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Actualités nationales... - Page 65

  • En 2024, réarmer notre camp social !

    Les capitalistes, quelle que soit leur nationalité, sont prêts à tout pour maintenir leurs profits. Ils n’ont que faire de la planète qui brûle, ils sont prêts à généraliser la guerre, ils s’en prennent partout aux conditions de vie et de travail de la majorité de la population. 

    Ainsi, en 2023, les profits du CAC 40 affichent leur troisième meilleure performance depuis 10 ans, alors même que nous allons devoir travailler deux ans de plus et que nous subissons l’inflation. Cette surchauffe des profits cache pourtant mal les difficultés des principales puissances économiques qui semblent ne plus avoir d’autre perspective que la concurrence généralisée, la répression et l’autoritarisme, et les guerres, comme en Ukraine ou en Palestine !

    En 2024, puisse la solidarité internationale pour l’arrêt des bombardements et la défense du peuple palestinien se renforcer. Le combat des PalestinienEs est celui de toutes celles et ceux qui se dressent partout dans le monde contre l’ordre impérialiste, dont l’État d’Israël est le représentant. Partout, constituons des cadres de mobilisation pour faire grossir le mouvement de solidarité. Dans ce cadre, le NPA propose de construire à Paris une grande manifestation nationale pour la Palestine dans les semaines qui viennent.

    En France, l’extrême droite donne le la

    Sous l’impulsion d’une partie de la bourgeoisie, Bolloré en tête, l’orientation est claire : unifier la droite et l’extrême droite. Ce nouvel axe, qui a vu défiler macronistes et lepénistes au coude à coude le 12 novembre, s’est soldé par le vote en commun de l’odieuse loi Darmanin. Le Rassemblement national continue ainsi sa marche vers le pouvoir en introduisant dans la loi une partie de son programme contre les migrantEs et pour la préférence nationale. Le soutien de Macron à Depardieu s’inscrit aussi dans la défense d’un ordre moral réactionnaire qui renforce l’inflexion du pouvoir vers ­l’extrême droite.

    La gauche sociale et politique est face à ses responsabilités. Dans les entreprises, sur les lieux d’études, dans nos ­quartiers et nos communes, il est temps de nous regrouper pour construire une grande mobilisation antiraciste et antifasciste. La loi Darmanin ne doit pas être appliquée. Il faut ouvrir les ports de la Méditerranée pour que plus personne ne périsse en mer, démanteler les centres de rétention administrative (CRA), et obtenir un logement digne pour tous les jeunes mineurEs isolés.

    Face à la crise climatique, face aux guerres et à la misère, les jeunes, les travailleurEs n’ont pas besoin de plus mais de moins de frontières. Il faut opposer la solidarité au nationalisme, l’internationalisme à la guerre.

    En 2024, regrouper une gauche de combat

    Dans la prochaine période, les luttes seront déterminantes. Pour leur donner confiance, pour mettre en échec nos adversaires, nous avons également besoin de renforcer un projet politique alternatif au capitalisme, ce système en faillite qui ne peut répondre aux besoins sociaux et menace l’avenir de l’humanité.

    La gauche qui n’a pas renoncé à changer la société, celle que l’on retrouve dans les luttes et qui se bat pied à pied contre Macron et son monde, doit s’unir pour incarner une telle alternative. C’est le sens de la proposition du NPA aux organisations anticapitalistes et antilibérales, au premier rang desquelles La France insoumise, d’aller ensemble aux prochaines élections européennes.

    Au-delà des élections, nous ne ferons pas l’économie de la construction d’un outil collectif et démocratique, un parti révolutionnaire en capacité d’agir sur tous les terrains dans, et surtout hors, des institutions pour rompre avec le capitalisme. Ce chantier est devant nous !

  • Une petite dose d’anticapitalisme dans les institutions ?

    Depuis juillet 2020, le NPA a bien un élu au conseil municipal de Bordeaux qui siège aussi au conseil de Bordeaux-Métropole (28 communes). Cela a fait suite à une campagne dynamique de « Bordeaux En Luttes », une liste unitaire avec des camarades de LFI, des manifestantEs Gilets jaunes, des syndicalistes, des jeunes et moins jeunes impliquéEs dans différentes associations et mobilisations. Résultat, nous avons obtenu trois éluEs. Entre-temps, nous avons malheureusement subi une scission causée par des désaccords politiques mais aussi par une incapacité à gérer collectivement plusieurs situations conflictuelles. 

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  • Rafle de livreurs à vélo à Grenoble et dans plusieurs autres villes !!!

    Ce vendredi 29 décembre, plus de 80 personnes se sont retrouvées pour une conférence de presse dans les locaux de la CGT, à la Bourse du travail. Nous sommes venuEs à l’appel du syndicat CGT des livreurs à vélo. Une vingtaine d’entre eux sont là, encore traumatisés par la rafle dont ils ont été victimes le mercredi 27 décembre à 19 heures.

    À Grenoble, les flics ont bouclé la plus grande place du centre-ville, la place Victor Hugo, et embarqué une dizaine de livreurs menottés et maintenus en garde-à-vue. Certains emmenés à Lyon. La même opération s’est déroulée à Voiron, Vienne et Bourgoin-Jallieu. Ceux qui sont sortis de garde à vue ont une OQTF (obligation de quitter le territoire français) et une IRTF (interdiction de retour sur le territoire français).

    Salaires de misère

    France 3 et toute la presse locale sont là. Avec l’UD CGT bien présente, le collectif MigrantEs Isère, la Cisem (Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants), le DAL, la LDH, le NPA, LFI, LO, Ensemble !, des éluEs aussi. Les livreurs parlent avec émotion du traitement qu’ils ont subi, « traités comme des délinquants, ils nous ont menottés », « ils ont emmené nos amis, on ne savait pas où, ils refusaient de répondre à nos questions », « ils ont pris tous nos vélos et nos sacs ». Ils expliquent à tour de rôle leur quotidien, même quand il n’y a pas de rafle, peur des arrestations, des accidents de la circulation, les difficultés liées au grand froid et à la neige, la nécessité de travailler beaucoup pour les salaires de misère...

    Opération de police méprisable

    La procureure de la République a justifié cette méprisable opération de police en disant qu’elle s’attaque à la surexploitation des migrantEs. Mais alors, comment se fait-il que ce soient les migrantEs qui se sont retrouvés menottés et en GAV ? Tout ceci pendant que les exploiteurs que sont les plateformes comme UberEats et Deliveroo sont laissées tranquilles. La police semble même faire leur sale travail. En effet, une partie des interpellés avaient participé à la grève menée par la CGT Livreurs trois semaines auparavant. Ils sont également toujours actifs dans notre mobilisation contre la loi Darmanin. Ce n’est sans doute pas un hasard, ce sont toujours les militantEs de la solidarité, dans l’action qui sont visés par le pouvoir.

    Accueil inconditionnel de tous les travailleurs

    Darmanin n’attend pas le retour du Conseil constitutionnel pour mettre en place sa loi immigration et « pourrir la vie des migrants ». Malgré leur peur, ils ont réussi à sortir du silence où le pouvoir voudrait bien les enfermer ! Avec eux nous devons renforcer notre solidarité et notre réaction militante : obtenir des régularisations ne se fera pas sans un mouvement fort de la part des premiers concernés et de leurs soutiens. La loi Darmanin sur le terrain du RN, si elle est promulguée, risque bien de multiplier ce type d’interventions.

    Pour toutes ces raisons nous devons non seulement être présentEs dans la rue en janvier, mais sans relâche construire un mouvement large pour l’accueil inconditionnel de touTEs les migrantEs, leur régularisation et l’égalité des droits au travail, à la santé, au logement !

  • Réquisition des cités U : des étudiantEs sans-toit pour les Jeux olympiques ...

    Communiqué des Jeunesses anticapitalistes

    Si le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche ose déclarer qu'« il n'a jamais été question de priver aucun étudiant pendant les JO », ce vendredi 29 décembre, le conseil d’état valide l'injuste réquisition des logement Crous pour les JO. Cela signifie virer les étudiantEs les plus précaires, pour permettre la tenue des JO.

    Car c’est bien cela le projet des JO de Paris 2024 : des places pour les riches et le déplacement de toutEs les sans abriEs et sans papiers de Paris pour cacher la misère.

    Face aux expulsions, on propose aux etudiantEs une indemnité de 100 euros et deux places pour assister aux épreuves. Littéralement deux balles et un mars, alors même qu'iels seront privéEs d'endroit où dormir, dans une ville rendue invivable de part l'augmentation de tous les logements, avec des tickets de métro à 4€, la restriction des déplacements et la généralisation de la vidéo surveillance... Déjà largement précarisée, c'est encore à la jeunesse étudiante qu'on s'en prend. Nous ne sommes pas une variable d'ajustement !

    Alors que les stades sont construits par des ouvrierEs sans papiers exploitéEs, que les infrastructures pour l’épreuve de surf à Tahiti mettent en péril la barrière de corail de l’île, il est temps de dire stop au JO ! Mais aussi, d’exiger la réquisition des logements vides, un toit pour touTEs les étudiantEs et de l'argent pour les écoles et les universités. Un toit, c'est un droit !

  • Palestine, mobilisation dans les universités !

    Depuis l’offensive génocidaire israélienne sur la Palestine et à la suite de l’appel des étudiantEs palestinienNEs, des comités en soutien à la Palestine se sont construits dans plusieurs facs en France, comme à l’EHESS, à Montpellier, à Nanterre, à la Sorbonne-Nouvelle, à Rennes, à Toulouse ou encore à Sciences Po Paris.

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  • Forums anticapitalistes : « On construit l’Alternative », ça continue !

    Le 16 décembre, s’est tenu le deuxième forum « On construit l’Alternative » initié par le NPA, Rejoignons-Nous et Ensemble ! PEPS et l’UCL étaient aussi présents. Si la participation fut décevante tant du point de vue numérique que de l’élargissement au-delà des forces initiatrices, le contenu fut riche.

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  • Praticiens à diplôme hors Union européenne jetables ? Une prescription qui ne passe pas !

    Malgré le manque de médecins, des milliers de praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) risquent de se voir, au 31 décembre, privés de leur autorisation d’exercer en France, alors qu’ils font tourner les hôpitaux depuis des années !

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