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  • Slovaquie : un projet de loi qui restreint l’accès à l’IVG...

    Le Parlement slovaque vient de voter en faveur d’un projet de loi dont l’objectif est de complexifier encore davantage l’accès à l’avortement, quelques semaines après une « marche nationale pour la vie », largement appuyée par la Conférence épiscopale. Comme le rapporte Amnesty International, « les femmes et les jeunes filles qui souhaitent avorter seront désormais obligées de réaliser une échographie, d’obtenir des images de l’embryon ou du fœtus et même d’écouter les battements du cœur du fœtus. S’il est adopté, ce projet de loi risque d’exposer les femmes et les jeunes filles à des traitements dégradants et leur rendra la tâche plus difficile pour bénéficier de services légaux. »

    Dans un pays à large majorité catholique, et ce quand bien même le gouvernement se défendrait de vouloir revenir sur la législation en cours, héritée de l’ère soviétique, les menaces sur le droit à l’IVG sont de plus en plus pressantes. Ainsi que le souligne Amnesty, « le Comité de l’ONU pour les droits économiques et sociaux remarque que les femmes en République de Slovaquie se heurtent à de multiples obstacles pour accéder aux services de santé en matière de sexualité et de procréation, notamment à des avortements sûrs et à des moyens de contraception. Le Comité craint que le projet de loi actuellement soumis au Parlement ne restreigne davantage ces droits et n’entrave l’accès aux soins de santé. » Face à tous les réactionnaires, solidarité avec les femmes du monde entier !

  • Après les élections, un gouvernement faible, une droite forte, une Espagne en crise...

    Pedro Sanchez, le leader du Parti Socialiste Espagnol (PSOE) et chef du gouvernement en place avait provoqué de nouvelles élections législatives dans toute l’Espagne, espérant en obtenir une majorité plus stable au détriment de Podemos à sa gauche, de Ciudadanos à sa droite et des forces indépendantistes en Catalogne.

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  • Solidarité avec Gaza !

    Depuis plusieurs jours, l'armée israélienne frappe la bande de Gaza, minuscule territoire palestinien surpeuplé et soumis à un blocus ignoble depuis des années. À cette heure, ce sont 34 palestinienEs qui sont morts sous les bombes israéliennes, pour la grande majorité des civils et des enfants, dont une famille de huit personnes assassinée la nuit dernière. Israël a pris prétexte de roquettes tirées depuis la bande de Gaza suite à l'assassinat par l'armée d'un dirigeant de la résistance palestinienne. Rappelons, encore une fois, que la résistance à l'occupation et à la colonisation est un droit, reconnu internationalement.

    « La France déplore l'escalade en cours à Gaza. Elle condamne les tirs de roquettes qui visent depuis hier des zones habitées du territoire israélien depuis la bande de Gaza ». On est malheureusement habitué aux condamnations à géométrie variable, mais ce communiqué du quai d'Orsay, qui ne dit mot des morts gazaouis, est d'une indécence crasse. Quant aux grands médias, encore une fois, leurs caméras se sont quasi-exclusivement tournées vers les sirènes retentissantes à Tel Aviv… pendant que les enfants palestiniens mouraient sous les bombes israéliennes.

    Si un cessez-le-feu semble avoir été trouvé ce jeudi 14 novembre, plus que jamais nous devons affirmer notre solidarité avec le peuple palestinien de Gaza et dénoncer l'État d'Israël qui lui impose sa domination coloniale et qui doit être sanctionné et rendu comptable de ses crimes de guerres. C’est tout le sens de la campagne BDS (Boycott-désinvestissement-sanctions), dont le développement et le renforcement, en l’absence de toute autre forme de sanction et de pression, sont une urgence absolue. 

    Montreuil, le 14 novembre 2019.   

  • 14 novembre : avec les hospitalierEs, pour l'hôpital public...

    Malgré huit mois de grève des services d'urgences, malgré la mobilisation montante de tout le monde hospitalier, le pouvoir exécutif refuse d’entendre et de voir la souffrance et à la colère des professionnelEs de l'hôpital soutenus par une immense majorité de la population soucieuse de préserver l'un des services publics les plus essentiels.

    La crise des urgences a été le révélateur de la crise du tout le système de santé. Face à l'extension des déserts médicaux, aux difficultés financières pour accéder aux soins, l'hôpital et ses urgences sont souvent le seul recours. Mais, étranglé par les restrictions budgétaires pratiquées par les gouvernements successifs, le service public hospitalier a de plus en plus de mal à répondre à ses missions. Fermetures de lits, de services, restructurations… entrainent la saturation des services. L'hôpital-entreprise soumet le soin à des exigences de rentabilité au prix d'un épuisement des personnels, dont le travail perd son sens.

    Avec la loi Buzyn, votée au printemps, des dizaines de services et de maternités de proximité vont encore fermer, transformés en EHPAD. Ultime provocation : en dépit de la mobilisation montante, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 réduit encore de plus de 4 milliards les crédits pour la santé.

    Oui, le monde hospitalier a raison de se lever, de s'unir dans sa diversité, pour dire « assez », stop à l'austérité budgétaire et à la gestion d’entreprise, et pour imposer une augmentation des rémunérations, l'embauche de personnel, afin d'ouvrir ou de réouvrir les lits et les services nécessaires.

    Le NPA apporte son soutien à cette mobilisation pour redonner à l'hôpital public sa place, et permettre à toutes et tous d'accéder à des soins proches, gratuits et de qualité.
    Une lutte qui converge avec les colères sociales, pour en finir avec Macron et son monde fait pour les « premiers de cordée », où la santé, comme l'éducation et la culture, ne sont plus des droits pour touTEs, mais le privilège de quelques-uns.

    Montreuil, le 13 novembre 2019

  • Soutenons le NPA...

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    souscription.npa2009.org

    En cette fin d’année se prépare un affrontement majeur contre Macron pour l’empêcher de faire passer la pire contre-réforme de tout son quinquennat, celle qui touche le plus largement et violemment l’ensemble des travailleurs, celle qui matérialise au mieux sa guerre de quelques-uns contre tous : celle du système de retraite. On le sait prêt à tout, mais pas aussi sûr de lui que par le passé. Conscient des enjeux et difficultés, le pouvoir montre les muscles mais tente aussi de temporiser, de louvoyer et de divertir.

    C’est dans ce contexte que l’offensive islamophobe sans précédent des deux derniers mois, clairement pensée, annoncée et organisée par Macron dès la rentrée, dépasse probablement toute ses espérances et sert d’arme de division et de diversion massive. Et sachons d’ores et déjà qu’elle va s’accentuer jusqu’en 2022. L’extrême droite politique, intellectuelle et médiatique n’en demandait pas tant, elle qui continue de se voir ouvert un boulevard par son vrai-faux ennemi qu’est Macron. Et alors les fanatiques du djihad ou de l’islamophobie se déchainent. L’attentat de la Préfecture de Police de Paris, mais aussi celui visant la mosquée de Bayonne n’arrivent pas par hasard. Les mots sont des actes et en entrainent d’autres...

    S’il n’est évidemment pas un horizon des évènements, le mouvement de grève interprofessionnelle et illimitée débutant le 5 décembre prochain sera malgré tout un test majeur afin de travailler à l’inversion du rapport de force entre les classes et pour remettre, comme l’ont fait les Gilets Jaunes pendant toute l’année précédente, les questions sociales au cœur du débat et des luttes. Et comme le mouvement des Gilets Jaunes fêtera justement son 1er anniversaire deux semaines avant le lancement de cette grève, on ne peut que travailler la convergence dans un « tou.te.s ensemble ».

    D’ailleurs parmi toutes les horreurs, insultes et contre-vérités déversées sur le mouvement des Gilets Jaunes, il en est une dont la réfutation a marqué plus que toute autre l’année passée et porte en elle la plus forte charge corrosive. Les Gilets Jaunes n’auraient cure de l’écologie ?! Trump en avait même fait le premier ses partisans... Que nenni ! Fin du monde, fin du mois, même système, même combat ! Et ce n’est pas hasard si les mobilisations écologiques ont connu un ressort inédit pendant cette même période, au sein de la jeunesse surtout, portées en particulier par les grèves pour le climat, mais aussi, rappelons-le, par la victoire (et oui !) contre le projet d’aéroport de NDDL. L’appétit vient en gagnant...

    L’appétit vient aussi en parcourant le monde. Et c’est ce que fait la révolte : Algérie, Hong Kong, Liban, Chili, Catalogne, Équateur, elle court, elle court... Le néolibéralisme discrédité se révèle dans toute son horreur et ne peut plus se soutenir que d’une violence à la pureté et à l’intensité croissante. Tout à la fois revancharde et conquérante, mais sans autre solution que la fuite en avant, la bourgeoisie s’assoit sur son propre système « démocratique » à l’agonie.

    souscription.npa2009.org

  • Communiqué de presse unitaire : référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris. En piste pour le 1er million de signatures...

    Malgré le silence des grands médias et du gouvernement, malgré l’absence de campagne officielle, la campagne pour obtenir un referendum concernant la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) bat son plein.

    Lors des semaines passées, des dizaines de collectifs unitaires se sont créés dans toute la France, mobilisant des centaines de militant-e-s de terrain. Car ce referendum d’initiative partagée est un enjeu de société crucial : soit abandonner la gestion des richesses nationales et des biens communs aux entreprises privées pour le plus grand bonheur de leurs actionnaires; soit préserver ces biens, afin de réorienter leur usage, pour la justice sociale et la défense de l’environnement.

    L’expérience récente des privatisations des autoroutes illustre bien le projet actuel du gouvernement : vendre des infrastructures publiques pour enrichir quelques-uns, tandis que la privatisation ne bénéficie pas à la majorité qui doit payer pour les profits des actionnaires.

    La campagne pour le référendum sur la privatisation d’ADP doit prendre une nouvelle dimension en ce mois de novembre, pour atteindre le million de demandes du référendum et accélérer le rythme des signatures.
    A ce titre, la coordination nationale contre la privatisation d’ADP et toutes les organisations qui soutiennent la campagne pour le référendum appellent :

    - A faire de la 2ème quinzaine de novembre une grande séquence de mobilisations pour le référendum ; à Paris cette mobilisation culminera par un rassemblement sur la place de la République le samedi 30 novembre à partir de 14H

    - Les maires de toutes les communes françaises à exercer leur droit à l’information auprès de leurs administrés, et à faire des mairies des lieux vivants de la démocratie ;

    - A être présents lors des manifestations qui vont se dérouler en novembre et décembre, notamment les mobilisations pour la santé du 14 novembre, féministes du 23 novembre et pour la défense des retraites du 5 décembre.

    - Les personnes qui ont déjà signer à convaincre 4 personnes de leur entourage à faire de même ; tous ensemble, on peut y arriver.

    32 organisations regroupées au sein de la coordination nationale contre la privatisation d’Aéroports de Paris ont lancé un outil commun afin de mobiliser pour exiger un référendum contre la privatisation d'ADP : le site commun privatisercestvoler.fr recense les différents documents et outils de mobilisations.