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Actualités nationales... - Page 104

  • Retraites : mardi 31 en grève et en manif… et après on continue !

    Les chiffres de mobilisation du jeudi 19 janvier ont été historiques, avec 1,2 million de manifestantEs selon la police, plus de 2 millions selon l’intersyndicale, des taux de grève très importants (avec aussi une participation exceptionnelle du privé), des mobilisations massives dans toutes les villes. Pendant ce temps, avec un mépris dont ils ont le secret, Macron et une bonne partie du gouvernement étaient en Espagne ! Et la présentation du projet de loi en conseil des ministres lundi confirme que leur objectif reste bien de nous faire travailler plus longtemps et pour des pensions moindres !

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  • Résolution sur la situation sociale et politique (Conseil politique national des 21-22 janvier 2023)...

    1- Une situation internationale marquée par l’offensive des classes dominantes

    La situation globale du capitalisme est caractérisée par des crises multiformes (crise économique, crise climatique, crise sanitaire, guerre impérialiste.....). L'ensemble des indicateurs économiques semblent confirmer que la crise va s'accentuer, générant de nouvelles catastrophes sociales et politiques. Et le ralentissement économique de la Chine est lourd de déstabilisations aussi bien comme accélérateur de la crise économique que de potentielles déflagrations politiques.

    Dans cette situation de chaos géopolitique, on assiste à des mouvements de flux et de reflux dans la lutte de classe avec un rapport de force globalement défavorable pour les travailleurEs, et des classes dominantes qui renforcent leurs politiques impérialistes et guerrières. Mais il existe aussi des réactions importantes face aux ravages du capitalisme qui constituent des points d’appuis.

    Depuis le début de l’année 2022, la guerre en Ukraine est devenue un élément central tant dans les rapports de forces inter-impérialistes que par ses répercussions diverses sur la crise d’approvisionnement, notamment énergétique. Face à l’invasion par les troupes de Poutine, nous avons affirmé notre solidarité avec la résistance armée et non armée du peuple ukrainien, avec les mouvements anti-guerre en Russie et en Biélorussie, avec les syndicalistes et féministes de ces pays. Avec le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine, nous organisons des réunions publiques, nous avons manifesté et nous manifesterons à nouveau le samedi 25 février pour exiger l’arrêt immédiat des bombardements, le retrait des troupes russes d’Ukraine et l’arrêt de cette guerre terrible. Mais avec nos camarades de Sotsialnyi Rourh, nous nous mobilisons également contre les mesures anti-ouvrières et les lois contre le droit du travail du gouvernement Zelensky, contre les conditions néolibérales imposées par les gouvernements occidentaux à leur aide intéressée.

    Un autre élément majeur dans la situation internationale est la progression de l'extrême droite sous différentes formes.

    Aux États-Unis, elle s’est imposée comme une force au sein du Congrès. Une première depuis le début du XXe siècle, quand le Ku Klux Klan y était représenté. Mais au-delà du cadre institutionnel, la droite extrême et populiste a infusé comme jamais au sein de la société américaine. Les répercussions sur les vies des femmes et des personnes LGBTI sont d’ores et déjà graves.

    Au Brésil, renforcés en nombre de voix lors de la dernière présidentielle, les Bolsonaristes ont tenté un coup d’État une semaine jour pour jour après l’investiture de Lula. Malgré la défaite de Bolsonaro, l’extrême droite représente toujours une menace importante pour la société et les militantEs progressistes, notamment par sa présence dans le cœur des institutions. La complicité active de la police a permis l'insurrection dans le but de provoquer un chaos et ainsi justifier une intervention militaire. Les condamnations unanimes de l'extrême gauche jusqu'à la droite et les mobilisations populaires ont finalement affaibli les Bolsonaristes mais la menace fasciste reste bien là.

    En France, l'attentat qui a visé la communauté Kurde le 23 décembre, dix ans après le triple assassinat de militantes kurdes par les services de renseignements turcs, s'inscrit aussi dans ce renforcement des idées d'extrême droite en Europe, sous des formes diverses. L'attitude ambivalente du gouvernement français vis-à-vis des kurdes, oscillant entre une certaine souplesse (compte-tenu du rôle de ces derniers dans le combat contre l'Etat islamique) et un soutien à Erdogan, le rend complice de la multiplication de tels actes. Plus largement un climat raciste et autoritaire permet les passages à l'acte d'individus agissant ou non pour des États ou des groupes d’extrême droite.

    Face à ses offensives réactionnaires et autoritaires, des mobilisations populaires de masse constituent des points d'appui pour changer le cours des choses et peuvent même être déterminantes pour l'avenir des  peuples de leur région. En Iran, depuis le meurtre de Masha Amini le 16 septembre dernier, les travailleurEs, les femmes, les jeunes, mènent une résistance exemplaire et inédite face à un pouvoir corrompu, une théocratie sexiste et autoritaire dont le recours massif aux condamnations à mort exprime l’illégitimité croissante. Afin de juguler le risque de révolution politique, les grandes puissances capitalistes sont à la  manœuvre pour imposer une transition politique en opposition avec la dynamique des mobilisations et des aspirations sociales et démocratiques qui s'expriment.

    Dans tous ces rebondissements des luttes internationales, comme dans la solidarité avec les mobilisations contre la répression en Algérie, au Maroc, aux côtés du peuple palestinien notre engagement internationaliste est central, et il est concret.

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  • Face à Macron et aux capitalistes, la nécessité d’une riposte unitaire et radicale...

    Chaque mois de septembre, la même question revient dans les grands médias… et dans les milieux militants : la « rentrée sociale » sera-t-elle agitée ? Une chose est certaine : le NPA l’espère, et entend y contribuer, dans une démarche associant unité et radicalité. Tel est le sens de notre présence à la fête de l’Humanité, rendez-vous populaire où se retrouvent chaque année l’essentiel des sympathisantEs, militantEs et organisations de la gauche sociale et politique.

    L’été a été marqué par une poursuite de l’inflation, avec en perspective une accélération de l’augmentation des prix de l’énergie, le maintien d’un prix très élevé pour les carburants, et une flambée des prix de l’alimentation. Et ce ne sont pas les mesurettes adoptées à l’Assemblée cet été qui changeront quoi que ce soit au fait que le coût de la vie monte en flèche, les prix augmentant beaucoup plus vite que les salaires et les revenus.

    Les conditions d’une explosion sociale sont là

    Durant l’été, l’augmentation du coût de la vie et l’incapacité du gouvernement à y faire face se sont en outre doublées d’une multiplication des événements climatiques extrêmes, qui ont non seulement mis à l’agenda, d’une façon probablement inédite, la question de l’urgence climatique, mais qui ont en outre illustré à quel point l’abandon des services publics réduisait notre capacité à faire face, collectivement, aux crises qui s’accélèrent.

    Le pouvoir est inquiet d’une explosion sociale. La Grande-Bretagne et ses grèves ne sont pas loin, et le souvenir des Gilets jaunes est présent. Les raisons de la colère sont bien là, a fortiori lorsque l’on nous répète ainsi qu’il va falloir faire des « sacrifices », travailler plus longtemps, être mal payés, mais que dans le même temps on refuse de taxer les profits des grandes entreprises ou de s’en prendre au mode de vie des plus riches, qui accélèrent la destruction de la planète avec leurs jets privés et leurs loisirs pillant les ressources, à commencer par l’eau.

    Il faut un plan de bataille pour stopper Macron

    Le gouvernement ne comprend qu’un langage, celui du rapport de forces, comme l’avait montré son affolement face aux Gilets jaunes. À ce titre, nous nous félicitons de l’appel à la grève interprofessionnelle le 29 septembre : une date qui pourrait être, dans la foulée de la journée des salariéEs de la santé le 22, l’occasion d’une mobilisation massive, mais qui reste à construire. Sa réussite contribuerait à changer l’ambiance et à redonner confiance à notre camp.

    De même, la perspective d’une marche contre la vie chère en octobre est une bonne nouvelle : si elle est préparée dans l’unité, articulée avec la grève du 29 septembre, et pensée comme une étape dans la construction d’une mobilisation populaire d’ampleur et pas comme une simple démonstration de force pour venir en appui aux députéEs de la Nupes, elle peut être un point d’appui dans l’organisation de la bataille contre Macron et ses politiques.

    La nécessité d’une gauche de combat

    Dès lors, les récentes déclarations de Fabien Roussel expliquant qu’il ne « souhaite pas faire entrer le pays dans un cycle de manifestations et de grèves » ont de quoi surprendre… et inquiéter. Pense-t-on que l’on pourra faire l’économie d’une mobilisation massive, au-delà d’une seule journée de grèves et de manifestations, si l’on veut vraiment faire reculer Macron ? Nous ne le pensons pas, et sommes sûrs que c’est également le cas de nombreux et nombreuses camarades du PCF, à qui nous ne manquons pas de nous adresser pour construire la riposte.

    Au-delà, le NPA continuera d’avancer, dans le débat public à gauche, la perspective de la nécessaire reconstruction des outils d’organisation et de défense de notre classe, y compris sur le terrain politique, pour faire face à la menace de l’extrême droite et pour faire vivre un horizon politique de rupture, en posant la question d’une nouvelle organisation sociale, d’une transformation révolutionnaire de la société.

    Rédaction l'Anticapitaliste hebdo

  • Contre l’austérité macroniste, une riposte sociale unitaire, une gauche de combat anticapitaliste !

    Le visage affiché en cette rentrée par l’économie de marché capitaliste est bien peu reluisant : un chômage de masse et inflation qui entraîne une explosion des prix. Avec comme seule réponse du pouvoir quelques mesurettes (comme l’aide à la pompe ou le chèque alimentaire) et les leçons de morale de Macron pour gérer au mieux les pénuries énergétiques annoncées pour cet hiver…

    Tout augmente… sauf nos revenus !

    Selon les données de l’INSEE (estimation provisoire réalisée fin août), les prix à la consommation auraient augmenté dans leur ensemble de 5,8 % sur une année, +0,4 % par rapport à juillet. Et dans ce cadre, l’augmentation du prix de l’énergie bat évidemment tous les records (+22 % sur une année).

    Dans le même temps, le pouvoir nous fait l’aumône… Nos revenus seraient, parait-il, à la hausse : +3 % sur un an pour le salaire mensuel de base dans le secteur privé, +3,5 % pour les fonctionnaires (avec des annonces tonitruantes dans certains secteurs, comme les enseignantEs dont les salaires vont être revalorisés à hauteur de +10 %), +4 % pour les pensions et prestations sociales… Outre que le compte n’y est pas par rapport à l’inflation subie, ce type de chiffrage lisse des réalités sociales bien différentes, souvent marquées par de grandes difficultés à boucler les fins de mois qui arrivent toujours de plus en plus tôt.

    Défendre des mesures durgence anticapitalistes

    Les sociétés du CAC 40 ont réalisé l’année passée des profits record, dégageant un résultat net de près de 160 milliards d’euros (deux fois plus qu’en 2019, avant la pandémie…).Une partie de la gauche défend la taxation des « superprofits » comme première réponse. Mais qu’appelle-t-on un « superprofit » ? Cela voudrait-il dire que les profits réalisés dans d’autres secteurs d’activité sont justifiés et qu’il ne faudrait pas les taxer davantage ? Ce sont bien l’ensemble des profits, et au-delà des fortunes des actionnaires, qu’il faut taxer.

    En rupture avec la doxa des capitalistes et des patrons, une autre répartition des richesses passe d’abord par une augmentation importante des revenus. Comment peut-on vivre aujourd’hui avec moins de 1800 euros ? Cela devrait être le salaire minimum, et il faut en outre imposer une augmentation d’au moins 300 euros nets mensuels. De plus, l’explosion actuelle de l’inflation nous rappelle qu’il ne suffit pas d’augmenter les salaires : il faut donc indexer les revenus sur les prix, une mesure vitale pour notre camp social.

    Construire les mobilisations, reconstruire une alternative

    Pour imposer de telles mesures d’urgence, la journée de grève interprofessionnelle du jeudi 29 septembre, à l’appel de la CGT, de Solidaires et de la FSU, peut être l’occasion d’une mobilisation massive du monde du travail. Le premier jalon d’une rentrée sociale anti-gouvernementale, anti-patronale.

    La proposition, lancée par Jean-Luc Mélenchon, d’une « marche » – contre la vie chère et pour répondre aux urgences écologiques – est une bonne chose. Prévue possiblement pour la mi-octobre, elle doit viser à rassembler dans l’unité l’ensemble de la gauche sociale et politique.

    Au-delà, la faillite aux milles visages du capitalisme — en tant que système — sur les terrains écologiques, économiques ou sociaux, met l’ensemble du mouvement ouvrier et du mouvement social face à de grandes responsabilités. Il y a urgence à sortir du train-train, à débattre et à regrouper les forces militantes, à commencer par celles et ceux qui défendent la transformation révolutionnaire de cette société ou qui voient LFI et l’Union populaire comme une rupture salutaire avec la vieille gauche de gouvernement. Des conditions indispensables pour construire la force politique, unitaire et anticapitaliste, dont nous avons besoin.

  • Contre l’austérité macroniste, une riposte sociale unitaire, une gauche de combat anticapitaliste !

    Le visage affiché en cette rentrée par l’économie de marché capitaliste est bien peu reluisant : un chômage de masse et inflation qui entraîne une explosion des prix. Avec comme seule réponse du pouvoir quelques mesurettes (comme l’aide à la pompe ou le chèque alimentaire) et les leçons de morale de Macron pour gérer au mieux les pénuries énergétiques annoncées pour cet hiver…

    Tout augmente… sauf nos revenus !

    Selon les données de l’INSEE (estimation provisoire réalisée fin août), les prix à la consommation auraient augmenté dans leur ensemble de 5,8 % sur une année, +0,4 % par rapport à juillet. Et dans ce cadre, l’augmentation du prix de l’énergie bat évidemment tous les records (+22 % sur une année).

    Dans le même temps, le pouvoir nous fait l’aumône… Nos revenus seraient, parait-il, à la hausse : +3 % sur un an pour le salaire mensuel de base dans le secteur privé, +3,5 % pour les fonctionnaires (avec des annonces tonitruantes dans certains secteurs, comme les enseignantEs dont les salaires vont être revalorisés à hauteur de +10 %), +4 % pour les pensions et prestations sociales… Outre que le compte n’y est pas par rapport à l’inflation subie, ce type de chiffrage lisse des réalités sociales bien différentes, souvent marquées par de grandes difficultés à boucler les fins de mois qui arrivent toujours de plus en plus tôt.

    Défendre des mesures durgence anticapitalistes

    Les sociétés du CAC 40 ont réalisé l’année passée des profits record, dégageant un résultat net de près de 160 milliards d’euros (deux fois plus qu’en 2019, avant la pandémie…).Une partie de la gauche défend la taxation des « superprofits » comme première réponse. Mais qu’appelle-t-on un « superprofit » ? Cela voudrait-il dire que les profits réalisés dans d’autres secteurs d’activité sont justifiés et qu’il ne faudrait pas les taxer davantage ? Ce sont bien l’ensemble des profits, et au-delà des fortunes des actionnaires, qu’il faut taxer.

    En rupture avec la doxa des capitalistes et des patrons, une autre répartition des richesses passe d’abord par une augmentation importante des revenus. Comment peut-on vivre aujourd’hui avec moins de 1800 euros ? Cela devrait être le salaire minimum, et il faut en outre imposer une augmentation d’au moins 300 euros nets mensuels. De plus, l’explosion actuelle de l’inflation nous rappelle qu’il ne suffit pas d’augmenter les salaires : il faut donc indexer les revenus sur les prix, une mesure vitale pour notre camp social.

    Construire les mobilisations, reconstruire une alternative

    Pour imposer de telles mesures d’urgence, la journée de grève interprofessionnelle du jeudi 29 septembre, à l’appel de la CGT, de Solidaires et de la FSU, peut être l’occasion d’une mobilisation massive du monde du travail. Le premier jalon d’une rentrée sociale anti-gouvernementale, anti-patronale.

    La proposition, lancée par Jean-Luc Mélenchon, d’une « marche » – contre la vie chère et pour répondre aux urgences écologiques – est une bonne chose. Prévue possiblement pour la mi-octobre, elle doit viser à rassembler dans l’unité l’ensemble de la gauche sociale et politique.

    Au-delà, la faillite aux milles visages du capitalisme — en tant que système — sur les terrains écologiques, économiques ou sociaux, met l’ensemble du mouvement ouvrier et du mouvement social face à de grandes responsabilités. Il y a urgence à sortir du train-train, à débattre et à regrouper les forces militantes, à commencer par celles et ceux qui défendent la transformation révolutionnaire de cette société ou qui voient LFI et l’Union populaire comme une rupture salutaire avec la vieille gauche de gouvernement. Des conditions indispensables pour construire la force politique, unitaire et anticapitaliste, dont nous avons besoin.

  • Été 2022 : la maison brûle !

    « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ! » La formule est connue, prononcée par Jacques Chirac le 2 septembre 2002 à Johannesburg, lors du IVe sommet de la Terre. Une phrase qui émane de Jean-Paul Deléage, historien des sciences de l’environnement, et 20 ans après revêt une brûlante actualité...

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