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  • Attal déclare la guerre sociale - Toutes attaquéEs, toutEs mobiliséEs !

    À peine nommé, le Premier ministre Attal essuie déjà la tempête. Son gouvernement, encore incomplet à l’heure où nous écrivons ces lignes, insupporte déjà. Les sondages ont beau dire qu’il recueille le meilleur score d’opinions positives (39 %) parmi tous les Premiers ministres de Macron, les opinions négatives restent supérieures (40 %) !

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  • En Grèce, malgré les menaces, le mouvement étudiant se renforce !

    Le mouvement des étudiantEs mais aussi des personnels des universités contre le projet obsessionnel de la droite grecque de créer des facs privées (voir l’Anticapitaliste du 18 janvier) semble avoir pris au dépourvu le gouvernement de Mitsotakis qui s’illusionne après sa victoire électorale de juin sur sa capacité à faire passer toutes ses mesures désastreuses contre le camp des travailleurEs et des jeunes.

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  • Argentine : grève générale, et après ?

    Sous la chaleur de l’été argentin, ce 24 janvier, la classe travailleuse a infligé un coup significatif au gouvernement de Javier Milei. En fonction de l’évolution des mobilisations, ce mouvement politique pourrait marquer la défaite du plan d’austérité promu par le président ultralibéral et réactionnaire.

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  • Vers une grande grève de l’éducation...

    Les syndicats de l’éducation (CGT, FO, FSU, SUD, rejoints par SE-UNSA et SGEN-CFDT) appellent à une grève le 1er février. Cette grève doit être le point de départ d’une mobilisation d’ampleur pour la défense de l’école publique, pour l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail et d’étude.

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  • Contre l’agriculture capitaliste, un changement radical est nécessaire !

    Entre détresse et colère paysanne, hypocrisie de la FNSEA et du gouvernement, récupération de l’extrême droite, urgences sociale, climatique et écologique, les mobilisations agricoles secouent l’Europe. Et ni les mesurettes annoncées par Attal vendredi dernier ni son blabla réac à l’Assemblée nationale mardi n’arrivent pas à éteindre cette mobilisation. Un prétendu « réarmement agricole » qui en réalité est un désarmement des paysanNEs…

    Une situation sinistrée

    Le nombre de fermes, tout comme celui des paysanNEs, a drastiquement diminué : il y a 40 ans, les paysanNEs représentaient 7 % de la population active… et moins de 2 % aujourd’hui. La Confédération paysanne parle d’« un plan de licenciement massif ». De plus, les inégalités sont immenses : si 18 % des ménages agricoles vivent en dessous du seuil de pauvreté, certains sont de riches industriels… comme le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, qui exploite 700 ha (soit 10 fois la taille moyenne) et préside le groupe agro-industriel Avril. Et sans surprise, Les politiques agricoles inégalitaires bénéficient avant tout aux grandes exploitations : les aides directes non plafonnées favorisent les grandes fermes au détriment des petites et moyennes.

    Alors qu’elle cogère depuis des dizaines d’années la politique agricole, la FNSEA tente de chevaucher la révolte actuelle pour satisfaire toujours plus l’agriculture productiviste et l’industrie chimique qu’elle défend contre la biodiversité et le climat, mais aussi contre la santé des paysanNEs et des populations. Ainsi, elle refuse les zones de non-traitement, l’encadrement des prélèvements d’eau, le plan Écophyto (c’est-à-dire la réduction de moitié de l’utilisation des pesticides d’ici à 2030), et exige un « moratoire sur les interdictions » des pesticides…

    Pourtant le rapport du Haut Conseil pour le climat montre que si ce modèle agricole est une cause importante du changement climatique, elle en est aussi l’une des premières victimes. Depuis 1961, le changement climatique a déjà réduit la productivité totale de l’agriculture mondiale de 21 %. 

    Mobilisation pour la terre et celles et ceux qui la travaillent

    Capitalisme et productivisme vont toujours de pair, et c’est particulièrement vrai dans l’agriculture : pour les capitalistes, il faut faire pousser du blé… pour faire du blé ! 

    Pour défendre ce modèle, le pouvoir macroniste, tout comme les précédents, connaît bien ses amis. Il continue de donner toujours plus de gages à la FNSEA, comptant sur sa fidèle alliée pour faire rentrer le fleuve de la colère actuelle dans son lit. Ce gouvernement reste aussi dans la ligne traditionnelle de tolérance face aux blocages et actions violentes venant des agriculteurs (ou des chasseurs !)... Un contraste saisissant avec la violence policière, dont il a usé il y a moins d’un an à Sainte-Soline, et la sévérité des peines de justice à l’égard des activistes écologistes ! 

    Il faut répondre aux revendications des agriculteurs/trices afin d’améliorer leurs conditions de vie et de travail, un combat qui rejoint celui de l’ensemble de notre camp social. Défendre ensemble des réponses émancipatrices, à la fois écologiques et sociales pour empêcher l’extrême droite d’instrumentaliser la souffrance d’une partie du monde agricole et de l’orienter vers des réponses nationalistes, anti-écologiques et antisociales.

    Cela exige de changer radicalement les politiques publiques agricoles : fixer des prix plancher (les agriculteurs/trices souffrent de prix d’achat non rémunérateurs imposés par les grands groupes de la distribution) ; imposer aux banques un moratoire sur les dettes ; favoriser les modèles bio paysans ; développer et soutenir la filière bio. La mise en place de la sécurité sociale alimentaire assurerait une alimentation de qualité pour tous·tes, faciliterait de nouvelles installations, et permettrait une juste rémunération des paysanNEs. 

    Rompre avec l’agriculture intensive, productiviste, industrielle, dopée à la chimie, pour qu’une autre agriculture soit possible !

  • Nice : Forum pour l'alternative...

    FORUM POUR L'ALTERNATIVE 
    SAMEDI 3 FÉVRIER à partir de 16 h 30
    Salle FSGT rue Smolett -  Nice

    Invitation

    Bonjour toutes et tous,

    L’actualité internationale nous accable, nous questionne et nous révolte : de l’Ukraine à la Palestine, la guerre fait rage, une guerre coloniale, impérialiste et asymétrique contre le droit des peuples à l’autodétermination, une guerre aux relents de génocide dans le cas de la Palestine, une guerre marquée par une résistance populaire dans le cas de l’Ukraine.

    Ce contexte international, c’est aussi la montée en puissance de la menace néo-fasciste dans plusieurs régions du monde, à commencer par l’Europe.

    Cependant il n’y a pas de fatalité et si les perspectives demeurent sombres, des éléments d’espoir, aussi minces soient-ils, existent aussi et sont des points d’appui qui peuvent être précieux pour l’avenir.

    Il n’a pas fallu un mois pour que les premières manifestations s’organisent en Argentine après l’élection du néo-fasciste et ultra-libéral Milei.

    La situation en Palestine est dramatique et effroyable mais depuis plusieurs semaines, un mouvement d’opinion s’affirme à l’échelle mondiale, ce qui ne s’était jamais produit à ce point, en solidarité avec la cause palestinienne, et les puissants de ce monde doivent en tenir compte.

    Rien n’est joué : ayons à l’esprit que les soubresauts de la Grande guerre ont certes débouché sur la victoire du nazisme et la seconde guerre mondiale, mais ont aussi débouché sur le New deal et le Front Populaire.

    L’heure n’est ni à la passivité ni à la résignation !

    En France, on veut nous faire subir la montée de l'autoritarisme et de la répression tous azimuth après les Gilets Jaunes, les syndicalistes, les écologistes...; la relance du programme nucléaire ; les mesures régressives dans l'éducation comme le port de l'uniforme ; l'austérité dans les services publics ; le racisme décomplexé dans les médias et la sphère politique, le maintien des discriminations et de la domination masculine...

    Après la contre-réforme des retraites, nous voici confronté·es à la loi immigration, première loi de préférence nationale, votée avant même la possible arrivée au pouvoir des néo-fascistes.

    C’est dire la gravité de la situation !

    Mais les mobilisations sociales, écologistes, féministes, antiracistes... témoignent des résistances et des aspirations à une alternative. On le voit même à l'échelle locale avec la lutte contre l'extension de l'aéroport, la défense des terres fertiles, l'exigence de l'accueil des migrant·es, le refus du tout-béton ou du sur-tourisme ...

    Les ravages du capitalisme et du productivisme ne sont plus à démontrer, une alternative est nécessaire. Dans ce monde chaotique et si difficile à déchiffrer, les résistances et les alternatives, même à une échelle modeste, de même que les aspirations à la démocratie, à l’égalité des droits, sont toujours présentes dans la société.

    Ces résistances et ces alternatives n’ont pas encore de traduction dans le champ politique de la gauche.

    Le processus des Forums pour l’alternative se propose de relever ce défi : redonner un espoir et une perspective, en s’appuyant sur les luttes et les mobilisations, en posant la question du rassemblement à gauche et en se fixant comme objectif à moyen terme de constituer une nouvelle force politique de gauche alternative.

    Ce processus, enfin, nous souhaitons qu’il se construise « par en bas », pas à pas, avec toutes celles et tous ceux que cette perspective intéresse, et bien au-delà des militant·es partie prenante de telle ou telle composante politique.

    Ce processus, c’est le vôtre et nous vous invitons à l’initier toutes et tous ensemble, le samedi 3 février, salle FSGT, rue Smolett à Nice à partir de 16 h 30.

    Déroulé du Forum :

    - accueil 16 h 30

    - présentation du Forum 17 h  00

    - ateliers : nous vous proposons 3 thèmes de discussion en ateliers dont les introductions seront faites en plénière.

    1 Quel rassemblement à gauche et quel projet de nouvelle force politique ? Quel type d’organisation et quelles pratiques ?

    2 Articuler les luttes écologiques et sociales : quels enjeux? Quelles campagnes locales et nationales ?

    3 Dérives autoritaires, racisme(s) , menace néo fasciste : que faire ?

    - restitution rapide des ateliers

    - propositions pour la suite et conclusions du Forum, de 18h30 à 19h

    Le processus des Forums "On construit l'alternative" existe à l'échelle nationale : un premier Forum à l'échelle nationale s'est tenu le 2 juillet 2023 et un second Forum le 16 décembre dernier, à l'initiative de trois composantes : Ensemble!, le NPA et le regroupement de gauche radicale Rejoignons-nous 

    Pour prendre connaissance de l'appel initial au Forum du 2 juillet, des textes issus de ce premier Forum -notamment après l'assassinat de Nahel et des révoltes populaires qui ont suivi- et du texte issu du second Forum : voici le site "On construit l'alternative" https://www.forumalternative.org/

  • Retrait de la loi Darmanin-RN !

    La décision du Conseil constitutionnel sur la loi asile immigration est attendue jeudi 25 janvier. Associations, collectifs de personnes exilées, collectifs de sans-papiers, syndicats qui soutiennent les travailleurEs sans-papiers en lutte, appellent à un rassemblement ce jour-là à 16 heures près du Conseil constitutionnel pour dénoncer cette loi raciste et demander son abrogation.

    Macron et son gouvernement, ministre de l’Intérieur en tête ont sciemment fait voter à l’Assemblée nationale, avec les voix du RN et des LR une loi raciste, xénophobe, et qui contient de nombreux articles anticonstitutionnels. Et plutôt que de retirer le texte, Macron a lui-même saisi le Conseil constitutionnel !

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  • Nous soutenons le droit des Ukrainien·nes à résister à l’invasion et à la colonisation...

    Lors du récent Comité international de la Quatrième Internationale, deux déléguées d’Ukraine et de Russie étaient présentes. Les camarades d’Anticapitalist Resistance se sont entretenus avec Vasylyna, membre de Sotsialnyi Rukh, et Mia, militante du Russian Socialist Movement, sur la guerre et les activités de leur organisation. Extraits.

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