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  • Trump : l’économie au service de la politique impériale...

    Révision en baisse des prévisions de croissance, inflation, soubresauts de Wall Street, incertitudes sur le commerce extérieur… Cela n’ébranle pas les certitudes de Trump qui affirme que ce n’est qu’un mauvais moment à passer avant que ne chantent les lendemains de la grande Amérique. La rédaction de cet article a été terminée le 28 mars ; il n’intègre donc ni les plus récentes décisions douanières de Donald Trump, ni les réactions des marchés financiers et des « partenaires commerciaux » des États-Unis.

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  • Islamophobie : Toutes et tous dans la rue le 11 mai prochain !

    L’assassinat d’Aboubakar Cissé à La Grand-Combe, l’attaque à la machette contre la mosquée de Sucy-en-Brie, les menaces contre deux lieux de culte cette semaine, l’agression d’une femme voilée à Poissy… L’année 2025 s’enfonce dans un climat islamophobe d’une violence insupportable. 

    Ces violences, loin d’être des « faits divers », sont l’expression d’un système raciste structurant, nourri par des politiques d’État, des discours médiatiques haineux, et une surenchère sécuritaire dans laquelle l’islamophobie joue un rôle central.

    La résistance se met en place

    Face à cette montée en puissance des attaques contre les personnes perçues comme musulmanes, la manifestation nationale du 11 mai à Paris — relayée dans plusieurs villes — représente une étape cruciale. C’est la première grande mobilisation contre l’islamophobie depuis celle de 2019. Elle doit être l’expression d’un sursaut antiraciste unitaire et populaire, et d’un refus collectif de l’acharnement que subissent chaque jour les musulmanEs et celles et ceux perçuEs comme telLEs. 

    Une montée glaçante des agressions islamophobes 

    Les chiffres sont accablants. Le rapport 2024 du Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE) fait état d’une hausse de 25 % des agressions islamophobes, avec 1 037 cas recensés — un chiffre largement supérieur à celui du ministère de l’Intérieur (173). Parmi ces actes : interdiction d’accès à l’emploi ou à l’éducation pour port de voile ; refus de soins ; agressions physiques ou verbales. Les femmes restent les premières cibles : elles ­représentent 76 % des victimes, exposées à une violence sexiste et raciste. Mais les attaques contre les hommes musulmans augmentent aussi, en criminalisant ces derniers, atteignant 24 % des cas. Ce sont les personnes racisées, visibles, qui sont visées, dans une logique de contrôle, d’humiliation, de répression.

    Comment agir ?

    Dans ce contexte, la marche du 11 mai est une réponse politique vitale. Elle a été impulsée par des collectifs militants racisés, sa réussite dépend de notre capacité collective à élargir l’espace antiraciste, au-delà des cadres partisans et des clivages tactiques. 

    La marche du 11 mai ne suffira évidemment pas. Nous devons construire des cadres pérennes de lutte contre l’islamophobie, en lien avec les concernéEs, mais aussi avec l’ensemble des forces politiques et sociales prêtes à agir. 

    Nous ne pouvons pas laisser l’islamophobie être une variable d’ajustement du consensus républicain. Nous luttons pour l’abrogation des lois racistes, comme celle de 2004 interdisant le voile à l’école, pour la fin de l’état d’urgence permanent, et pour l’égalité réelle, sans conditions, pour toutes et tous. Face à la violence d’État et à la haine raciste, notre solidarité est notre force. Le 11 mai, soyons des milliers dans la rue pour le dire « Stop à l’islamophobie ! »

    La commission nationale antiracisme

  • Dissolution d’Urgence Palestine : nous ne nous laisserons pas faire !

    La menace de dissolution d’Urgence Palestine et de la Jeune Garde (voir article en ligne) est un défi pour tout le mouvement ouvrier démocratique. Nous avons quelques semaines pour mener une immense campagne démocratique affirmant la légitimité du combat contre le génocide en Palestine.

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  • Autoritaire, raciste et islamophobe, dégageons ce gouvernement !

    Le mantra répété par Retailleau lors de sa prise de fonction comme ministre de l’Intérieur : « L’ordre, l’ordre, l’ordre », laissait présager le pire en matière de libertés publiques. C’est donc sans surprise qu’il a dégainé l’arme de la dissolution pour écraser des organisations emblématiques de la résistance du mouvement social à sa politique.

    Le délit d’apologie du terrorisme, brandit pour justifier la dissolution d’Urgence Palestine, n’est qu’une instrumentalisation qui dissimule mal les véritables motivations du gouvernement. Il s’agit avant tout de briser les soutiens à la Palestine, surtout lorsqu’ils mobilisent les quartiers populaires, et de réaffirmer le soutien du pouvoir à la politique génocidaire du gouvernement israélien.

    La dissolution de la « Jeune garde » organisation antiraciste et antifasciste, est un nouveau gage donné à l’extrême droite, qui la réclamait depuis des années.

    Cette séquence politique révèle bien l’hybridation croissante entre la droite et l’extrême-droite.

    Un déchaînement raciste et islamophobe

    Racisme et autoritarisme sont les deux faces d’une même politique. Partout en Europe la montée de l’extrême-droite s’accompagne d’une criminalisation des personnes raciséEs, des étrangerEs, des musulmanEs.

    Ces deux procédures de dissolution s’inscrivent dans une offensive raciste et islamophobe de grande ampleur, qui se traduit par la multiplication de lois, de mesures, de déclarations et de provocations quotidiennes dans le champ médiatique et politique.

    Cela créé un climat nauséabond, qui légitime les discours racistes et rend possible des passages à l’acte qui sont de plus en en plus nombreux. De l’agression de femmes voilées en pleine rue au meurtre d’Aboubakar Cissé, on assiste à la banalisation de la haine des musulmanEs, tolérée par un gouvernement qui d’un côté les désigne comme cibles et de l’autre invisibilise les actes dont ils sont victimes.

    Retailleau vient d’annoncer un nouveau durcissement dans l’accès à la naturalisation. Ce gouvernement a bien décidé d’attaquer sur tous les fronts et de faire du racisme et de l’islamophobie la colonne vertébrale de sa politique.

    Faire front !

    Il faut dénoncer les tentatives de dissolution d’Urgence Palestine et de la Jeune garde car c’est bien l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier qui est la cible de cette nouvelle offensive autoritaire.

    Il faut s’attaquer aux bases politiques du racisme et de l’islamophobie d’État, en continuant d’exiger l’abrogation la loi de 2004, qui instrumentalise la laïcité dans l’éducation, et de la loi « séparatisme ».

    Il faut continuer à dénoncer la complicité de notre gouvernement avec le génocide en cours en Palestine.

    Le 11 mai le NPA l’Anticapitaliste sera mobilisé contre l’islamophobie, car pour arrêter cette dynamique autoritaire qui pave la voie aux fascistes, il faut construire un front large et unitaire contre l’autoritarisme, l’islamophobie et l’impérialisme, qui forment bien une même politique.

  • Combattre l'antisémitisme, une nécessité...

    Mercredi 30 avril dans le Gard, une agression antisémite d’une extrême violence a eu lieu au beau milieu d’une scène d’une extrême banalité.

    Alors qu’il nourrissait les chats errants, un homme de 70 ans a été interpelé par un autre, ivre, pour lui demander de l’argent. Visiblement juif puisqu’il portait une kippa et des tsitsit, son refus a débouché sur de violentes injures antisémites et une agression d’une rare violence : un premier coup dans le dos l’a fait chuter, puis, selon un témoin, plusieurs dizaines de coups de pied lui ont été envoyés alors qu’il était au sol. Le parquet d’Alès a immédiatement reconnu le caractère antisémite de l’agression. Et ce, malgré les circonstances qui associent le suspect à un profil « marginal » connu pour des faits de petite délinquance et manifestement sous l’emprise de l’alcool. 

    En danger pour sa propre religion

    Une telle agression n’est pas un simple fait divers anecdotique : elle accroît la pression qu’iels ressentent quant au fait d’être une minorité racisée et visible. Après s’être relevée, la victime s’est sentie tellement en danger en raison de sa judéité visible qu’elle a voulu se découvrir pour se protéger. Non seulement le geste de cet homme est complètement compréhensible, mais surtout il reflète l’oppression que subissent les juifs et les juives en France et leurs réflexes d’autodéfense.

    Un système qui favorise les agressions antisémites

    Si l’agression a certes été rapidement reconnue comme antisémite, la reconnaissance institutionnelle de l’antisémitisme n’enlève rien à la menace réelle qui pèse sur les juifs et les juives. Parce que le racisme est un système, le pays ne peut pas être aussi islamophobe sans être en même temps violemment antisémite, et ces agressions si rapprochées le manifestent avec force.

    Lutter contre le racisme et l’antisémitisme

    Le remarquer ne suffit pas, et l’égale reconnaissance des victimes du racisme n’est pas un but en soi, quoi qu’il puisse s’agir d’une étape : c’est la dignité de de toutEs et de chacunE qui constitue l’objectif d’un véritable antiracisme politique. C’est pourquoi nous devons, en tant qu’antiracistes, nous positionner en soutien à l’ensemble des personnes juives et soutenir leur visibilité, y compris religieuse.

    La commission nationale antiracisme

  • Combattre l'islamophobie, une urgence vitale !

    Il s’est levé tôt pour nettoyer la mosquée de La Grand-Combe avant la prière du vendredi. Un inconnu est entré, lui a demandé de lui apprendre la prière et l’a brutalement assassiné d’une cinquantaine de coups de couteau. Il s’appelait Aboubakar Cissé. Et ce 28 avril 2025, l’islamophobie l’a tué. 

    Le NPA exprime sa profonde tristesse et sa colère après cet attentat islamophobe. Nos pensées vont aux proches de la victime, à la communauté musulmane de La Grand-Combe et à toutes les personnes touchées par ce drame. Nous leur exprimons notre solidarité et notre soutien.

    L’islamophobie tue

    Le tueur dit n'avoir « ‎­pas tué un musulman, mais la première personne qu'il avait trouvée‎­. ‎­» D’après son avocat, « ‎­‎­‎­Sur le crime, sur la mosquée, c'est comme s'il ne se souvenait de rien, comme s'il ne savait rien de tout ça. Il dit qu'il s'est levé avec la conviction qu'il devait tuer quelqu'un. ‎­» Mais il n'a pas tué la première personne croisée au hasard dans la rue. Il s'est rendu dans une mosquée, il a crié pendant son passage à l’acte des insultes contre l’islam, il a cherché à humilier sa victime et sa foi en plus de le tuer. Impossible de nier la dimension islamophobe de ce meurtre.

    L’islamophobie d’État en accusation

    L’attitude de Bruno Retailleau est révélatrice de l’islamophobie portée par le gouvernement. Son refus de réagir rapidement, de se rendre sur les lieux, de reconnaître l’islamophobie du crime, son incapacité à prononcer le nom de la victime, tout en lui transpire le mépris pour les vies musulmanes. Plus largement, on ne peut pas isoler ce terrible meurtre de la campagne islamophobe menée par toute une partie du spectre politique et médiatique. La multiplication des lois et mesures visant les musulman·es créé un climat qui légitime le racisme antimusulman et encourage les passages à l’acte.

    Pour une mobilisation antiraciste à la hauteur des enjeux

    Les premières mobilisations à la suite du meurtre d’Aboubakar Cissé témoignent de la possibilité d’un sursaut. Notre camp social doit prendre la mesure de la situation. L’islamophobie est aujourd’hui un tapis roulant vers la fascisation. Les lois et politiques islamophobes augmentent indéfiniment la répression et l’invisibilisation des musulman·ne·s et elles sont un combustible pour les violences racistes. Elles sont aussi le vecteur d’attaques contre l’ensemble des libertés publiques et elles pavent la voie pour l’extrême droite. 

    Fidèle à notre orientation unitaire et révolutionnaire, le NPA-A appelle à construire des mobilisations les plus massives possibles, sur des bases de rassemblement. Nous défendons qu’on ne pourra faire reculer réellement l’islamophobie qu’en remettant en cause tout ce qui lui donne légitimité ― à commencer par la loi de 2004 d’interdiction du voile dans les établissements scolaires, socle de l’islamophobie institutionnalisée. 

    Les mobilisations du 11 mai doivent marquer un élargissement et une radicalisation de nos mobilisations, être un jalon pour la constitution d’une coordination de la lutte contre l’islamophobie.

  • Défendre l’indépendance du Groenland, le peuple et la nature groenlandais...

    Avec les demandes répétées de Donald Trump pour que les États-Unis s’emparent du Groenland et les commentaires de son vice-président, J. D. Vance, sur le nombre de militaires américains au Groenland, la compétition impérialiste pour le Groenland a franchi une nouvelle étape décisive.

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