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  • L'Anticapitaliste, l'émission n° 17 - Frank Prouhet...

    Crise sanitaire, crise sociale : même combat contre le capital ! Franck Prouhet, médecin généraliste et membre de la commission santé du NPA est interviewé dans L'Anticapitaliste, l'émission n° 17

    - Peux-tu nous donner une vision générale de la situation épidémiologique, de la circulation du virus sur l’ensemble du territoire ?

    - Compte tenu des réticences que l’on peut constater au sein de la population (et même dans une partie des milieux de gauche) concernant les vaccins, peux-tu expliquer pourquoi et comment organiser une campagne de vaccination efficace ?

  • À MELLE, UNE VICTOIRE EN JUSTICE CONTRE LA RÉPRESSION QUI EN APPELLE D’AUTRES !

    Communiqué du comité de soutien aux 4 de Melle
    Mardi 22 décembre 2020
     
    Après le recul la semaine dernière du rectorat de Bordeaux qui a renoncé à convoquer des conseils de discipline, celui de Poitiers se voit infliger ce jour une première défaite en justice ! La décision de sanction de début novembre, concernant le déplacement d'office de Sylvie Contini, avait en effet fait l'objet d'une procédure en référé pour suspendre en urgence cette décision arbitraire et disproportionnée. Il fallait que le tribunal administratif lève cette mesure avant que Sylvie n’ait perdu son poste au lycée Desfontaines de Melle (79).

    La conclusion de l'enquête administrative menée par le rectorat en mai-juin prévoyait a minima le déplacement d'office des 4 de Melle. Seule Sylvie en avait fait les frais suite aux conseils de discipline de la semaine du 12 octobre. Aujourd'hui le tribunal administratif de Poitiers suspend son déplacement d’office. En outre, « il est enjoint à la rectrice de l'Académie de Poitiers de procéder à la réintégration » de Sylvie au lycée Desfontaines de Melle.

    Suspendue depuis le 10 mars dernier, puis déplacée au lycée Maurice Genevoix de Bressuire début novembre, Sylvie va enfin pouvoir retrouver, d'ici un mois, ses collègues et ses élèves de Melle !

    C'est un revers cuisant pour le rectorat de Poitiers, et la bataille ne s'arrêtera pas là ! Elle continue sur le plan juridique pour les 4 de Melle, dont Sylvie qui a aussi déposé un recours sur le fond.

    Cette bataille contre la répression se poursuivra partout dans l'éducation nationale : qu'aucune sanction, qu'aucune poursuite disciplinaire ne s'abattent sur les personnels ou sur les élèves qui se mobilisent contre les réformes Blanquer !
     
    Le comité de soutien aux 4 de Melle

  • Toutes et tous, ensemble, mobilisé-es le 04 février...

    Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL se sont réunies en intersyndicale en cette fin d’année, marquée par la pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales. Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse.

    Nos organisations décident d’impulser un processus de mobilisations et d’initiatives tout au long du mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.

    Ce processus s’appuiera sur les mobilisations professionnelles déjà programmées à l’instar des appels de la santé le 21 janvier, de l’éducation nationale le 26, de l’énergie le 28, engagés également pour la défense et le développement du service public.

    Dans ce contexte, et ce n’est pas anodin, les attaques liberticides du gouvernement se multiplient.

    Nos organisations continuent de les combattre.

    Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.

    Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes et ainsi les entreprises les moins touchées par la crise seront celles qui bénéficieront le plus des baisses d’impôt.

    Ce constat impose de contrôler et de conditionner socialement et écologiquement les aides publiques. Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif et soutien des revenus des plus fragilisés ou précaires.

    C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement.

    Rien pour les petits salaires, la ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021. Ce qui fera passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €.

    Rien non plus pour les 1ers de corvée, exposés depuis le début de la pandémie, toutes et tous devront attendre une hypothétique négociation dans leurs secteurs professionnels fin 2021.

    Rien pour les soignants qui dénoncent un plan Ségur au rabais et beaucoup de professionnels oubliés. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé. Rien pour les personnels de l’éducation nationale alors que le simulacre de concertation autour d’un Grenelle de l’éducation déserté par une majorité d’organisations syndicales est au point mort.

    Les chiffres sont clairs : 47% des jeunes s’inquiètent pour leur emploi et le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20%. Le second confinement les a fait plonger dans l’extrême précarité. Nombre d’entre elles et eux ne mangent pas à leur faim. A cela s’ajoute la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec et une détresse psychologique forte. Avec ses mesures insuffisantes, restrictives et incohérentes, le gouvernement sacrifie toute une génération !

    Pas une journée ne se passe sans une nouvelle annonce de plan de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises ou restructurations et réductions de services.

    Les réformes successives, contestées fortement, facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public. Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.

    Nous affirmons, au contraire, que la réponse aux besoins de toute la population, l’avenir de la jeunesse et la réussite de la transition écologique imposent la création de millions d’emplois. Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail.

    Dans le secteur de la santé par exemple, alors que le gouvernement tergiverse sur les mesures à prendre pour éviter l’engorgement des services de réanimation, c’est 400 000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie. Les besoins sont importants aussi dans toute la fonction publique.

    Il est indéniable aujourd’hui, après la pénurie de masques du printemps dernier, qu’il faut relocaliser une partie de notre production et en particulier notre industrie. Être en capacité de produire des médicaments, du matériel médical et de protection après la période que nous traversons ne peut plus faire débat.

    C’est pourquoi, les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL proposent un processus de mobilisations et initiatives dès le mois de janvier. Des déploiements locaux, des tractages et des assemblées générales doivent se tenir sur les lieux de travail et dans les territoires. Ils permettront de faire de la deuxième quinzaine de janvier une période de mobilisations professionnelles pour l’emploi avec notamment 3 journées phares dans la santé le 21, l’éducation nationale le 26 et dans l’énergie le 28 janvier.

    Les organisations appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève le 4 février 2021.

    Intersyndicale, le 22 décembre 2020

  • 2020, le capitalisme en faillite… En 2021, changeons tout !

    L’année qui se termine a montré que le capitalisme était incapable de répondre à la pandémie. Dans une majorité de pays, et la France n’échappe pas à la règle, les gouvernements capitalistes ont privilégié les grandes entreprises aux populations, et les politiques liberticides aux investissements massifs dans la santé publique...

    Un système contradictoire avec la santé de touTEs

    Face à la propagation du virus, c’est la concurrence entre capitalistes qui a dominé, par exemple concernant

    la production et l’approvisionnement des masques. Ils ont été incapables de planifier la production, de mettre sous contrôle le secteur privé pour répondre dans l’urgence aux besoins sanitaires. C’est la même chose pour les tests : le monopole des laboratoires privés a freiné pendant des mois le dépistage à grande échelle alors que le secteur public de recherche ainsi que les labos vétérinaires auraient pu contribuer massivement aux tests dès le printemps.

    En ce qui concerne le vaccin, la recherche a été confiée à des centaines de labos privés qui se font concurrence entre eux à travers la planète, chacun voulant annoncer en premier avoir « trouvé » le bon vaccin pour engranger des profits colossaux. Tout cela s’est fait au détriment du respect des protocoles en accélérant les différentes phases de tests. De plus, les vaccins étant brevetés, la transparence sur les résultats n’est pas au rendez-vous, ce qui nourrit la défiance des populations face aux futurs vaccins.

    La matraque ou la sécurité sociale ?

    En 2020, les capitalistes ont fait des choix. Ainsi Macron et son gouvernement ont refusé d’investir massivement dans la santé et l’hôpital public, alors que nous savons que le nombre de lits et de personnels à l’hôpital est crucial face à l’épidémie, notamment pour ne pas stopper l’ensemble des autres soins durant les pics d’hospitalisations. Le « Ségur » de la santé a été une mascarade. Tout cela a eu pour conséquences de nous faire enchaîner les phases de confinement, qui vont probablement durer jusqu’à l’automne 2021. Ce refus d’investir est idéologique : ils ne veulent plus du service public et de la sécu, et ont donc continué à casser l’hôpital malgré la pandémie.

    Dans le même temps, le pouvoir a accéléré le tournant autoritaire et raciste de l’État pour contrôler la population et faire rentrer dans le rang les récalcitrantEs : loi sécurité globale, loi « séparatisme », décrets liberticides et confinement autoritaire ont été les principales réponses du gouvernement face à la pandémie.

    Nos vies valent plus que leurs profits !

    En cette fin d’année, la dette publique en France avoisine les 125 % du PIB. Cette dette, les capitalistes vont vouloir nous la faire payer. Licenciements, réorganisation de la production, casse des services publics, voilà leurs mauvaises résolutions pour 2021 !

    Ces dernières semaines, les mobilisations contre les lois liberticides nous ont redonné de l’espoir. Elles montrent le chemin pour les travailleurs/ses et la jeunesse dans les semaines qui viennent : celui des luttes, dans la rue et par la grève, pour imposer une toute autre politique. Il faut en finir avec le pouvoir des capitalistes de détruire nos vies, en reprenant le contrôle sur l’économie et en brisant la machine répressive.

    Que 2021 marque la fin du virus capitaliste !

  • Mutation du coronavirus... mais pas du Macronavirus !

    Une variante du coronavirus vient d’apparaitre en Grande-Bretagne. Baptisée VUI-202012/01, elle a été découverte dès septembre (le système de santé Britannique est le Premier au monde question isolement et séquençage viral). Elle a progressé jusqu’à représenter 28 % des cas à la mi-novembre et 62 % la semaine du 7 décembre, plus encore actuellement. C’est la première mutation qui touche vraiment la contagiosité (on recense plus de 12000, certains articles en ont prêté – à tort – 300 0000 (sic) à une interview d’Axel Kahn), à la différence de la mutation D614G apparue cet été à Singapour puis diffusée en Europe. Touchant la protéine Spike, proteine d’ancrage du virus au récepteur ACE2 de la cellule, elle facilite grandement attachement et pénétration virale dans la cellule, et est « jusqu’à 70 % plus transmissible », selon le premier ministre britannique, Boris Johnson.

    Ceci explique en partie l’accélération de la diffusion du virus en Angleterre, et sans doute une partie du début de rebond observé sur les courbes françaises et européennes avant la troisième vague attendue probablement en Janvier. La mutation semble la même que celle observée récemment en Afrique du Sud : convergence évolutive ? Infection de sujets britanniques par un retour de safari dans le Kruger ou voyage d’affaires au Cap ? On le saura peut être jamais.

    Important : cette mutation va devenir prédominante très vite, car elle est déjà passée sans doute chez nous, mais rien n’indique qu’elle soit plus létale ou résistante aux anticorps cellules tueuses induit(e)s par les vaccins actuels (il sera d’ailleurs « simple » d’insérer un isoforme ARN dans les vaccins ARN, isolé ou en mix, sans vraiment refaire tout phase 1, 2, 3. Ça sera plus compliqué mais on sait faire pour les vaccins protéine virus type Astra Zeneca (les vaccins double chaîne ou multiples, on sait faire, cf. la grippe ou les vaccins en « pack »). Plus dur pour les virus inactivés…mais apparemment ça n’est pas un vaccin de spécificité différente.

    Par contre la diffusion plus rapide de la maladie repose évidemment le problème du nombre de lits, de la formation de soignants et leur embauche, tout ceci largement sous-dimensionné et toujours pas résolu en France. On peut craindre, une nouvelle fois, la seule chose que ce gouvernement sache faire, le re-reconfinement avec des mesures répressives dont on a vu (tentative de Lallement !) qu’elles servent aussi à réprimer le mouvement social. Car le virus muté est déjà en France…

    Gérard Chaouat

  • Convention citoyenne pour le Climat: « Macron passe du "sans filtre" aux cent filtres » !

    La politique climat de Macron peut sembler contradictoire. Côté obscur, il caviarde allègrement les propositions de la Convention citoyenne pour le Climat en rejetant tout ce qui aurait pu grignoter les dividendes et les intérêts de l’industrie chimique ou automobile, de l’agriculture industrielle, de la publicité, de l’immobilier… Côté lumière, il parade au sommet « Ambition climat », organisé par l’ONU, la France et la Grande-Bretagne, insistant sur la nécessité de se « donner une trajectoire et des moyens crédibles pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 ».

    Macron joue avec le climat

    L’inaction climatique est si voyante que le Conseil d’État a donné raison à la ville de Grande-Synthe et à « L’Affaire du siècle » contre l’État. Quant au « contrat moral » de reprendre les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, il passe du « sans filtre » aux « 100 filtres ». Dès juin, Macron avait remisé la taxe de 4% sur les dividendes et la limitation de la vitesse à 110 km/h sur autoroute. Puis ce fut le rejet du moratoire sur la 5G, de la limitation de la publicité pour les SUV et autres monstres hyper-polluants. Exit aussi la redevance sur les engrais azotés pourtant responsables des émissions de Nox, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le CO2, l’obligation de rénovation thermique des bâtiments… La responsabilité est reportée sur les « citoyens-consommateurs » appelés à changer leurs « comportements individuels ». Et pour couronner le tout, Macron dégaine un référendum pour inscrire la défense du climat et la préservation de l’environnement dans la Constitution : une minable manœuvre politicienne d’autant plus misérable qu’elle concerne la menace la plus grave et la plus globale à laquelle l’humanité est confrontée.

    « Il faut que tout change pour que rien ne change »

    L’Accord de Paris posait l’objectif de limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5°C ou 2°C maximum, mais acceptait que les États s’engagent… à dépasser largement cette limite. Ce qu’ils ont fait ! La compilation des engagements des États conduisait à une augmentation entre 3 et 4°C, et ces engagements insuffisants ne sont même pas tenus. Le bouleversement climatique est à l’œuvre : l’année 2020 sera parmi les trois plus chaudes jamais enregistrées. Les catastrophes, dont les phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique sont le principal moteur, ont doublé en vingt ans, tuant plus de 1,2 million de personnes dans le monde depuis 2000. Il est de plus en plus certain que le seuil de 1,5 °C d’augmentation de la température sera franchi dans les années 2030…

    Devant la catastrophe imminente, les gouvernants doivent relever leurs engagements, c’est la mission assignée à la COP26 à Glasgow initialement prévue en 2020 et repoussée à novembre 2021. Et c’est reparti pour les grandes déclarations : les USA débarrassés de Trump, les 27 pays de l’Union européenne et la Chine… tous d’accord pour la « neutralité carbone » en 2050 ! Mais cette neutralité – ou émissions nettes zéro – cache de lourdes menaces : nucléaire et autres fausses solutions dangereuses de capture-séquestration du CO2, géo-ingénierie (manipulation du climat), différents « mécanismes de compensation », véritable impérialisme vert, au détriment des pays et peuples du Sud global. En outre, le renvoi à 2050 des objectifs ouvre la possibilité d’un dépassement temporaire. Pari criminel ! Un basculement climatique  irréversible (fonte de la calotte glaciaire du Groenland ou désintégration de glaciers de l’Antarctique) risque fort de se produire entre 1,5 et 2°C.

    La neutralité carbone est un leurre dangereux. Entre l’urgence climatique et le productivisme capitaliste, il n’y a pas d’arrangement. La construction d’un mouvement populaire mondial est une urgence vitale : pour imposer la réduction des émissions dans les transports, le bâtiment, l’énergie, l’agriculture ; la réduction de la production matérielle et des transports, dans la justice sociale ; le refus du dépassement temporaire et des fausses solutions ; la justice climatique pour les peuples du Sud global. Différents réseaux proposent une grève mondiale pour le climat au moment de la COP26 en novembre 2021. Une perspective dont nous devons nous emparer !

    Commission nationale écologie

  • Les 8 de Nice sont libres, la procédure annulée pour vices de procédure !

    Les militants fêtent cette bonne nouvelle en musique avec HK.

    Il n'aura pas été possible de plaider sur le fond la légitimité de leur action mais les militants, qui risquaient 5 ans de prison, sont soulagés.

    Pour Raphaël Pradeau, porte parole d'Attac et témoin au procès, "cela confirme que ce procès n'aurait jamais dû avoir lieu.
    Ces militants ne sont pas des délinquants, ils ont mené une action symbolique pour faire passer un message politique visant à dénoncer les pratiques sales de la Société Générale".

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  • L’Anticapitaliste l’émission n°17 : Crise sanitaire et sociale, même combat contre le capital !

    Avec

    Philippe Poutou (porte-parole du NPA)

    Jérôme Martin (membre fondateur de l’Observatoire de la Transparence dans les Politiques du Médicament)

    Frank Prouhet (médecin généraliste et membre de la commission santé du NPA)

    Sandrine Caristan (collectif anti-Sanofric)

    Djaffar Razkallah (élu CSE CGT TUI France)