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  • Bientôt 100 000 morts du Covid-19...

    Le gouvernement Macron-Castex est responsable et coupable

    Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, la Macronie fait preuve de son incapacité à juguler la crise sanitaire, et porte la responsabilité de dizaines de milliers de morts qui auraient pu être évitées. Sans changement de cap radical, qui ne pourra être que le fruit de la construction d’un rapport de forces par nos mobilisations, cette situation peut malheureusement encore perdurer pendant des mois, voire davantage.

    « Le tri des patients a déjà commencé »

    Moins dune semaine après avoir affirmé quil ne faisait « aucun mea culpa, […] aucun constat d’échec », Macron a dû concéder, lors de son allocution télé du 31 mars, quil aurait « pu faire mieux »… Cest le moins quil puisse dire ! Macron a toutefois cherché à garder la face et à vanter son bilan, n’hésitant pas à travestir la réalité et à mentir effrontément, comme lorsqu’il a déclaré : « Nous avons conservé la maîtrise de la situation à lpital. » Une claque supplémentaire pour les malades et pour les personnels hospitaliers alors que 41 médecins réanimateurs et urgentistes affirmaient quelques jours plus tôt dans le Journal du dimanche : « Le tri des patients a déjà commencé ».

    Leur « liberté » et les nôtres

    Macron ment lorsqu’il explique que « nous avons gagné des jours précieux de liberté, gardé des jours d'apprentissage pour nos enfants » pour justifier l’absence de toute décision alors que tous les signaux étaient déjà au rouge depuis des semaines. Mais de quelle liberté parle-t-on ? Celle de se contaminer dans les transports, à l’école et au travail, alors que toute vie sociale et tout loisir sont proscrits ? Celle de voir des classes, voire des établissements scolaires entiers, fermer les uns après les autres sous la pression des contaminations pendant qu’un certain Jean-Michel Blanquer expliquait que le virus ne circulait pas dans les écoles et refusait d’organiser la classe à distance, qui est un nouveau fiasco ?

    « Si je ne fais pas tout, tout seul, rien ne se passe », a déclaré Macron en privé : le décalage entre l’auto-satisfaction du président et la réalité de la situation n’a probablement jamais été aussi grand. Voilà qui pourrait faire sourire si la situation n’était pas aussi tragique et si Macron ne nous avait pas déjà largement démontré, par le passé, sa capacité à être dangereusement obstiné, quitte à jouer avec nos vies, nos droits et nos libertés.

    Ils devront rendre des comptes

    Le cap des 100 000 morts du Covid-19 en France approche, qui ne manquera pas de susciter déclarations diverses, remises en question et colères — justifiées. Parmi ces morts, des milliers, voire des dizaines de milliers auraient pu être évitées si Macron et son gouvernement n’avaient pas fait primer le profit sur les vies. Notre santé, nos vies, sont des choses trop sérieuses pour les laisser entre les mains des capitalistes et de ceux qui les servent : tôt ou tard, ils devront rendre des comptes, et le plus tôt sera le mieux.

    Pour sortir de la pandémie, nous devons imposer des mesures d’urgence : arrêt des brevets, transparence et gratuité des vaccins ; partage du temps de travail pour en finir avec le chômage et ralentir la circulation du virus ; 1 million d’embauches dans les services publics, notamment de la santé, de l’éducation, des transports.

    Tout cela nécessite le retour des mobilisations sociales, à l’image des occupantEs des lieux culturels qui luttent actuellement pour la défense de l’assurance chômage. Pour notre santé, pour nos droits, pour nos vies, il faudra lutter touTEs ensemble et dégager Macron par nos mobilisations.

  • Mise au point concernant l’élection présidentielle...

    Le Conseil politique national du NPA s’est réuni ce dimanche 4 avril. Au cours de la journée, nous avons entre autres échangé au sujet des échéances électorales à venir, et nous avons déterminé collectivement un calendrier global de discussions concernant la présidentielle.

    Dans la foulée de cette réunion, Anasse Kazib, membre du NPA et du « CCR-Révolution permanente » a annoncé, sur les réseaux sociaux, sa « pré-candidature » à la présidentielle de 2022. Cette annonce, qui était en réalité programmée depuis plusieurs jours, s’est donc faite hors de tout cadre décisionnel de lorganisation.

    Cette annonce, relayée par les canaux du « CCR-Révolution permanente », constitue une rupture avec le fonctionnement du NPA et ses modalités de prise de décision concernant nos candidatures à la présidentielle. Ces dernières ont toujours été le fruit de discussions démocratiques en interne, organisées autour des questions dorientation et de profil politiques, et non de « pré-campagnes » personnalisées et a fortiori menées à l’extérieur de notre organisation.

    Anasse Kazib n’est donc ni le candidat, ni même le « pré-candidat » du NPA à l’élection présidentielle de 2022.

    Le NPA na pas encore déterminé ses choix concernant la présidentielle, qui seront, à l’instar de ce que nous avons fait lors des précédentes élections, opérés avant l’été, condition pour une présence lors de l’échéance de 2022.

    Ces décisions seront le produit d’un débat dans notre organisation, dans le respect de nos règles de fonctionnement démocratique, comme cela vient d’être décidé lors de notre réunion du Conseil politique national.

    Montreuil le lundi 5 avril 2021

  • 150 ans de la Commune : Les femmes et la Commune de Paris...

    Conférence sur Les femmes et la Commune de Paris, animée par Mathilde Larrère et Francis Pian.
    Mathilde Larrère est historienne des révolutions du XIXe siècle, Maître de conférences à l’Université de Paris-Est Marne-la-Vallée. Francis Pian est formateur, membre des « Amies et amis de la Commune » et « Faisons Vivre la Commune depuis 1985.

  • « Semaine morte » pour les assistantEs d’éducation en plein pourrissement de la situation dans l’Éducation nationale...

    Pour la plupart organisés indépendamment des centrales syndicales dans la coordination nationale des collectifs d’assistantEs d’éducation (CNCA) depuis la mobilisation du 1er décembre, les différents collectifs départementaux d’d’assistantEs d’éducation (AED) ont appelé à et préparé durant tout le mois de mars une « semaine morte », une semaine de grève et d’actions des vies scolaires du 22 au 26 mars. Cette mobilisation des « pions » intervenait dans un contexte de pourrissement de la situation sanitaire et sociale dans l’Éducation nationale, en contraste total avec le discours rassurant du ministre Blanquer qui minimisait la gravité de la situation. Tout cela pour masquer un agenda patronal, qui consistait, jusqu’au dernières annonces du gouvernement sur la fermeture des collèges et lycées, à maintenir à tout prix le maximum d’établissements ouverts pour assurer la continuité de l’activité économique.

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  • « Blanquer, rends l’argent ! »

    Une année complète de salaire pour 35 273 assistantEs d’éducation (surveillantEs), ou 36 857 accompagnantEs d’élève en situation de handicap (AESH), ou bien encore 25 396 professeurEs débutantEs. Ou encore un millier d’écoles rénovées, ou plus de deux millions de tablettes numériques, plus d’un million d’ordinateurs neufs, des millions de livres…

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  • Un échec pour Macron, une catastrophe sanitaire pour la population !

    Moins d’une semaine après avoir affirmé qu’il ne faisait « aucun mea culpa, (…) aucun constat d’échec », Macron concède ce soir qu’il aurait « pu faire mieux »… C’est le moins qu’il puisse dire ! Alors que le pic de la deuxième vague a été largement dépassé, que les fermetures de classes, voire d’établissements, se sont multipliées ces derniers jours, et que la campagne de vaccination ne décolle pas à la hauteur des besoins, Macron a dû prendre la parole ce soir dans un contexte où tout illustre l’échec de sa politique.

    L’extension à tout le territoire des mesures de confinement et de « freinage » de la pandémie déjà appliquée dans les 19 départements, et la fermeture ces prochaines semaines des établissements scolaires, constituent les principales annonces du soir. Macron et le gouvernement sont donc obligés de faire aujourd’hui ce qu’ils s’étaient jurés de ne pas faire ces dernières semaines. Un terrible aveu de leur faillite. Ces mesures prises tardivement, au pied du mur, ne pourront malheureusement pas empêcher ces prochaines semaines de nouvelles disparitions, de nouvelles tragédies familiales et une grande détresse sociale.

    Pourtant il n’y avait aucune fatalité à en arriver là, tout résulte des choix politiques fait depuis un an : de laffaire des masques manquants jusqu’à cette campagne de vaccination bien trop lente, ce sont bien ce gouvernement et l'industrie pharmaceutique qui portent lentière responsabilité de cette catastrophe sanitaire. « Là où nos voisins ont décidé de confiner (en décembre), nous avons gagné des jours précieux de liberté, garder des jours d'apprentissage pour nos enfants »... Macron peut chercher à garder la face, à la vérité ce sont des jours, des semaines, des mois, précieux dans la lutte contre la pandémie, que ses choix ont fait perdre, et nous en payons touTEs le prix aujourd’hui.

    Notre santé, nos vies, sont des choses trop sérieuses pour les laisser entre les mains des capitalistes et de ceux qui les servent. À nous d'imposer de véritables mesures de santé publique : l’ouverture de lits en réanimation (au-delà des belles promesses une fois de plus renouvelées), l’embauche et la formation massive de personnels de santé ; l’amplification de la campagne de vaccination, ce qui ne peut passer que par la réquisition de l'appareil de production et la levée immédiate des brevets sur les vaccins ; la protection du monde du travail et de l’ensemble de la population (dans les entreprises et les services publics), y compris par la fermeture des lieux si nécessaire. Il y a urgence !