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Actualités nationales... - Page 43

  • Solidarité avec les Kanak face au gouvernement pyromane et colonialiste...

    Le fameux « en même temps » de Macron, toujours contre les intérêts de la population, s’applique cette fois contre le peuple de Kanaky.

    Au retour de son passage éclair sur le territoire de Nouvelle-Calédonie le 23 mai, soulevé contre son autoritarisme, Macron a distillé ses hypothèses et menaces aux journalistes qui l’accompagnaient. Face à la détermination de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) et de la jeunesse kanak — qui refusent de lever les barrages tant que la menace de l’application de la loi du dégel du corps électoral plane — Macron, juste après avoir proclamé son souhait de dialogue, laisse entendre qu’il pourrait faire valider cette loi par un référendum en métropole. Le comble de la violence coloniale ! Faire bafouer le droit à l’autodétermination du peuple de Kanaky par une population française transformée en agent du maintien de la domination colonialiste.

    Depuis 15 jours l’accumulation des forces de répression, le droit de tuer toléré aux milices blanches et aux policiers, y compris hors service, n’ont pas brisé la détermination des indépendantistes et de la jeunesse. Macron est donc bien obligé de faire des gestes politiques. Mardi 28 mai, l’état d’urgence a été levé. Les mesures d’exception (assignation à résidence avec pointage toutes les trois heures, perquisitions administratives hors contrôle judiciaire) doivent également s’arrêter. Cela concerne au moins 29 personnes assignées à résidence, dont 17 membres de la CCAT, stigmatiséEs par Darmanin comme « maffieux ».

    Le gouvernement est contraint de tenir compte de l’embrasement du territoire et de l’image terrible que donne dans le monde l’obstination coloniale de l’État français. Il manœuvre dans tous les sens, toujours avec mépris, mais, comme l’affirment les répresentantEs indépendantistes du peuple kanak, il n’y aura pas de discussion sous la menace d’un passage en force. Le droit international pose clairement le droit à l’autodétemination du peuple kanak, et l’ONU, sur la base de l’article XI de sa Charte, rappelle chaque année que la Kanaky est classé comme territoire à décoloniser.

    L’enjeu est plus fort que jamais d’exprimer en France notre solidarité avec le peuple de Kanaky, c’est-à-dire la reprise du processus de décolonisation. Macron, Darmanin, soutenus par la droite et l’extrême droite sont des pyromanes. Il est urgent de les stopper, la jeunesse et la population de Kanaky montrent que c’est possible.

    Cathy Billard

  • La répression dans les entreprises, une stratégie consciente...

    « Leur stratégie est de nous faire taire », titrait en une l’Humanité du 8 décembre 2023, annonçant que plus de 1 000 syndicalistes de la CGT faisaient l’objet de procédures disciplinaires ou judiciaires. Force est de constater qu’au cours des derniers mois, la tendance ne s’est pas inversée, bien au contraire.

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  • Contre l’offensive du gouvernement et du patronat, il faut reprendre le combat !

    132 plans de licenciements en un an, plus de 60 000 emplois menacés, augmentation de 15% des licenciements économiques début 2024… Les politiques de cadeaux aux entreprises sont totalement contre-productives. Mais après notre défaite sur les retraites, gouvernement et patronat se sentent en position de force pour poursuivre leurs attaques.

    Non à la réforme de l’assurance chômage

    L’État vise 3,6 milliards d'économies sur l’assurance chômage, soit 10 % des dépenses. Pour cela, il veut passer le seuil d’affiliation de six mois de travail sur 24 à huit mois sur 20. Cette mesure aura un impact fort, notamment sur les jeunes. 

    Attal a annoncé le recul de l’âge permettant une indemnisation plus longue en fin de carrière. Le gouvernement prévoit aussi de lier durée d’indemnisation et taux de chômage. La durée d’indemnisation, déjà réduite de 25 % en 2023, pourrait l’être de 40 % si le taux descend sous les 6,5 %... cela alors que les chiffres officiels ne représentent pas la difficulté réelle de trouver du travail ! Cette réforme aura des conséquences encore plus terribles sur les jeunes, les femmes, celleux qui subissent la précarité de manière permanente. 

    Cette réforme doit entrer en vigueur le 1er décembre 2024. Il faut dès à présent organiser la rentrée sociale pour faire reculer le gouvernement. 

    Stopper la répression patronale

    Fin 2023, on recensait plus de 1000 syndicalistes faisant l’objet de procédures disciplinaires ou judiciaires : condamnations pour « jet de poubelles », convocations des défenseurs de l’hôpital de Carhaix, procédures contre des dirigeant·es syndicaux dans la suite du mouvement des retraites... Le 24 mai dernier, la direction de Neuhauser-InVivo a fait appel à la gendarmerie pour empêcher un syndicaliste d'accéder à l’usine de Moselle… alors que les prud’hommes avait ordonné sa réintégration, annulant son licenciement !

    La répression anti-syndicale prend de multiples formes au sein des entreprises : absences d'augmentations et/ou de promotions, mutations, sanctions disciplinaires, harcèlement…

    Toutes ces méthodes visent à faire taire les équipes militantes combatives et à dissuader les salarié·es de s’organiser, de résister.

    Face à la violence sociale et à la répression, résister

    La violence sociale du gouvernement et du patronat déclenche des résistances : manifestations, grèves, Gilets jaunes, révoltes des quartiers populaires… Pour y faire face, le gouvernement n’hésite pas à déployer une répression violente qui vise particulièrement les jeunes notamment racisé·es et des quartiers populaires.

    Les annonces d’Attal sur la comparution immédiate des mineurs, le « sursaut d’autorité » ou l'atténuation de l’excuse de minorité visent à contrôler une jeunesse qui a toutes les raisons de se révolter. En Kanaky, les mêmes processus sont à l'œuvre de manière encore plus violente : la révolte actuelle du peuple kanak face aux injustices coloniales est confrontée à une répression mortelle.

    Si nous ne voulons pas nous faire broyer par le rouleau compresseur du capitalisme ultra libéral, si nous voulons combattre le désespoir qu’engendre la situation sociale et écologique qui fait le jeu de l’extrême droite, il n’y a qu’une solution : reprendre le chemin de la lutte, construire l’unité et la solidarité de notre camp social, aussi au niveau international.

    Le 9 juin, pour exprimer la nécessité de combattre, de façon unitaire, l’offensive des classes dominantes, le NPA L’Anticapitaliste appelle à voter pour la liste de La France insoumise conduite par Manon Aubry.

  • Stop à la répression contre les militantEs écologistes...

    Vendredi et samedi ont eu lieu deux actions contre la destruction écologique programmée par les grandes entreprises, avec la complicité de la macronie : le blocage de l’assemblée générale d’Amundi (principal soutien de Total) ainsi que la manifestation contre le projet Greendock à Gennevilliers (92). 

    Lors de la première mobilisation, 175 militant.es ont été nassé.es pendant presque huit heures sur les marches de la tour Amundi au cœur de Paris. Nous rappelons que la pratique de la nasse est illégale, d’autant plus pour une durée aussi longue. Pendant cette interminable nasse, les militant.e.s n’ont pu accéder à l’eau, à la nourriture ou aux toilettes, ce qui est particulièrement déshumanisant. Nous contestons cette pratique répressive violente contre des personnes qui se mobilisaient dans le cadre d’une action pacifique sans atteinte à des personnes. Iels ont été ensuite envoyé.e.s en garde à vue, sans motif, et ont presque tou.te.s été relâché.e.s sans poursuites.

    Le lendemain, lors de l’opération Greendock à Gennevilliers, la BAC en civil a violemment dispersé la manifestation, avec jets de lacrymos, de grenades de désencerclement, et tirs de flashballs... Parmi les 2000 manifestant.es, 53 ont été envoyé.e.s en garde à vue, encore une fois sans aucun motif, puis libéré.es.

    La pratique généralisée des gardes à vue à visée dissuasive est une violation des libertés fondamentales, notamment celle de manifester. C’est un danger pour toute la population qui hésite de plus en plus à se rendre à des manifestations ou actions, fussent-elles légales, au risque d’être confrontée à la répression. Cette criminalisation de celles et ceux qui militent pour le climat, contre les projets écocides organisés par les grands groupes mondiaux, fait suite à la répression féroce de la mobilisation de Sainte-Soline et à la tentative de dissolution des Soulèvements de la Terre par Darmanin.

    Le NPA l’Anticapitaliste demande l’abandon des poursuites pour tous les manifestantEs. Nous appelons à une riposte collective contre la criminalisation de l’action militante, que celle-ci soit comme ici en défense de la planète, pour la solidarité avec le peuple palestinien ou pour la défense des services publics (comme à Carhaix en Bretagne). 

  • Évolution statutaire de la Guyane : une étape décisive franchie...

    Le samedi 13 avril, le Congrès des élus, réuni pour la quatrième fois en moins de deux ans, a adopté à une courte majorité l’ultime résolution du projet d’évolution statutaire, relative à la représentativité des autochtones dans les futures institutions du territoire. 

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  • #MeToo à l’hôpital : libérer la parole partout...

    Le 10 avril dernier, la docteure infectiologue Karine Lacombe a pris la parole contre les violences sexistes et sexuelles à l’hôpital et a mis un nom symboliquement fort sur ces violences : celui de Patrick Pelloux, médecin urgentiste, connu pour ses apparitions médiatiques dans les mobilisations en défense notamment des services d’urgences à l’hôpital. Depuis, de nombreuses femmes se sont exprimées sur les violences qu’elles subissent au travail. Après le monde du cinéma, c’est au tour de l’hôpital de connaître son MeToo.

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  • Massacre de Rafah : il est urgent d’arrêter les crimes de l’Etat d’Israël !

    La ville de Rafah vient à nouveau d’être la cible d’une offensive d’une extrême violence de la part du gouvernement israélien. Ce dernier a délibérément ciblé un site géré par l’agence de l’ONU pour les réfugié.es palestinien.nes (UNRWA) au nord-ouest de la ville, et huit missiles ont été envoyés par l’armée coloniale israélienne sur un campement situé dans une zone déclarée “zone humanitaire sûre”. Ce bombardement a fait à cette heure 45 mort.e.s et près de 250 blessé.e.s (selon le ministère de la Santé du Hamas). Un massacre qui s’est déroulé dans un silence médiatique assourdissant.

    Quelques jours plus tôt, le 24 mai, la Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l’ONU, avait pourtant ordonné l’abandon de « toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah qui serait susceptible d’infliger au groupe des Palestiniens de Gaza des conditions d’existence capables d’entraîner sa destruction physique ou partielle ». La Cour avait aussi ordonné à Israël de maintenir ouvert le passage de Rafah pour laisser l'accès « sans restriction » à l'aide humanitaire. Enfin, la Cour internationale de justice a exigé le cessez-le-feu immédiat.

    A l’évidence, comme vient de le montrer une nouvelle fois cet effroyable massacre, cela ne suffit pas pour empêcher Netanyahou de continuer en toute impunité sa politique génocidaire. Ce criminel de guerre, contre qui le procureur de la Cour pénale internationale demande un mandat d'arrêt, doit être arrêté. 

    C’est une véritable boucherie qui se déroule sous nos yeux. Dix jours après la commémoration de la Nakba, les Palestinien.nes subissent un nouveau traumatisme qui s’inscrit dans 76 ans d’occupation et de crimes en Palestine par le gouvernement israélien. Cela doit cesser. 

    Les ventes d’armes françaises à Israël sont une honte et doivent être immédiatement suspendues. Israël mène une politique criminelle, et la France en est complice, tout comme l’Union européenne qui n’a toujours pas suspendu son accord d’association avec l’Etat d’Israël. 

    Le NPA l’Anticapitaliste appelle à se rassembler ce soir et ces prochains jours pour dénoncer ce massacre, imposer un cessez-le-feu immédiat et exiger des sanctions contre Israël, ainsi que la fin des livraisons d’armes.

  • Martinique : Palestine, Kanaky (et Ukraine !), faut-il manifester ?

    Première manifestation depuis la fin décembre (hormis la présence salutaire de Martinique Palestine Solidarité dans les cortèges du 8 mars et du 1er mai), celle-ci s’imposait au moment où la dernière parcelle de la « bande de Gaza » vit les heures les plus douloureuses et dangereuses de toute son histoire. 

    La présence du député européen réunionnais Younous Omarjee (LFI), à peine descendu d’avion, et celle du député de la Martinique Marcellin Nadeau (parti Péyi-a) étaient à cet égard significative.

    Cela n’a pas empêché dans les conversations militantes et même dans les interventions au micro des débats assez répétitifs mais incontournables. Était-il juste d’associer dans un slogan improvisé les causes de la Palestine et de la Kanaky ? (« On tue à Gaza, on tue à Nouméa, c’est le colonialisme qui assassine »). Faut-il manifester pour ces combats lointains alors que nous manquons d’eau, de transports publics suffisants, de mécanismes protecteurs contre le vol de terres… et non de chlordécone dans le sang ?

    Luttes locales et combats lointains : même combat

    Reprenons nos réponses. D’abord, l’opposition des luttes locales au combats « lointains » ne sert pas du tout l’implication dans les combats locaux. Au contraire, elle sert d’alibi facile à celles et ceux qui ne se mobilisent sur rien. En dénigrant le réflexe sain de la révolte contre l’injustice dans quelle que partie du monde que ce soit, on affaiblit la volonté de se rebeller contre les problèmes qui nous assaillent ici et maintenant. Il y a toujours des choix de mobilisations à faire, mais relativiser l’importance cardinale d’une action mondiale contre le crime et le génocide n’est ni moral, ni intelligent, ni efficace.

    Ensuite, les tâches de solidarité internationaliste dans le monde mondialement mondialisé d’aujourd’hui est une aide que l’on se porte à soi-même. Inutile d’insister longuement sur l’exemple de la Kanaky tellement nous sommes confrontés à des problèmes assez semblables : refus obstiné du colonialisme français de respecter la parole qu’il a dû donner dans un moment de grande mobilisation populaire ; entêtement à maintenir la domination coloniale y compris en donnant la main à la recolonisation de peuplement ; incapacité à résoudre les problèmes sociaux, source périodique d’explosions de colère. L’argument vaut aussi, quoique de façon différente pour le cas de la Palestine : que serait le monde, que deviendrait la lutte des peuples pour leur émancipation, le nôtre compris, si le génocide en cours à Gaza arrivait à son horrible terme, si les peuples indignés du monde se révélaient impuissants à arrêter le bras des criminels dans le cas, beaucoup plus connu, plus long et au risque total que l’abominable cas du Rwanda, dont cela dit, nous payons encore le coût au Congo ?

    Autodétermination des peuples et indépendance de classe

    Et même si les choses sont beaucoup plus embrouillées dans le cas de l’Ukraine, que gagneraient les peuples se battant pour leur autodétermination d’une victime du « typique argousin grand-russe » qui règne sur la Russie avec le rêve abominable de reconstruire une « prison des peuples », glorieusement abolie par la Grande Révolution d’octobre 1917 ?

    Dans le monde interconnecté du 21e siècle, où le capitalisme en crise vit des concurrences enragées pour le profit, suscitant des conflits entre États qui sont tous capitalistes (la Chine et la Russie comprises), l’autodétermination des peuples redevient un enjeu capital, plus universel que jamais dans l’histoire. 

    À Gaza, à Nouméa, à Kiev, il est de notre intérêt d’en défendre le principe et la réalité en prenant deux précautions essentielles : garder à l’esprit la conscience précise des différences entre les situations et garder une totale indépendance à l’égard des forces dirigeant les processus de résistance. Surtout, bien entendu, quand il s’agit de forces étatiques qui ne sont pas nos amies, loin s’en faut ! En particulier quand il s’agit de l’Ukraine.

    Groupe Révolution socialiste

  • Dans la rue et comme à la CPI, Netanyahou sur le banc des accusés...

    Après les étudiantEs, les lycéenNEs se mobilisent à leur tour en France en soutien au peuple palestinien, contre l’intervention à Rafah. En cette semaine anniversaire de la Nakba, plusieurs manifestations étaient organisées en particulier à Bruxelles le 19 mai. Mais c’est du côté institutionnel qu’un coup a été porté à la politique de Netanyahou.

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