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Actualités nationales... - Page 159

  • Appel à la mobilisation contre les violences sexistes et sexuelles (communiqué unitaire).

    Nous, organisations politiques, unissons nos forces pour un bouclier sanitaire et social destiné à soutenir les luttes sociales et environnementales dans cette période sombre qui favorise les régressions sociales et les violences, en particulier envers les plus vulnérables. Les luttes contre les violences sexistes et sexuelles sont une priorité.

    La lutte contre les violences physiques est l’urgence, en particulier pendant le confinement où les femmes et les enfants victimes sont enfermés avec leur agresseur. En 2019, 152 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou de leur ex-conjoint, souvent alors qu’elles avaient déjà alerté la police de leur situation et avaient été laissées à la merci de leurs assassins. Nous exigeons, comme le font les associations féministes, que le gouvernement mette enfin tous les moyens nécessaires dans l’accueil, l’hébergement, l’accompagnement et la protection juridique et psychologique, la formation des agents des services publics concernés...

    Protéger l’intégrité physique des femmes et des enfants est l’urgence. Mais les violences faites aux femmes sont aussi d’ordre psychologique, économique ou social : harcèlement sexuel, culture du viol, sexisme, inégalités de salaire, plafond de verre, inégale répartition des tâches domestiques et familiales, difficultés d’accès à la contraception et à l’IVG accentuées par le confinement … Les insultes que subissent actuellement les féministes dans les médias ou les colleuses dans la rue montrent un patriarcat qui sévit en toute impunité.

    Nous sommes convaincus que l’émancipation de toute l’humanité passera par l’émancipation des femmes. Pour l’intérêt de tous, il est temps que les violences contre les femmes cessent, et que les femmes prennent toute leur place dans la société et au pouvoir, et qu’elles bénéficient des politiques les plus émancipatrices existantes dans les pays où elles sont les plus avancées.

    C’est pourquoi nous appelons à participer aux différentes initiatives et mobilisations de rue ces samedi 21 et mercredi 25 novembre dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, pour : Dire stop aux violences sexuelles et sexistes & Dénoncer l’impunité et l’absence de politique conséquente des pouvoirs publics et de ce gouvernement qui en aurait, parait-il, fait sa priorité.

    Ensemble ! - Gauche démocratique et sociale - Génération.s - La France insoumise – Nouveau parti anticapitaliste – Nouvelle donne – Place publique - Pour une écologie populaire et sociale.

  • Soutien au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) face aux attaques de Macron et Darmanin !

    Hier soir, on a appris que le ministère de l’Intérieur venait de notifier, par courrier, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) de son intention d’engager un projet de dissolution. Gérald Darmanin met ainsi ses menaces à exécution et affirme agir « conformément aux instructions du Président de la République et du Premier ministre ». 

    En s’en prenant de la sorte à une organisation dont le rôle est de combattre les violences et discriminations islamophobes, entre autres et notamment par un accompagnement des victimes et par la publication d’un rapport annuel dressant un état des lieux de l’islamophobie en France, le pouvoir franchit un cap supplémentaire dans sa politique autoritaire.

    Alors que le contenu du pré-projet de loi « séparatisme » (rebaptisé « confortant les principes républicains ») vient d’être rendu public, confirmant que le gouvernement poursuit sa fuite en avant autoritaire et islamophobe, la volonté de faire taire le CCIF et, à travers lui, celles et ceux qui se dressent face à la stigmatisation et aux discriminations contre les musulmanEs, est révoltante. 

    Ainsi, le ministre de l’Intérieur qui veut interdire la dénonciation des violences policières veut aussi interdire la dénonciation de l’islamophobie. Chacun devrait comprendre qu'il s'agit des deux faces d'une même politique, dont l’objectif est de faire taire toute critique de leur « ordre républicain », à l’heure où la faillite gouvernementale dans la gestion de la crise sanitaire lui fait redouter des explosions sociales. 

    Le NPA condamne cette attaque contre le CCIF et assure ses animateurEs et ses bénévoles de tout son soutien dans leur indispensable action contre l’islamophobie. C’est l’ensemble du mouvement social et du mouvement ouvrier qui devrait aujourd’hui se dresser contre cette nouvelle mesure autoritaire : il en va de l’avenir du combat antiraciste et, plus globalement, de l’ensemble des luttes de notre camp social.

  • « Hold-up », le documentaire qui se trompe de complot...

    En quelques jours, le documentaire « Hold-up », réalisé par Pierre Barnérias, est devenu l’objet de nombreuses discussions : dans les « grands médias », où articles, chroniques et débats se multiplient pour tenter, parfois, de « comprendre » les fortes audiences du documentaire (déjà près de trois millions de vues selon un décompte de France Inter) et, souvent, de démontrer qu’il est empli de contre-vérités, d’approximations et de manipulations ; dans la population également, avec de nombreuses discussions sur les lieux de travail ou les réseaux sociaux, mais aussi dans les familles ou les cercles amicaux.
    Avec un mot qui revient en boucle : « complotisme ». 

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  • Et revoilà la réforme des retraites !

    Deux des réformes auxquelles tient le plus Emmanuel Macron sont actuellement en rade du fait de la crise : l’assurance chômage et les retraites.
    À un moment où le chômage s’envole, il est en effet difficile de vendre des réformes supposées inciter à prendre un travail (pour l’assurance chômage) ou à l’exercer plus longtemps (pour les retraites).
    Ceci alors que les entreprises licencient et utilisent toutes les possibilités de suppression d’emplois.

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  • État d’urgence, confinement autoritaire, sanctions… Imposons d’autres solutions !

    À l’hôpital, le cauchemar recommence.
    Après la « première » vague en mars-avril, la deuxième, cet automne, frappe, et elle frappe fort.
    À nouveau les services sont pleins.
    Il faut à nouveau pousser les murs pour accueillir les patientEs « Covid » et les soigner, en essayant de ne pas sacrifier les autres malades. Cette fois toutes les régions sont touchées.
    Et le gouvernement pense « profits ».

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  • Les intégristes cathos mettent Castex à genoux...

    À coups de quelques dizaines, au mieux quelques centaines (record 600 à Versailles), les intégristes cathos ont réuni leurs ouailles ce week-end pour réclamer la réouverture des églises et la célébration des messes. Les grenouilles de bénitier agenouillées sur les parvis et les soutanes noires des prêtres intégristes ont fait la une des médias. Pourtant Darmanin avait menacé en interdisant le rassemblement de dimanche devant une église parisienne : « Je ne souhaite pas envoyer les policiers et les gendarmes verbaliser des croyants devant une église, évidemment. Mais s’il s’agit d’un acte répété et qui est manifestement contraire aux lois de la République, je le ferai ». Mais on n’a pas beaucoup entendu parler d’amendes, les policiers devaient être occupés ailleurs. Les intégristes cathos anti-avortement, homophobes et tenants des thèses identitaires, ça ne se verbalise pas comme des hospitalierEs manifestant contre la fermeture des urgences de l’Hôtel Dieu !

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  • À l'air libre, Olivier Besancenot : «On ne peut pas attendre 2022 pour imposer une alternative»...

    Deux ans après la toute première manifestation des gilets jaunes, retour à Commercy dans la Meuse avec plusieurs d’entre eux.

    Que reste-t-il de ce mouvement, spontané et foisonnant ?

    Quelles perspectives a-t-il ouvertes dans cette période troublée ?

    On en parle avec nos invités :
    Olivier Besancenot, postier, membre du Nouveau Parti anticapitaliste, et Vincent Jarousseau, photographe, qui travaille depuis des années sur la France populaire, la France qu’on ne voit pas.
    Et puis détour à Vienne, en Autriche, où la statue d’un ancien maire antisémite alimente la polémique.
    La déboulonner ou la recontextualiser ?
    Nous sommes en duplex avec le journaliste Vianey Lorin.

  • Contre les violences de genre, riposte anticapitaliste et féministe !

    Pour les femmes, cette année a été particulièrement éprouvante. Avec le confinement, les violences physiques et psychologiques dans le cadre familial ont explosé, violences auxquelles se sont ajoutées des conditions de travail dramatiques pour une grande partie des professions « en première ligne » ultra féminisées (infirmières, aides-soignantes, aides à domicile, caissières…). Et les conséquences sociales et économiques de cette crise sanitaire, avec un million de personnes pauvres supplémentaires, vont être particulièrement dramatiques pour les femmes.

    Stoppons les violences sexistes et sexuelles

    Le confinement favorise les violences : « enfermées dedans », des femmes, comme des personnes LGBTI, se sont retrouvées victimes de violences physiques, sexuelles, psychiques, économiques... Le numéro d’urgence du gouvernement a vite montré ses limites, alors que 220 000 femmes sont victimes chaque année de violences conjugales et qu’une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son (ex)conjoint.

    Le chiffre des agressions est sous-estimé car de nombreuses femmes se taisent par peur des représailles, et lorsqu’elles décident de porter plainte, elles ne sont souvent pas prises au sérieux. Ainsi, près de la moitié des victimes de féminicides avaient déjà au moins une fois contacté la police. Concernant les viols et tentatives de viol, seul 1 % donne lieu à une condamnation. L’impunité est presque totale en matière de violences sexistes et sexuelles. Cette ambiance nauséabonde touche tous les étages de notre société : Darmanin, poursuivi pour viol, a pourtant été nommé ministre de l’Intérieur, et Polanski, reconnu coupable de viol pédophile aux USA, a reçu il y a quelques mois le César du meilleur réalisateur !

    Notre corps nous appartient

    Au travail, 32 % des femmes ont déjà subi du harcèlement sexuel. C’est énorme, et pourtant aucune mesure n’est prise pour obliger les entreprises à agir. Là aussi, ces violences s’intègrent à un système plus global de domination qui permet la surexploitation : infirmières, aides à domicile, enseignantes... Toutes ces fonctions essentielles, comme on l’a encore vu pendant la crise sanitaire, reposeraient sur les qualités prétendument « naturelles » des femmes, ce qui légitime leur dévalorisation. Ajouté au travail domestique gratuit réalisé dans le cadre de la famille, cela permet des économies gigantesques sur le dos des femmes.

    Par ailleurs, on demande aux lycéennes de bien vouloir « se rhabiller » car leurs tenues « déconcentreraient » les garçons... On veut ainsi leur signifier que leur corps ne leur appartient pas mais qu’il est un objet politique. De plus, dans un contexte global d’islamophobie, on polémique autour du burkini ou du voile. Nos corps sont toujours pointés du doigt pour excuser les comportements sexistes et violents des hommes légitimés par une culture du viol largement répandue.

    Tant qu’il le faudra !

    Nous devons refuser de vivre dans un monde où les violences faites aux femmes seraient normales. Il faut investir des moyens, par milliards, à hauteur des besoins des associations intervenant sur cette question, au plus près des victimes.

    En Amérique Latine, le mouvement contre les féminicides a pris une ampleur politique qui lui permet de contester globalement la société dans laquelle nous vivons. Il montre à quel point les questions féministes portent en elles une dimension subversive : en finir avec les violences et la domination des hommes sur les femmes n’est pas possible dans le cadre du capitalisme, car celui-ci s’en nourrit pour perdurer. S’attaquer aux racines des oppressions nécessite de remettre globalement en question le système.

    Pour mettre fin à l’oppression des femmes, il faut construire un mouvement fort, combatif, de rue, solidaire des femmes du monde entier : un mouvement qui lutte pour nos droits et pour en gagner de nouveaux, qui participe de la lutte des classes et au renversement de l’ordre établi !