Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités nationales... - Page 132

  • Après le premier tour des éléctions législatives...

    Les résultats du 1er tour des élections législatives constituent un désaveu pour le pouvoir. Pour la première fois, le président qui vient d’être élu pourrait ne pas disposer de la majorité absolue des députés à l’Assemblée.

    L’élimination d’un Blanquer dès le premier tour est une sanction pour un ministre emblématique de la casse des services publics.

    Le très haut niveau d’abstention montre également la colère des classes populaires contre un système injuste, celui de la 5e République, qui permet à un président si mal élu d’être bien disposé pour disposer de tous les pouvoirs, à un président qui a autant attaqué les classes populaires d’être réélu.

    Les scores des candidatEs de la NUPES, soutenus en règle générale par le NPA, montrent qu’un espoir existe pour le monde du travail, avec des scores très importants dans les quartiers populaires. Cependant, le résultat de l’extrême droite reste très important, malgré l’absence de campagne de sa part, montrant le danger qu’elle représente dans la situation. D’autre part, bien qu’encourageant et représentant une possibilité de déstabiliser le pouvoir de Macron, le score global de la gauche reste également très bas par rapport au nombre d’électeurs dans le pays, avec près de trois quart des voix qui se portent sur la droite et l’extrême droite.

    Il faut accentuer la mobilisation populaire, tout faire pour que Macron n’obtienne pas la majorité à l’assemblée nationale en votant pour les candidats de la NUPES, et transformer la colère électorale en mobilisation pour construire les luttes contre le gouvernement Macron, rompre avec sa politique, défendre les les intérêts des classes populaires et pour construire une autre société.

  • Hôpital : face au désastre annoncé, Macron crée… une mission !!!

    Face à la catastrophe qui s’annonce dans les hôpitaux, pour l’été1, Macron a dû sortir du silence. Pour occuper le terrain, il a effectué le 31 mai un déplacement avec la Première ministre à l’hôpital de Cherbourg. Sa seule annonce a été la création d’une « mission flash » présidée par le Dr François Braun, président de « Samu-Urgences France », mais aussi principal conseiller santé du président pendant sa campagne électorale. Cette mission rendra son rapport dans un mois.

    Lire la suite

  • Soutien aux candidatEs de rupture de la NUPES, candidatures autonomes: le positionnement du NPA pour les législatives...

    Les 12 et 19 juin ont lieu des élections législatives importantes. Pour Macron, élu avec des scores historiquement bas, l’objectif est de maintenir une majorité lui permettant de continuer à servir la classe dominante. Derrière l’annonce de grandes priorités en faveur du pouvoir d’achat ou de la santé, se cachent en réalité de nouveaux reculs sociaux, notamment l’âge de départ à la retraite. La vieille droite LR et l’extrême droite ne s’opposent pas à Macron, souhaitant simplement conserver ou étendre leur place dans l’hémicycle, en espérant engranger les fruits pourris de la politique antisociale et autoritaire du macronisme.

    Les affaiblir, y compris par les élections, est donc un enjeu important afin de mettre notre camp social, le monde du travail, en meilleure position pour développer les mobilisations, construire une gauche de combat, vers une alternative anticapitaliste. Il faut essayer de battre Macron, la droite et l’extrême droite, en faisant élire le maximum de députéEs de gauche en rupture avec les politiques antisociales et libérales. Nous soutenons donc les candidatures pour une gauche de combat, en rupture avec le social-libéralisme, pour faire entendre les classes populaires et leur donner confiance dans leur capacité à se mobiliser.

    C’est la raison pour laquelle, dans la grande majorité des circonscriptions, nous appelons à soutenir et à voter pour les candidatEs de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Dans plus de 70 circonscriptions où existent des comités du NPA, ce soutien se traduit du simple appel public à voter pour la candidature locale de la NUPES jusqu’à la participation des militantEs anticapitalistes à la campagne commune. C’est par exemple le cas dans l’Est parisien autour des candidatures de Danielle Simonnet ou de Sarah Legrain, ou en Moselle autour de Charlotte Leduc et Lisa Lahore, ainsi que dans bien d’autres endroits où le NPA mène campagne avec le matériel de la NUPES ou autour de son matériel propre d’appel au vote. Ce soutien se fait sans taire nos critiques et surtout nos propositions pour une programme de rupture, s’appuyant sur des incursions dans la propriété privée capitaliste, le combat contre toute forme de répression, et pour que la coalition ne se résume pas à une union électorale mais serve à construire des luttes sociales.

    Dans d’autres circonscriptions, face à des candidats labellisés NUPES mais qui sont issus du Parti socialiste, voire anciens macronistes, nous menons campagne, là où elles existent, autour de candidatures alternatives, issues du NPA ou de cadres unitaires regroupant des militantEs anticapitalistes, du mouvement social, féministe, antiraciste ou antifasciste… Ainsi, le NPA est partie prenante de la candidature de Raphaël Arnault, ancien porte-parole de la Jeune Garde antifasciste, dans la deuxième circonscription du Rhône, face à Hubert Julien-Lafferière, l’ex-macroniste revenu via Génération Écologie et officiellement investi par la NUPES. C’est aussi le cas dans la troisième circonscription de Charente, avec la candidature d’Alexandre Raguet, face à Marie-Pierre Noël, PS investie par la NUPES, et à Jérôme Lambert, un PS dissident réactionnaire.

    Dans six circonscriptions (Hauts-de-Seine 1-3-5-11, Gironde 3 et Moselle 3), la majorité de la section locale du NPA a fait le choix de présenter des candidatures ne s’inscrivant pas dans l’orientation nationale du NPA et en conséquence non validées par l’instance de direction. Dans ces endroits, contre ces candidatures, nous appelons à faire élire les candidatEs de rupture présentés par la NUPES, notamment Loïc Prud’homme (LFI) en Gironde et Elsa Faucillon (PCF) dans les Hauts-de-Seine, tous deux députéEs sortants.

    Enfin, il existe quelques circonscriptions particulières où, en fonction de situations liées à la place prise par l’État français, sa politique oppressive face à des faits nationaux ou coloniaux, le NPA appelle à voter pour des candidatures portant un projet d’émancipation sociale et d’autonomie ou d’indépendance. C’est le cas en Guyane (Jean-Victor Castor, candidat MDES dans la 1ère circonscription, et Christophe Yanuwana Pierre, candidat indépendant dans la 2e), en Martinique (Marcel Sellaye, candidat pour RESPE sur la deuxième circonscription) et au Pays basque (avec un soutien aux trois candidatures présentées par Euskal Herria Bai dans les 4e, 5e et 6e circonscriptions).

  • Contre Macron 2, l’extrême droite et les capitalistes, votons pour une gauche de combat !

    Dans une interview récente, Emmanuel Macron a confirmé qu’il se situait en continuité avec son précédent quinquennat. Il a ainsi annoncé la poursuite de la contre-réforme de Pôle emploi et de l’assurance chômage, et confirmé qu’il entendait rapidement mettre en place sa contre-réforme des retraites, dont il prétend qu’elle entrera en vigueur « dès l’été 2023 ». Des batailles sociales d’ampleur s’annoncent, et dès ces élections législatives, il faut faire entendre notre opposition à Macron et aux capitalistes.

    «Poudre aux yeux » et mensonges

    Un projet de loi « pouvoir d’achat » est annoncé pour cette été, ainsi que la mise en place d’un « Conseil national de la refondation, avec les forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et des citoyens tirés au sort », soit une énième entourloupe démocratique.

    Les premiers résultats, dans les circonscriptions « des Français de l’étranger », montrent des reculs importants des candidats macronistes (avec la très symbolique défaite de Manuel Valls), et des scores élevés de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES).Une forme de fébrilité se fait sentir du côté de la Macronie, qui mène une campagne agressive et mensongère contre la NUPES et Jean-Luc Mélenchon.

    L’écho de la NUPES montre que des millions de personnes refusent les politiques antisociales menées depuis plusieurs décennies. Et on a d’ailleurs pu constater que l’élection de Macron n’avait pas éteint les colères sociales, avec notamment de nombreuses bagarres sur les salaires et une journée de mobilisation en défense de l’hôpital le mardi 7 juin.

    Tout faire pour bloquer Macron

    Une victoire écrasante des partisans de Macron aux élections ouvrirait la voie à la mise en place de reculs sociaux, voire sociétaux. Il y a aussi urgence à faire reculer les idées racistes, sexistes et LGBTIphobes, venues de l’extrême droite mais qui imprègnent l’ensemble du champ politique.

    Il faut donc tout faire pour bloquer Macron, la droite et l’extrême droite, en faisant élire le maximum de députéEs de gauche en rupture avec les politiques antisociales et libérales. Nous soutenons donc les candidatures pour une gauche de combat, en rupture avec le social-libéralisme, pour faire entendre notre camp social et lui donner confiance dans sa capacité à se mobiliser.

    Dans la grande majorité des circonscriptions, nous appelons à soutenir et à voter pour les candidatEs de la NUPES. Dans d’autres circonscriptions, face à des candidats labellisés NUPES mais qui sont issus du Parti socialiste, voire anciens macronistes, nous menons campagne, là où elles existent, autour de candidatures alternatives, du NPA ou de cadres unitaires regroupant des militantEs anticapitalistes, du mouvement social, féministe, antiraciste, antifasciste…

    Pour une rupture anticapitaliste

    Quel que soit le résultat des élections, nous aurons besoin de luttes massives : pour la défense des conditions de vie et de travail, pour la justice climatique, pour l’égalité des droits, contre le racisme, le fascisme ou les violences policières. Nous devrons les construire de toutes nos forces pour pouvoir inverser le cours des choses, car même si la NUPES venait à gagner l’élection, nous aurions besoin de mobilisations pour imposer nos revendications au patronat et à l’appareil d’État.

    Enfin, notre camp doit s’organiser : collectifs de luttes, syndicats et associations doivent être régénérées. Nous avons aussi besoin d’un parti qui affirme clairement qu’au-delà des élections et des luttes immédiates, pour faire face à la crise sociale, écologique et démocratique, il faut une rupture révolutionnaire avec le capitalisme pour construire un monde débarrassé des oppressions et de l’exploitation.

    Des élections aux luttes, restons plus que jamais déterminés à faire face à Macron et à l’extrême droite, sans compromis avec ce système et ceux qui le défendent !