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Actualités nationales... - Page 71

  • De la colonisation à la guerre régionale, le soutien inconditionnel à Israël doit cesser...

    Les représailles à l’attaque israélienne du consulat iranien de Damas étaient annoncées depuis plusieurs jours. Elles ont été calibrées pour qu’un nombre suffisant de frappes atteignent leurs cibles tout en permettant l’interception de leur quasi-totalité. Toutefois, la possibilité d’une guerre d’ampleur vers laquelle la région est précipitée est une conséquence directe du soutien inconditionnel à Israël depuis le 7 octobre.

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  • Non aux interventions impérialistes, en Palestine, en Iran ou ailleurs...

    Concernant les relations entre Israël et l’Iran, Emmanuel Macron nous sert une fois de plus son discours contre « l’embrasement ». Après la demande de « cessez-le-feu » à Gaza en échange des prisonniers israéliens, il continue d’exercer ses grandes capacités en matière de double discours : Macron tente de faire croire que la France a une position neutre vis-à-vis d’Israël, alors qu’elle se situe complètement de son côté.

    En effet, le pouvoir a condamné « avec la plus grande fermeté » l’attaque de l’Iran — qui n’a fait aucune victime —, a mis des moyens militaires à disposition pour y faire face, alors qu’il n’avait pas eu le moindre mot face aux multiples agressions d’Israël contre le consulat d’Iran en Syrie, les attaques militaires en Irak, au Yémen, au Liban menées par les États-Unis ou Israël.

    Une fois de plus donc, la France laisse Israël agresser les pays du Moyen-Orient, des agressions qui sont en même temps des menaces d’interventions plus massives afin de renforcer la domination israélo-étatsunienne dans la région. Cette fuite en avant est voulue par Netanyahou, en difficulté sur le plan national, et qui voit dans l’élargissement de la guerre la solution pour se maintenir au pouvoir en Israël.

    Sans avoir la moindre sympathie pour le régime iranien, dont nous soutenons les dissidentEs, nous considérons que notre premier devoir est de dénoncer les responsabilités écrasantes des grandes puissances dans la situation actuelle, de revendiquer le désarmement d’Israël, le retrait des troupes de Gaza, la reconstruction de Gaza et le droit au retour des réfugiéEs.

    Plus globalement, nos mouvements contre les agressions, israélienne en Palestine et russe en Ukraine, et toute la gauche doivent prendre la mesure de la situation mondiale : les grandes puissances augmentent leurs budgets militaires, développent des discours belliqueux récurrents. Nous devons de toutes nos forces nous opposer à cette dynamique par des mobilisations populaires anti-impérialistes.

    Antoine Larrache

  • Le cessez-le-feu à Gaza, une urgence pour éviter l’embrasement du Proche-Orient !

    Samedi 13 avril au soir, l’Iran et certains de ses alliés ont lancé un bombardement d’envergure sur le sol israélien. Ainsi, une centaine de drones, 30 missiles de croisière, et une centaine de missiles balistiques ont été tirés depuis l’Iran, l’Irak, le Yémen et le Liban. Cette riposte iranienne a été conçue pour occasionner le moins de dégâts possible, en prévenant à l’avance l’ensemble des pays de la région, dont Israël, ainsi que les Etats-Unis. Mais depuis ce week-end, la communauté internationale retient son souffle car cette riposte d’envergure s’inscrit dans l’accélération d’une crise régionale aux conséquences planétaires.

    Provocations israéliennes et riposte de l’Iran

    Si cette riposte iranienne est impressionnante par son envergure, elle n’était pas inattendue, puisqu’elle répondait à une attaque inédite de l’Etat israélien. Le 1er avril dernier, des F-16 israéliens bombardaient le consulat iranien à Damas, faisant 12 morts, dont un des généraux iraniens les plus gradés. Cette attaque, qui a enfreint les principes élémentaires du droit international, constituait une escalade majeure pour entraîner l’Iran dans un engrenage d’attaques et de ripostes jusqu’à l’embrasement total.

    Alors que les alliés d’Israël, dont la France, ont bloqué une résolution des Nations-Unies pour condamner l’attaque israélienne, le régime dictatorial iranien, qu’il faut aussi critiquer en particulier pour sa répression des droits démocratiques et des revendications féministes, cherche à garantir ses propres intérêts au Proche-Orient et garder un rapport de force stratégique vis-à-vis d’Israël. Pour cela,  il avait donc besoin de riposter militairement pour faire une démonstration de force.

    Israël enlisé à Gaza

    En effet, le gouvernement Netanyahou est engagé dans une guerre génocidaire à Gaza qui a déjà fait près de 40 000 mort.es et détruit la majorité des infrastructures palestiniennes. Pourtant, au-delà de faire un carnage effroyable dans la population de Gaza, l’armée israélienne est incapable de remplir les objectifs de guerre qu’elle a annoncé. Elle n’a pas réussi à délivrer les otages israéliens, à tuer ou capturer les dirigeants du Hamas et éradiquer l’infrastructure militaire du Hamas et de la résistance palestinienne. Au contraire, la résistance palestinienne continue de monter des embuscades aussi surprenantes que désespérées dans l’ensemble de la bande de Gaza, montrant ainsi que l’armée israélienne ne contrôle toujours pas le territoire.

    Le coût politique de cette guerre horrible pèse sur le gouvernement Netanyahou. Il fait face à un raidissement sans précédent de la communauté internationale, aux condamnations, pour l’instant orales, de ses alliés les plus proches comme les Etats-Unis, et sur la scène intérieure, à la réactivation d’un front anti-Netanyahou de plus en plus important.

    L’Etat israélien entraîne l’ensemble de la région vers la guerre

    Accroché à un régime fascisant et ultra-religieux, Benjamin Netanyahou n’a qu’une stratégie pour tenir le plus longtemps possible au pouvoir : la guerre. Et une guerre embrasant l’ensemble du Moyen-Orient, de manière à obliger les Etats-Unis à intervenir directement dans le conflit et changer radicalement les rapports de force dans la région, mais aussi sur la scène politique Israélienne. Les Etats-Unis s’y refusent pour l’instant, car ils savent bien que la communauté internationale est écartelée entre deux conflits majeurs, l’Ukraine d’une part et la Palestine de l’autre. Mais en attendant, nos Etats se militarisent et se préparent au retour de conflits de haute intensité entre grandes puissances.

    Jusqu’à quand nos gouvernements vont-ils laisser l’Etat israélien mener une guerre génocidaire à Gaza et mettre le feu au Moyen-Orient ? La seule sortie de crise possible, c’est d’imposer le cessez-le-feu à Gaza, l’embargo sur les armes et des sanctions contre le régime israélien.

  • L’offensive gouvernementale contre les travailleurEs se poursuit, arrêtons-les !

    Pas une semaine sans une annonce gouvernementale nous rappelant le cap fixé en janvier par Gabriel Attal. Le 10 avril, c’était donc, après Bruno Le Maire, au tour de Stanislas Guerini, ministre de la Transformation (sic !) et de la Fonction publique, de nous rappeler son action en faveur « du travail, pour qu’il paie mieux et toujours plus que l’inactivité — partout et pour tous », selon les mots du Premier ministre.

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  • Répression des militantEs écologistes : ne nous laissons pas intimider !

    L’enquête concernait des faits remontant au 10 décembre 2023 : la cimenterie Holcin-Lafarge de Val-de-Reuil (Eure) avait été ciblée pendant quelques minutes par une centaine de militantEs, tags et mousse expansive visant « le monde du béton », à l’image de dizaines d’autres actions coordonnées dans toute la France, à Bruxelles et en Suisse.

    Des militantEs pris pour des malfaiteurs

    Interpellations parfois brutales au petit matin, fouille des appartements, gardes à vue pouvant aller jusqu’à 96 heures sous les néons de la SDAT, composent désormais l’arsenal habituel de répression des militantEs et de leurs familles, parfois traumatisées. S’y ajoutent des erreurs grossières : un couple et leur fils ont vu débarquer à six heures du matin une vingtaine de policiers armés, qui ont fini par reconnaître, au bout d’une heure, une erreur de personne.

    Au final, neuf des interpelléEs sont convoquées le 27 juin au tribunal correctionnel d’Évreux. Ils devront répondre d’« association de malfaiteurs en vue de commettre un délit », passible de dix ans d’emprisonnement, de « dégradation de biens » et de « séquestration », cinq sont placéEs sous contrôle judiciaire quand huit ne sont pas ­poursuiviEs.

    Solidarité et résistance face à la répression et aux entreprises écocidaires

    Cette disproportion de moyens au regard des faits est symptomatique d’une volonté politique d’intimidation, alors que les actions visant à dénoncer les multinationales climaticides sont totalement légitimes. Macron et Darmanin s’appuient sur la législation relative à la criminalité, sur les dispositifs policiers et l’arsenal juridique antiterroriste pour défendre une entreprise parmi les plus polluantes, écocidaires et qui a financé l’État islamique. La solidarité s’est exprimée, à Rouen, Nantes, Caen, comme à Alençon (27 000 habitantEs), où plus de 120 personnes, bien au-delà des cercles militants habituels, étaient rassemblées le 9 avril en soutien aux interpelléEs. La criminalisation des militantEs écologistes, lanceurs d’alerte, activistes de la désobéissance civile, exercée par l’ensemble des États dans toute l’Europe, a d’ailleurs été dénoncée par Michel Forst, rapporteur spécial de l’ONU, en février 20241.

    C’est aujourd’hui l’ensemble du mouvement social qui est ciblé par la répression : militantEs écologistes, syndicalistes, antiracistes. La solidarité et la résistance s’organisent. Nous ne nous laisserons pas intimider par un pouvoir dépassé par toutes les contestations de sa politique.

    Commission nationale écologie

  • Philippe Poutou sera candidat en Belgique sur la liste « Anticapitalistes » pour les européennes...

    L’ex-candidat à l’élection présidentielle française et porte-parole du NPA occupera la 3e place sur la liste « Anticapitalistes » portée par la Gauche anticapitaliste (section belge de la IVe Internationale) aux élections européennes du 9 juin prochain.  

    Ouvrier de l’automobile licencié, ancien candidat présidentiel du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) en France et conseiller municipal à Bordeaux, Philippe Poutou sera cette fois candidat en Belgique avec le soutien du NPA en France.  En apportant sa notoriété à la Gauche anticapitaliste qui se présente pour la première fois aux élections sous le sigle « Anticapitalistes », Philippe Poutou soutient un débouché politique aux luttes sociales et écologiques dans une perspective internationaliste.  

    Pour Philippe Poutou, « il est important qu’il y ait des organisations comme la Gauche anticapitaliste qui puissent se présenter pour faire entendre une voix anticapitaliste qui dit qu’on n’est pas obligés de subir, de se résigner. C’est un combat que nous devons mener pour une Europe anticapitaliste qui s’oppose à l’Europe capitaliste et libérale ; pour une Europe écologique, féministe, antiraciste, anticoloniale, anti-impérialiste ; une Europe qui se bat contre les politiques de fermeture des frontières, qui défend la liberté de circulation et l’accueil de toutes et tous. Finalement, c’est aussi pour faire entendre l’idée qu’on doit se mobiliser nous-mêmes, qu’il faut que les peuples se battent, s’organisent et luttent. » 

    La NPA a fait le choix, en France, de ne pas se présenter, tout en testant la possibilité de soutenir la campagne de La France insoumise. Il décidera de son appel au vote précis avant la fin du mois d’avril.  

    Pour nous, la présence de notre ancien candidat à l’élection présidentielle sur la liste de nos camarades (dont les conditions de scrutin sont moins restrictives) représente un soutien essentiel à une politique internationaliste, d’ouverture des frontières et de défense des droits des travailleurEs dans toute l’Europe. Nous rendrons compte le plus régulièrement possible dans notre presse de la campagne des élections européennes de Gauche anticapitaliste.  

  • Électronique : De l’eau, pas des puces !

    Les 5, 6 et 7 avril la région grenobloise a connu une mobilisation massive contre l’accaparement des ressources par les industriels de la microélectronique et contre la « vie connectée ». Une manifestation de 2 000 participantEs, le double de l’année passée, a atteint le quartier scientifique de Grenoble situé loin des tracés habituels des manifestations.

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  • SEB-Tefal : Déjouer le chantage à l’emploi...

    En y mettant les moyens — bus affrétés et deux jours payés, chantage à l’emploi — la direction de Seb a réussi à entraîner 450 salariéEs du groupe, ainsi que la CFE-CGE et FO dans une manifestation hostile au projet d’interdiction des PFAS (polluants éternels). C’est finalement un projet de loi très tronqué qui a été adopté en première lecture par les députéEs le 4 avril.

    De grandes manœuvres donc pour cacher les responsabilités des entreprises sur l’environnement, la santé publique et l’emploi : Tefal pourra ainsi continuer de produire des poêles contenant des PFAS.

    En brandissant la menace d’une destruction de 3 000 emplois, le PDG du groupe SEB s’oppose à la proposition de loi du député écologiste Nicolas Thierry, visant à interdire la fabrication, l’importation et l’exportation des PFAS. Ces polluants, utilisés notamment pour les revêtements des poêles Tefal, sont dangereux pour la santé humaine, pour l’environnement et pour leur résistance à la dégradation, d’où le terme de polluants éternels. Leur interdiction est donc urgente.

    TétaniséEs par la perspective du chômage

    Dans la manif parisienne du 3 avril, on a vu la pancarte : « L’écologie oui. Nos emplois aussi ! » Or, c’est bien la formulation qui est trompeuse et qui prend en étau les salariéEs. Il ne s’agit pas de choisir entre des emplois et la santé de toutEs (dont celle des travailleurEs d’abord). Ne renversons pas les responsabilités. C’est bien aux entreprises de gérer leur modèle économique dans le respect de la loi, de la santé publique et des citoyenNEs.

    Loin des façades de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises, « normée » par les instances mondiales) business-compatible, il s’agit bien pour nous de soumettre les entreprises à leur responsabilité sur leur environnement naturel et humain, et de rappeler qu’elles sont là pour produire des biens essentiels, et non produire pour maintenir un modèle économique.

    Et les instances représentatives du personnel ?

    « Flagrant délit de non-anticipation », pointe le porteur du projet de loi. Et c’est bien le cas, puisque ces polluants sont connus depuis vingt ans. Dans une perspective plus concrète et immédiate, rappelons par ailleurs que les orientations stratégiques de l’entreprise, tout comme l’introduction de nouvelles technologies, doivent faire l’objet d’une consultation des instances représentatives du personnel. Un premier pied dans la porte pour recadrer les débats au sein des entreprises.

    À travers cette actualité, c’est tout l’enjeu de l’anticipation et de la justice de la transition écologique qu’il faut mettre durablement au centre de nos exigences, une transition juste et sécurisée pour les travailleurEs. La continuité du salaire en sera un élément central qui permettra aux salariéEs de passer d’un emploi « carboné », amené à disparaître, à un emploi compatible avec les enjeux climatiques et donc pérenne.

    L’urgence climatique impose un changement de modèle profond de la société, de notre économie et de nos modes de production. Imposons une transition écologique vers une société non-­capitaliste, vers l’écosocialisme.

    Commission nationale écologie

  • Fonction publique : contre le projet Guerini, pour des augmentations de salaire, mobilisation !

    En déclarant vouloir lever « le tabou du licenciement dans la fonction publique », le ministre Guerini a choisi d’ouvrir par une provocation les pseudo-concertations préalables au dépôt de son projet de loi. Il confirme ce faisant que le texte à venir sera fondamentalement hostile aux agent.es du service public. Mais le cœur de sa contre-réforme n’est pas là, car les dispositions permettant de licencier des fonctionnaires pour insuffisance professionnelle existent déjà. Et si l’État employeur n’en a que peu l’usage, c’est parce qu’il préfère s’affranchir complètement du statut en ayant recours de plus en plus massivement à l’emploi précaire. Ainsi plus d’un agent sur cinq est désormais contractuel.

    C’est d’abord sur la rémunération de celles et ceux qui assurent le service public que le mauvais coup va porter, alors qu’elle a évolué deux fois moins vite que la moyenne des salaires dans le privé au cours des dernières années. Le ministre affirme vouloir « mieux récompenser l’engagement et le mérite par la rémunération ». Mais comment croire à de pareilles déclarations d’intention alors que le gouvernement vient de supprimer 10 milliards d’euros de crédit à la fonction publique, et annonce des coupes plus drastiques encore pour le prochain budget ? Les primes au mérite sont déjà un jeu de dupe : les ratios d’agent.es plus ou moins méritant.es sont déterminés par avance, en fonction des enveloppes budgétaires – méthode d’évaluation d’ailleurs interdite par les tribunaux dans le privé. En donnant plus d’importance à ces mécanismes, au détriment de la progression à l’ancienneté, Guerini veut soumettre les agent.es publics à l’arbitraire des chefs, rebaptisés managers, et casser les solidarités collectives. Les inégalités et discriminations, déjà fortes (les femmes perçoivent une rémunération globale inférieure de 11% à celle des hommes dans la fonction publique), s’accroîtraient encore.

    Comme l’ensemble des travailleur.es, celles et ceux des services publics veulent pouvoir vivre de leur travail. Elles et ils réclament d’être mieux payé.es face à la hausse du coût de la vie, pas que certain.es soient un peu mieux loti.es au détriment de leurs collègues !

    Si Guerini, Attal et Macron veulent réellement désmicardiser la France et la fonction publique (20 % des agent.es sont au SMIC), la solution est simple : dégel immédiat du point d’indice et alignement de son évolution sur celle des prix, augmentation de 300 euros par mois pour toutes et tous. Ces revendications n’ont rien d’irréaliste : la paye des travailleur.es publics allemand.es vient d’augmenter de 340 euros minimum, dans le cadre d’un accord conclu l’année dernière entre l’État, les collectivités locales et les syndicats sous la pression de très fortes mobilisations. C’est la voie à suivre !

    Austérité budgétaire, nouvelle contre-réforme de l’assurance chômage (alors que la précédente vient tout juste d’entrer en vigueur), projet de loi simplification qui vise à réduire encore le nombre de représentant.es des salarié.es et casser les garanties collectives dans le privé, et maintenant casse du statut des fonctionnaires : c’est une offensive d’ensemble contre notre camp social qui se dessine, pour alimenter toujours plus en argent public un système capitaliste à bout de souffle. Le NPA propose donc à l’ensemble des organisations syndicales, politiques et associatives d’y répondre par une mobilisation de notre camp tout aussi globale et coordonnée. Ils ne s’arrêteront que là où nous les arrêterons !