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Actualités 06... - Page 28

  • Déclaration NPA 06, rassemblement pour l'Ukraine, Cannes...

    Déclaration du NPA06 lors du rassemblement pour l'Ukraine

    à Cannes le samedi 26 mars 2022.

    En nous rassemblant ce soir, nous voulons marquer notre entière solidarité avec le peuple ukrainien agressé par Poutine
    Cette intolérable guerre contre l’Ukraine est un crime.
    C’est également un tournant dangereux dans la situation internationale qui pourrait déboucher sur une confrontation générale et même une crise nucléaire.

    Poutine est un dictateur, mais cela ne fait pas disparaître la responsabilité des Biden, Johnson, et autres gouvernements impérialistes qui, depuis des années, poussent à la confrontation par leurs provocations et leur politique d’encerclement militaire de la Russie avec la concentration des troupes de l’Otan dans les pays limitrophes.

    Dire cela ce n’est pas chercher la moindre excuse à Poutine, c’est dire la réalité des rapports internationaux de plus en plus conflictuels depuis la chute du mur de Berlin.


    Le capitalisme c’est la guerre, disait Jean Jaurès.


    Oui, c’est bien la voracité des états capitalistes (dont la Russie), des trusts, des banques et des marchands de canons qui, cherchant continuellement des matières premières et de nouveaux marchés, sont responsables des guerres et du pillage des nations. Ces gens-là n’ont aucune compassion pour les populations, qu’elles soient vietnamienne, palestinienne, irakienne, afghane, syrienne,
    malienne ou aujourd’hui ukrainienne, pas plus qu’ils n’ont d’attachement aux droits des peuples à disposer d’eux-mêmes et à la démocratie.
    Ils l’ont prouvé depuis des siècles : pour eux, seuls comptent les profits !


    Pour les travailleurEs et les jeunes du monde entier, l’issue n’est ni derrière Poutine, bien sûr, ni derrière Biden et l’Otan, ni derrière Macron et l’Union européenne, tous fauteurs de guerre - sur tous les continents - et qui mènent le monde à la catastrophe sociale, écologique, économique... à la barbarie.


    Non, pour nous l’issue est dans l’unité des peuples et des travailleurEs
    contre le capitalisme, la guerre et l’exploitation.

    C’est pourquoi nous ne pouvons faire confiance ni à l’Otan, ni à l’Union européenne pour assurer la paix et préserver la démocratie.

    En participant à ce rassemblement, nous voulons affirmer que nous sommes :

    - Pour l’arrêt des bombardements et le retrait immédiat de toutes les forces russes de l’Ukraine,

    - Pour l’accueil de touTes les réfugiéEs,

    - Pour l’annulation de la dette qui pèse sur l’Ukraine,

    - Pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes,

    - Pour la solidarité avec les mobilisations antiguerre en Russie,

    - Pour l’arrêt de l’extension de l’OTAN et au-delà de son démentèlement.

  • Contre la guerre en Ukraine dans le 06 : deux rassemblements...

    NON à la guerre en Ukraine !
    OUI à une solution politique négociée
    Pour le respect du Droit International
     
    Voici les dates et lieux des Rassemblements :
    - Nice (Place Garibaldi), Jeudi 3 Mars à 18h30
    - Cannes (Hôtel de Ville), Samedi 5 Mars à 18h
     
    Premiers Signataires :
    MOUVEMENT de la PAIX 06 - MRAP 06 - AFPS 06 - ATTAC 06 - CGT 06 - des membres du Collectif Droits des Femmes 06 - DAL 06 - ENSEMBLE ! 06 - FI 06 - FSU 06 - Jeunesse Communiste 06 - LDH 06 - Nice au coeur - NPA 06 - PCF 06 - Place Publique 06 - PS 06 - SNUipp 06 - SUD Solidaires 06

  • Nice, le 8 mars, ensemble, en grève féministe...

    ENSEMBLE, EN GRÈVE FÉMINISTE LE 8 MARS !

    Place Masséna : à partir de 10 h 30 ateliers pancartes,
    banderoles et barricades

    12 h 30 Rassemblement 13h départ
    de la Marche pour l’égalité femmes/hommes

    15 h 40 heure à partir de laquelle chaque jour
    les femmes travaillent gratuitement
    Action symbolique

    Partout les mobilisations féministes grandissent et font bouger les lignes Nous sommes debout, nous voulons décider de nos vies. Nous voulons l’égalité.

    Nous voulons être reconnues dans nos métiers, bien payées, à égalité avec les hommes au travail !

    Malgré la crise sanitaire, les femmes restent en première ligne, toujours mal payées et majoritaires dans des métiers essentiels (soins, santé, services publics). Touchées de plein fouet par la précarité, les bas salaires et le temps partiel subi, elles sont déconsidérées et leur travail invisibilisé. Les femmes immigrées ou sans papiers sont surexploitées, Nous voulons qu’elles soient régularisées !

    Les grèves se multiplient dans les métiers féminisés. Faisons converger ces luttes le 8 mars pour imposer des revalorisations salariales, des emplois stables et durables et des perspectives de carrière ambitieuses !

    L'égalité c’est pouvoir vivre dans une société sans violence sexiste et sexuelle ! Nous voulons être libres de nos choix sur nos corps !

    #Metoo, notre mobilisation partout dans le monde bouscule les rapports de domination et met à mal le patriarcat. Nous refusons les violences sexistes et sexuelles que ce soit dans les bars (#BalanceTonBar), dans nos couples ou nos familles (#MeTooInceste), dans la santé (#StopVog, Stop violences obstétricales et gynécologiques), dans notre travail, les lieux scolaires universitaires (#metoofac), dans les fédérations sportives, la culture (#metootheatre), le journalisme, la politique (#metoopolitique).

    Les femmes handicapées sont pénalisées par le manque de soins et freinées dans leur choix d’autodétermination de leur sexualité ou dans la possibilité de mettre au monde des enfants. Elles subissent d’autant plus les violences sexistes et sexuelles, qu’elles soient d’ordre privé, institutionnel, médical ou économique (par ex :le versement de l’allocation d’adulte handicapé·e dépend des revenus de leur conjoint).

    Nous dénonçons l’élection à la présidence du parlement européen d’une parlementaire anti-avortement et nous exigeons que le droit à l’IVG entre dans la charte des droits fondamentaux européens .

    L’éducation non sexiste, la lutte contre les stéréotypes dans les manuels scolaires, contre le cyberharcèlement doivent enfin être effectives ! L’orientation ne doit plus être genrée, personne ne doit contrôler nos corps et la façon dont nous nous habillons !

    Nous réclamons du temps pour nous ! Fini d’assurer toutes les tâches à la maison, parce que c’est l’égalité et que nous le valons bien !

    Fini pour nous, d’être des variables d’ajustement, celles qui sacrifient leur travail, qui enchaînent les doubles journées avec le ménage, les courses, la cuisine, etc. pour pallier les déficits de services publics et prendre soin des enfants ou des personnes dépendantes. Le pouvoir reste sourd à nos revendications . Deux ans après le début de la crise sanitaire,on devrait télétravailler tout en gardant les enfants !

    Nous voulons réduire massivement le temps de travail pour toutes et tous, allonger le congé maternité, le congé paternité et d’accueil de l’enfant, assorti d’une meilleure rémunération pour qu’il soit plus partagé, créer un vrai service public de prise en charge de la petite enfance et de la dépendance

    C’est pourquoi, le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous ferons la grève féministe partout dans le monde pour :

    Affirmer notre solidarité avec les femmes du monde entier qui subissent la répression, la négation de leurs droits, à commencer par nos sœurs d’Afghanistan, violemment réprimées par les talibans et abandonnées par les pays occidentaux

    Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. 1 milliard l’investissement est indispensable, afin de prévenir les violences, d’accompagner et protéger les victimes, former le personnel adéquat, sanctionner les agresseurs. Les lois existantes doivent être appliquées et la législation complétée.

    Exiger l’égalité salariale et professionnelle Les femmes sont toujours payées un quart de moins que les hommes si bien qu’en France, chaque jour, à partir de 15h40 les femmes travaillent « gratis », alors que la loi stipulait déjà il y a 50 ans l’égalité de rémunération , .

    Obtenir le rattrapage des pensions des femmes retraitées qui sont inférieures de 40% à celles des hommes

    Exiger un investissement financier et un recrutement massif dans des services publics, (soin, lien éducation...) pour socialiser les tâches domestiques !

    Développer une éducation féministe et égalitaire qui lutte enfin contre les stéréotypes et les violences et qui donne à tou·te·s la possibilité de réussir leur parcours scolaire et professionnel

    Ouvrir des centres IVG accessibles à toutes, sur l'ensemble du territoire.

    Ce 8 mars, nous serons à la veille des élections présidentielles. Le gouvernement et le patronat bloquent toute avancée et multiplient le féminisme washing. Pire, la réaction masculiniste s’organise relayée par l’extrême droite qui revendique un discours sexiste, raciste et LGBTphobe. Partout dans le monde, la première chose que font ces partis réactionnaires quand ils arrivent au pouvoir, c’est de remettre en cause les droits fondamentaux des femmes. Alors que la «grande cause» d’Emmanuel Macron s’est avérée une vaste opération d’enfumage, que les idées misogynes relèvent la tête, nous donnons rendez-vous à toutes les femmes, à tous et toutes les féministes.

    Le 8 mars, on s’arrête tout·e·s.
    On se met en grève.
    Plus de bla bla, plus de promesses sans lendemain, des actes.

    Ne nous libérez pas, on s’en charge !

    COLLECTIF DROITS DES FEMMES 06

  • Migrer pour vivre, pas pour mourir...

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    Pourquoi le 6 février ? Le 6 février 2014, la police espagnole des frontières tuait au moins 15 personnes qui tentaient de traverser la frontière vers l’enclave espagnole de Ceuta. Aucune justice n’a encore été rendue aux victimes et à leurs familles. Face à des victimes sans justice, des tombes sans nom, des frontières sans droits, le 6 février est devenu la journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières. Et, pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles, des commemor’actions ont lieu ce même jour de par le monde, pour dénoncer la violence mortelle des régimes frontaliers du monde et pour commémorer les personnes décédées, dispersées et/ou victimes de disparitions forcées en mer Méditerranée, au Sahara, le long de la route balkanique, à la Frontière Sud mexicaine, dans le désert d’Arizona et partout dans le monde.

    Une frontière meurtrière toute proche de nous : Le contrôle des frontières intérieures et extérieures rend de plus en plus dangereuses les routes migratoires. Au moins 30 personnes sont décédées à la frontière franco-italienne depuis 2015. Le contrôle de la frontière a contribué à l’emprunt de voies de plus en plus dangereuses par les personnes en migration et à multiplier les accidents mortels (électrocution, chutes mortelles, hypothermie.…).

    À l’heure où ce communiqué est en train d’être écrit, nous apprenons la mort, aujourd’hui 1er février, d’un homme électrocuté entre Vintimille et la frontière. Il y a moins de 3 mois, le 6 novembre, le corps d’un autre homme était, quant à lui, retrouvé en état de décomposition avancée sous le pont Saint Louis, suite à une chute mortelle faite en tentant de traverser le Pas de la Mort…et combien d’autres drames demeurés invisibles?

    *** Commemor-action à Menton***

    À l’appel d’un ensemble de citoyen.nes, de collectifs, d’organisations et d’associations (dont la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty international, le MRAP 06 ou encore la Cimade), un rassemblement en hommage aux mort.es des frontières aura lieu ce dimanche 6 février à 17h30, à la gare de Menton Garavan pour ensuite marcher en direction du poste frontière de Saint Ludovic et commémorer les mort.es de la frontière franco italienne.
    Apportez des bougies ; elles seront allumées en leur souvenir ; des textes seront lus en leur hommage.