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Actualités nationales... - Page 157

  • 12e université d’été du NPA...

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    Du dimanche 23 au mercredi 26 août 2020

    Accueil le samedi 22 à partir de 14h,
    départ le jeudi 27 août après le petit-déjeuner

    Au Village Vacances Rives des Corbières,
    rue du Fresquel à Port-Leucate

    L’université d'été va bien avoir lieu !

    S’il reste encore un certain nombre d'inconnues, nous sommes aujourd'hui en situation de dire que la 12ème université d'été du NPA va bien se tenir. Les capacités d'accueil du village vacances vont être réduites au vu des consignes sanitaires à suivre, avec un certain nombre de mesures à respecter, mais nous ne doutons pas que l'on y retrouvera malgré cela toutes les qualités et la convivialité qui en fait un rendez-vous politique apprécié.

    Au vu de la crise sanitaire que tout le monde connaît, il est plus que jamais demandé d'appliquer les mesures assurant la protection de toutes et tous : respect des gestes barrières, de la distanciation physique, du nombre de personnes présentEs dans les logements, etc.

    Meeting de rentrée, rencontres internationales, invitéEs venus d’horizon divers, éclairages historiques et anniversaires, formations et débats d’actualité… Cette année, malgré les quelques contraintes liées à la crise sanitaire du Covid-19, notre université d’été va rester plus que jamais un lieu d’échanges entre sympathisantEs et militantEs anticapitalistes, mais aussi un espace de rencontres avec des militantEs du mouvement social ou d’autres courants politiques de la gauche radicale (d’ici et d’ailleurs...), ainsi qu’avec des intellectuelEs et des spécialistes des questions politiques, sociales, internationales, sanitaires, etc. Le tout bien évidemment dans une ambiance que l’on souhaite garder la plus conviviale et ensoleillée, sous la pergola, au bord de la piscine ou même à la plage...

    Une journée à l'université d'été : le matin de 9 h à 12 h et l’après-midi de 14 h à 17 h, plusieurs cycles et ateliers se déroulent en simultané. Faites votre choix ! Le créneau 17 h – 19 h est plus léger pour permettre balades, bains de mer ou baignades à la piscine, ou discuter tranquillement... Dans la soirée, détente assurée : projections, bar, et même quelques rencontres avec nos invitéEs.

    Nous sommes en pension complète, c’est-à-dire logéEs en bungalow et nourris en restauration collective. Les enfants sont pris en charge en journée par des animateurs/trices.
     
    Date limite des inscriptions : vendredi 14 août 2020

    Au vu de la situation sanitaire et de la limitation de nos capacités d'accueil, merci de vous inscrire le plus rapidement possible.

    Inscriptions en ligne

    Plaquette de présentation et d'inscription

    Contre ce système malade, ensemble déconfinons nos colères !

    Pour toutes celles et ceux qui combattent le capitalisme, ce système qui broie autant nos vies qu’il étouffe la planète, l'année qui vient de s'écouler a été une nouvelle démonstration qu’il y a urgence à se mobiliser au quotidien, à reconstruire une représentation politique pour tous les exploitéEs, et à porter un projet révolutionnaire.

    Après l'irruption des Gilets jaunes en 2018, une mobilisation populaire durement réprimée par ce pouvoir, Macron et ses amis de la finance ont voulu nous imposer il y a quelques mois une contre-réforme des retraites qui se solderait par un recul sans précédent des conditions de vie du monde du travail. En réponse, la grève reconductible, en particulier dans les transports publics, a été l'expression d’une colère et d’une résistance exemplaire. Dans le même temps, d'autres combats ont pris massivement la rue, pour l'égalité des droits femmes-hommes ou dans la jeunesse pour la justice climatique. Dans les semaines qui ont suivi, le développement de la pandémie du Covid-19 a mis en lumière le sinistre bilan de décennies de politiques libérales sur notre système de santé, et l’incurie des dirigeants actuels à répondre aux urgences sanitaires, n’ayant pour seule réponse en catastrophe que le confinement généralisé et une panoplie de mesures liberticides.

    Alors que depuis quelques semaines, les luttes se déconfinent dans le secteur de la santé en « première ligne », contre le racisme et les violences policières ou en solidarité avec les sans-papiers, beaucoup s’interroge sur l’avenir que nous prépare ceux qui sont à la tête de l'État et les capitalistes qu’ils servent.

    Aussi, face à l’inconnue dans laquelle nous plonge ce système, il est urgent de tracer le chemin vers un « monde d’après » débarrassé de l’exploitation et des oppressions. Cette douzième université d’été du NPA arrive donc à point nommé pour nous retrouver afin de préparer ensemble la rentrée politique et sociale et débattre des perspectives à construire pour l’émancipation.

  • Bilan contrasté du second tour des municipales 2020 pour l’extrême droite...

    Le bilan du second tour des élections municipales de 2020 est assez contrasté pour l’extrême droite française et son principal parti, le Rassemblement national (RN).
    Outre certaines victoires, il montre aussi les limites actuelles de son implantation militante sur le territoire et, dans de nombreux endroits, de son ancrage local.

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  • Amnesty épingle le racisme de la police française.

    Alors qu’une fresque « Contre le racisme et les violences policières » provoque l’indignation des syndicats de policiers et de leur hiérarchie, Amnesty International écrit, dans son rapport « Police et pandémie », paru le 24 juin : « Dans le cadre du contrôle du respect des mesures de confinement liées à la pandémie de Covid-19, la police a visé de manière disproportionnée les minorités ethniques et les groupes marginalisés dans toute l’Europe, par des violences, des contrôles d’identité discriminatoires, des mesures de mise en quarantaine forcée et des contraventions ». Ce rapport met en évidence l’exacerbation d’un racisme institutionnel et la concentration dans un espace-temps très particulier de cas de violences policières qui le mettent en œuvre sous couvert « d’urgence sanitaire ». Si 12 pays européens présentent des situations similaires, on peut noter que la France coche toutes les cases.

    À propos des migrantEs, le rapport explique : « Non seulement les autorités françaises n’ont pas permis aux personnes en mouvement d’avoir accès à de l’eau potable, à des structures d’assainissement et à un logement approprié, mais elles ont également procédé à des dizaines d’expulsions forcées et empêché les défenseurEs des droits humains d’offrir une aide humanitaire aux migrantEs, réfugiéEs et demandeurs ou demandeuses d’asile. » Ce qui s’accompagne évidemment de contrôles au faciès, menaces, insultes, violences physiques attestées par des témoignages, ainsi que par des amendes pour les soutiens.

    « L’application par la police des restrictions des déplacements dans le cadre de la pandémie de Covid-19 a renforcé les tendances déjà discriminatoires et illégales du maintien de l’ordre dans ces quartiers. En Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France métropolitaine, où la plupart des habitants sont originaires d’Afrique du Nord et de l’Ouest, le nombre d’amendes pour infraction au confinement était trois fois supérieur à celui du reste du pays ». Et pourtant, souligne le rapport, le confinement y était respecté comme ailleurs, malgré les problèmes de logement.

    Enfin, « la police a infligé des amendes à des personnes d’origine nord-africaine, des personnes noires ou appartenant à d’autres groupes ethniques minoritaires sans procéder à aucun contrôle individuel en face-à-face pour constater l’infraction. »

    Ce qui amène le rapport à conclure : « Il faut de toute urgence lutter contre la triple menace que représentent la discrimination, l’utilisation illégale de la force et l’impunité de la police. » Préconisation d’autant plus d’actualité que l’on découvrait quelques jours auparavant, lors de la publication du rapport annuel de l’IGPN, que dans « les infractions alléguées », les « injures à caractère raciste ou discriminatoire » ont disparu… suite à une décision du 20 mars 2020.

  • Macron une fois de plus délégitimé, construisons notre propre représentation politique...

    Les élections municipales sont une claque pour Macron. Sibeth Ndiaye a parlé de scores « extrêmement décevants », des représentants significatifs de La République en Marche ont été battus, à Tours, à Besançon, à Bordeaux et surtout à Paris.

    Cela montre une fois de plus à quel point Macron et son gouvernement sont illégitimes. L’élection du Premier ministre Édouard Philippe au Havre ne peut pas cacher cet état de fait.

    La gauche institutionnelle profite de la défaite de Macron

    Cette débâcle profite à Europe écologie - Les Verts et au Parti socialiste d’une part, à la droite Les Républicains d’autre part. Cela peut paraître paradoxal au moment où les institutions et les partis traditionnels sont discrédités. EELV et le PS ont réussi à gagner des mairies importantes en s’appuyant sur le rejet de la politique violemment réactionnaire de Macron et sur la recherche d’une alternative écologique dans le cadre de la grande crise climatique et du coronavirus. Mais leurs victoires ne sont pas appuyées sur les mobilisations sociales, sur la construction d’équipes militantes dans le monde du travail. Et elles décevront, comme ont déçu Mitterrand, Hollande, Hidalgo.

    Tout cela semble être bien loin de ce qui s’est construit dans la mobilisation contre la réforme des retraites, contre les violences policières et pour la santé. Dans le même temps, les listes présentées par le Parti communiste ont connu un échec, et la France insoumise a défendu des politiques très différentes suivant les villes.

    Le danger de la droite et de l’extrême droite

    À l’opposé, Les Républicains et pour une moindre part le Rassemblement national, sans briller, montrent à quel point la droite réactionnaire ou fascisante possède un socle important, le RN prenant en particulier la ville populaire de Perpignan.

    Les échecs de Macron ne se solderont pas mécaniquement par une remontée du mouvement social. Si les mobilisations ne sont pas assez fortes, cela peut même au contraire, profiter à la droite et l’extrême droite.

    Ce qui est en jeu, c’est notre capacité à faire face aux attaques que nous subissons, que ce soit les violences policières et racistes, la pénurie dans les hôpitaux alors que la deuxième vague de l’épidémie du coronavirus est toujours possible, les suppressions de postes dans le public comme dans le privé.

    Dans les prochaines semaines, nous mettrons tout en œuvre pour construire ces luttes, pour qu’elles convergent, pour obtenir justice pour les victimes de la police, pour interdire les licenciements et partager le temps de travail, pour imposer la création d’un million d’emplois dans la fonction publique, en particulier hospitalière.

    Reconstruire une alternative en s’appuyant sur les luttes

    C’est sur cette base que des perspectives politiques de rupture avec le capitalisme pourront être posées. Il s’agira en effet, de construire une alternative réelle, sur la base des mobilisations des Gilets jaunes, des luttes antiracistes et du monde du travail. L’élection de trois militantEs au conseil municipal à Bordeaux, dont notre camarade Philippe Poutou, en tête d’une liste liée aux mobilisations des Gilets jaunes, des quartiers populaires, des salariéEs, montre qu’il est possible de construire ce type de dynamiques et de proposer une alternative de rupture avec les politiques des classes dominantes, qu’elles soient avancées par la droite traditionnelle ou par la gauche institutionnelle.

  • Municipales : le pouvoir est sanctionné, une alternative au système reste à construire...

    Crise sanitaire, crise économique, crise sociale, et donc crise démocratique… Avec une abstention record, ce second tour des municipales confirme que le système démocratique organisé par et pour ceux d’en haut ne marche plus. Le désaveu du pouvoir actuel, dont les principaux représentants et candidats sont largement sanctionnés à l’exception du Premier ministre au Havre, rejoint la colère contre tout un système et ceux qui le défendent. Les dures semaines de la pandémie qui ont succédé à un mouvement social contre la réforme des retraites, la gestion désastreuse de l'épidémie par ce gouvernement, son mépris toujours vérifié envers les classes populaires… c’est tout ce qui a nourri la sanction contre Macron et ses amis, au premier comme au second tour.

    Alors que les conséquences néfastes de la crise économique éclatent depuis plusieurs semaines sous la forme de plan sociaux, de suppressions d’emplois, d’un chômage en forte augmentation, l’impopularité de Macron et de ses choix politiques éclabousse aussi dans certaines villes les autres partis institutionnels, que ceux-ci soient de droite comme de « gauche »… Dans ce contexte, on assiste à une poussée de l’écologie libérale qui polarise aujourd’hui la gauche institutionnelle. C’est le cas à Lyon, Besançon, Strasbourg, Poitiers ou Tours… Si, au vu notamment de l’ampleur de la crise climatique et des graves menaces qui pèsent sur l’avenir de la planète, les aspirations écologiques sont évidemment légitimes, la solution ne viendra toutefois pas de ceux qui, comme EÉLV, ont fait depuis belle lurette une croix sur la transformation de la société, se contentant d’un saupoudrage vert capitalo-compatible.

    Pourtant face à la crise écologique, sociale et économique, il y a urgence et l’arrivée du Rassemblement national à la tête de la mairie de Perpignan, une ville de plus de 100 000 habitantEs - une première pour l’extrême droite depuis l’élection de Jean-Marie Le Chevallier à Toulon en 1995 - montre que la crise actuelle peut aussi accoucher du pire. L’élection ce soir de candidatEs issus de listes combatives, comme notre porte-parole Philippe Poutou à Bordeaux, montre que d’autres voies sont possibles, mais que s’il reste important d’envoyer dans les conseils municipaux des représentantEs du monde du travail et de ses luttes, la transformation ne vient pas, et ne viendra pas des urnes. C’est d’autant plus vrai face à cette crise.

    L’heure est à la mobilisation générale : pour en finir avec ce système, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces. Ces dernières semaines, les premières manifestations, de sans-papiers, contre les violences racistes policières, pour un service public hospitalier à la hauteur des risques sanitaires sont des encouragements. La résignation n’est pas de mise, les colères existent et doivent converger, contre Macron et ses amis capitalistes, dont l’illégitimité est confirmée par leur déroute de ce soir, et plus globalement contre la violence de tout un système qui nous précipite chaque jour un peu plus vers la catastrophe sociale et écologique.

  • De Stonewall à Black Lives Matter jusqu'à Nice : des émeutes salutaires !

    Nice, dimanche 28 juin à partir de 12h00, place Garibaldi...

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    L’urgence sanitaire a monopolisé notre attention et celle des médias.
    Pour autant, nous ne devons pas oublier les victimes des discriminations et nos combats contre les inégalités.

    Le mois de juin est traditionnellement le mois des Prides.
    Il y a 50 ans, à Stonewall, un bar new-yorkais, ce sont nos ami.e.s trav et trans racisé.e.s qui, à coup de talon, ont bravé la police et dressé des barricades face à la répression étatique.

    Partout dans le monde, être femme, trans, bi, lesbienne, gay, dégenré.e, racisé.e, ou aimer simplement et différemment, sont des raisons d'avoir peur.
    La société patriarcale et consumériste exclut une majorité d'entre nous, en nous imposant des valeurs conservatrices.
    Nos luttes sont nécessairement solidaires des mouvements émancipateurs #MeToo, Black Lives Matter et No Border.

    Rendez-vous le dimanche 28 juin à partir de 12h, place Garibaldi (repas partagé, stands, musique, expo...)

    Nous soutiennent : Punk&Paillettes, Aides, Full Girlz, ADN, Le Planning Familial, Le Graf, Solidaires 06, ATTAC 06, C.A.C.A, etc.

  • Syndicalistes contre le racisme, pour la justice et l’égalité (tribune)...

    Plus de 100 syndicalistes de différentes organisations sont signataires de cette tribune « contre le racisme, pour la justice et l’égalité ». Elles et ils appellent à renforcer les mobilisations contre les violences policières, soutenir l’autonomie des luttes antiracistes, régulariser les sans-papiers, rendre visibles les discriminations et inégalités raciales au travail pour mieux les combattre.

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  • Faisons face au chômage et aux violences policières et racistes !

    Les masses d’argent dépensées par les États pour sauver l’économie sont colossales. Bien supérieures aux sommes déjà astronomiques qui avaient été engagées pour sauver les banques en 2008-2009. Cet argent, les capitalistes vont vouloir le faire payer aux travailleurs/ses comme ils nous l’avaient fait payer suite à la précédente crise. Déjà, Macron l’a déclaré à la télévision, il nous faudrait travailler plus pour rembourser les banques. Les réformes des retraites à points et de l’assurance chômage pourrait être remise sur la table en septembre.

    TouTEs ensemble contre les suppressions de postes

    Les prévisions pour 2020 prévoient une chute du PIB entre 11 et 14%. Ces chiffres montrent l’ampleur de la crise économique qui vient. Même le ministre Bruno Lemaire parle d’un million d’emplois supprimés dans les mois à venir. Nous en avons déjà un avant-goût avec l’annonce de 1233 emplois supprimés chez Nokia et 464 chez Airbus D&S, après les 10 000 à Air France, 4600 chez Renault. Dans de nombreuses entreprises, les patrons exercent un chantage à l’emploi, comme à Derichebourg à Toulouse où la menace de 700 licenciements a servi à raboter de près de 500 euros les revenus des 1700 employéEs du groupe. 

    La bagarre contre les licenciements commence maintenant. Bien souvent, quand l’entreprise ferme, il est trop tard. Nous devons exiger dès maintenant l’interdiction des licenciements, quelle que soit leur forme (fin de CDD, de missions d'intérims ou de sous-traitants, etc.). À l’échelle des branches, ce sont aux grands groupes d’assurer le maintien de l’emploi. Dans certains secteurs, comme l’automobile ou l’aéronautique, la question de la réorientation de la production doit être posée : c’est aux salariéEs et à la population de contrôler ce qui doit être produit pour satisfaire d’abord les besoins sociaux et écologiques.

    Surtout, plutôt que de jeter des centaines de milliers de personnes dans la misère, il est temps de réduire du temps de travail. Nous devons travailler moins pour travailler mieux touTEs.

    Le capitalisme ne s’éteindra pas tout seul, aidons-le !

    Au plus fort du confinement, des millions de personnes ont vu l’incapacité du système à faire face efficacement à la crise sanitaire. Les capitalistes, les gouvernements à leur service, n’ont pas su protéger la population, ils ont détruit pendant des années l’hôpital public, ils n’ont pas cherché à réorienter la production pour répondre à l’urgence sanitaire.

    Cette réalité a été encore plus violente dans les quartiers populaires, face aux violences policières et au racisme, mais également pour les femmes face aux violences et aux inégalités domestiques décuplées par le confinement. Elles ont bien souvent été en première ligne pendant l’épidémie, à l’hôpital, dans la grande distribution comme à la maison avec le télétravail.

    Pour tenir, le gouvernement est obligé de renforcer sa politique sécuritaire : interdictions de manifester, répression politique et syndicale, violences racistes et policières dans les quartiers… Il a profité du confinement pour renforcer un peu plus cette dynamique vers la surveillance de masse permanente des individus. Il compte également sur la passivité de millions de personnes qui ont subi le déconfinement et espèrent retrouver une vie « normale ».

    Pour faire face, pour en finir avec ce système pourri, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces et nos mobilisations. Les premières manifestations, celles des sans-papiers, celles contre les violences racistes policières et le 16 mai dernier les dizaines de milliers de soignantEs dans les rues du pays sont des encouragements pour une lutte globale contre le capitalisme.