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Actualités 06... - Page 30

  • RÉPRESSION DES MILITANT.E.S – D’UN PROCÈS À L’AUTRE !

    Lundi 11 octobre se tenait à Aix-en-Provence le procès en appel des 4 militant.e.s niçoise·s, dont notre camarade Olivier, victimes de répression policière lors d’une manifestation contre la casse des services publics, en mai 2019.

    En soutien aux inculpé.e.s, un rassemblement de plus de 100 personnes s’est déroulé devant le tribunal. Une dizaine de camarades du NPA était présente autour de Philippe POUTOU dont la venue a été très appréciée. À noter la participation du NPA Jeunes, des lycéen·ne·s de l’UNL, de Solidaires, Solidaires Étudiants et de la FSU dont les 2 cosecrétaires départementaux des Alpes Maritimes et la secrétaire départementale du 13 qui représentait aussi le national .

    Geneviève LEGAY et Martine LANDRY, victimes de répression policière dans des affaires précédentes, avaient tenu à faire le déplacement pour apporter leur soutien et souligner la situation particulièrement violente dans les Alpes Maritimes envers les militant.e.s impliqué.e.s dans les luttes sociales et l’accueil des migrant.e.s.

    Le procès en appel s’est mieux déroulé au regard du procès initial à Nice : Les prévenu.e.s ont pu exposer leurs arguments et l’avocat général a demandé 4 mois de prison avec sursis au lieu des 6 prononcés en première instance. Les prévenu.e.s ont plaidé la relaxe. Le jugement sera rendu le 8 novembre.

    Suite à la marche des fiertés du 27 juillet 2019, Olivier doit à nouveau comparaître devant le tribunal de Grasse pour slogans envers la police et le tristement célèbre commissaire SOUCHI, à l’origine de la charge plus que contestée contre la manifestation du 23 mars 2019 pendant laquelle Geneviève LEGAY avait été très grièvement blessée.

    Ce procès devrait mettre en lumière l’absurdité des poursuites et dénoncer la répression policière particulièrement violente à Nice, à l’heure où le Parquet ouvre une enquête sur le commissaire SOUCHI, suite au rapport de l’IGPS.

    Bonne nouvelle par ailleurs : Après 5 ans de poursuites judiciaires, la Cour de Cassation a, le 7 octobre, rejeté le énième pourvoi du parquet à l’encontre de Pierre- Alain MANNONI, poursuivi pour avoir secouru en 2016 des femmes d’Érythrée, en danger dans la ROYA.

    Rendez-vous donc mardi 19 octobre à partir de 13 h 00 devant le tribunal de Grasse pour apporter notre soutien à notre camarade Olivier.

    NPA 06

  • Le 11 octobre, Philippe Poutou à Aix-en-Provence et Marseille pour la liberté de manifester, contre les violences policières et l’extrême droite.

    Ce lundi 11 octobre, Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle, sera dans les Bouches-du-Rhône pour apporter son soutien à des militants menacés par la justice et participer ensuite à une rencontre publique.

    Le 9 mai 2019 à Nice, à la fin d’une manifestation syndicale contre la casse des services publics, Alec, Dany (membre Solidaires étudiant.e.s), Delphine et Olivier (professeur d'histoire géographie et syndiqué à la FSU) ont été violemment interpellés et mis en garde à vue pendant 24h. La raison ? Des policiers du syndicat Alliance, proche de l'extrême droite, n'ont pas apprécié de se voir signifier qu'ils n'étaient pas les bienvenus dans cette manifestation. Ces policiers, qui n’étaient pas en service, sont venus provoquer le cortège, sans succès, et ont alors sollicité leurs collègues en service pour procéder à ces arrestations brutales et injustifiées en fin de manifestation.
    En première instance au Tribunal de Nice, les quatre interpellés ont été lourdement condamnés pour outrage, violence et rébellion : des peines de prison allant de 2 à 6 mois avec sursis et des dommages et intérêts conséquents à verser aux policiers les poursuivant. Pourtant, les témoignages concordants ainsi que les images et vidéos prises ce jour là montrent à quel point les accusations des policiers sont sans fondement. Cette répression s’inscrit bien dans le cadre d’une politique délibérée des autorités d’atteinte au droit de manifester afin de décourager le peuple de protester contre une politique anti-sociale et de dynamitage des services publics.

    Les quatre ayant donc décidé de faire appel, un rassemblement devant la cour d’appel d’Aix-en-provence (Palais Monclar) à l’appel de différentes organisations a lieu ce lundi à partir de 13h, rassemblement auquel participeront donc Philippe Poutou et le NPA.

    Le candidat du NPA se rendra ensuite à Marseille où un point avec la presse est prévu à 18h au restaurant L'Aiguade (8 rue Bernard Dubois dans le 1er arrondissement). Celui-ci sera suivi d’une rencontre débat à partir de 18h30 avec des militantEs syndicalistes, politiques et associatifs qui viendront témoigner de leur lutte en cours ou récentes, et échanger avec Philippe Poutou.

    La crise sanitaire a crûment révélé les tares d’un système qui nous mène à la catastrophe pour le seul profit des financiers et des capitalistes. Dans le cadre d'une campagne où les idées les plus nauséabondes risquent fort d'être largement relayées, il est indispensable qu'une autre voix se fasse entendre, clairement anticapitaliste, révolutionnaire et internationaliste, pour une société sans exploitation, sans discriminations et respectueuse de la planète. C’est cette parole que veut faire entendre Philippe Poutou.

  • Les frontières tuent...


    Le 29 août à Vintimille, un jeune homme de 17 ans a trouvé la mort en essayant d’entrer en France sur le toit d’un train.
    Nous savons tous que ce n'est pas le premier et que ce ne sera pas le dernier si tout le système ici ne change pas bientôt ! Tout se passe dans l'invisibilité, personne ne dit rien, les journaux n'en parlent plus.
    Pour cette raison, nous voulons organiser une action qui aura lieu samedi à 12h à la gare de Vintimille, et nous aurons besoin de tout le soutien possible.

    Il est temps d'élever la voix, il est temps de dire encore et encore que ces morts sont causées par des institutions qui ne se soucient pas de la vie individuelle, et qui déshumanisent les gens juste parce qu'ils sont accusés d'être "illégaux".
    Il est temps de faire comprendre que les frontières tuent.


    CRIONS-LE POUR TOUSTES LES SANS-VOIX.


    RENDEZ-VOUS SAMEDI PROCHAIN 4 SEPTEMBRE À 12H
    À LA GARE DE VINTIMILLE

    N’hésitez pas à apporter votre matériel, banderoles, flyers, instruments de musique, bougies...

  • Nice, samedi 12 juin 2021...

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    CONTRE LE RACISME ET LES IDÉES

    D'EXTRÊME DROITE,

    POUR L'ÉGALITÉ

     ET LES LIBERTÉS ! 

    Comme partout en France,

    manif unitaire

    samedi 12 juin à Nice,

    départ 14h Gare SNCF

             Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. Les idées d'extrême droite se développent. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit.

             Ces idées préparent les esprits à une société antidémocratique, inégalitaire, raciste, sexiste et discriminatoire. Nous ne l'acceptons pas !

             Déjà, les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.

             Sous influence et sous pression de l'extrême droite, plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante.

             Récemment, les tribunes des militaires factieux appelant à renverser le gouvernement sur des bases fascisantes et la manifestation organisée par une majorité de syndicats de la police souhaitant en toute impunité -et avec le soutien de plusieurs responsables politiques- « faire tomber les digues de la constitution » illustrent bien la menace des idées d'extrême droite sur toute la société.

             Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de l’extrême droite, nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance de l'égalité des droits, des libertés, du travail et d’un avenir durable.

             Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, et un an après la mobilisation antiraciste mondiale contre l'assassinat de George Floyd, et en solidarité avec le mouvement Black Lives Matter, nous appelons à une riposte forte, unitaire, citoyenne et rassembleuse, pour réaffirmer notre combat commun contre l'extrême droite, ses idées, et toutes celles et tous ceux qui participent à sa propagation.

             Nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement.

             Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient. D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations, collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce combat dans la durée.

    Premières signatures : ADN06 ; AFPS ; Alternatiba06 ; Amnesty international 06 ; Attac06 ; Collectif Droits des Femmes 06 ; Collectif Uni·es Nice ; DAL06 ; Ensemble!06 ; FCPE06 ; FSU06 ; Génération.S 06 ; Habitat et citoyenneté ; JC06 ; La France Insoumise 06 ; LDH06 ; MRAP06 ; Nice au Cœur, NPA06 ; Oui la Provence! ; PCF06 ; Association PRALES ; RESF06 ; Roya Citoyenne ; SUD-Solidaires 06 ; Syndicat des Avocats de France ; Syndicat de la Magistrature ; Tous Citoyens ; UD-CGT 06 ; UNL06 ; Verts l’Avenir ; Rassemblement citoyen ViVA!

  • Toutes aux frontières ! : manifestation féministe et internationaliste réussie malgré l’indifférence et la répression...

    Environ 5 000 personnes sont venues manifester à Nice samedi 5 juin pour une Europe sans murailles. Il s’agissait de porter des revendications concernant spécifiquement les femmes, les lesbiennes, les trans qui subissent des violences insupportables sur le chemin de l’exil : pour la liberté de circulation, pour un accueil digne, contre toutes les frontières…

    Cette mobilisation a été l’œuvre de militantEs organiséEs dans des collectifs locaux : transports, hébergements, chorales, batucada… L’auto-organisation était de mise à toutes les étapes. Des bus sont venus de Bordeaux, Toulouse, Grenoble… Des prises de paroles d’exilées et des performances d’artistes ont rythmé la manifestation et les cerfs-volants ont porté notre message de liberté. Des lectures et des concerts ont eu lieu dans la foulée de la marche avec malheureusement une jauge très limitée à cause de la situation sanitaire.

    Force, inventivité, subversion

    Cette mobilisation montre la vitalité d’un mouvement féministe pluriel, capable de se rassembler pour défendre les plus fragilisées d’entre nous, les exilées fuyant guerres et persécutions. Il faut en particulier noter la présence de groupes et d’associations de femmes migrantes ou de solidarité. Cependant, bien que soutenu par un grand nombre d’associations, de syndicats et de mouvements politiques, l’événement aurait gagné en force avec un investissement plus important des organisations traditionnelles. La dimension internationaliste, initialement au cœur de la construction de l’événement, a été minorée par la situation sanitaire et la politique répressive. En particulier, des camarades italiennes ont été illégalement et violemment refoulées à la frontière.
    Sur place, la répression a été conséquente aussi puisque, dès le matin, cinq militantes effectuant un collage ont été arrêtées et mises en garde à vue toute la journée, les empêchant ainsi de participer à la manifestation. Puis une personne a été arrêtée à mi-parcours pour dégradation de mobilier urbain et encore quatre en terrasse après le défilé. Toutes ont finalement été relâchées, certaines risquent des amendes et sont convoquées à la rentrée. En outre, le cortège a, à deux reprises, subi les provocations et attaques de militants identitaires. Ces entraves au droit de manifester s’inscrivent dans une situation locale particulièrement répressive et violente envers les militantEs politiques et les réseaux d’aide aux migrantEs.
    Cette journée aura été une démonstration de la force, de l’inventivité et du caractère subversif du mouvement féministe. La fin de l’oppression de genre n’est pas encore pour demain mais cette dynamique internationale est un mouvement de fond qui nous fait avancer sur le chemin de l’émancipation des femmes et des minoriséEs de genre. Cette manifestation est une précieuse étape dans la création d’espaces plus nombreux de résistance solidaire et de convergence européenne dans les luttes féministes et antiracistes, alliant exigence de régularisations massives inconditionnelles, ouverture des frontières et luttes contre toutes les oppressions.