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  • Un mois de gouvernement Milei en Argentine : libéralisme radical et attaques antidémocratiques...

    Après seulement un mois de gouvernement, le président Milei range dans un tiroir sa principale promesse de campagne : faire payer la crise économique par la caste politique. Ce sont bel et bien les travailleurEs, à commencer par les plus pauvres, qui payent le prix de l’austérité.

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  • Sainte-Soline : Soutien aux neuf militants scandaleusement condamnés !

    Le NPA est scandalisé par les décisions du tribunal de Niort concernant le procès des neuf de Sainte-Soline. Ainsi, hier mercredi, neuf opposants aux bassines de Sainte-Soline ont été condamnés à des peines allant d'amendes à de la prison avec sursis. 

    Il s'agit à n'en pas douter d'un procès politique contre des militants considérés comme des "écoterroristes", pour reprendre la formulation de Darmanin qui avait donné la ligne à suivre au tribunal. La présomption d’innocence tant défendue par Macron et ses amis s’est muée ici en une présomption de culpabilité pour des militants écologistes et syndicaux. Tout le monde n’a pas la chance d’être ministre ou ancien ministre, comme Dussopt, relaxé le même jour. Justice de classe, justice nulle part… 

    Ces décisions se veulent aussi un avertissement à touTEs les militantEs qui osent défendre le droit à l'eau pour toutes et tous, contre l'agrobusiness, mais également qui luttent contre les projets autoroutiers et autres grands projets inutiles.

    Nous soutenons évidemment ces 9 camarades condamnés et les plus de 200 personnes blessées –  dont certaines ont frôlé la mort – lors de la manifestation du 25 mars dernier.

    Le NPA est partie prenante de tous ces combats et va continuer de l’être, contre un capitalisme qui mène l'humanité à sa perte. C’est pourquoi nous participerons à la mobilisation internationale contre les mégabassines des 20 et 21 juillet dans le Poitou.

  • Pourquoi les tarifs des mutuelles explosent ou la nécessité de réclamer un « 100 % Sécu »...

    Parmi les mauvaises surprises de ce début d’année figurent les hausses massives des tarifs de mutuelles et assurances complémentaires santé. Elles grèvent un peu plus un pouvoir d’achat déjà fortement entamé par l’inflation sur les produits de première nécessité (alimentation, énergie, transports...). 

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  • Alors que Biden étend la guerre au Moyen-Orient, l’opposition grandit...

    Alors que des dizaines de milliers de personnes ont défilé à travers les États-Unis pour exiger un cessez-le-feu à Gaza et la fin du soutien militaire américain à Israël, le président Biden doit maintenant faire face à une nouvelle opposition, y compris au sein de son propre parti au Congrès, à propos de sa guerre non déclarée contre les Houthis au Yémen.

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  • Mali, toute notre solidarité avec le parti SADI...

    La junte malienne accompagne la fuite en avant de sa politique sécuritaire avec la volonté de museler l’opposition. Dernière mesure en date, la tentative d’interdire SADI, une organisation de la gauche radicale.

    Le 28 décembre, le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) a reçu une assignation de justice des autorités maliennes portant sur sa dissolution. Une manière de faire taire les voix dissonantes alors que le bilan de la junte est pour le moins décevant.
    Mesures liberticides

    En effet, les groupes djihadistes gagnent régulièrement du terrain et sont désormais capables de mener des blocus de villes. C’est le cas pour Tombouctou qui depuis plusieurs mois est privé de tout ravitaillement. En réponse, les forces armées maliennes mènent des opérations occasionnant plus de pertes de civilEs que de combattants islamistes.

    Cette politique du tout militaire s’accompagne d’une recrudescence de la répression. Il y a six mois le Parti social-­démocrate africain a été dissous au motif que son président avait durement critiqué la primature. Pour avoir contesté le taux de participation au ­référendum organisé par la junte, ­l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance a été lui aussi interdit. Ainsi bâillonnée, cette structure regroupant une trentaine d’organisations de la société civile ne pourra plus exiger la tenue des élections présidentielles sans cesse reportées par la junte.
    Décennies de luttes

    C’est donc au tour du parti SADI de subir les foudres des putschistes. Déjà son dirigeant Omar Mariko a dû s’exiler au vu des menaces pesant sur son intégrité physique. La dissolution est motivée par ses critiques des récentes opérations militaires contre les rebelles autonomistes à Kidal. La junte y voit une victoire dans la reconquête de la souveraineté nationale. Omar Mariko souligne les conséquences néfastes accentuant les divisions entre communautés qui ne font qu’éloigner les perspectives de paix dans la région.

    Omar Mariko et ses camarades ont été les principaux animateurs de la lutte victorieuse contre la dictature de Moussa Traoré en 1991, ouvrant la voie vers la démocratie au Mali. SADI allie combat pour l’indépendance nationale et luttes sociales. Cela s’est concrétisé dans la condamnation de Barkhane et la solidarité avec les sans-papiers maliens. L’organisation a exigé des autorités qu’elles refusent l’accord de réadmission exigé par la France pour les expulséEs.

    Si Goïta, le chef des putschistes, peut faire illusion avec ses discours nationalistes bien qu’il n’ait fait que remplacer une puissance occupante par une autre, en l’occurrence les Russes. Comble d’ironie, la junte se contente de suivre la stratégie du tout-­militaire de l’armée française en dépit de la volonté des populations d’entamer des pourparlers de paix avec les différentes factions combattantes.

    C’est donc naturellement que le NPA est résolument aux côtés des militantEs de SADI qui font face à une répression qui révèle la vraie nature de cette junte, celle d’une dictature.

    Paul Martial

  • Contre Macron, Attal, Darmanin et sa loi raciste, se mobiliser tant qu’il le faudra !

    Le nouveau Premier ministre a multiplié depuis sa nomination les déplacements et les coups de com’. Mais ses efforts sont vains : sa jeunesse cache mal la vieillesse des idées antisociales qu’il défend. Car pour ce nouveau « gouvernement d’audace » selon Macron, on prend (un peu) les mêmes, et on recommence… avec une bonne pincée supplémentaire de droite très réactionnaire.

    Association de malfaiteurs

    Ce gouvernement se veut « resserré », ce qui en dit long sur l’isolement et la fragilité du personnel politique de la bourgeoisie. Cela révèle aussi la volonté de Macron de concentrer toujours plus les pouvoirs pour maintenir l’ordre moral et social qu’il a encore défendu mardi soir lors de sa conférence de presse.

    Quel casting ! Entre les nombreux conflits d’intérêts, la mise en examen de Rachida Dati pour « corruption » et « trafic d’influence », et les positions réactionnaires des uns, des unes et des autres, à commencer par la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, sarkozyste et soutien de la Manif pour tous… 

    Cerise sur le gâteau, la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports… et de l’Éducation, dont on espère que sa mission sera aussi brève qu’est immense son mépris pour l’école gratuite et publique. En mentant, elle a insulté enseignantEs et parents d’élèves. Il faut qu’elle parte ! 

    Le « en même temps » droite extrême et extrême droite

    Avec sa politique, la macronie prétend « faire barrage au RN »… Mais le dimanche 12 novembre, à la manifestation contre l’antisémitisme, c’est bien Macron qui a intégré le RN dans leur « arc républicain ». Et le 19 décembre, il faisait voter à l’Assemblée, avec les députéEs des Républicains et de Le Pen, une loi raciste et xénophobe contre les étrangerEs.

    Mettre en œuvre des orientations de l’extrême droite a toujours conduit à renforcer ses idées et valoriser les rapports de domination. Tout en combattant celles et ceux qui, de la gauche politique et sociale, tentent de résister.

    Et mardi soir, Macron a même été jusqu’à ouvrir sa conférence de presse par un slogan rance venu de LR et logiquement repris par Zemmour lors de sa campagne présidentielle : « Pour que la France reste la France »

    Pour une alternative anticapitaliste

    Sans attendre, il y a donc urgence à construire les ripostes dans les entreprises, les services publics et les quartiers, et exiger le retrait de toutes les lois antisociales : des augmentations de revenus pour toutes et tous et l’indexation des salaires sur les prix ; le partage des richesses en prenant sur les profits ; la défense des services publics. 

    Riposter, cela passe dès ce dimanche 21 janvier par la mobilisation contre la loi Darmanin, pour défendre les mêmes droits pour toutes et tous, d’où qu’on vienne. Cela se poursuit aussi avec les mobilisations pour la Palestine, pour dénoncer la complicité de Macron dans la tentative de génocide menée par l’Etat d’Israël. Et le jeudi 1er février, l’éducation sera en grève.

    Contre ce système en faillite, nous avons aussi besoin d’un projet politique alternatif au capitalisme. Pour incarner une telle alternative, la gauche de combat, celle qui n’a pas renoncé à changer la société, doit se dépasser, être capable de s’unir et de se rassembler. Cela passe par la construction d’un outil collectif et démocratique, une force à la fois unitaire et révolutionnaire, en capacité de transformer la société.

  • L’Europe aux prises avec les démons de l’extrême droite...

    C’est d’ores et déjà annoncé aux yeux de nombreux médias, l’extrême droite au Parlement européen, plus précisément le groupe « Identité et démocratie » (ID) dont les deux poids lourds sont le RN français et la Ligue (Lega) italienne, pourrait prendre de l’importance et constituer la troisième force au futur parlement de Strasbourg qui sera élu le 9 juin 2024.

    L’avenir devra dire si cette prophétie se réalise ou non. Une chose est certaine : nombre des partis qui composent le groupe ID, regroupant actuellement 63 eurodéputéEs sur 705 — il pèse donc aujourd’hui moins de 10 % des sièges — ou encore le groupe de droite dure et de droite extrême des « Conservateurs et réformistes européens » (CRE) rival, ont connu d’importantes percées dans leurs pays respectifs, dans la dernière période.

    Percée électorale et gouvernement en Suède, Finlande, Italie, Pays-Bas

    Appartiennent au CRE, notamment, les « Démocrates de Suède » (parti d’extrême droite institutionnalisé après avoir été fondé en 1988 par des néonazis) qui sont entrés dans la majorité parlementaire à la suite des législatives suédoises du 11 septembre 2022. Après avoir obtenu 20,5 %, ils sont devenus le plus fort parti parmi les quatre à droite de l’échiquier politique, mais pratiquent le soutien au gouvernement sans participation ministérielle.

    Deux des partis membres du groupe ID, qui passe pour plus extrémiste que les rivaux des CRE, participent actuellement eux aussi aux gouvernements de leurs pays respectifs, à la suite des législatives tenues en septembre 2022 pour l’Italie et en avril 2023 en Finlande. Il s’agit respectivement de la Lega italienne et des Vrais Finlandais, la première gouvernant avec les « Frères d’Italie » de Giorgia Meloni — autre force issue de l’extrême droite — alors que les deuxièmes participent à un gouvernement avec la droite conservatrice et libérale à Helsinki, d’ailleurs placé sous le signe de l’austérité.

    Une troisième formation membre, le « Parti pour la liberté » (PVV) néerlandais, est sorti grand vainqueur des législatives aux Pays-Bas du 22 novembre 2023 — obtenant 23,5 % des suffrages exprimés et devenant de loin la première force — mais peine à former un gouvernement, à défaut d’alliés en nombre suffisant. Le nouvel exécutif du pays n’a pas encore été formé à l’heure où nous rédigeons ces lignes ; le chef du PVV qui en est aussi le seul membre formel — ce qui évite tout problème de ­démocratie interne —, Geert Wilders, avait tenté de rassurer en déclarant qu’il s’engageait à « respecter la Constitution ». Si une alliance de Wilders avec le parti paysan protestataire BBB (plus ou moins poujadiste, 4,7 % des voix) semble envisageable, d’autres partenaires potentiels, dont la branche dissidente de la démocratie chrétienne de Pieter Omtzigt (lui aussi gagnant du scrutin, avec 12,9 % pour une première candidature), se montrent assez hésitants.

    Enfin, deux partis membres du groupe ID, le FPÖ (« Parti de la liberté d’Autriche ») de 2017 à 2019 et le Parti populaire conservateur d’Estonie pendant quelques mois en 2019, ont appartenu à des gouvernements dans un passé récent, mais sont retournés dans l’opposition.

    L’extrême droite en Autriche et en Belgique aux portes de l’exécutif ?

    Cet état des choses ne devrait pas durer : l’Autriche retournera aux urnes au plus tard à l’automne 2024, soit cinq ans après les législatives du 29 septembre 2019. Ces dernières faisaient suite à la rupture de la coalition entre la droite (ÖVP, Parti du peuple autrichien) et l’extrême droite du FPÖ, consécutive au scandale massif qui avait secoué ce dernier parti, connu sous le nom d’« affaire Ibiza » puisqu’il fut révélé par une vidéo tourné dans cette île espagnole avec deux — désormais anciens — dirigeants du FPÖ. Une coalition, vacillante, entre la droite ÖVP et le parti vert autrichien a été formée, début 2020. Dans le contexte du scandale de l’époque, le FPÖ était d’ailleurs tombé à 16,2 % aux législatives autrichiennes de 2019 avec une perte de – 9,8 %, et à 17,2 % aux européennes de juin 2019. Tout cela relève du passé. Le parti d’extrême droite ­caracole aujourd’hui loin en tête dans les sondages. Ceux pour le prochain scrutin européen le donnent à 30 % pour juin 2024. Les choses sont similaires au niveau national, et Herbert Kickl, ancien ministre de l’Intérieur de l’extrême droite pendant la période gouvernementale de 2017 à 2019, pourrait finir l’année comme futur chef du gouvernement autrichien. Le parti est entré dans deux exécutifs régionaux, en Basse-Autriche et la région de Salzbourg, courant 2023.

    Un autre pays, la Belgique, ira aux urnes le 9 juin 2024 pour ses législatives en même temps que pour les élections européennes. Ces deux occasions devraient marquer le grand retour du parti d’extrême droite Vlaams Belang (« Intérêt flamand ») qui avait été, dans la décennie précédente, été temporairement marginalisé par la montée de la droite conservatrice et nationaliste-flamande à base populaire, la N-VA (Nouvelle alliance flamande). Là aussi, la période la marginalisation n’a connu qu’un temps ; le VB est actuellement coté entre 25 % et 27 % des voix dans la partie flamande du pays, pour les législatives. Et, pire, la N-VA a officiellement annoncé, samedi 13 janvier 2024, qu’elle pourrait former un gouvernement ensemble avec le VB si elle était « encore exclue du prochain gouvernement fédéral ». Dans le contexte actuel, ce ne serait qu’une alliance avec l’extrême droite en plus, en Europe…

    Commission nationale antifasciste

  • Retrait de la loi Darmanin et de toutes les lois racistes et antisociales...

    Clairmarais, Ermont, Andrésy, Caen, Dijon… Comme un canard sans tête, le nouveau Premier ministre a multiplié les déplacements et les coups de com’. Las, ses efforts sont vains, et sa jeunesse ne cache plus que le « nouveau » gouvernement semble avoir déjà du plomb dans l’aile.

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