Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Non à la traque des exilés à Nice !

    Communiqué de presse collectif :

    Non à la traque des exilés à Nice !

    À Nice, comme chaque année avant l'été, la traque des exilés reprend. 

    L'an dernier Christian Estrosi et son 1er adjoint Anthony Borré ont fait évacuer par les forces de l'ordre les campements installés sur la digue du port et près du Centre Administratif. Cette année, ils veulent chasser les exilés qui trouvent refuge près de l'Eglise du Voeu et sur la coulée verte. Ces personnes dorment dans la galerie extérieure de l'église, avec autorisation du curé, des paroissiens venant chaque matin leur apporter le petit déjeuner. Elles ne causent ni troubles ni dégradations.

    Les personne qui dorment à l'église du Vœu sont en majorité des demandeurs d'asile non hébergés par l'Etat. Les Alpes-Maritimes disposent de Centres d'Accueil pour Demandeurs d'Asile mais qui sont saturés à l'année. Nous appelons l'Etat à assumer ses obligations légales et à héberger les demandeurs d'asile. 

    La Ville de Nice, elle, a l'obligation de protéger les personnes vulnérables mais elle met à disposition un nombre de places en centre d'hébergement largement insuffisant. Au lieu d'augmenter les capacités d'accueil des centres d'hébergement, le maire de Nice et sa majorité préfèrent traquer les personnes vulnérables que sont les exilés cherchant refuge en France. Dès que les regroupements sont visibles et dès que la période touristique approche, pour faire croire aux touristes qu'il n'y a pas de misère à Nice, ils chassent les exilés de campements en campements. Ils ne font en réalité que que déplacer le problème. Ils rajoutent une violence sociale aux violences déjà subies par les exilés.

    Cette traque des exilés à Nice est honteuse et porte atteinte à la dignité humaine et aux droits de l'Homme. Ces pratiques sont indignes de la Ville de Nice qui doit retrouver et assumer sa vocation sociale.

    À l'heure ou une extrême droite de plus en plus radicalisée et de plus en plus violente grandit et étend son influence, nous rappelons au maire de Nice qu'on ne combat pas l'extrême droite en  adoptant ses idées et en appliquant ses méthodes. 

    Nice, le 13 juin 2023

    Premiers signataires :
    AdN, CCFD-Terre Solidaire 06, Cent pour Un 06, Emmaüs Roya, Habitat et citoyenneté, RESF 06, Roya citoyenne, Syndicat des Avocats de France, Tous citoyens
    !

  • Combattons la déferlante raciste et islamophobe...

    L’horrible fait divers qu’est l’agression contre de jeunes enfants perpétrée à Annecy par un individu de nationalité syrienne est honteusement manipulée par le gouvernement, la droite et l’extrême droite. Ceux-ci veulent faire monter à son paroxysme l’hystérie raciste et xénophobe.

    Pour « tourner la page » de la mobilisation sur les retraites, l’heure est à la surenchère raciste contre les migrantEs, boucs émissaires de tous les méfaits du capitalisme. Tandis que des néonazis ont pu défiler en toute impunité dans les rues de Paris, la droite et le gouvernement n’hésitent pas à surenchérir sur leur autre dossier favori après la casse sociale : l’immigration. Ils déroulent le tapis rouge à Zemmour, qui appelle à se défendre contre un prétendu « francocide », et à Le Pen qui, avec sa démagogie pseudo-sociale, tente de tirer les marrons du feu.

    De Mayotte aux abayas 

    La loi immigration, mise en sourdine en raison des mobilisations, est finalement revenue au premier rang de l’agenda gouvernemental. Elle donne lieu aux tractations les plus sordides avec la droite LR qui cherche à occuper un espace politique autonome — entre le macronisme en crise et l’extrême droite — sur le dos des migrantEs. Ciotti renchérit en propositions racistes : réduction drastique de l’Aide médicale d’État, obligation d’assimilation dans la Constitution, refus de régularisation même pour les métiers en tension, modification du droit d’asile… Et pendant ce temps, le gouvernement poursuit son opération raciste et coloniale Wuambushu à Mayotte, sans aucune préoccupation pour la population sur place, et ne veut prouver qu’une seule chose : immigration = délinquance, avec pour seule réponse la répression et les expulsions !

    La campagne islamophobe reprend quant à elle de plus belle. Depuis le mois d’avril, les signalements de l’éducation nationale en « atteinte ont la laïcité » ont été montés en épingle pour ramener les difficultés auxquelles feraient face les personnels de l’éducation… au port de l’abaya, robe longue et ample fréquemment portée par les femmes musulmanes. Présentées depuis le début d’année de la même façon que des faits de délinquance, plus de 500 cas auraient été signalés en avril et en mai. La criminalisation de l’islam comme religion est ainsi rampante. 

    Stopper une vague pestilentielle

    Pour les démagogues de droite et d’extrême droite, les immigréEs des anciennes colonies et leurs descendantEs sont un danger pour la sécurité des Français, et un poids pour les services publics. Dans un entretien donné à l’Express, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe n’a aucun embarras à faire des Maghrébins la maladie qui atteint les services publics français quand il évoque leur « embolie ». Cette maladie, il la nomme – c’est l’islam : « L’islam est devenu un sujet central, un sujet inquiétant, un sujet obsédant ». Statistiques à l’appui, il désigne la part dans l’immigration que représentent les AfricainEs, qui aurait augmenté de 8% alors que l’immigration dans sa totalité est stable. De même, sur la délinquance : celle-ci, encore, serait le fait d’immigréEs alors que toutes les statistiques sur les faits de délinquance démontrent l’exact contraire.

    La forte mobilisation contre la réforme des retraites a pu tenir en respect la bête immonde du racisme et de la xénophobie. Aujourd’hui, pour les réactionnaires de tout poil —  de Macron-Darmanin à Le Pen-Zemmour en passant par Ciotti, l’heure de la revanche a sonné et la chasse est ouverte contre les plus vulnérables d’entre nous. Il est de la responsabilité du mouvement ouvrier, de ses organisations syndicales, associatives et politiques, de stopper cette vague pestilentielle et de mettre au centre de son combat pour le progrès social la lutte antiraciste et antifasciste ! 

  • Les personnes migrantes attendent et attendent à la préfecture de Nice

    Mardi 20 juin 2023
    19h30
    Habitat & Citoyenneté, 28 rue Dabray

    Un regard critique basé sur un travail de recherche des étudiant.es de Sociologie.
    Intervenant.es : Mathilde Demuro, Saleh Freddy Ramazani, Cheikh Seye.

    Venez assister à une conférence passionnante des étudiant.es de Sociologie et de Master de Migrations Studies travaillant avec l'Observatoire des Migrations dans les Alpes Maritimes.
    Nos intervenant.es partageront les résultats d’une recherche de mémoire M1, sur l'attente des personnes migrantes à la préfecture de Nice. Une analyse critique qui mettra en lumière les enjeux et les défis auxquels font face ces individus lors de leurs démarches administratives.
    L’intervention traitera des interactions sociales à l’œuvre à la préfecture, ainsi que les dynamiques de pouvoir notamment dans la file d’attente des guichets pour étrangers.

    Cette conférence sera l'occasion d’échanger sur plusieurs témoignages, des personnes en migration, des chercheurs et des acteurs locaux impliqués dans la thématique des migrations.

    L'entrée est gratuite et un apéro dinatoire est ouvert à tout.es !

    Organisé par : Habitat & Citoyenneté et l'Observatoire des Migrations dans les Alpes Maritimes

  • POING hebdo : pas de retrait, pas de paix !

    Pas de retrait, pas de paix. C’était l’esprit de la journée du 6 juin qui, sans surprise, et même si des centaines de milliers de personnes ont une nouvelle fois manifesté avec colère et détermination, a été la moins massive des journées de mobilisation contre la réforme des retraites depuis le 19 janvier. Mais que le gouvernement ne s’y trompe pas, ce souffle de colère laissera des traces bien après les « 100 jours ». Il n’y a et il n’y aura pas d’apaisement, ni le 14 juillet ni après. Car tout montre que la crise politique ouverte est loin d’être refermée.

    Face à la crise politique qui s’approfondit et à l’extrême droite qui attend son heure, il devient urgent de construire un force politique anticapitaliste, révolutionnaire, radicale, unitaire et démocratique. Tout ce à quoi le NPA s’attèle, et s’attèlera dans les semaines et les mois qui viennent !

  • « Organisons-nous pour construire l’alternative ! » (appel au forum)...

    Publié sur Mediapart

    Anticapitalistes, écologistes, féministes, antiracistes, anti-validistes... un large spectre de militant·es de gauche appellent de leur voeux à « un immense mouvement du monde du travail, des classes populaires, de la jeunesse » pour proposer une organisation alternative en vue de « construire, à terme, une nouvelle force démocratique et pluraliste ». Un forum national aura lieu le dimanche 2 juillet.

    La mobilisation historique face à Macron et sa contre-réforme des retraites est marquante par son unité, particulièrement intersyndicale, ses grèves et manifestations massives, ses casserolades et autres actions qui défient directement le pouvoir. Elle confirme la jeunesse, la détermination et la combativité du mouvement social à dimension politique, comme, par exemple, lors des manifestations féministes du 8 mars, celles contre la « loi immigration » de Darmanin ou contre les méga-bassines de Sainte-Soline.

    Elle a également permis de renforcer nos liens lors des assemblées générales, des réunions interprofessionnelles, et d’approfondir les connexions entre les différents mouvements. Ces confrontations sociales vont devenir de plus en plus fréquentes, comme partout dans le monde. La situation nous impose de ne pas nous contenter de revendications partielles : il faut faire face au système capitaliste, écocide, patriarcal, raciste, et renforcer l’espoir dans une autre société et nous organiser pour la lutte en vue d’une alternative populaire, radicale et démocratique, pour porter un projet de rupture et de transformation révolutionnaire de la société. 

    Nous sommes aujourd’hui face à un gouvernement de plus en plus radicalisé et autoritaire et à un appareil d’État toujours plus répressif et liberticide. La police tue dans les quartiers, mutile militant·es et journalistes dans les manifestations. L’État, relayé par les grands médias et les partis de droite (parfois même « de gauche »), orchestre l’islamophobie et son lot de lois d’exception, comme la loi dite « séparatisme » dans un pays déjà gangrené par l’antisémitisme, la rromophobie, la négrophobie et tous les racismes. Contre l’aggravation de la pauvreté et les catastrophes écologiques, contre le racisme, le sexisme et le validisme, contre la montée du néofacisme, nous avons besoin d’un immense mouvement du monde du travail, des classes populaires, de la jeunesse.

    Dans cette perspective, nous pensons que les organisations actuelles ne suffisent pas et que nous avons besoin de nous organiser d’avantage, de nous réunir pour construire, à terme, une nouvelle force démocratique et pluraliste, pour la justice, l’égalité et la démocratie, pour les solidarités internationales - de la Palestine à l’Ukraine -, pour la solidarité avec les migrant·es, ainsi que leur accueil digne et inconditionnel, pour résister systématiquement au libéralisme et à l’extrême-droite, pour porter ensemble une véritable alternative.

    Cette organisation politique pourra être présente dans l’arène électorale et institutionnelle mais ne se laissera pas maîtriser par la force d’intégration au système. Son centre de gravité sera la rue, les lieux de travail, les quartiers, parce que la légitimité populaire devra s’opposer aux institutions du pouvoir en place, à l’État. Nous voulons en effet construire une société débarrassée de l’exploitation, des oppressions, du productivisme, une société qui ne peut exister que si elle est construite par celles et ceux qui produisent les richesses.

    Le mouvement actuel montre à quel point nous avons besoin à la fois d’unité et de radicalité. L’organisation politique que nous voulons bâtir œuvrera donc également à la construction de fronts sociaux et politiques larges et démocratiques, localement et nationalement, dans la rue, les mobilisations et dans les urnes si les conditions sont réunies, pour combattre les politiques de droite, le néofascisme du RN et toutes les idées et violences d’extrême droite.

    Le débat est ouvert sur l’appréciation à porter sur la NUPES – à laquelle certain·es d’entre-nous participent, d’autres non – sur le rôle qu’elle peut jouer et nos rapports avec elle.

    Nous appelons tout·es celles et ceux, citoyen·nes, syndicalistes, militant·es associatifs/ves, écologistes, écosocialistes, décroissant·es, féministes, militant·es LGBTQI+, anti-racistes, internationalistes, anti-validistes, autogestionnaires, alternatifs/ves, révolutionnaires, qui se reconnaissent dans ces objectifs, à nous rejoindre pour une première réunion nationale, sous la forme d’un forum ouvert et pluraliste. Ce forum sera une première étape qui doit nous permettre de débattre ensemble des contours d’une nouvelle organisation à construire.

    Nous proposons que ce forum soit préparé par des réunions locales, départementales et régionales, réunissant des habitant·es, citoyen·nes, militant·es dans les prochaines semaines, afin qu’elles envoient des délégué·es lors de ce forum national. Nous proposons que ce forum ait lieu le dimanche 2 juillet et appelons les collectifs, organisations, personnes intéressées à se joindre à cet appel et à contribuer à l’organisation et à la popularisation de ce forum.

    www.forumalternative.org

    Premières signatures : 

    Adrien Pettré, syndicaliste métallurgie (22)
    Agnès Guichard, NPA (Montreuil)
    Alexis Cukier, Rejoignons-nous (Montreuil)
    Alice Pelletier, syndicaliste métallurgie, militante féministe (38)
    Armand Creus , Ensemble! (Lyon)
    Arthur Leduc, Rejoignons-nous (Nice)
    Arya Meroni, militante féministe anticapitaliste (Montreuil)
    Basile Pot, militant syndical cheminot (Paris)
    Benjamin Sonntag, co-fondateur de la Quadrature du Net (Paris)
    Bruno Della Sudda, Ensemble! courant AE (Nice)
    Catherine Samary, économiste (Paris)
    Cécile Leroux, Ensemble! (Gap)
    Christian Masson, militant antiraciste (Nice)
    Christine Poupin, porte-parole du NPA
    Christophe Lemasson , Ensemble! courant AE (Saint Brieuc)
    Corinne Le Fustec (Plérin)
    Danièle Carasco,  Ensemble! (Lyon)
    Daria Saburova, Réseau européen de solidarité avec Ukraine (Paris)
    Elisa Moros, NPA (Aubervilliers)
    Etienne Prevost, syndicaliste dans la santé (27)
    Fabien Marcot, Rejoignons-nous (Lyon)
    Florence Ciaravola, Ensemble! courant AE (Nice)
    Florence Henry, CGT Educ’Action (Montrouge)
    Franck Gaudichaud, Enseignant-chercheur, NPA (Toulouse)
    François-Xavier Arouls, conducteur RATP, syndicaliste
    Gérard Laplace, Rejoignons-nous (Marseille)
    Glareh Khadjé-Nouri, militante CGT à la FNAC Paris
    Isabelle Garo, Rejoignons-nous (Paris)
    Jean-Claude Mamet, Ensemble! (Ivry sur Seine)
    Jean-François Pellissier, Ensemble! (Paris)
    Josie Boucher, militante de la solidarité avec les migrantEs (Perpignan)
    Lena Grigoriadou, Gilet jaune (Montreuil)
    Malika Kara Laouar, Rejoignons-nous (Valence)
    Mariana Sanchez, Ensemble! (Clichy)
    Marie-Claude Herboux, Ensemble! (Caen)
    Mathilde Larrere, historienne (Paris)
    Mathilde Millat, NPA (Lyon)
    Michael Löwy, sociologue, militant écosocialiste (Paris)
    Mornia Labssi, militante CGT et antiraciste (Nanterre)
    Nadine Olombel, anticapitaliste, écologiste, féministe (Castres)
    Noufissa Mikou, Ensemble! (Villejuif)
    Olivier Besancenot, NPA
    Olivier Le Cour Grandmaison, Universitaire (Paris)
    Omar Slaouti, militant des quartiers populaires (Argenteuil)
    Ouarda Elatrassi, Rejoignons-nous (Rouen)
    Paul Guillibert, militant écologiste anticapitaliste (Paris)
    Pauline Salingue, porte-parole du NPA
    Philippe Poutou, NPA
    Pierre Gayral, militant d’Ensemble! et de «Droits devant !» (Les Lilas)
    Pierre Zarka, Ensemble! AE (Mancey)
    Rosine Charlut-Borghi, militante féministe, antiraciste (Aude)
    Samah Dellai, enseignante (Saint-Denis)
    Stéphanie Prezioso, historienne (Genève/Paris)
    Théo Roumier, syndicaliste en lycée professionnel, militant autogestionnaire (Paris)
    Thomas Coutrot, économiste (Montreuil)
    Tony Fraquelli, CGT cheminot (Bruyères-le-Châtel)
    Ugo Palheta, universitaire (Paris)
    Usul, vidéaste (Lyon)
    Wiam Berhouma, enseignante, élue municipale (Noisy-le-sec)
    Xavier Mathieu, ouvrier du spectacle, comédien

    Pour voir l'intégralité de la liste des signataires c'est ici

  • Social : « Partage de la valeur », une escroquerie pour les salariéEs...

    Le gouvernement est en train de mettre la dernière touche à un projet de loi relatif au « partage de la valeur au sein de l’entreprise ». Ce projet est une transposition de l’accord national interprofessionnel, signé en février par le patronat et toutes les organisations syndicales représentatives CFDT, FO, CFTC, CGE-CGC, sauf donc la CGT. Cet accord, en plein conflit des retraites, avait permis au gouvernement de claironner que le « dialogue social » marchait bien.

    Lire la suite

  • Une victoire digne pour les salariéEs de Vertbaudet...

    Après presque deux mois et demi de grève, la CGT de Vertbaudet signe un accord avec la direction de l’entreprise. Les salariéEs peuvent retourner au travail la tête haute après avoir gagné une augmentation salariale qui va de 90 à 140 euros net (selon l’ancienneté), l’embauche de 30 intérimaires et aucune perte de salaire pour les jours de grève. Une victoire… et un regain de confiance en la grève.

    Lire la suite