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Actualités nationales... - Page 68

  • État colonial : Mayotte, laboratoire du tout-répressif...

    Depuis plusieurs semaines, les violences contre les migrantEs, mais aussi entre bandes, ont redoublé en nombre et en intensité. L’abandon de l’État est largement ressenti par l’ensemble des MahoraisEs, même si c’est de manière différenciée. L’opération Wuambushu n’a rien résolu. Pire, Darmanin en visite sur l’île annonce la fin du droit du sol à Mayotte.

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  • Unité face au gouvernement de combat des riches et à l’extrême droite...

    Il a fallu un mois à Macron et Attal pour compléter leur gouvernement. Le temps de voir si Bayrou accepterait un ministère après avoir été acquitté par la Justice au bénéfice du doute, et de chercher une doublure à Oudéa-Castéra qui indiquait trop clairement que ce gouvernement est bien celui des ultra-riches.

    Le profil des rares nouveaux venus au gouvernement est dans la continuité du macronisme. Marina Ferrari, nouvelle secrétaire d’État au numérique, est la nièce d’un ancien député-maire d’Aix-les-Bains et la cousine de la journaliste Laurence Ferrari. Frédéric Valletoux, nouveau ministre de la Santé, est le fils de l’un des anciens dirigeants de la banque Dexia : journaliste aux Échos, il est depuis vingt ans maire puis député de Fontainebleau. Le gouvernement est celui d’une petite caste de politiciens, dont les familles dominent les conseils d’administration des grandes entreprises et les médias.

    Un gouvernement des privilégiés

    Sur 34 ministres, 17 sont millionnaires, comme le révélait l’Humanité le 12 février, et cela en dépit du fait que la Haute Autorité pour la transparence de la vie politique n’a pas encore pu éplucher toutes les déclarations. « Un tiers du nouveau gouvernement pourrait être classé parmi le 1 % de Français le plus fortuné ». Rien que ça !

    Nombreux sont les ministres à asseoir leur fortune sur la pierre, puisqu’ils ou elles possèdent cinq à dix propriétés immobilières. Ce qui explique la présence parmi ces nouveaux ministres, de Guillaume Kasbarian, le porte-­parole à l’Assemblée nationale du lobby des propriétaires fonciers. Kasbarian, c’est l’homme de la loi « anti-squat », celle qui permet d’expulser plus facilement les locataires. C’est le député qui a défendu l’habitat insalubre et les marchands de sommeil, celui qui vient de permettre la location des logements d’un volume de 20 m3, avec 1,80 mètre de hauteur de plafond. C’est cet ennemi des associations de défense des locataires et de la Fondation Abbé-Pierre qui est devenu cette semaine ministre du Logement.

    Main tendue à l’extrême droite

    Sans majorité à l’Assemblée, le gouvernement Attal cherche son salut en se tournant vers l’extrême droite, dans la continuité de ce qu’a fait Borne sur la loi immigration. Interrogé sur ses relations avec le RN, Attal a déclaré jeudi 8 février qu’il entendait travailler « avec tout le monde ». Le lendemain, Macron a confirmé cette nouvelle stratégie, en estimant « normal » que son gouvernement puisse discuter avec l’extrême droite.

    Le pouvoir macroniste, qui se présentait comme un rempart face à l’extrême droite est devenu son marchepied. Il emprunte désormais son programme à celui du RN, comme le fait Darmanin en annonçant une révision constitutionnelle pour supprimer le droit du sol à Mayotte.

    Construire une gauche de combat

    La croissance sera plus faible que prévue (plutôt 0,9 % que 1,4 %) et le chômage stagne malgré les mesures coercitives prises contre les bénéficiaires du RSA. La rallonge budgétaire dès mars semble inévitable, le 49.3 aussi. Le chaos néolibéral et la montée de l’extrême droite n’ont rien d’inévitable. Nous pouvons y faire face, en remettant la question sociale au cœur de l’actualité. C’est ce que permet la grève des 17 et 18 février à la SNCF, qui peut être un point d’appui avant la grève des femmes du 8 mars et celle de la fonction publique le 19 mars.

    L’indexation des salaires sur les prix est une nécessité face à l’inflation qui ne recule pas. Il faut mettre fin aux politiques d’austérité budgétaire et réinvestir massivement dans les services publics de santé ou d’éducation. La mobilisation de toutes et tous sera nécessaire.

    Ce front social doit avoir un prolongement électoral portant les revendications du mouvement social. C’est pourquoi le NPA a proposé à La France insoumise de construire une liste capable de rassembler notre camp social aux élections européennes du mois de juin prochain. Contre l’Europe libérale, la gauche doit s’opposer aux libéraux et aux nationalistes, dans les urnes comme dans la rue, pour porter une politique de rupture avec les traités européens, capable d’ouvrir la voie à une alternative anticapitaliste et écosocialiste.

  • Aurore Bergé : le féminisme contre les femmes...

    Aurore Bergé, invitée au micro de Frédéric Haziza sur Radio J le 11 février, explique qu’elle a demandé une enquête afin de retirer les subventions aux associations féministes « qui ne sauraient pas caractériser ce qui s’est passé » le 7 octobre dernier. C’est-à-dire qui refuseraient de dénoncer le Hamas comme terroriste et, par extension, toutes celles qui exprimeraient leur solidarité avec la résistance du peuple palestinien.

    Elle emprunte donc à l’extrême droite ses meilleurs outils : la cancel culture et le mensonge.

    Car ne nous y trompons pas, les associations pointées du doigt par la ministre, « Nous Toutes » en tête, sont très claires sur les violences sexistes et sexuelles que toutes les femmes subissent dans un contexte de guerre. Mais Bergé s’appuie sur un récit qui, depuis le 7 octobre, monte à droite, à l’extrême droite et même dans une partie de la gauche et vise à dénoncer tous les soutiens de la cause palestinienne comme antisémites.

    Bergé, nouvelle ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, mais aussi… du « redressement démographique », est un soutien de longue date de la cause israélienne ; elle préside d’ailleurs à l’Assemblée le groupe d’amitié France-Israël. 

    Ce qui est nouveau, c’est de l’entendre parler de féminisme ! « Je suis féministe », explique-t-elle au micro de Frédéric Haziza, viré de LCP pour agressions sexuelles et qu’on a vu frapper une militante féministe lors de la manifestation contre les VSS du 25 novembre dernier à Paris.

    « Le féminisme n’a ni drapeau ni frontière. Il ne choisit pas ses victimes », ose-t-elle dire sur Twitter après les réactions choquées des associations féministes. Pour Aurore Bergé, il y a pourtant les « bonnes » et les « mauvaises » victimes… Les bonnes ? Ce ne sont pas celles de Darmanin, pas celle d’Haziza, pas les bénéficiaires des associations, pas les personnes trans, et pas les 70 % de femmes et d’enfants parmi les plus de 28 000 mortEs dans le génocide mené par Israël en Palestine…

    Cette menace de censure budgétaire aura des conséquences directes sur de nombreuses associations et sur leur survie même. Instrumentalisation, manque de moyens, de subventions et de considération, voilà ce que Macron et Bergé appellent la grande cause des quinquennats !

    Manon Boltansky

  • Paris 2024 : fête populaire ou spectacle du capital ?

    « Une vraie fête populaire » : c’est en ces termes que le site du gouvernement présente les Jeux olympiques et paralympiques devant se tenir cet été à Paris. Par eux-mêmes, les enthousiasmes commandés ont toujours quelque chose de suspect : l’accueil des JOP nous promet un simulacre de communion nationale, par lequel le gouvernement espère faire oublier la violence de sa politique de classe et sa compromission sans cesse croissante avec l’extrême droite.

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  • Les deux fronts de la guerre de l’école...

    L’éducation fait partie du domaine réservé de Macron, comme il le déclarait le 23 août 2023. Et c’est précisément le lieu où il souhaite mettre en place sa politique d’extrême-centre, qui œuvre à créer deux sociétés distinctes entre les privilégiés et les pauvres et à militariser la société pour maintenir ce nouvel ordre social à tout prix. C’est sur ces deux fronts, en même temps, qu’il nous a déclaré la guerre.

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  • Le nouveau gouvernement Attal, marchepied de l’extrême droite...

    Il a fallu un mois à Macron et Attal pour compléter leur gouvernement. Le temps de voir si Bayrou accepterait un ministère après avoir été acquitté par la Justice au bénéfice du doute, et de chercher une doublure à Oudéa-Castera qui indiquait trop clairement que ce gouvernement est bien celui des ultra-riches.

    Un gouvernement des privilégiés

    Le profil des rares nouveaux venus au gouvernement est dans la continuité du macronisme. Marina Ferrari, nouvelle secrétaire d’État au numérique, est la nièce d’un ancien député-maire d’Aix-les-Bains et la cousine de la journaliste Laurence Ferrari. Frédéric Valletoux, nouveau ministre de la Santé, est le fils de l’un des anciens dirigeants de la banque Dexia : journaliste aux Échos, il est depuis vingt ans maire puis député de Fontainebleau. Le gouvernement est celui d’une petite caste de politiciens, dont les familles dominent les conseils d’administration des grandes entreprises et les médias.

    Parmi ces nouveaux ministres, on trouve le nom de Guillaume Kasbarian, le porte-parole à l’Assemblée nationale du lobby des propriétaires fonciers. Kasbarian, c’est l’homme de la loi « anti-squat », celle qui permet d’expulser plus facilement les locataires. C’est le député qui a défendu l’habitat insalubre et les marchands de sommeil, celui qui vient de permettre la location des logements d’un volume de 20 m3, avec 1,80 mètre de hauteur de plafond. C’est cet ennemi des associations de défense des locataires et de la Fondation Abbé-Pierre qui est devenu cette semaine ministre du Logement.

    Main tendue à l’extrême-droite

    Sans majorité à l’Assemblée, le gouvernement Attal cherche son salut en se tournant vers l’extrême droite, dans la continuité de ce qu’a fait Borne sur la loi immigration. Interrogé sur ses relations avec le RN, Attal a déclaré jeudi 8 février qu’il entendait travailler « avec tout le monde ». Le lendemain, Macron a confirmé cette nouvelle stratégie, en estimant « normal » que son gouvernement puisse discuter avec l’extrême droite.

    Le pouvoir macroniste, qui se présentait comme un rempart face à l’extrême droite, est devenu son marchepied. Il emprunte désormais son programme à celui du RN, comme le fait Darmanin en annonçant une révision constitutionnelle pour supprimer le droit du sol à Mayotte.

    Construire une gauche de combat

    Le chaos néolibéral et la montée de l’extrême droite n’ont rien d'inévitable. Nous pouvons y faire face, en remettant la question sociale au cœur de l’actualité. C’est ce que permet la grève des 17 et 18 février à la SNCF, qui peut être un point d’appui avant la grève des femmes du 8 mars et celle de la fonction publique le 19 mars.

    Ce front social doit avoir un prolongement électoral. C’est pourquoi le NPA a proposé à la France Insoumise de construire une liste capable de rassembler notre camp social aux élections européennes du mois de juin prochain. Contre l’Europe libérale, la gauche doit s’opposer aux libéraux et aux nationalistes, dans les urnes comme dans la rue, pour porter une politique de rupture avec les traités européens, capable d’ouvrir la voie à une alternative anticapitaliste et écosocialiste.

  • Gouvernement Attal : pouvoir en crise, brèches à ouvrir...

    Beaucoup de bruit pour rien ? Il aura fallu près d’un mois pour que la nomination d’Attal, ce mini-Macron, soit suivie en deux temps du déploiement de son état-major complet. 35 ministres, ministres délégué·es et secrétaires d’État, pur produit de la macronie à la feuille de route on ne peut plus claire…

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  • Après le discours d’Attal, réarmons nos luttes pour la santé publique...

    Attal, le Premier ministre, a fait son discours. Entre autres sujets, il a parlé de la santé. Comme le reste, il en a parlé en des termes martiaux, puisqu’il a annoncé « poursuivre le réarmement de notre système de santé ».

    Comme le signale le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH), le « désarmement » du système de santé est en cours depuis de nombreuses années. Macron et ses gouvernements n’ont jamais cessé de supprimer des lits. Ils ne sont pas revenus sur la tarification à l’activité (T2A) malgré leurs promesses. Rappelons que depuis son lancement en 2004, ce mode de financement a grandement participé aux dérives de l’« hôpital entreprise », déconnecté des réels besoins des établissements et des patientEs.

    Renflouer la santé publique

    Aujourd’hui la fuite des soignantEs, épuiséEs, contribue au naufrage de la santé publique qui n’a pas besoin d’être « réarmée » mais renflouée.

    Partout en France, les milliers de lits fermés, les services d’urgences « régulés » — quand ils ne sont pas fermés —, les blocs opératoires en sous-­régime par manque de personnel conduisent à des drames et des pertes de chances relayés quotidiennement dans la presse1.

    Attal n’a fait aucune annonce budgétaire. Les centres hospitaliers universitaires (CHU) manquaient d’au moins 1,2 milliard d’euros à la fin 2023, soit trois fois plus qu’en 2022. Que répond Attal à cette situation ? : « Les moyens du Ségur de la santé [n’étaient pas] encore arrivés partout ». Ajoutant que cela changera rapidement...

    Pour qu’il y ait plus de médecins face aux patientEs il pense à obliger les médecins libéraux à effectuer des gardes, en soirée, le week-end, dans leur cabinet, à l’hôpital ou en maison de santé. Évidemment le numerus clausus instauré depuis 1971 pour limiter les dépenses de santé a mécaniquement limité la formation de médecins et a créé des déserts médicaux dans tout le pays. Que ce soit en secteur rural ou urbain.

    Pour lutter contre ces déserts, Attal a annoncé vouloir régulariser des médecins étrangers, sans qui aucun hôpital ne pourrait fonctionner aujourd’hui. Il a même expliqué qu’il allait nommer un émissaire chargé d’aller chercher à l’étranger des médecins qui voudraient venir exercer en France. Rappelons qu’il y a aujourd’hui 18 000 praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE)… qui seraient inscritEs à une épreuve de vérification des connaissances.

    Par ailleurs, Attal avait promis lors de sa visite au CHU de Dijon de « mettre l’hôpital en haut de la pile » de ses dossiers et un budget hôpital sans précédent l’année prochaine (avec l’annonce des 32 milliards bidon). Quinze jours et une conférence de presse de Macron plus tard, l’hôpital est redescendu en bas de la pile et il ne reste plus que les gadgets organisationnels et punitifs qui ne résoudront rien. Par exemple l’obligation de payer les rendez-­vous non honorés chez le ­médecin, dite « taxe lapin ».

    Attal n’a pas abandonné l’idée de restreindre le droit à l’aide médicale d’État pour les étrangerEs sans-papiers. Et ce, malgré la censure de certains articles de la loi immigration de Darmanin par le Conseil constitutionnel. Il a expliqué que ce serait fait avant l’été, par voie réglementaire.

    Le projet de loi sur l’aide active à mourir sera examiné « avant l’été », avec la promesse de renforcer « considérablement » les unités de soins palliatifs.

    Des luttes d’ampleur nécessaires

    Après ces annonces, la vie des soignantEs et des patientEs ne va pas s’améliorer. Les moyens nécessaires au bon fonctionnement des hôpitaux ne seront pas donnés. Comme le dit le CIH : « Cela constitue une mise en danger avérée des citoyens ». Olivier Milleron qui en est membre enfonce le clou : « On a droit à des mesurettes, des mesures gadget, tout ça reste très anecdotique par rapport à la crise actuelle, aux déficits historiques des hôpitaux [comprendre la sous-dotation budgétaire], aux services d’urgences qui ferment faute de personnels, aux problèmes ­d’attractivité... ».

    Il n’y a donc pas d’autre solution que de renouer avec des luttes d’ampleur menées conjointement par le personnel de santé et la population pour que la santé publique soit pourvue des moyens nécessaires à la prise en charge correcte de quiconque en aurait besoin.

    Dépenser des milliards dans l’armement (de 49,3 milliards d’euros pour le budget militaire en 2023 à 69 milliards en 2030) et diminuer les budgets nécessaires aux soins de la population, au point de compromettre la santé, voire la vie, des malades, c’est un des symboles d’une société en voie de putréfaction.

    Commission santé sécu social

  • La FNSEA obtient satisfaction, pas les paysanNEs !

    En apparence, tout rentre dans l’ordre, les barrages sont levés, la mobilisation des agriculteurs est terminée. Est-ce à dire les paysanNEs qui ont du mal à vivre de leur travail vont voir leur situation s’améliorer ?

    Jeudi 1er février, le discours d’Attal à peine terminé, la FNSEA (et les Jeunes Agriculteurs) ont appelé les agriculteurs à « rentrer dans les fermes ». Les représentants des intérêts de l’agriculture ­productiviste ont de quoi être satisfaits. 

    FNSEA : 1 ; biodiversité : 0

    Le Premier ministre a annoncé la « mise en pause » du plan Écophyto — programme de réduction des pesticides lancé en 2008. La veille, il avait obtenu de la Commission européenne la dérogation sur les 4 % de terres agricoles en jachère (subvention de la PAC pour laisser des terres au repos). Quelques jours plus tôt, il avait placé les agents de l’Office français de la biodiversité sous la tutelle des préfets. Autant de revendications de la FNSEA. Autant de mauvais coups contre la biodiversité !

    Rien n’est réglé

    Les réponses du gouvernement se situent entièrement et exclusivement sur le terrain de la FNSEA, celui de la destruction du droit de l’environnement sous la bannière de la suppression des normes et des contrôles, loin des causes profondes du désespoir des paysanNEs. Comme le constate la Confédération paysanne, qui appelle à continuer le mouvement : « Rien pour garantir le revenu [...] rien de concret pour garantir des prix rémunérateurs et une PAC plus juste [...]. Rien non plus sur la sortie des accords de libre-échange, ni sur une loi EGALIM efficace ». 

    Le combat pour une agriculture permettant à des paysanNEs et des salariéEs, nombreuxEs, de vivre bien de leur travail est devant nous. Il rejoint celui pour l’accès à une nourriture saine pour toutEs, comme les luttes contre l’appropriation de l’eau et l’artificialisation des terres, contre leur empoisonnement par les pesticides et engrais chimiques… Les déclarations syndicales, les actions des mouvements et associations ­écologistes sont très importantes pour faire front contre l’agro-­industrie, contre les politiques néolibérales et pour contrer l’offensive menée par l’extrême droite. 

    Au plan politique

    Les politiques néolibérales sont soutenues par la droite comme par l’extrême droite. En novembre 2021, alors que LFI, PS et EÉLV s’y sont unanimement opposés, les députéEs RN, Républicains et Renaissance (moins un) ont tous voté pour la nouvelle PAC. Ces choix politiques provoquent des catastrophes sociales, humaines et écologiques toujours plus graves auxquelles répondent des révoltes, mais faute d’alternatives émancipatrices porteuses de justice sociale et écologique suffisamment audibles, les courants d’extrême droite y occupent une place importante et en usurpent le bénéfice politique. 

    Ce nouvel épisode montre l’urgence criante d’une perspective écosocialiste articulant mesures d’urgence et projet de société désirable, d’un outil politique unitaire, radical et démocratique pour la porter. 

    Christine Poupin