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Actualités nationales... - Page 106

  • Par la grève, donnons le coup de grâce à ce gouvernement antidémocratique et antisocial...

    Malgré son affaiblissement, le gouvernement Borne-Macron s’acharne à vouloir faire passer sa réforme des retraites. La grande majorité de la population s’y oppose, elle est minoritaire à l’Assemblée, des millions de personnes se sont déjà mises en grève et ont manifesté. Tout ce qui reste au pouvoir, c’est l’utilisation de tous les leviers institutionnels à sa disposition pour faire passer la réforme : procédures parlementaires antidémocratiques et répression policière.

    Répression, 49.3 : ce pouvoir est illégitime

    Et de ce point de vue, Macron et les siens tapent fort : 44.3, 47.1, 49.3… Le pouvoir aura prouvé une fois de plus que la Ve République est un régime autoritaire qui permet à un gouvernement minoritaire de faire passer des lois, et qu’il faut finir avec cette Constitution. 

    Du côté de la répression policière, on atteint un niveau inédit : à Sainte-Soline, la gendarmerie a blessé des centaines de personnes dont deux en état très grave ; à Paris, un cheminot a perdu un œil suite à un tir de grenade lacrymogène en manifestation ; à Albi, comme dans d’autres villes, des militantEs ont été arrêtés par la police chez eux, devant leurs familles ; des centaines d’autres ont été placéEs en garde à vue avant ou pendant des manifestations.

    Les méthodes répressives du gouvernement sont dénoncées par diverses organisations de défense des droits démocratiques et humains, et même par l’ONU. Mais le pouvoir persiste, avec Darmanin qui veut désormais interdire l’association les Soulèvements de la Terre. Interdire, réprimer les révoltes : voilà leur politique !

    Ce gouvernement est triplement illégitime : par ses scores très faibles aux élections présidentielle et législatives, par son utilisation du 49.3 pour une réforme minoritaire dans la population, par ses méthodes autoritaires. Nous devons l’arrêter ! Et Darmanin, qui a fait sienne la rhétorique et la politique de l’extrême droite, doit dégager sans délai ! 

    Nous pouvons gagner, nous devons gagner

    Le mouvement est d’une puissance historique, même s’il a des faiblesses : les grèves reconductibles ne sont pas assez fortes, de même que les assemblées générales et réunions interprofessionnelles où on discute du mouvement, de ses suites, où on organise des actions collectives.

    Ce dont nous avons besoin, c’est, comme en Mai 68, d’une grève générale, d’un blocage du pays, pour faire reculer le pouvoir. Pour la construire, il nous faut réussir les grandes journées de grève, y être à chaque fois des millions et que chaque secteur qui le peut reconduise les grèves. 

    L’enjeu de réussir la journée de grève et de manifestations du jeudi 6 avril, appelée par l’intersyndicale, est essentiel. Nous pouvons, nous devons être encore plus nombreuses et nombreux que lors des précédentes journées. Les actions de blocages, de gares, de routes ou autres, permettent aussi de mettre en difficulté le gouvernement et le patronat.

    Le NPA propose qu’à ces actions, qui dépendent de nous touTEs, de ce que nous sommes capables de discuter dans nos assemblées générales et réunions interprofessionnelles, on ajoute deux perspectives. La première est celle de réunions de toutes les organisations de gauche, associations, syndicats, partis, pour discuter de comment construire une réponse sociale et politique des exploitéEs et des oppriméEs, face à Macron, au patronat et à leur Ve République, et de comment poser la question d’un pouvoir réellement au service de notre camp social. La seconde est de mettre en débat une grande manifestation à Paris, vers l’Élysée, pour aller chercher Macron. On a viré Louis XVI, on a empêché Charles III de venir parader, on peut bien virer le roi Macron, Emmanuel Ier !

  • CGT : une nouvelle direction mais une crise qui perdure...

    Le 53e congrès a été qualitativement différent des précédents, comme le laissaient présager depuis plusieurs mois les prises de positions critiques de l’orientation de la direction qui circulaient, portées par un certain nombre de fédérations et d’unions départementales, assorties de candidatures au secrétariat général de le confédé, opposées à celle de Marie Buisson, mise en avant par Philippe Martinez, le secrétaire général sortant.

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  • Solidarité avec les Soulèvements de la Terre face à Darmanin et à ses menaces de dissolution...

    Darmanin a annoncé aujourd’hui la mise en œuvre d’une procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre. C’est indécent. Après une répression ultra-violente, qui a vu l’utilisation de milliers de grenades lacrymogènes, de désencerclement, de GM2L et provoqué plusieurs centaines de blesséDs, dont 40 avec des plaies, des fractures, deux blessés avec des risques de séquelles importantes, voire la mort, Darmanin, qui ne cesse de mentir depuis samedi à propos de ce qui s’est passé à Sainte-Soline, réalise maintenant l’ultime provocation en proposant l’interdiction d’un mouvement qu’il a si durement attaqué.

    Les Soulèvements de la Terre représentent un nouveau secteur de la lutte écologiste, qui puise son expérience à Notre-Dame-des-Landes, avec des militantEs politiques et paysanEs mais aussi avec le mouvement ouvrier.

    Les Soulèvements incarnent une tentative de combiner mouvements de masse et mouvements radicaux en s’appuyant sur l’action des premierEs concernéEs, les habitantEs et les paysanEs. Radicaux dans le sens qu’ils prennent la crise écologique à la racine des choses, c’est-à-dire au fonctionnement d’un capitalisme destructeur.

    Cette démarche d’interdiction est scandaleuse et montre à quel point les libertés démocratiques sont menacées dans notre pays, avec la répression qui s’abat sur le mouvement contre la réforme des retraites et qui a même été dénoncée par le Conseil de l’Europe.

    Le NPA est révolté par cette demande d’interdiction et assure les Soulèvements de la Terre de toute sa solidarité. Comme le disent les Soulèvements de la Terre, c’est ce gouvernement qu’il faut dissoudre. Et ce sont les armes de la police qu’il faut interdire.

  • 53e congrès de la CGT : crise ouverte...

    En pleine mobilisation contre la (contre)-réforme des retraites du gouvernement Macron-Borne, il est difficile d'en peser l'impact sur le déroulement du 53e congrès de la CGT. Dans tous les cas l'issue de la mobilisation pèsera sur l'évolution de la Confédération au-delà du fort mouvement de syndicalisation d'ores et déjà observé.

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  • Régression sociale, lois racistes, projets écocides: stopper ce pouvoir violent et illégitime...

    Vendredi 24 mars, le président Macron s’empressait d’annuler la visite de Charles III en France, en raison des grèves et notamment de celle des salariéEs du Mobilier national. Un indice, parmi bien d’autres, de la fragilité du pouvoir alors que la mobilisation pour défendre nos retraites se poursuit depuis plus de deux mois.

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  • Violent, raciste, antisocial, antidémocratique…

    Violent, raciste, antisocial, antidémocratique…

    Finissons-en avec le pouvoir de Macron

    L’utilisation du 49.3 a renforcé l’illégitimité de Macron et de son gouvernement, minoritaires aux pratiques ouvertement antidémocratiques. Jeudi 23 mars, on a vu dans bien des villes les plus grosses manifestations depuis janvier. Depuis, Macron et Darmanin ont décuplé la répression pour tenter de stopper la révolte.

    Scènes de guerre à Sainte-Soline

    La veille de la manifestation à Sainte-Soline le 25 mars, Darmanin prédisait des violences pour le lendemain. En réalité, c’est lui qui les organise : dans les champs du Poitou, des milliers de gendarmes défendaient un trou inutile et dangereux avec des armes de guerre, pour sauvegarder les intérêts privés de l’agrobusiness contre celles et ceux qui défendent le bien commun et la répartition des richesses.

    Malgré le déluge de grenades, le même jour, des manifestations réussies en défense des sans-papiers et contre le projet Asile immigration dit « loi Darmanin-Dussopt » avaient lieu dans de nombreuses villes. Réussies et déterminées, à l’image de la nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle du 28 mars.

    Le mouvement se poursuit

    Pour la 10e journée de mobilisation, le mardi 28 mars, la contestation est restée à un niveau très élevé. Les jeunes, déterminéEs et joyeuxEs, prennent désormais une part grandissante dans les cortèges et viennent participer aux blocages. Et si les secteurs les plus en pointe dans la grève ont besoin de renfort, la détermination reste grande : actions de blocage, barrages, occupations, etc. Et les manifestations sont toujours très nombreuses et massives.

    Le retrait de la réforme des retraites reste l’objectif des manifestantEs qui ont expérimenté leurs forces d’organisation et de blocage, mais le mouvement social s’engage dans la voie d’une contestation plus globale. Comme au moment de la loi Travail ou lors des manifestations des Gilets jaunes, c’est l’ensemble de la politique du gouvernement qui est dénoncée. Une politique au service des riches, des puissants, des projets écocides et des discriminations envers les étrangerEs. Avec une dimension antidémocratique de plus en plus forte.

    Médiation ou affrontement ?

    En proposant au gouvernement une « médiation pour trouver une voie de sortie », le secrétaire général de la CFDT cherche un compromis impossible avec le pouvoir. Mais ce pouvoir nous fait la guerre ! D’ailleurs, il a refusé cette médiation, acceptant certes de rencontrer les syndicats mais affirmant, concernant les retraites, ne pas vouloir discuter autre chose que l’application de la loi. Une autre illusion serait de croire que le Conseil constitutionnel pourrait nous faire le cadeau de censurer la réforme. Toute issue positive viendra du rapport de forces que nous construirons dans la rue et dans les lieux de travail.

    Pour nos retraites, contre les violences policières, contre les politiques antisociales du gouvernement, notre force reste notre capacité à nous mobiliser et à bloquer le pays. Dans la perspective du 6 avril, prochaine date de grève annoncée par l’intersyndicale, il va falloir continuer d’organiser et développer la riposte : multiplier les actions dans la jeunesse, par des blocages de l’économie, la construction de la grève. Pour nous organiser, nous avons besoin de discuter dans les quartiers, les rues et les champs.

    Notre objectif, plus que jamais, est de dégager ce gouvernement et sa 5e République antidémocratique, de mettre en œuvre la vraie démocratie, celle de la rue, de celles et ceux qui produisent les richesses, des organisations du mouvement ouvrier. Nous voulons construire un pouvoir réellement au service du monde du travail et d’un projet écosocialiste.