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  • Le droit à l’IVG dans la Constitution : où en est-on ?

    Le Collectif « Avortement en Europe, les femmes décident » appelle à un rassemblement devant le Sénat le 28 février 2024. C’est le jour où doit être à nouveau examinée l’inscription dans la Constitution du droit à l’avortement. Le cri d’alerte, « Halte à l’obstruction ! », vise les agissements de la droite et l’extrême droite.

    Rappelons que l’inscription du droit à l’avortement comme droit fondamental en Europe et dans le monde est porté par le mouvement féministe avec la volonté de consolider un acquis démocratique majeur pour les femmes : celui de disposer librement de son corps. 

    Après le récent appel de Macron à un « réarmement démographique » de la France, dans le contexte raciste, nationaliste et guerrier que l’on connaît, l’enjeu ne doit pas en être minimisé !

    « La liberté garantie » pour la femme d’interrompre une grossesse

    Pour la première fois, l’année dernière, la constitutionnalisation de l’avortement avait été votée au Sénat avec un amendement remplaçant « le droit d’avorter » par « la liberté d’avorter ». Ce faisant, il ne garantissait plus l’effectivité de ce droit, précédemment voté à l’Assemblée nationale sur proposition de Mathilde Panot. Ce faisant aussi, il n’en permettait plus son inscription, car il fallait que le texte soit voté à l’identique par les deux chambres pour que l’IVG rentre dans la Constitution. Macron s’était engagé le 8 mars dernier à intervenir.

    Cette fois le texte a été proposé par le gouvernement et voté encore largement à l’Assemblée nationale le 30 janvier 2024 en reprenant l’expression : « la liberté garantie » pour la femme d’interrompre une grossesse, en laissant de côté l’effectivité du droit. 

    La menace d’obstruction vient des LR, Larcher, le président du Sénat, jugeant non opportune l’inscription de l’IVG dans la Constitution et Retailleau annonçant que son groupe déposerait des amendements pour enlever le mot « garanti » et renforcer la clause de conscience des médecins. 

    Toutes ces petites manœuvres, alors qu’une majorité de la population est pour la constitutionnalisation de l’avortement, visent à laisser le champ libre à une extrême droite de plus en plus arrogante et de plus en plus organisée.

    Cela se passe alors que de nombreux CIVG ont fermé, que l’hôpital public ayant subi des coupes drastiques n’est plus en mesure de répondre aux besoins des femmes. Ainsi, elles sont encore plusieurs milliers par an obligées d’aller avorter à l’étranger. 

    Quatre médecins spécialisés pour qu’une sage-femme puisse faire une IVG

    Dans ce contexte est paru en décembre dernier le décret d’application de la loi donnant la ­possibilité aux sages-femmes de faire des IVG instrumentales. Cette loi avait été perçue comme une victoire par les professionnelles, ouvrant l’augmentation des possibilités d’IVG et d’un meilleur respect du choix des femmes quant à la méthode. 

    La colère fut à la mesure de la déception : le décret oblige à la présence sur le site de pas moins de quatre médecins spécialiséEs pour qu’unE sage-femme puisse pratiquer une IVG ! Non seulement ce surcroît de précautions paraît injustifié et aberrant à beaucoup de professionnelLEs, mais il risque de restreindre les possibilités d’avortements dans les établissements, ce qui est contraire à l’objectif de cette loi. Quant aux sages-femmes qui ont une autonomie dans leurs compétences professionnelles, les voilà replacéEs sous la ­hiérarchie des médecins ! 

    Double raison pour se mobiliser devant le Sénat le 28 février 2024 à partir de 16 h 30 !

    Commission nationale d’intervention féministe

  • La LFI rejette un accord avec le NPA pour les élections européennes...

    Les prochaines élections européennes doivent permettre d’exprimer une colère populaire contre le macronisme et contribuer à la riposte contre le danger du RN. C’est la raison pour laquelle depuis plusieurs mois, le NPA propose qu’à cette occasion se regroupent dans une liste commune celles et ceux – courants politiques, personnalités, etc. – qui n’ont pas renoncé à lutter contre l’Europe actuelle, libérale et inégalitaire, autoritaire et raciste, pour défendre un programme porteur d’une telle ambition.

    Nous adressant à l’ensemble des forces de la gauche antilibérale ou anticapitaliste, nous avons rencontré à trois reprises une délégation de La France insoumise. Nous y avons discuté de la disponibilité du NPA et de la possibilité concrète de participation à une campagne commune autour de leur liste d’union populaire s’appuyant sur le programme de la Nupes. 

    A l’issue de ces rencontres, LFI vient de nous envoyer un courrier qui met fin à cette perspective. Enregistrant selon eux que “nos discussions ont fait émerger une série de désaccords”, LFI considère que ceux-ci leur “paraissent aujourd’hui trop importants pour garantir notre capacité commune à mener une campagne cohérente”. Nous le regrettons d’autant plus que les raisons exprimées dans le courrier de LFI ne nous semblent pas suffisantes pour justifier la fin de nos échanges.

    Le premier désaccord posé dans le courrier de LFI concerne l’Ukraine. Bien que nous nous accordions pour dénoncer ensemble l’agression russe de Poutine et demander le retrait des troupes russes d’Ukraine, la demande d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne pose une difficulté. A cette demande, LFI répond d’ores et déjà par la négative. Nous pensons qu’une telle position de refus pourrait renforcer les courants les plus réactionnaires et leurs politiques qui visent à transformer l’Europe en forteresse assiégée. De plus, ce refus ne répond pas à la demande des courants progressistes ukrainiens qui cherchent des points d’appuis dans la guerre contre Poutine. Par ailleurs, on peut aussi penser que si une liste incluant l’ensemble des forces issue de la Nupes avait vu le jour (une bataille menée pendant plusieurs mois par LFI), la position d’une telle liste sur l'adhésion de l’Ukraine à l’UE n’aurait de toute façon pas pu être celle que LFI pose aujourd’hui comme condition pour une campagne commune. Un double standard donc.

    Plus globalement, LFI nous reproche de vouloir “reconstruire une gauche radicale autour de LFI et du NPA”. Quoi qu’en dit LFI, nous n’avons jamais pensé qu’une campagne européenne commune devait se résumer à un tête-à-tête entre nos deux organisations. Par contre, pour la même raison politique qui avait conduit le NPA à ne pas participer à la Nupes en mai-juin 2022, nous continuons à penser qu’il existe à gauche deux orientations contradictoires, entre des forces qui gèrent le système et une gauche de combat qui défend une rupture avec celui-ci. L’instabilité puis l’éclatement de la Nupes en ont été une des expressions, et pour le NPA, l’enjeu des prochaines élections européennes devrait être de permettre l’expression la plus large de cette gauche de rupture, qui fort heureusement dépasse les périmètres respectifs de nos organisations. 

    Face à la montée dramatique de l’extrême-droite, une liste regroupant la gauche de combat aurait permis d’entraîner dans cette lutte l’ensemble du mouvement social. En ne prenant pas ses responsabilités, LFI n’est pas à la hauteur des urgences de la situation. Pour sa part, le NPA continuera sa politique unitaire afin de pouvoir regrouper, dans la rue comme dans les urnes, toutes les forces de gauche qui sont prêtes à porter une rupture avec le néo-libéralisme et l’extrême-droite.

    Montreuil le jeudi 22 février 2024

  • BDS, exprimer notre solidarité au peuple palestinien !

    Samedi 17 février, et alors que les PalestinienNEs de la bande de Gaza continuent de subir les bombardements répétés, la famine et les exactions, le soutien s’est exprimé un peu partout en France par des actions visibles de la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions).

    La journée d’action contre Carrefour a été un succès et a permis de faire entendre la voix des soutiens à la lutte du peuple palestinien. Dans de nombreuses villes, de Limoges à Rennes (voir article sur le site), l’accueil fut très bon, du côté des clientEs comme des employéEs.

    Ainsi, à Montpellier, une centaine de personnes ont « occupé » pendant une heure le Carrefour Grand Sud de Lattes en périphérie de Montpellier. À Quimper, une vingtaine de personnes du collectif pour un cessez-le-feu immédiat et une paix juste et durable ont déambulé dans les travées du Carrefour en diffusant un tract remettant en cause la collaboration de Carrefour France avec l’apartheid, la politique de colonisation de l’État d’Israël contre le peuple palestinien et les massacres à Gaza. Elles ont aussi distribué l’adresse au PDG de Carrefour, ce qui a fait dire au camarades qu’il s’agissait d’« une belle matinée de soutien concret au peuple palestinien ». À Lyon, un drapeau palestinien géant a été déployé et des tracts ont été jetés du haut du centre commercial. À Paris, une centaine de personnes ont obligé Carrefour Market dans le 13e arrondissement à baisser ses grilles. Au rythme de la Fanfare invisible, les forces de répression ont dû lever la nasse. Des militantEs auront quand même eu le temps d’envahir le magasin afin de sensibiliser la clientèle à la complicité de Carrefour dans le génocide à Gaza.

    Ces actions, comme les manifestations qui se sont également tenues samedi à Angers, à Bayonne, à Orléans, à Épinal, Besançon et dans bien d’autres villes, doivent se poursuivre et s’amplifier. La journée de mobilisation du 17 février est en ce sens une étape importante pour faire connaître la situation du peuple palestinien et faire entendre une voix contre les impérialismes et contre l’occupation.

    Clémentine Berthe

  • Avec Attal, les paysanNes sont loin du compte !

    Le salon de l’agriculture approche. Le gouvernement a besoin de calmer la colère des agriculteurEs, de les voir remballer tracteurs, lisiers et banderoles. Il a donc lâché des mesures axées sur les « normes », dénoncées par la FNSEA, la Coordination rurale et les Jeunes agriculteurs comme principales responsables de la crise.

    Ainsi, Attal a abondé dans le sens des demandes de diminution du nombre et des exigences des normes. Foin de la loi Egalim ! Haro sur le plan Écophyto ! L’engagement pris pour réduire l’usage des pesticides de 50 % d’ici 2030 a été mis en pause.

    Tant pis, même si cette carotte ne réglera pas le problème du revenu des paysanNEs, un des sujets qui ont déclenché la colère et amorcé la révolte.

    La reculade du gouvernement sur les pesticides a provoqué la colère des ONG. En cause, le remplacement de l’indice NODU (nombre de doses unités) qui ne sera plus le principal indicateur, par l’HRI-1 (indicateur de risque harmonisé, rien que le nom !) fondé sur les quantités de pesticides déversés à l’hectare, minimisant leur toxicité. Par exemple, la levure chimique, pesticide autorisé en bio, comptera davantage qu’un pesticide puissant et toxique mais en moindre volume. L’ONG Générations futures a montré que l’HRI-1 fera passer le plan Écophyto pour une vraie réussite, alors qu’on est loin de l’objectif fixé. Ainsi, de 2011 à 2021, avec le NODU, on a une augmentation de 3 % des pesticides, avec l’HRI-1 on a une baisse de 32 % ! Un enfumage de plus !

    Dans le secteur agricole comme ailleurs, aucune solution économique et sociale compatible avec la lutte contre le réchauffement climatique ne peut émerger d’un système vérolé par la concurrence, la recherche de profits croissants, l’exploitation des ressources et des travailleurEs.

    Pendant ce temps, les exigences immédiates en matière de prix et de revenus pour permettre aux paysanNEs de vivre correctement de leur travail, comme le réclame justement la Confédération paysanne, attendent toujours.

    Commission nationale écologie

  • Défendons les peuples contre les impérialismes !

    Il y a près de deux ans, la Russie lançait une guerre d’invasion brutale contre l’Ukraine. Enchaînant les crimes de guerre, l’armée russe a massacré des civilEs et bombardé massivement des villes ukrainiennes, pour tenter d’intégrer l’Ukraine dans « l’espace » dominé par la Russie…

    Au-delà des millions de réfugiéEs et de déplacéEs, des dizaines de milliers de victimes civiles et de soldats ukrainiennes ont déjà payé le prix de cette guerre. Les annexions illégales et les crimes de guerre se multiplient : russification forcée d’enfants et des territoires occupés, pluies de missiles sur les infrastructures… La Russie de Poutine utilise quant à elle ses prisonnierEs et populations pauvres comme chair à canon.

    Soutenir la résistance populaire ukrainienne

    Nous sommes totalement solidaires du peuple ukrainien. Les troupes russes doivent quitter l’ensemble du territoire ukrainien, et chaque région ukrainienne doit pouvoir faire valoir son droit démocratique à l’autodétermination. Les sanctions économiques doivent être renforcées contre l’oligarchie au pouvoir en Russie, la dette ukrainienne doit être annulée, et le peuple ukrainien doit recevoir des aides financières et les armes pour protéger ses vies, ses infrastructures vitales et ses droits.

    Nous soutenons particulièrement la gauche ukrainienne qui continue à lutter pour les droits sociaux remis en cause par le gouvernement Zelensky, sous la pression des grandes puissances occidentales. Ces politiques néolibérales, mais aussi la répression politique contre la gauche, affaiblissent la résistance populaire ­ukrainienne.

    Combattre le régime ultra autoritaire de Poutine

    En Russie, Poutine emprisonne les opposantEs… quand il ne les assassine pas, comme c’est le cas d’Alexeï Nalvany (même si nous ne partagions pas ses positions nationalistes et racistes, son soutien à l’annexion de la Crimée). Des centaines de ses partisanEs ont été arrêtéEs pour avoir osé manifester leur colère face à cet assassinat.

    Notre solidarité va à celles et ceux qui, au sein de la fédération de Russie, combattent la guerre, la corruption de l’oligarchie russe qui tient les rênes du pouvoir politique et économique, et résistent au régime de plus en plus fascisant de Poutine. C’est le cas de la gauche russe, ainsi que de personnalités comme le politologue et sociologue marxiste Boris Kagarlitsky, condamné à une peine de cinq ans de prison, notamment pour avoir pris ­position contre la guerre en Ukraine.

    De l’Ukraine à la Palestine, l’occupation est un crime

    Les grandes puissances membres de l’OTAN veulent tirer de la guerre en Ukraine le plus grand profit possible et globalement préserver leur « sphères d’influence » sur le dos des peuples. Dans un contexte où la Russie et la Chine contestent l’hégémonie occidentale mais n’y opposent aucune alternative progressiste, la course aux armements et la surenchère militariste, en Ukraine comme ailleurs, sont lourdes de dangers pour ­l’ensemble de l’humanité.

    Il faut dénoncer les discours hypocrites des États-Unis ou de l’Union européenne qui prétendent défendre « la démocratie » en Ukraine contre l’occupation russe… et soutiennent l’État d’Israël dans sa politique génocidaire à Gaza. Ainsi la Cour internationale de justice a souligné le risque de génocide à Gaza, où plus de 30 000 GazaouiEs ont été assassinéEs (dont 70 % de femmes et d’enfants). Et Netanyahou annonce qu’il veut finir le travail à Rafah où 1,8 million de PalestinienNEs sont réfugiéEs dans des ­conditions épouvantables !

    Cela rend d’autant plus urgent et nécessaire de développer concrètement la solidarité : peser sur nos gouvernements pour les forcer à infléchir leur politique (notamment en manifestant le plus massivement possible), participer aux campagnes comme BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) contre l’État d’Israël ou aux réseaux solidaires de la résistance ukrainienne, aider les populations victimes des guerres, et soutenir les forces de résistance armées et non armées.

  • « Gouvernance nucléaire » : de la fusion à la confusion...

    Le 13 février, le Sénat a voté la « fusion » au 1er janvier 2025 de l’Autorité de sûreté nucléaire (le « gendarme du nucléaire ») et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (le contrôleur technique des installations nucléaires).

    Rebaptisée Autorité indépendante de sûreté nucléaire et de radioprotection (AISNR), elle sera dotée d’une « commission d’éthique et de déontologie ». Histoire de sauver les apparences, car 2 des 5 commissaires à la tête de l’AISNR sont nommés par les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, et les 3 autres par Macron. Ce démantèlement, décidé le 3 février 2023 par Macron dans le huis-clos d’un Conseil de politique nucléaire, est critiqué par les scientifiques et combattu depuis un an par une majorité des 1 650 ­salariéEs de l’IRSN. 

    Combativité intacte des salariéEs

    Ce 8 février, à l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT-CGC, 700 grévistes de l’IRSN mais aussi de l’ASN, ont remanifesté devant le Sénat, avec une combativité intacte. Le projet de loi doit passer à l’Assemblée nationale à une date indéterminée, situation ubuesque pour ce volet déjà différé de la loi « d’accélération du nucléaire » à la suite de la mobilisation du personnel de l’IRSN. Autre signe de nervosité : du fait de la désindustrialisation rapide du pays, EDF doute de sa capacité technique et de ses moyens humains pour mener à bien le « grand carénage ». Ce projet titanesque vise à prolonger de vingt ans les 56 réacteurs existants, certains atteints de sénilité précoce (vieillissement prématuré des enceintes en béton armé du réacteur et « corrosion sous contrainte » de tuyauteries essentielles à la sécurité).

    Multiplication incontrôlée des risques

    Le Canard enchaîné vient ainsi de révéler qu’EDF a externalisé la gestion de la maintenance prédictive de ses centrales (entretien/remplacement des équipements pour éviter pannes ou accidents) à AWS, filiale de la multinationale US Amazon, laquelle paye 0 euro d’impôt en France. Le contrat (860 millions d’euros) est resté confidentiel sous couvert de « secret des affaires ». Cette loi scélérate permet d’emprisonner des journalistes lanceurs d’alerte pour les contraindre à divulguer leurs sources, mais autorise les industriels à refuser de révéler les polluants toxiques de leurs produits. Elle permet aussi, semble-t-il, de mentir puisque, concernant ce contrat, Bernard Salha, directeur technique d’EDF, a affirmé devant le Sénat : « Je n’ai pas eu cette info […]». L’uranium naturel enrichi en France est importé, et l’uranium retraité en France est enrichi en Russie. Ce contrat avec AWS met à nu le mensonge d’État de la clique macroniste sur la « souveraineté énergétique ». D’autant que le Foreign Intelligence Surveillance Act et le Cloud Act institués sous l’ère Trump imposent aux hébergeurs de données à les communiquer aux autorités US. Par ailleurs, les méthodes vendues par les sociétés de conseil en maintenance reposent sur une logique financière issue des compagnies d’assurances, transposée à l’industrie, mais inadaptée au risque nucléaire. Pire, les données prétendument « sécurisées » sont exposées au piratage et aux cyberattaques des États ou des mafias, comme le prouve le piratage récent des données sensibles de 33 millions d’assurés sociaux hébergées chez un sous-traitant d’Humanis. 

    Commission nationale écologie