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  • Face à la criminalisation, la lutte contre les mégabassines va se poursuivre ...

    Le mercredi 17 janvier, le tribunal de Niort a rendu son verdict concernant les neuf militants poursuivis après la manifestation de Sainte-Soline. C’est, à n’en pas douter, un pas de plus vers la criminalisation du mouvement écologiste et social.

    Des peines graves ont été annoncées. Julien Le Guet, porte-parole de Bassines, non merci, est condamné à un an de prison avec sursis et une interdiction de paraître sur les communes de Mauzé-sur-le-Mignon et de Sainte-Soline pendant trois ans. Les deux militants des Soulèvements de la terre écopent eux de neuf mois et six mois de prison avec sursis et une interdiction de venir dans les Deux-Sèvres pendant trois ans. Plusieurs responsables syndicaux sont aussi touchés. Nicolas Girod et Benoît Jeunet de la Confédération paysanne, ainsi que les représentants départementaux de la CGT et de Solidaires, sont condamnés à 1 000 euros et 500 euros d’amende, comme deux autres militants qui devront payer des amendes de plusieurs centaines d’euros.

    Au-delà des possibles recours juridiques permettant de combattre ces sentences, il est très important de comprendre ce qu’il se passe politiquement. La justice est au service d’un État, d’une classe sociale. Elle est une autre forme de la violence qui s’est exercée à Sainte-Soline, des mains de la police et de la gendarmerie. Elle est plus feutrée mais répond à la même logique : maintenir une classe sociale au pouvoir et faire taire la contestation.

    Le procès des militants antibassines est un avertissement, une menace, vis-à-vis de celles et ceux qui veulent faire dérailler la locomotive fonçant à toute allure vers les abîmes de la catastrophe. Si cette locomotive apporte beaucoup d’argent à une petite minorité, elle est une tragédie pour la nature et pour nos vies. Les antibassines l’ont compris. Nous sommes contre la loi parce que la loi est contre l’intérêt du plus grand nombre. La légitimité est de notre côté. Une victoire sociale, de lutte, pourrait donc faire tache d’huile, et donner goût à d’autres combats, conduisant à d’autres victoires, et remettant en cause l’ensemble du fonctionnement de la société. 

    C’est pourquoi, comme nous le répétons à chaque fois que nous avons l’occasion de le faire, la meilleure réponse à apporter est de renforcer les luttes, de les élargir, de créer des passerelles, des lieux communs, des convergences… Pour ce qui concerne les mégabassines, la prochaine grande initiative annoncée aura lieu dans le Poitou, les 21 et 22 juillet. Nous devrons y être, encore plus nombreuses et nombreux qu’en mars 2023, pour démontrer que leur répression, policière et judiciaire, ne nous fera pas taire. No Bassaran !

    Alexandre Raguet

  • Plus vite, plus fort !

    C’est le nouveau slogan de Macron pour imposer « le nucléaire à marche forcée ». Exit le ministère de la Transition énergétique. La construction des réacteurs EPR rêvés par Macron sera « pilotée » par un super ministère « de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique ». Un montage fumeux révélateur de l’impasse dans laquelle nous conduit ce gouvernement de menteurs.

    En guise de vœux, Pannier-Runacher, feu ministre de la Transition énergétique, a confirmé le 7 janvier le projet de 14 autres EPR. En 2019, Élisabeth Borne, alors ministre de la Transition écologique, y avait pourtant mis un préalable : la mise en service de l’EPR de Flamanville. Or, il n’est toujours pas opérationnel vingt ans après la décision de sa construction, prise en 2004. C’est un fiasco écologique, technologique et économique, nié par Macron et les adorateurs du nucléaire. Les contre-vérités assénées par les négationnistes du risque nucléaire, des médias complaisants et autres « experts » influenceurs à la solde du lobby font écran à la réalité.

    Macron a tout faux 

    Le projet de loi de « souveraineté énergétique » passera en Conseil des ministres fin janvier. Il supprime tous les objectifs chiffrés de sobriété­efficacité (100 % de bâtiments basse consommation en 2050) et de développement des énergies renouvelables (33 % de la production en 2030) inscrits dans le code de l’énergie. Le seul objectif affiché est le développement du nucléaire : prolongation des vieux réacteurs et 14 EPR. Les énergies renouvelables (EnR), considérées comme « intermittentes », ne sont plus qu’une énergie d’appoint du nucléaire, labellisé « pilotable ». Le titre de la loi est en soi un concentré de désinformation. Une politique énergétique dépendante à 100 % (l’uranium qui alimente les centrales est entièrement importé… comme le pétrole), c’est donc ça la « souveraineté énergétique » ? Fébrile pour ­sécuriser les ­approvisionnements après la débâcle néocoloniale de l’opération Barkhane au Niger en 2022, Macron a multiplié les voyages éclair en 2023 : le 1er mai en Mongolie (projet de mine d’uranium convoité par le groupe Orano), le 1er novembre au Kazakhstan (1er producteur mondial) et en Ouzbékistan ; deux ­dictatures féroces mais pour le coup fréquentables (40 % de l’uranium importé). Quant à l’uranium « recyclé », il est retraité en Russie… malgré l’embargo en vigueur pour invasion de l’Ukraine. Et l’énergie nucléaire est-elle vraiment « pilotable » ? En réalité, c’est l’inverse : avec une disponibilité du parc EDF réduite à 45 % de sa puissance à l’été 2022, c’est plutôt une énergie « intermittente ». Sans débat public, profitant de la toute-puissance jupitérienne, le projet de loi « fixe » un objectif incantatoire de 75 % de disponibilité des centrales nucléaires en 2030. Un taux ridiculement bas au demeurant, bien loin des standards internationaux (autour de 90 %) ! Mais qui en dit long sur l’état de délabrement des centrales en France… et sur la confiance que le gouvernement accorde en réalité à une énergie dont il vante pourtant la fiabilité.

    Fuite en avant

    Pour « fluidifier » les processus, Macron a décidé seul que l’IRSN 1 serait fondu dans une Autorité de sûreté unique sous sa coupe 2. Un député macroniste explique : « L’IRSN se présente de plus en plus en contre-pouvoir » ; on lui reproche « sa proximité avec la société civile, et donc, parfois, avec des militants antinucléaires. » 

    Le 8 février, le projet de loi sera représenté au Parlement. Dans la suite des grèves et manifestations massives 4 qui ont mobilisé en 2023 une majorité des 1 750 salariéEs de l’IRSN, un nouvel appel à la grève a été lancé pour ce jour-là. 

    Cette dérégulation à tout-va inquiète jusqu’aux pro-­nucléaires : « Le nucléaire n’est pas une énergie comme les autres. Les risques […] diffèrent de tous les autres systèmes de production énergétiques connus. Les conséquences de ces risques s’étalent sur des décennies, voire des siècles et ne restent pas localisées à l’épicentre de l’accident […] Bouleverser la régulation d’une filière aussi sensible tout en augmentant drastiquement la montée en charge pourrait être le “en même temps” de trop. » 5 

    Oui, le principal facteur d’accident nucléaire, c’est bien Macron.

    Commission nationale évologie

    • 1. Contrôleur technique des installations nucléaires.
    • 2. Conseil de Politique nucléaire, 3 février 2023.
    • 3. Marianne, du 23 novembre 2023.
    • 4. Voir l’Anticapitaliste n° 650, n° 651, n° 652, n° 654
    • 5. Revue des Deux Mondes, le 15 janvier 2024.
  • EPR : stop ou encore ?

    L’EPR (European Presurized Reactor) n’est rien d’autre qu’un gros réacteur à eau sous pression, similaire aux 56 autres du parc EDF. Les 14 EPR2 (EPR « optimisés ») ont été rebaptisés Evolutionnary Power Reactor.

    En vérité, du marketing pour faire oublier les turpitudes de l’EPR Flamanville : nombreuses malfaçons, coût multiplié par 6 (20 milliards d’euros en 2023), mise en service repoussée à fin 2024, soit douze ans de retard 1.

    EPR saison 1

    Grâce à des dossiers falsifiés cachant des défauts de fabrication connus d’EDF depuis 2007, la cuve défectueuse de l’EPR de Flamanville a été installée dans l’enceinte du réacteur en 2014. Malgré un risque évolutif de rupture de cette cuve non conforme, l’ASN a autorisé en 2020 EDF à remplir la piscine de l’EPR Flamanville de combustible nucléaire pour un chargement du cœur du réacteur en 2022, sous réserve d’un remplacement du couvercle de la cuve en 2024. L’ASN autorisait ainsi EDF à mettre en route l’EPR avec une cuve dérogeant à ses propres normes.

    Pire, depuis 2021, les avaries et arrêts des 3 autres EPR (un en Finlande et deux en Chine) 2 ont révélé un grave défaut de conception de la cuve, qui provoque des vibrations entraînant une rupture rapide des gaines de combustible qui contamine les circuits, mais aussi une perte de contrôle du pilotage de la réaction nucléaire. Informé par des lanceurs d’alerte d’EDF, le laboratoire indépendant CRIIRAD 3 avait alors interpelé l’ASN et EDF, sans obtenir de réponse satisfaisante. Mais en 2022, l’IRSN a confirmé la gravité du problème. Discrètement, en 2023 EDF a retiré les assemblages combustibles des piscines 4. Ils seront remplacés en mars 2024 par des assemblages renforcés produits à l’usine Framatome de Romans-sur-Isère. 

    EPR saison 2

    Pour les EPR2, la recherche de la rentabilité par effet de taille avait conduit EDF à vouloir passer la puissance de 1 650 à 1 750 MW. L’ASN a répondu que les modifications nécessaires « sont de nature à réduire les marges de sûreté. L’ASN n’est donc pas favorable à une telle augmentation de puissance » 5. De plus, pour l’EPR de Flamanville, compte tenu des graves anomalies constatés sur les EPR chinois et finlandais, EDF envisage un fonctionnement entre 25 % et 60 % de sa puissance nominale (moins que les réacteurs de Fessenheim !) et un remplacement accéléré du combustible, avec potentiellement trois fois plus de déchets. À ce stade, l’EPR2 est loin d’être certifié et a fortiori construit. Les travailleurEs du nucléaire eux-mêmes doutent qu’avec la désindustrialisation et EDF en quasi-faillite 6 (que Macron envisage de renflouer en puisant dans les livrets A), la filière ait la capacité technique et les moyens humains pour 14 EPR opérationnels en 2050…

    RTE et Négawatt ont élaboré des scénarios viables sans nucléaire. Le NPA aussi 7, avec deux gisements à exploiter : la sobriété-efficacité et les énergies de flux (EnR) à la place des énergies de stock (fossiles et nucléaire). Cela passe par l’expropriation des groupes de l’énergie sans indemnités ni rachat au sein d’un monopole public et par une révolution dans l’organisation sociale et économique : agriculture, urbanisme, ­transports, services publics…

    Commission nationale écologie

    • 1. Voir l’Anticapitaliste n° 551 du 14 janvier 2021.
    • 2. Voir l’Anticapitaliste n° 574 du 24 juin 2021.
    • 3. Rapport CRIIRAD 15 mars 2023.
    • 4. Ouest-France du 27 octobre 2023.
    • 5. Avis n° 2019-AV-0329.
    • 6. Le Canard enchaîné du 10 janvier 2024.
    • 7. Voir l’Anticapitaliste n° 592 du 25 novembre 2021.
  • « Réarmement civique » : La jeunesse ne se laissera pas museler par Macron !

    Alors que la précarité étudiante reste criante — en témoigne la longueur des files d’attente lors des distributions alimentaires ainsi que les études menées par l’Observatoire de la vie étudiante ou encore le syndicat étudiant Fage —, le président de la République promet à sa jeunesse un « réarmement civique » lors de sa conférence de presse du mardi 16 janvier.

    Alors que 20 % des étudiantes se privent de plus de 3 repas par semaine, l’inquiétude de Macron vise « l’incivilité et la délinquance ». Il n’a pas manqué de mépris et de paternalisme face aux jeunes révoltéEs de juin 2023, en justifiant ces événements par l’exposition aux écrans et à l’ennui, niant toute légitimité à la colère d’une jeunesse stigmatisée et violentée. 

    Des attaques sur l’éducation et les conditions de vie

    Uniformes scolaires, généralisation du SNU, apprentissage obligatoire de la Marseillaise, classes et lycées engagés… La réponse semble claire, la jeunesse doit être contrôlée, muselée. Et pour cause, il ne cesse de l’attaquer. Cette année encore, tandis que l’état des résidences étudiantes se détériore 1 encore et toujours, mettant en danger la santé des étudiantEs, les résidentEs se voient obligéEs de quitter leur domicile durant la période des jeux Olympiques. La réquisition des logements, retoquée grâce à la procédure entamée par le syndicat Solidaires 2 contre la réquisition de 3 000 logements Crous, passe finalement en force grâce au mépris du Conseil d’État. Le problème ainsi balayé, les étudiantEs peuvent se consoler grâce aux deux billets leur donnant accès aux JO, ainsi qu’aux 100 euros de dédommagement. 

    Mais pour ses vœux, le président ne s’arrête pas là. Le niveau des élèves, l’autorité des professeurEs ou encore « force de l’enseignement laïc et républicain » sont des sujets mentionnés comme étant de réels enjeux pour l’année 2024. Pourtant, la réalité des prochains mois c’est la suppression de postes d’enseignantEs, la persistance — voire le renforcement — de fortes inégalités scolaires, et une réforme du lycée professionnel réduisant encore les possibilités d’accompagnement des élèves par leurs professeurEs et augmentant le temps de travail en entreprise. 

    Uniforme, SNU…

    Le gouvernement multiplie les initiatives (obligation de formation 16-18 ans, ­dédoublement des classes de CP et CE1 en zones REP) nourrissant ses prétentions en faveur de l’égalité des chances. L’annonce des expérimentations menées autour du port de l’uniforme scolaire est l’une d’elle. La multitude des dispositifs de ce type apparaissent alors comme des fausses solutions aux inégalités scolaires, participant ainsi au maintien de la position française au sein de l’OCDE. En France, l’écart de réussite scolaire entre les enfants les plus défavorisés et ceux issus des familles les plus riches est parmi les plus importants. L’uniforme est aussi un moyen de contrôler la jeunesse jusque dans la manière de s’habiller, et ce dès le plus jeune âge. La généralisation du SNU est un autre coup de massue contre les jeunes et nos parcours scolaires, petit à petit balayés de toutes perspectives d’émancipation.

    Face à son projet d’ordre, de morale, d’autorité et de mérite, construisons le nôtre, pour une jeunesse qui puisse (se) découvrir, s’émanciper, mais surtout se révolter face à ce vieux monde et à l’ordre établi.

     Jeunesses Anticapitalistes

    • 1. https://www.streetpress.com/sujet/1695630612-etat-abandonne-residences-universitaires-logements-crous-etudiants
    • 2. Sur la base d’un mail du Crous envoyé aux étudiantEs en mai 2023, le syndicat Solidaires avait entamé une procédure judiciaire contre la réquisition de 3 000 logements Crous.
  • Retrait de la loi Darmanin-RN !

    La décision du Conseil constitutionnel sur la loi asile immigration est attendue jeudi 25 janvier. Associations, collectifs de personnes exilées, collectifs de sans-papiers, syndicats qui soutiennent les travailleurEs sans-papiers en lutte, appellent à un rassemblement ce jour-là à 16 heures près du Conseil constitutionnel pour dénoncer cette loi raciste et demander son abrogation.

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  • Loi Darmanin : gagner contre le racisme et l’extrême droite !

    Pour une fois, Marine Le Pen a raison : la dernière loi « immigration »  défendue par Darmanin et portée par la macronie, la droite et le Rassemblement national, est bien une victoire idéologique pour l’extrême droite, c'est-à-dire une victoire de son projet de société.

    Combattre le racisme d’Etat

    De fait surtout mais parfois même de droit, la préférence nationale existe déjà. Par toutes les mesures qui vont encore davantage précariser les étrangerEs, qu'ils soient en situation régulière ou pas, la loi Darmanin approfondit le racisme structurel et ses effets à la fois sociaux, économiques et politiques. Mais en faisant de la détention de la nationalité française une condition pour accéder à certains droits sociaux, cette loi franchit un nouveau cap et marque un début d'institutionnalisation de la préférence nationale. Autrement dit, le racisme d'Etat commence sa mue finale en un Etat raciste.

    Cette loi vient de loin, de décennies de reculs sociaux et démocratiques imposés par un néo-libéralisme de plus en plus autoritaire à mesure qu'il s'effondre sous le poids de ses contradictions, de ses ravages et de son absence de légitimité. Fragilisé aussi par son personnel politique discrédité, cet ordre injuste et inégalitaire doit se consolider politiquement par la constitution d'un nouveau bloc bourgeois réactionnaire. Certes, ce bloc connaît des crises de croissance, comme le montre le vote chaotique de la loi Darmanin en décembre. La minorité présidentielle est plus affaiblie que jamais et sa Première ministre a dû partir, remplacée par un Attal tout autant aux ordres de Macron. La concurrence fait rage entre toutes les nuances plus ou moins extrêmes de la droite. Mais de la macronie au RN en passant par LR, débordant sur des ex-PS tel que Valls d’un côté et sur Reconquête de l’autre, ce bloc en fusion marche au pas de charge vers sa maturité illibérale. Cela ouvre de fait la voie à l’accès au pouvoir de l’extrême droite.

    Se mobiliser pour l’égalité des droits

    Contre l'infâme loi Darmanin et son monde, la mobilisation se construit depuis l'automne. Ces derniers jours, des manifestations ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes partout en France, les dimanches 14 et 21 janvier, afin de demander la non promulgation de cette loi. Par ailleurs, ces prochains jours, le Conseil Constitutionnel pourrait en annuler les mesures les plus folles. Le NPA a été, et sera de toutes les mobilisations contre cette loi dévastatrice pour les étrangerEs mais aussi pour l'ensemble de notre camp social.

    L'égalité et la réalité de l'accès aux droits sociaux doit être garantie entre les Français et les étrangerEs, en situation régulière ou pas. Les dispositifs spéciaux, tels que l'Aide médicale d’Etat, doivent être maintenus et même développés. Tous les sans-papiers doivent être régularisés et obtenir rapidement des titres de séjour stables selon des conditions connues, réalistes et limitées. Le droit d'asile doit être garanti, tout comme le regroupement familial. Pour cela, tout l'appareil législatif raciste doit être abattu et le CESEDA refondu. Par ailleurs, sur ce terrain comme sur les autres, les services de l'Etat doivent recevoir les moyens nécessaires pour faire leur travail.

    Contre l’Europe forteresse qui préfère voir mourir des milliers et des milliers de migrantEs en mer Méditerranée, le NPA défend la liberté de circulation et d'installation. Cela veut dire une citoyenneté de résidence ouvrant immédiatement et totalement les droits sociaux et civiques aux étrangerEs. Une liberté qui ne peut réellement exister que dans une société débarrassée de l'exploitation et de toutes les oppressions.

  • La galaxie des organisations fascistes en Italie...

    À droite de la Ligue de Matteo Salvini et de Fratelli d’Italia (Frères d’Italie, le parti de Giorgia Meloni), le paysage politique est peuplé de petites organisations ouvertement fascistes et très agressives envers les migrantEs, les minorités LGBTI, les activistes des centres sociaux et les milieux militants de gauche.

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