Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Un génocide indéniable, une complicité criminelle...

    Deux ans après le début du génocide à Gaza, la population subit des bombardements incessants, une famine organisée et des attaques ciblant journalistes et personnels de secours. La propagande israélienne, relayée par ses alliés, ne masque plus le caractère colonial et génocidaire de ses politiques, tandis que la résistance palestinienne et internationale se poursuit.

    L’été a été infernal pour les GazaouiEs : aux températures extrêmes, sans eau potable, sans produits d’hygiène, sans nourriture, s’ajoutaient les ordres d’évacuation, les bombardements, les destructions systématiques, les villages de tentes et les problèmes d’hygiène. Près de 500 personnes sont mortes de faim depuis que la famine a été déclarée par les instances internationales, notamment onusiennes. Les zones de distribution « humanitaires » restent des pièges meurtriers. Les mots manquent pour décrire l’horreur. Les témoins manquent aussi : Israël cible les journalistes. L’emblématique Anas el-Sharif a été assassiné avec quatre collègues, portant à plus de 210 le nombre de journalistes tuéEs — un « record » mondial. Israël a également utilisé la technique du double tap, qui consiste à viser deux fois au même endroit à quelques minutes d’intervalle pour tuer les personnels d’évacuation et les journalistes.

    Propagande et pratiques génocidaires

    Le massacre de l’hôpital Nasser en est un exemple. Israël a d’abord parlé d’un « terrible accident », puis a affirmé viser une « caméra du Hamas ». Israël prétend « limiter les pertes civiles » mais un rapport de ses propres services révèle que 83 % des victimes palestiniennes sont des civilEs. Israël finance des influenceurs d’extrême droite pour nier la famine à Gaza, alors que des membres du gouvernement tiennent des propos explicitement génocidaires. Smotrich appelle à la destruction du peuple de Gaza et a annoncé l’annexion de facto d’une large partie de la Cisjordanie, la zone E1, qui coupera quasiment le territoire en deux. Le ministre de la Défense Katz évoque « des catastrophes obscures » et « des malédictions sur les premiers-nés » au Yémen, juste avant d’assassiner la moitié du gouvernement houthi. Israël bombarde toujours le sud-­Liban, viole le cessez-le-feu et refuse d’en signer un pour Gaza malgré l’acceptation par le Hamas de toutes ses conditions. Israël est devenu l’ennemi de tous les peuples de la région.

    Une résistance acharnée

    Si Benyamin Netanyahou refuse le cessez-le-feu, c’est pour continuer à envahir Gaza et vider le territoire de sa population palestinienne. Mais sur le terrain, cette bataille est loin d’être gagnée pour l’armée d’occupation. Les différents groupes armés font preuve d’une coordination efficace. Les pertes humaines et matérielles israéliennes s’accumulent, et Netanyahou a de grandes difficultés à obtenir des renforts. Désarmer le Hamas reste un objectif inatteignable. En août, toutes les factions combattantes ont affirmé leur détermination lors d’une conférence au Caire. La résistance populaire internationale n’est pas en reste : les manifestations ont continué tout l’été, la pression sur les gouvernements occidentaux est forte, et la démission de la moitié du gouvernement néerlandais sur la question palestinienne en est un signe. Plusieurs pays européens envisagent de renégocier leurs accords commerciaux avec Israël. La nouvelle flottille du Sumud, partie de Barcelone et Marseille ce week-end avec des dizaines de bateaux et 44 pays représentés, illustre cette solidarité internationale. Ces initiatives sont un point d’appui qu’il faut amplifier.

    Une complicité internationale persistante

    Les principaux États occidentaux restent complices de Netanyahou. Les États-Unis ont révoqué les visas de toustes les PalestinienNEs invitéEs à l’Assemblée générale de l’ONU à New York fin septembre, où devait être prononcée une déclaration « historique » de reconnaissance de l’État palestinien par les derniers États à ne pas l’avoir encore fait. Cette insulte s’ajoute à l’humiliation de voir reconnaître un État palestinien sans reconnaissance du génocide. Deux ans après son début, des initiatives massives doivent relancer la solidarité internationale. En France, autour de la crise gouvernementale et de la mobilisation du 10, mettre en cause un gouvernement complice d’un État génocidaire doit être un enjeu central.

    Édouard Soulier

  • Le 10 septembre, reprenons la rue et dégageons Macron !

    Au lieu de tomber sous la pression de la rue, Bayrou a préféré choisir sa fin en soumettant son sort aux institutions plutôt qu’à la volonté des travailleuses et des travailleurs mobilisé.es. Son projet était clair : limiter la durée du premier arrêt maladie à 15 jours, geler la paye des agents publics et gaver l’industrie de l’armement avec des milliards tout en continuant à imposer un ordre raciste... Maintenant il veut partir avant de devoir sauter, en essayant d'étouffer au passage un mouvement spontané contre sa politique de classe. S’il veut partir le 8, qu’il parte mais qu’il ne parte pas seul ! C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons : le 10 septembre on reprend la rue et on dégage Macron !

    Une contre-attaque populaire face à la violence des classes dominantes

    Partout en France des assemblées populaires se tiennent depuis le début de l’été pour préparer la date du 10 septembre. Des réunions avec des personnes d’horizons divers : des militant.e.s politiques, syndicalistes, associatif.ve.s et des gens qui n’ont jamais milité. Toutes et tous ont en commun la volonté de s’organiser ensemble, pour tout bloquer et en finir avec les politiques qui n’ont pour but que de nous exploiter et de nous opprimer.

    Des centaines de personnes à Paris, Lyon, Bordeaux, Grenoble ou Lille, mais aussi des assemblées de plusieurs dizaines de personnes dans des zones rurales. Partout des actions de blocage ont été décidées. Les discussions font aussi ressortir une volonté d’accueillir plus largement dans le mouvement, de refuser les discours racistes et d’y organiser des moments festifs qui permettent de rassembler.

    Un mouvement à construire dans la durée

    Mais si nous voulons faire plier Macron et avancer vers un monde débarrassé de l’exploitation et des oppressions, nous ne pouvons pas nous arrêter à une seule date. Les patrons ne s’inclineront que si nous leur faisons face dans la durée, par la grève massive et la mobilisation générale sous toutes ses formes. Les préavis de grève déposés par plusieurs syndicats et secteurs pour le 10 sont un point d’appui important dont nous pouvons nous servir.

    De son côté l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires) s’est reconstituée et appelle à la grève pour le 18 septembre. Les deux dates, loin de s’opposer, peuvent au contraire donner une perspective pour poursuivre et construire le mouvement après le vote du 8 à l’Assemblée et la journée de blocage du 10 !

    C’est le moment d’y aller !

    Face à l’accélération de la crise politique, c’est le moment d’y aller, toutes et tous ensemble, travailleuses et travailleurs du public et du privé, chômeurs, jeunes et retraités !

    Après Bayrou, il faut faire tomber Macron ! Mais même ça, ne serait qu’un début. Le NPA défend la nécessité d’en finir avec la 5e République et d’en appeler à une Assemblée constituante. La base en serait les collectifs d’auto-organisation, ou toutes autres formes démocratiques qui vont émerger de la mobilisation. C’est pourquoi le NPA sera de toutes les luttes de ce mois de septembre. Le 10 n’est qu’un début : dans nos entreprises, nos lieux d’études, nos quartiers, reprenons la rue et construisons la lutte !

  • Le 10 septembre on bloque tout, le 18 on continue !

    La crise politique s’accélère à l’approche du vote de confiance du 8 septembre, qui pourrait faire tomber le gouvernement Bayrou. Deux dates de mobilisation émergent : le 10 septembre pour « tout bloquer » et le 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale. L’enjeu : construire un mouvement durable et offensif.

    Depuis l’annonce du vote de confiance pour le 8 septembre, et la probable chute consécutive du gouvernement, la crise politique ne cesse de s’approfondir en France. Il faut d’abord en prendre la mesure : si Bayrou tombe, quatre Premiers ministres se seront succédé depuis 2022, un record sous la 5e République. Bayrou s’est ainsi vu obligé de rassurer un patronat très inquiet à l’université d’été du Medef. Dans les rangs de la majorité, certains appellent déjà à reculer sur la suppression des deux jours fériés, comme Bruno Retailleau ou Yaël Braun-Pivet. 

    Le bal des prétendants au fauteuil de Premier ministre a déjà commencé, depuis Darmanin jusqu’au Parti socialiste qui se déclare, seul et en dehors de l’alliance moribonde du NFP, prêt à gouverner. La possible dissolution de l’Assemblée nationale pourrait de reconduire une assemblée tripartite sans majorité claire ou d’ouvrir davantage la voie à l’extrême droite.

    L’heure n’est pas à chercher des réponses institutionnelles ou électorales à la crise, elle est à l’organisation et au développement de la mobilisation. Les réunions et assemblées qui se tiennent dans de nombreuses villes connaissent une dynamique ascendante et témoignent de la colère et de la détermination des participantEs.

    En somme, la crise politique continue et s’aggrave. Tout repose sur notre capacité à la faire exister et à l’approfondir dans la rue.

    L’appel à « tout bloquer » le 10 septembre

    L’appel à « tout bloquer » le 10 septembre est bien sûr un point d’appui pour cela. La composition sociale et politique du mouvement a été analysée par le politologue Antoine Bristielle, à partir des réseaux sociaux de la mobilisation, sur les réponses d’un millier de personnes1. Il en ressort que même si 27 % d’entre elles étaient Gilets jaunes en 2019, leur composition sociologique est différente. Il s’agit de personnes clairement politisées à gauche : aux dernières présidentielles, 70 % ont voté LFI, 10 % NPA. Elles ont ensuite un profil plus jeune, mieux intégré et plus diplômé que la moyenne. Néanmoins, certains liens peuvent être faits avec les Gilets jaunes — ainsi, les personnes mobilisées proviendraient plus des petites et des moyennes communes que des métropoles, exprimeraient une grande défiance vis-à-vis de la politique traditionnelle, en particulier des partis, et hésiteraient sur leurs buts et leurs moyens d’action (lire page 10).

    LFI s’est tout de suite insérée dans cette mobilisation en appelant à la grève générale pour le 10 septembre. Plus récemment, Solidaires, la CGT et la FSU s’y sont jointes. L’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires) a réussi quant à elle à se reconstituer de manière unitaire et à sortir un communiqué et un appel commun à la mobilisation pour le 18 septembre. Bien que l’inter­syndicale ne soutienne pas explicitement la date du 10, ce qui est regrettable, il faut se saisir de la date du 18 car le projet de loi de finances ne tombera pas le 10 au soir. Les deux dates ne doivent pas être construites en opposition, mais ensemble, ce qui implique aussi que l’intersyndicale, de même que l’ensemble de la gauche sociale et politique, s’empare de la date du 10.

    Tout l’enjeu est donc de construire dans la durée, au plus près des collectifs de travail et à travers l’auto-organisation un mouvement puissant qui puisse gagner sur nos revendications. En un mot : le 10 on bloque tout, et le 18 on continue !

    Le 10 septembre, une étape clé dans un mouvement encore à construire

    Face à une telle crise politique, à une telle accélération de la situation, le signal doit être donné que c’est le moment d’y aller, toutes et tous ensemble ! Le mouvement va s’inscrire dans la durée. Nous devons donc construire les cadres d’auto-organisation : sur nos facs, sur nos lieux de travail, dans nos quartiers, nous constituons les AG de celles et ceux qui luttent et se mettent en grève. Sans tomber dans la substitution : c’est bien sûr aux grévistes de décider des suites de leur grève. Enfin, nous devons donner un horizon politique à la mobilisation. Après Bayrou, Macron doit tomber. Mais au-delà, le NPA portera la nécessité d’en finir avec la 5e République et d’en appeler à une Constituante. La base pour cela, ce sera bien sûr les organes d’auto-organisation qui auront émergé de la mobilisation.

    C’est pourquoi le NPA sera de toutes les luttes de ce mois de septembre. Le 10 n’est qu’un début, construisons la suite !

    Comité exécutif du NPA-l’Anticapitaliste

  • Réchauffement climatique : effets cumulés, désastres assurés !

    En 2025, les catastrophes climatiques s’enchaînent, aggravées par les effets cumulés du réchauffement global, la fuite en avant du capitalisme et l’inaction des États. De plus en plus de scientifiques mettent en cause le modèle capitaliste et son incapacité à apporter des solutions à la crise écologique mondiale.

    Lire la suite

  • Cannes et Nice : Paix et justice pour la Palestine...

    samedi 6 septembre 2025
    • Cannes  
    Rassemblement à 11 h au Kiosque à Musique (près de la Mairie) à l'appel du Collectif Cannois Pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens.    

    •  Nice
    Rassemblement à 18 h Place Masséna à l'appel du Collectif 06 Pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens.  
     
    Palestine : ouvrez Gaza ! cessez-le-feu immédiat !
    Stop à la famine ! Stop au génocide !
    Stop à la colonisation ! Stop à l'occupation ! Stop à l'apartheid !
    Sanctions contre Israël !