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  • Défendons tous les peuples contre les impérialismes, d’où qu’ils viennent !

    Il y a près de deux ans, la Russie lançait une guerre d’invasion brutale contre l’Ukraine. Enchaînant les crimes de guerre, l’armée russe a massacré des civilEs et bombardé massivement des villes ukrainiennes, pour tenter d’intégrer l’Ukraine dans « l’espace » dominé par la Russie…

    Soutenir la résistance populaire ukrainienne

    Au-delà des millions de réfugié·es et de déplacé·es, des dizaines de milliers de victimes civiles et de soldat·es ukrainien·nes ont déjà payé le prix de cette guerre. Les annexions illégales et les crimes de guerre se multiplient : russification forcée d’enfants et des territoires occupés, pluies de missiles sur les infrastructures… La Russie de Poutine utilise quant à elle ses prisonnier·es et populations pauvres comme chair à canon.

    Nous sommes totalement solidaires du peuple ukrainien. Les troupes russes doivent quitter l’ensemble du territoire ukrainien, et chaque région ukrainienne doit pouvoir faire valoir son droit démocratique à l’auto-détermination. Les sanctions économiques doivent être renforcées contre l’oligarchie au pouvoir en Russie, la dette ukrainienne doit être annulée, et le peuple ukrainien doit recevoir des aides financières et les armes pour protéger ses vies, ses infrastructures vitales et ses droits. 

    Nous soutenons particulièrement la gauche ukrainienne qui continue à lutter pour les droits sociaux remis en cause par le gouvernement Zelensky, sous la pression des grandes puissances occidentales. Ces politiques néolibérales, mais aussi la répression politique contre la gauche, affaiblissent la résistance populaire ukrainienne.

    Combattre le régime ultra-autoritaire de Poutine

    En Russie, Poutine emprisonne les opposant·es… quand il ne les assassine pas comme c’est le cas d’Alexeï Nalvany (même si nous ne partagions pas ses positions nationalistes et racistes, son soutien à l’annexion de la Crimée). Des centaines de ses partisan·nes ont été arrêté·es pour avoir osé manifester leur colère face à cet assassinat.

    Notre solidarité va à celles et ceux qui, au sein de la fédération de Russie, combattent la guerre, la corruption de l’oligarchie russe qui tient les rênes du pouvoir politique et économique, et résistent au régime de plus en plus fascisant de Poutine. C’est le cas de la gauche russe, ainsi que de personnalités comme le politologue et sociologue marxiste Boris Kagarlitsky, condamné à une peine de cinq ans de prison, notamment pour avoir pris position contre la guerre en Ukraine. 

    De l’Ukraine à la Palestine, l’occupation est un crime

    Les grandes puissances membres de l’OTAN veulent tirer de la guerre en Ukraine le plus grand profit possible et globalement préserver leur « sphères d’influence » sur le dos des peuples. Dans un contexte où la Russie et la Chine contestent l’hégémonie occidentale mais n’y opposent aucune alternative progressiste, la course aux armements et la surenchère militariste, en Ukraine comme ailleurs, sont lourdes de danger pour l’ensemble de l’humanité.

    Il faut dénoncer les discours hypocrites des États-Unis ou de l’Union européenne qui prétendent défendre « la démocratie » en Ukraine contre l’occupation russe… et soutiennent l’État d’Israël dans sa politique génocidaire à Gaza. Ainsi la Cour internationale de Justice a souligné le risque de génocide à Gaza, où plus de 30 000 GazaouiEs ont été assassiné·es (dont 70% de femmes et d’enfants). Et Netanyahu annonce qu’il veut finir le travail à Rafah où 1,8 million de Palestinien·nes sont réfugié·es dans des conditions épouvantables ! 

    Cela rend d’autant plus urgent et nécessaire de développer concrètement la solidarité : peser sur nos gouvernements pour les forcer à infléchir leur politique (notamment en manifestant le plus massivement possible), participer aux campagnes comme BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) contre l’État d’Israël ou aux réseaux solidaires de la résistance ukrainienne, aider les populations victimes des guerres, et soutenir les forces de résistance armées et non armées.

  • République et lutte des classes ...

    Si la République n’a pas aujourd’hui en France le caractère subversif qu’elle peut avoir dans les îles britanniques ou dans l’État espagnol, elle n’a pas pour autant perdu l’écho progressiste que lui a donné sa naissance révolutionnaire. Cette mémoire progressiste de la République peut constituer un point d’appui, mais elle peut aussi s’avérer dangereuse, comme en témoigne l’histoire du mouvement ouvrier français, qui dès la fin du 19e siècle a soutenu le colonialisme et l’impérialisme français en pensant défendre les « valeurs républicaines ».
    Pour trouver leur boussole, les marxistes doivent se souvenir que la République n’est en dernière analyse qu’une abstraction à laquelle la lutte des classes donne son contenu concret. Elle ne produit donc pas de valeurs universelles, mais constitue une forme idéologique dont le contenu est donné par l’état des rapports de force. La République peut donc être sociale ou conservatrice, libérale ou autoritaire, démocratique ou oligarchique, et prendre tour à tour chacun de ces visages. Elle constitue ainsi un cadre vide auquel seule l’analyse concrète des relations sociales peut donner sa réalité concrète.

  • Comment est née la République française ?

    « Les révolutions ne sont pas des jeux d’enfants ; pour épargner quelques larmes à l’aristocratie, nous ferons couler des torrents de sang aux patriotes ; car si jamais les loups et les tigres qui sont enfermés et qui ne peuvent plus nuire au peuple recouvrent la liberté, il faudra faire la guerre contre eux pour les détruire ; le sol de la République sera ensanglanté de toutes parts et la révolution, prête à s’achever, rétrogradera d’un siècle. »

    Lettre d’une société populaire de Saône-et-Loire aux Jacobins de Paris, août 1794

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  • La République autoritaire : du bonapartisme à l’État fort...

    Dans l’espace politique européen, la France s’est toujours caractérisée par sa forte tradition républicaine, mais aussi par les tendances autoritaires de ses institutions. Si cet autoritarisme est ancien et s’enracine dans ce phénomène français que fut le bonapartisme, il prend toutefois aujourd’hui la forme nouvelle de « l’État fort », qui pourrait n’être qu’une transition vers un régime illibéral.

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  • Alexei Navalny tué en prison...

    Déclaration du Mouvement Socialiste Russe (RSD)

    Alexei Navalny a été tué en prison. Le service pénitentiaire fédéral a signalé le décès de l'homme politique, mais il est évident qu'il n'est pas mort tout seul, mais tué par Vladimir Poutine. Les enquêtes et les campagnes anticorruption de Navalny ont contribué à politiser des millions de Russes et à inspirer des milliers de militants - dont beaucoup ne partageaient pas ses opinions politiques mais croyaient en la possibilité d'un changement en Russie. Lui et son organisation, la Fondation anti-corruption, ont été en mesure d'organiser des rassemblements de masse contre Poutine jusqu'en 2021.

    Navalny était l'un des auteurs du populisme russe qui, malgré ses références de droite, tendait à problématiser le capitalisme oligarchique - en attirant l'attention sur la pauvreté et les inégalités en Russie, en faisant la distinction entre les Russes ordinaires et la clique dirigeante de l'État russe, absurdement riche, qui a tiré son énorme richesse de l'usurpation de pouvoir, de la corruption, de l'acquisition de fonds et de biens publics, de tortures, de meurtres et de guerres.

    Poutine avait peur de Navalny. Son assassinat est un signal politique clair que le poutinisme entre dans une nouvelle phase, qui permet l'élimination physique des opposants politiques et, peut-être, de toute personne considérée comme une menace pour la survie du régime. Cela signifie que la vie de tous les prisonniers politiques en Russie est en danger. Nous devons nous attendre à une escalade de la violence à l'intérieur et à l'extérieur de la Russie et à de nouveaux décès « inattendus » d'activistes politiques.

    En tuant Navalny, le régime meurtrier et génocidaire de Poutine veut démotiver la Russie. Nous devons agir contrairement à ses attentes. Pour mettre fin à la dictature, nous devons renforcer notre solidarité et notre auto-organisation. La mort de Navalny est un exemple de martyre politique qui doit nous inspirer à poursuivre nos actions politiques plutôt que de nous frustrer. Nous ne devons pas abandonner. Les meurtriers seront punis, la dictature sera renversée.

  • Élections 2024, déformation et dysfonction...

    Dans une Amérique polarisée, pleine de colère, rongée par l’anxiété et la crise, de vastes secteurs d’un électorat fragmenté et divisé se retrouvent au moins sur ce qu’ils ne veulent pas, à savoir,une version 2024 du duel électoral entre Joe Biden et Donald Trump pour la présidentielle. À dix mois de l’échéance, cependant, et avec des évolutions encore possibles mais peu probables, c’est le spectacle auquel il faut nous attendre.

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