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  • Oui, il faut changer radicalement de politique agricole !

    Depuis une semaine, les mobilisations agricoles gagnent la France alors qu’elles sont déjà très fortes en Allemagne et dans plusieurs pays européens. La détresse est réelle et la colère forte. Dégradations de bâtiments de l'État à Toulouse et Carcassonne, blocages d’autoroutes en Occitanie, barrages filtrants, le mouvement s'étend et prend une ampleur nationale, malgré le drame d’aujourd’hui : une agricultrice tuée, écrasée par un véhicule qui a percuté un barrage routier à Pamiers.

    Les barrages de l’A64, en Haute-Garonne, ont trois revendications principales : création d’un fonds d’aide pour les 3500 élevages du sud-ouest touchés par la maladie hémorragique épizootique (MHE) ; mise en place d’une « politique d’irrigation sur le département » pour assurer un partage équitable; baisse du prix du gazole non routier (GNR), carburant des machines agricoles qui a bondi de 0,70 euro à 1,10, voire 1,20 euro le litre.

    La FNSEA, syndicat majoritaire, utilise cette colère pour tenter de faire reculer encore un peu plus les protections environnementales. Comme le gouvernement dont il est l’allié privilégié ou l’extrême droite, la FNSEA incarne un modèle agricole intensif et productiviste, destructeur pour les paysanNes comme pour l’environnement et la santé. L’accaparement des terres par les multinationales, le poids de l’agrobusiness et des centrales d’achat qui tirent les prix d’achat vers le bas, la signature de traités de libre-échange sont les vraies menaces. C’est cette orientation qu’il faut combattre. 

    Les paysanNes sont aux premières loges pour constater les effets du dérèglement climatique, car ielles en sont les premières victimes : inondations, sécheresse, épuisement des sols et des ressources en eau, prolifération de parasites et de maladies.

    Il faut répondre aux revendications des agriculteurs/trices. Cela veut dire changer profondément les politiques publiques agricoles : imposer aux grands groupes des prix plancher et aux banques un moratoire sur les dettes ; favoriser les modèles bio paysans ; développer et soutenir la filière bio. La mise en place de la sécurité sociale alimentaire assurerait une alimentation de qualité pour tous·tes, faciliterait de nouvelles installations, et permettrait une juste rémunération des paysanNes. Une autre agriculture est possible ! Pour cela, il faut rompre avec l’agriculture intensive, productiviste, industrielle, dopée à la chimie. 

  • Génocide en Palestine : la CIJ dénonce la responsabilité d'Israël..

    La Cour Internationale de Justice, a rendu ce vendredi sa décision concernant la plainte déposée par l'Afrique du Sud concernant la responsabilité d'Israël dans le génocide en cour. La CIJ y reconnait que les palestiniennEs subissent un "risque plausible" de génocide par Israël.

    Si on ne se fait aucune illusion sur cet Etat criminel qui n’a eu de cesse de bafouer toutes les décisions des instances internationales prises à son encontre, ni sur la volonté de ses alliés à lui imposer cette décision, l'ordonnance rendue ce jour est un énorme camouflet pour Israël et reconnaît la légitimité de la plainte de l’Afrique du Sud.

    La CIJ a décidé de plusieurs mesures qui visent à prévenir la commission d'actes et discours génocidaires par Israël et qui obligent tous les Etats. Israël a aussi pour obligation de faire entrer l’aide humanitaire à Gaza. Un rapport devra être rendu dans un mois sur le respect des injonctions et pourrait justifier la prise d’autres mesures conservatoires.

    On ne manque pas non plus de critiques envers la cour, qui tout en reconnaissant le risque d'atteinte irrémédiable au droit des palestinienNEs de Gaza, échoue à ordonner un cessez-le -feu, comme elle avait pu le décider contre la Russie en 2022.

    La pression est forte pour Israël qui, malgré les déclarations de ses alliés, n’a pas eu un soutien inconditionnel des juges qui les représentent.

    Si on peut se réjouir de cette victoire symbolique, la décision ne suffira pas pour que le massacre cesse. C’est à nous d’amplifier et maintenir la pression.

    Il faut se servir de ce point d'appui pour exiger de la France des sanctions, comme elle a l'a fait pour la Russie. Elle doit cesser toute livraison d’armes et sa collaboration inconditionnelle au massacre des palestinienEs.

    Comme il est demandé par plus de 300 clubs sportifs palestiniens, nous devons mener campagne et exiger qu'un Etat génocidaire ne puisse pas participer aux prochains jeux olympiques, que la  France demande le retrait de ce pays de la liste de participants et s'engage à ne pas accueillir sa délégation.

    Enfin, le droit international reconnait aujourd'hui que  les marques françaises ne peuvent plus participer à un génocide en cours en soutenant l'armée comme le fait par exemple Carrefour.

  • RELAXE POUR LES TROIS ACTIVISTES POURSUIVIS APRES UNE ACTION CONTRE LES JETS PRIVES SUR L'AEROPORT DE CANNES-MANDELIEU

    Le 17 novembre dernier, trois activistes d'Extinction Rebellion, ANV COP21 et ATTAC paraissaient devant le tribunal correctionnel de Grasse pour entrave à la circulation d'un aéronef à l'aéroport Cannes-Mandelieu le 20 mai 2023.
    En plein Festival de Cannes, des voitures télécommandées avaient été introduites sur le tarmac, retardant ainsi le décollage d'un jet privé.
    Pendant le procès, Marie-Laure LAMBERT (co-présidente du GREC-SUD, Docteur en droit public de l’environnement) et Airy CHRETIEN (ancien pilote instructeur de l'armée) étaient venus en tant que témoins défendre l'action ainsi que les militants.
    Ils ont rappelé l'importance de l'urgence climatique en cours, et la non- violence de l'action revendiquée par Extinction Rebellion, ANV COP21 et Attac.
    Le procureur avait alors requis 700 euros d'amende par prévenu.
    L'avocat de la partie civile (Aéroports Côte d'Azur), quant à lui, n'avait pas hésité à réclamer 4 500 euros de dommages et intérêts, alors qu'aucune dégradation n'a été constaté sur l'aéroport et que personne n'avait été mis en danger.
    Maitre Damiano, l'avocate des prévénu.es, avait de son côté plaidé la relaxe, arguant de l'état de nécessité et du libre exercice de la liberté d'expression alors que l'urgence climatique n'est plus à prouver.


    Ce mardi 23 janvier le délibéré a été rendu en début d'après-midi.
    Le Tribunal de Grasse a ainsi relaxé les trois militant-e-s.


    Pour deux d'entre eux, aucune implication dans les actes reprochés n'a pu être démontrée, eux même s'étant définis comme observateurs.
    En ce qui concerne la troisième personne, si l'état de nécessité n'a pas été retenu, il a cependant été jugé que l'acte reproché s’inscrivait dans l'exercice de la liberté d'expression rendant disproportionnée la poursuite dont elle a fait l'objet, impliquant sa relaxe.

    Les activistes et leur avocate tiennent à saluer l'attention portée au dossier et aux témoignages lors de l'audience, et ne peuvent que se satisfaire d'une telle décision.

    Pour rappel, cette action s'inscrivait dans un contexte global de dénonciation du mode de vie des ultra-riches et leur utilisation immodérée des jets privés.
    Nous affirmons la légitimité de telles actions de désobéissance civile non violentes, surtout aussi symboliques, face à l'urgence.
    La désobéissance civile comme moyen d'action pour lutter contre le dérèglement climatique a déjà été jugée légitime dans de précédents cas.
    Nous espérons que cette relaxe pourra créer un précédent pour les affaires semblables en cours ou à venir.

    Contact : nice@extintionrebellion.fr / anv-cop21nice@protonmail.com / attac06@attac.org

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  • Souscription : un bilan rassurant mais des difficultés persistantes...

    En récoltant 205 000 euros, le NPA retrouve à peu près le niveau habituel de ses souscriptions passées. Si l’objectif final de 300 000 euros est resté loin devant nous, un plancher a été atteint qui lui permettra d’affronter les prochains mois.

    Malgré des luttes puissantes, variées, prolongées et parfois inédites, l’année 2023 a été très dure pour notre camp social, tant au niveau national qu’international. Et sur le plan financier, les effets de l’inflation ont continué de peser sur tous les budgets... y compris celui du NPA. Dans un tel contexte, le résultat final de la souscription 2023 est donc plutôt rassurant. Nous avons été capables de maintenir notre capacité de collecte habituelle, tant en euros qu’en nombre de donateurs (850). Un grand merci à tous nos donateurs et aux militantEs du NPA qui se sont mobiliséEs.

    Des difficultés qui subsistent

    Cependant, les difficultés financières chroniques du NPA subsistent, et l’année 2024 ne pourra être surmontée qu’en augmentant ses recettes et en diminuant certaines de ses dépenses, surtout immobilières. Par ailleurs, la généralisation de la souscription mensualisée par prélèvement pourrait faciliter sa gestion budgétaire en lissant la collecte de ses dons. Enfin et surtout, nous serons, dans la mesure de nos moyens, de toutes les luttes. Car c’est en développant et pratiquant une orientation la plus juste possible, unitaire et révolutionnaire, au service du mouvement et des intérêts de notre classe, que le NPA saura gagner son respect et susciter des dons.

    Qu’ils rendent l’argent

    Et pour finir, répétons tous en chœur. À Jérôme [Cahuzac] et tous les exilés fiscaux du sport et du show-biz : rendez l’argent ! Bernard [Arnault], Michel-Édouard [Leclerc], Elon [Musk], Jeff [Bezos] et tous les goinfres des places financières : rendez l’argent ! Éric [Ciotti], l’argent public utilisé pour ta mère : tu le rends ! François et Penelope [Fillon], Patrick et Isabelle [Balkany], « c’est pas Versailles ici » : rendez l’argent ! Manu, Bruno, Élisabeth, nos cotisations sociales qui passent dans la poche des patrons, nos impôts employés à soutenir les entreprises, rembourser une dette illégitime, financer les flics, les juges et militaires : rendez l’argent !

    Rendez l’argent ! Rendez l’argent ! Tout est à nous, rien n’est à vous !

  • Palestine 2023 : de la commémoration de la Nakba au génocide...

    L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) compte près de 5 000 adhérentEs. Ses objectifs ? Faire connaître la situation des PalestinienNEs, dénoncer concrètement la réalité de l’occupation de leur territoire et agir. Conférences, accueils de groupes de PalestinienNEs, parrainages, voyages en Palestine, manifestations, actions de boycott dans le cadre de la campagne BDS, telles sont ses actions. Lors de son congrès (décembre 2023), l’AFPS a élu une nouvelle présidente, Anne Tuaillon, jeune retraitée de l’Éducation nationale, femme dynamique et très politique. Elle nous livre son analyse politique.

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