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  • Iran, révolutions et contre-révolutions...

    L’État iranien commémore à sa façon l’arrivée au pouvoir des mollahs en février 1979. Quant à la presse internationale, elle présente l’épisode comme le début d’une ère de souffrances pour l’Iran succédant au pouvoir éclairé du Shah. Il n’y a pas de doute : le régime iranien actuel est bien un régime d’oppression et de corruption sous des dehors religieux. Mais l’histoire n’a pas commencé en 1979.

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  • Loi Buzyn : santé à bas coût et privatisation sur ordonnances...

    Pendant que Macron occupe la scène médiatique avec le «grand débat », le gouvernement accélère sa réforme du système santé, avec la « loi Buzyn ». Présentée au conseil des ministre du 13 février, cette dernière doit être discutée dès la mi-mars au Parlement et adoptée définitivement avant l’été. Cette précipitation a pour but d’éviter toute discussion publique sur ses véritables enjeux. 

    Le texte débattu au Parlement portera sur des questions telles que la formation médicale, avec notamment le déverrouillage du nombre de médecins formés (le « numerus clausus »). Le cœur du projet est pourtant ailleurs : une nouvelle attaque majeure contre l’hôpital public et l’accès au soins. Mais les décisions sur ces questions feront l’objet d’« ordonnances » ratifiées plus tard, sans débat public, ou de décrets. Le pouvoir tente ainsi de rééditer la manœuvre qui lui a réussi avec la réforme du code du travail.

    Prétendant s’attaquer aux « déserts médicaux », le projet de loi Buzyn organise au contraire la disparition du service public hospitalier. À la faveur d’une révision de la « carte sanitaire », les centres hospitaliers de proximité qui, malgré les fermetures des dernières années, disposent encore d’urgences, d’un service de chirurgie et d’une maternité vont devoir les fermer, et ne pourront plus exercer qu’une activité de médecine et de gériatrie. De plus, ils fonctionneront, pour l’essentiel, grâce à des vacations de médecins libéraux.

    Les conséquences de telles mesures sont inévitables : éloignement de l’hôpital public pour les territoires loin des grandes villes, engorgement encore plus grand des urgences et des hôpitaux déjà débordés.

    Ce n’est pas la coordination de professionnels libéraux au sein de « coordinations professionnelles territoriales de santé », présentée comme le remède miracle aux déserts médicaux, qui remplacera la disparition d’un service public. Comment d’ailleurs faire accomplir une « permanence de soins » supplémentaire à des professionnels libéraux alors que les cabinets médicaux ferment et que ceux qui restent sont débordés ?

    C’est le basculement d’un service public, financé par la Sécurité sociale, vers un système de santé à « bas coût », assuré par des professionnels libéraux et financés par les assurances et les patientEs eux mêmes qu’entend développer la loi Buzyn : des enjeux qui sont au cœur de la mobilisation des Gilets jaunes et que toutes les forces politiques, syndicales, associatives attachées au droit à la santé et au service public, doivent ensemble populariser, pour imposer le retrait du projet de loi.

    Montreuil, le 14 février 2019

  • Liberté pour Christophe Dettinger ! Arrêt de toutes les poursuites contre les Gilets jaunes !

    Christophe Dettinger, le « Gilet jaune boxeur », devenu bien malgré lui un symbole de l’acharnement politique contre les Gilets jaunes, a été condamné ce mercredi à une peine de 30 mois de prison, donc 12 fermes. Le pouvoir aux abois veut faire des exemples pour décourager celles et ceux qui se mobilisent contre sa politique au service des riches, et poursuit la fuite en avant répressive face à la contestation sociale.

    Oui, Christophe Dettinger a asséné des coups à des policiers alors que ceux-ci tentaient de bloquer la manifestation parisienne du 5 janvier. Mais que dire des centaines de vidéos des violences policières commises depuis le début du mouvement ? Que dire des milliers de personnes blessées, des dizaines de manifestantEs mutilés par des tirs de flashball ou de grenades GLI F4 ? Et a-t-on déjà oublié les images des lycéenEs de Mantes-la-Jolie, humiliés par des policiers qui n’ont, à notre connaissance, aucunement été inquiétés alors qu’ils sont visés par une plainte pour « actes de torture et de barbarie sur mineurs » ? Et l’on ne parlera pas ici d’Alexandre Benalla qui, aux dernières nouvelles, se la coule douce au Maroc…

    Ne nous y trompons pas : c’est le gouvernement qui a fait le choix de la répression brutale et de la violence, à une échelle inédite, plutôt que de répondre aux aspirations légitimes portées par les Gilets jaunes. Et face au mépris et à la politique de la matraque, il n’est guère surprenant, et même légitime, que certainEs décident de ne pas subir, et parfois même de rendre les coups.

    Le NPA s’indigne de la condamnation de Christophe Dettinger et exige sa libération immédiate. Au-delà, l’ensemble des condamnations prononcées contre les Gilets jaunes (près de 1800 à ce jour !) doivent être annulées, et l’ensemble des poursuites judiciaires arrêtées. L’heure est plus que jamais à la mobilisation, alliée à la constitution d’un vaste front contre les violences policières, la répression et les politiques liberticides du gouvernement. On ne nous empêchera pas de manifester ! 

    Montreuil, le 14 février 2019 

  • Contre l’antisémitisme, tant qu’il le faudra...

    Le NPA dénonce avec la plus grande fermeté la recrudescence d’actes antisémites relevés sur l’année 2018. Ils s’inscrivent dans le contexte de montée du racisme dans notre pays à tous les niveaux, du côté de l’extrême droite dont les tentatives de « normalisation » ne doivent pas faire illusion, mais aussi de celui du gouvernement, avec sa politique infâme vis-à-vis des migrantEs et son instrumentalisation des questions identitaires.

    Ces dernières semaines, le NPA a dû faire face à plusieurs reprises aux groupuscules fascisants qui sévissent dans les rues et portent l’antisémitisme dans leur ADN, et n’entend pas leur céder un pouce de terrain.

    Le NPA réaffirme sa solidarité à l’égard des personnes victimes d’actes antisémites, et continuera de lutter avec énergie contre la vermine raciste et antisémite. Tant qu’il le faudra. 

    Montreuil, le 13 février 2019 

  • Pour la libération immédiate des prisonniers politiques catalans...

    Ce mardi s’ouvre à Madrid le procès de douze dirigeants indépendantistes de Catalogne Sud. Ils risquent jusqu’à 25 ans de prison. Leur « crime » ?  Avoir participé, le 1er octobre 2017, avec plus de deux millions de personnes, à un processus démocratique, populaire, au cours duquel ils ont exercé leur droit légitime à voter pour décider de leur avenir. Sanchez tout comme Rajoy avant lui, à la tête de l’État espagnol issu du franquisme, refusent de reconnaître la volonté majoritaire du peuple catalan exprimé lors du référendum d’octobre 2017 et confirmée par les élections régionales de décembre 2016 en faveur d’une république catalane indépendante. Au-delà des leaders indépendantistes accusés faussement de « sédition » et de « rébellion », c’est toute une politique répressive que le régime monarchique espagnol met en œuvre contre l’ensemble du peuple de Catalogne Sud.

    Le NPA (Nouveau parti anticapitaliste), qui soutient depuis le début le droit démocratique à l’autodétermination du peuple catalan, tient à lui exprimer sa solidarité et à réclamer la libération de tous les prisonniers politiques, ainsi que l’abandon des poursuites contre touTEs les citoyenEs pour avoir exercé leur libre droit d’expression. La lutte du peuple catalan pour ses droits démocratiques est aussi la nôtre, tout particulièrement à l’heure où notre pays, sous la houlette de Macron, connaît également de graves dérives autoritaires pour venir à bout des contestations et mobilisations populaires. 

    Perpignan et Montreuil, le 12 février 2019

  • Loi antimanifs : l’autoritarisme, cet autre volet du macronisme...

    Mardi 5 février, les députés ont adopté, en première lecture, la proposition de loi dite « anticasseurs », par 387 voix contre 92 et 74 abstentions.
    La loi n’est pas encore définitivement votée, puisqu’elle doit désormais faire un tour par le Sénat, mais elle constitue d’ores et déjà un considérable recul pour les libertés démocratiques.

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  • Politiques antisociales, attaques antidémocratiques, violences policières... C’est eux les casseurs !

    Les semaines passent, et le mouvement des Gilets jaunes continue, tout comme la crise politique…
    Ces derniers jours ont été marqués à la fois par la grève du mardi 5 février et l’Acte 13 le samedi qui a suivi.
    Un moment charnière qui doit en annoncer d’autres.

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