutôt mal placé, lorsque l’on connaît son pedigree, pour donner des leçons de "dignité", affirmer que "la police tue" n’est rien d’autre que relater des faits et dénoncer les crimes d’une institution — et non s’en prendre à chaque policier. Les propos de Darmanin sont en réalité une insulte à la mémoire de toutes les victimes des violences policières, dont la liste serait trop longue à établir ici, et une injure à leurs proches.
    Nous attendrons de voir si Gérald Darmanin dépose effectivement plainte avant de communiquer davantage. Mais nous pouvons d’ores et déjà l’affirmer : nous ne nous laisserons pas intimider par ce genre de manœuvres, nous n’arrêterons pas de dénoncer les crimes policiers et nous continuerons d’être aux côtés des victimes et de leurs proches en lutte pour la justice et la vérité.

  • Fraude fiscale : ce sont eux les tricheurs ! Reprenons les richesses et partageons-les !

    Les « Pandora Papers » ont de nouveau mis en évidence le scandale de la fraude et de l’évasion fiscales des plus riches et plus puissants de ce monde. Une fois encore, cela illustre lampleur de ce phénomène inséparable du fonctionnement ordinaire du système capitaliste. Et pendant ce temps, les inégalités se creusent et on demande toujours aux mêmes de « faire des efforts » !

    De largent, il y en a...

    Après bien dautres scandales, ce sont donc 336 dirigeants et responsables politiques (et pas des moindres) qui sont pointés du doigt pour avoir utilisé toutes les ficelles possibles, avec laide de banquiers, de financiers et davocats fiscalistes, pour planquer leur magot et senrichir en se soustrayant à l’impôt : 11 300 milliards de dollars est le montant estimé de ces sommes mises à l’abri dans des paradis fiscaux. Les gros fraudeurs du moment — sept présidents, quatre premiers ministres, un ex-dirigeant du FMI et des centaines de responsables politiques — font partie de ceux qui prétendent, la main sur le cœur, lutter contre l’évasion fiscale, le blanchiment dargent ou la corruptiontout en nous imposant dès quils le peuvent une cure daustérité.

    La larme à l’œil, le ministre de lÉconomie Bruno Le Maire nous promet une nouvelle fois d’être « intraitable avec ceux qui ont triché avec le fisc français » ; et dannoncer sans rire la mise en place « d'une task force composée du parquet national financier et de la direction générale des Finances publiques » pour « rechercher les contribuables qui ont triché ». Des mots, toujours des mots... Le Maire promet même « une révolution fiscale » à venir, pour que les multinationales « paient leur juste part d’impôt »... en réalité en étant moins imposées que les PME ! On reconnaît la réalité de leur politique, toujours complaisante avec les grandes entreprises et leurs riches actionnaires.

    Pourtant, la fraude et l’évasion fiscales coûtent aux gouvernements du monde entier 427 milliards de dollars chaque année, avec des pays à faibles revenus proportionnellement plus durement touchés.

    Augmentez les salaires et tous les revenus !

    Pendant la crise sanitaire, le taux de marge des entreprises a augmenté, grâce en particulier aux dizaines de milliards de subventions publiques versées au patronat. Et les patrons du CAC 40 et leurs actionnaires se goinfrent. Ces patrons pourraient ainsi toucher en moyenne une rémunération de 5,3 millions deuros. Les actionnaires devraient être bien rémunéré: plus de 50 milliards deuros de dividendes devraient leur être versés en 2021 en France, soit 10 milliards deuros de plus qu’en 2020 ! Comment peuvent-ils alors nous asséner quil manque de largent dans les caisses de l’État ? Quil faudrait travailler plus longtemps, baisser les pensions de retraite, les allocations chômage, licencier, supprimer des emplois, détruire les services publics, et ne surtout pas augmenter les salaires ?

    Outre une baisse de la TVA, à commencer par celle sur les produits de première nécessité, des mesures radicales sont nécessaires, concernant en premier lieu le secteur de l’énergie qui doit être soustrait au privé et aux lois du marché car il sagit dun besoin fondamental. Il faut imposer, aussi, et peut-être surtout, une augmentation des salaires, retraites et allocations et, pour que ces gains ne soient pas éphémères, les revenus doivent être indexés sur les prix. Pour les salaires, qu’il serait nécessaire daugmenter de 400 euros, il faut une vraie revalorisation et non pas de primes ou de défiscalisations, plus ou moins temporaires voire soumises à la bonne volonté des patrons (comme la « prime Macron »), qui napportent pas de droits pour la retraite ou si on perd son emploi.

    Bref, nous devons imposer une politique qui sattaque à la toute-puissance des plus riches et à la propriété privée. Le scandale des « Pandora Papers » montre quil y a urgence à aller prendre ce qui nous appartient.