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Communiqués du NPA... - Page 22

  • Stop aux bombardements impérialistes sur le Yémen...

    Le 12 janvier, une coalition menée par les USA et le Royaume-Uni a attaqué certaines positions au Sud Yémen dans les zones contrôlées par les houthistes. 

    Depuis plusieurs semaines, les houthistes du Yémen en solidarité avec les PalestinienNEs de Gaza ont lancé des attaques sur les navires marchands en direction ou en provenance d’Israël, et passant par la mer Rouge. Ils demandent la fin des massacres à Gaza et en Cisjordanie. Leurs actions ont conduit à ce que plus de 20 % des navires empruntant habituellement cette voie en mer Rouge ont changé de route, y compris les principales flottes mondiales. 

    Après avoir obtenu le soutien du Conseil de sécurité, la Chine et la Russie s’étant abstenues, la coalition menée par les États-Unis et le Royaume-Uni a commencé à bombarder plusieurs positions au Sud Yémen au nom du respect du « droit international ». A ce jour, ces bombardements ont fait cinq morts. 

    Cette volonté des pays impérialistes de faire appliquer les résolutions de l’ONU ne s’est pas exprimée de façon si rapide ou belliqueuse pour empêcher Israël d’effectuer son nettoyage ethnique à Gaza. La politique du double standard continue et menace d’embraser la région.

    Les houtistes sont très éloignés du peuple révolutionnaire qui s’est soulevé en 2011 pour mettre fin à la dictature et aux injustices aux Yémen, peuple qui a été étouffé par la répression et la guerre entre clans soutenus par les monarchies du Golfe ou l’Iran des mollahs. Mais les houthistes s’avèrent parmi les rares soutiens actifs aux PalestinienNEs face aux massacres perpétrés par Israël, et ce malgré, plusieurs années de guerre contre le gouvernement actuel du Yémen soutenu par l’Arabie Saoudite et une situation humanitaire désastreuse. 

    Les hostilités entre les houthistes et le gouvernement avaient commencé à décroitre et les pourparlers de paix étaient entamés. La coalition impérialiste relance donc le conflit dans cette région et affiche son mépris pour les populations civiles. Ces bombardements doivent cesser immédiatement. Le moyen le plus sûr de laisser passer les bateaux est d’arrêter les massacres en Palestine en défendant la justice le peuple palestinien. États-Unis et Royaume-Uni hors du Yémen !

  • Gouvernement Attal : l’extrême-droite en aurait rêvé, Macron le fait...

    À cette heure, le gouvernement est incomplet mais il donne déjà une orientation politique extrêmement claire : une équipe de forceurs pour une politique ultra-libérale, ultra-réactionnaire et ultra-autoritaire.

    Derrière le visage jeune et lisse du communiquant Gabriel Attal se bousculent des hommes surtout et des femmes dont la trajectoire personnelle est éminemment politique. Du « ni droite ni gauche » en passant par le « en même-temps », on arrive au « à droite, à fond » ! 

    Attal, dernier – avec Stéphane Séjourné – des jeunes loups socialistes qui avaient rallié Macron, l’incarne pleinement. Lui qui a fait du mot « autorité » son mantra, décliné au ministère de l’Éducation avec entre autres la circulaire islamophobe de rentrée 2023 ou les fantasmes autour de l’uniforme, jusqu’à la visite d’un commissariat avec Darmanin ces derniers jours. Lui qui, au soir de sa nomination énonçait la solidarité avec à une victime d’inondation : « Vous êtes l’incarnation de cette France qui travaille, laborieuse, qui se lève tôt le matin » en clin d’œil à Sarkozy…

    Attal prétend « emmener la cause de l’école à Matignon », mais pour donner quel modèle à la jeunesse ? Darmanin, accusé de viols, à l’Intérieur ; Dupont-Moretti, relaxé d’un conflit d’intérêts parce qu’il l’a fait « sans intention », à la Justice ; Rachida Dati, mise en examen pour corruption, parachutée à la Culture ; Catherine Vautrin, homophobe patentée au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités (dans cet ordre) ; Aurore Bergé, stigmatisante contre les familles monoparentales, aux sorties de route islamophobes, qui invite des personnalités transphobes, désormais à l’Égalité entre les femmes et les hommes. Et pour boucler la place centrale de l’Éducation, la ministre de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques s’occupera de l’école à ses heures perdues !

    Et dans quel objectif déployer un tel aréopage - si resserré qu’il cache mal la déshérence des troupes macronistes mais aussi la volonté de Macron de concentrer les pouvoirs ? « Faire barrage au RN », ringardiser Marine Le Pen et concurrencer sur son terrain Jordan Bardella, nous expliquent à longueur d’antenne les éditorialistes si perspicaces. Le NPA lui, ne connaît pas les circonvolutions du cerveau de Macron mais se détermine sur les actes. Or, le 12 novembre c’est Macron qui a, de fait, intégré le RN et Reconquête d’Éric Zemmour dans « l’arc républicain ». Le 19 décembre il faisait voter par son groupe parlementaire avec les députéEs des Républicains et de Le Pen une loi raciste et xénophobe contre les étrangerEs. 

    Le choix de mettre en œuvre une partie des orientations de l’extrême droite, a fait ses preuves : crédibiliser les préjugés qui lui tiennent lieu d’idées, surfer sur les peurs, valoriser les rapports de domination. Bref préparer le terrain de l’extrême droite en s’employant à disqualifier et marginaliser celles et ceux qui, de la gauche politique et sociale, tentent de résister. Dans un contexte historique différent, celui de l’Allemagne des années 1930, comme dans de nombreux pays aujourd’hui, l’expérience montre que l’extrême droite devient le recours des dominants lorsque leur personnel politique traditionnel a perdu toute légitimité. Ce sont bien les institutions de la Ve République qui ont jusque-là permis à Macron de préserver une façade de pouvoir, même sans majorité politique. Les crises politiques à venir vont poser l’urgence des ruptures institutionnelles, économiques et politiques pour empêcher l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. Autrement dit, la nécessité de construire un projet de rupture anticapitaliste, écosocialiste et internationaliste.

    C’est ce à quoi le NPA veut œuvrer, en portant aussi cette perspective aux côtés des militantEs qui ne renoncent pas au combat. Et cela commence dans la rue pour construire le rapport de force pour le retrait de la loi Darmanin et pour affirmer la solidarité avec le peuple palestinien.

  • Soutien au journal le Peuple breton...

    Une fois n’est pas coutume, la rédaction de l’Anticapitaliste vous invite à acheter, lire, soutenir le Peuple breton, mensuel de l’UDB (Union démocratique bretonne), dont la Une du numéro anniversaire (60 ans !) a provoqué le déchaînement de la fachosphère.

    À l’occasion de la publication de son numéro 720, le journal de l’UDB a choisi de soulever la question de ce qu’est le peuple breton, dans une perspective ouverte, éloignée d’un nationalisme étroit. 

    Pour illustrer le thème, la rédaction a choisi un cliché du photographe Bruno Ansker représentant un enfant racisé arborant fièrement costume et drapeau bretons. Aussitôt un torrent de haine s’est déversé sur X, amenant la rédaction à bloquer les commentaires. 

    Citons Gaël Briand, le rédacteur en chef du journal, qui écrit, dans un commentaire sur Facebook :

    « ...venons-en au fait. Être Breton n’a jamais été un vaccin contre la connerie. En quelques heures à peine après avoir publié cette Une sur X/Twitter, nous recevions sous la publication du compte du Peuple breton des centaines de commentaires haineux à propos de notre Une. À quelques jours de la loi Immigration, j’invite nos députés bretons l’ayant voté à se rendre compte de la banalisation du racisme. On ne vous remercie pas d’être les marchepieds d’idées que vous prétendez combattre ! Être Breton n’est pas une affaire de couleur de peau, c’est d’abord une affaire de sentiment d’appartenance. Pour ma part, je considère que le sourire de ce gamin est contagieux et c’est toute l’énergie que je souhaite pour la Bretagne de demain. »

    Ni en Bretagne ni ailleurs, ni sur les réseaux sociaux ni à l’Assemblée, les idées haineuses ne doivent passer…

  • Pas-de-Calais : un territoire exposé, une catastrophe prévisible ...

    Dans le Pas-de-Calais, la région de Saint-Omer est une basse plaine, très plate, traversée par de nombreux cours d’eau, dont l’Aa, et leurs affluents. Une région où l’écoulement des eaux vers la mer a toujours posé un problème. Le marais audomarois, près de 4 000 ha de superficie consacrés au maraîchage, à 0 mètre d’altitude, en est le symbole. 

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  • Borne partie, Attal Premier ministre, la valse des pantins de Macron...

    Fin du suspense insoutenable : avec la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre, la macronie chimiquement pure a succédé à la macronie pur sucre…. Et il n’a pas fallu attendre très longtemps pour mesurer que la jeunesse du Premier ministre, claironnée sur tous les toits, ne peut masquer la vieillesse des politiques antisociales qu’il va continuer à défendre.

    Ainsi, lors de son passage de relais avec Elisabeth Borne, Attal a présenté « trois axes majeurs » pour « transformer notre économie » afin de « libérer le potentiel français » (100 % bullshit). D’abord, « la priorité donnée au travail. Travailler doit toujours être mieux valorisé que ne pas travailler, alors que l’inflation [...] continue de peser sur la vie des Français ». Qu’entend-il faire pour bloquer les prix, à commencer sur les produits de première nécessité, alors que les porte-monnaie continuent de se vider ? Pour augmenter le SMIC et tous les revenus ? À l'évidence, pas grand-chose de plus que celles et ceux qui l’ont précédé…

    « Ensuite, c’est l’acte deux de la libération de notre économie, notamment avec la simplification drastique de la vie de nos entreprises et de nos entrepreneurs ». Traduisons-le : je vais continuer cette politique totalement dévouée aux capitalistes, celle-là même qui selon une étude récente a permis aux 40 entreprises françaises du CAC 40 de distribuer un montant record de 97,21 milliards d’euros à leurs actionnaires en 2023… 

    Et de conclure : « Et c’est enfin l’action résolue que nous devons mener pour notre jeunesse dont le talent ne demande qu’à s’exprimer. » Sans doute est-ce pour aider cette jeunesse à s’exprimer qu’il a supprimé 1 500 postes d’enseignantEs en 2023 et 800 en tant qu’éphémère ministre de l’Éducation…

    Sans surprise, notre camp social n’a donc rien à attendre de ce énième Premier ministre et du gouvernement de choc qu’il ne va pas manquer de nommer ces prochains jours. Le changement dans la continuité des attaques antisociales du macronisme… Soit 49-3 raisons de se mobiliser ces prochains mois, à commencer les dimanche 14 et 21 janvier contre la loi raciste de son complice Darmanin.

  • Pour la ministre de la Santé, y a de l’Urgo dans l’air !

    Quand Firmin Le Bodo rime avec cadeaux et profits des labos, on a envie de se souvenir d’un slogan publicitaire (que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître) : « Y a de l’Urgo dans l’air, y a de l’air dans Urgo ! ». Les capitalistes sont en effet gonflés de venir faire la morale !

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  • Toutes et tous dans la rue pour le retrait de la loi de la Darmanin !

    Adoptée le 19 décembre par l’Assemblée nationale avec les voix du RN, la loi Darmanin doit être examinée par le Conseil constitutionnel — qui a montré lors de la réforme des retraites ce qu’on pouvait en attendre : rien ! D’ailleurs, Darmanin et ses préfets se réunissent dès le 4 janvier pour « commencer à appliquer le texte ». Il y a urgence à construire une riposte pour être nombreux dans la rue le 14 janvier.

    Déchéance de nationalité, préférence nationale, remise en cause du droit du sol... La loi Asile et immigration signe un tournant radical sans précédent. Une ligne rouge vers la fascisation a été franchie.

    Une loi raciste et xénophobe 

    La loi remet en cause le droit du sol. Les enfants néEs en France de parents étrangers devront faire la demande de nationalité française à 18 ans, alors qu’elle était jusque-là, automatiquement attribuée à leur majorité. Quand le droit du sol n’est plus appliqué, c’est le droit du sang qui s’applique ! 

    La loi prévoit que les immigréEs justifient de cinq ans de présence sur le territoire pour bénéficier des aides non contributives. Conditionner des allocations comme l’aide au logement, alors que les exiléEs ne sont pas régulariséEs et ne peuvent pas travailler légalement, c’est assumer de vouloir les chasser. Les refuser dans les hébergements d’urgence, comme le prévoit la loi, c’est assumer de vouloir les mettre en danger de mort.

    La loi immigration n’épargne pas les étudiantEs qui sont aujourd’hui les plus nombreuxEs immigréEs de France. La loi prévoit d’imposer une caution de retour dont le montant sera fixé par décret. Cynisme contre les nombreuxEs étudiantEs étrangerEs en France ! 

    La loi prétend créer les quotas migratoires. Le gouvernement offre une victoire idéologique à l’extrême droite par cet article qui permet au Parlement de plafonner l’immigration en fonction de la nationalité. Il donne tout ­simplement le droit de trier les immigréEs selon les besoins économiques du patronat. Le pouvoir arbitraire préfectoral, une fois encore sort renforcé par cette loi.

    Tapis rouge pour le RN

    Pour faire voter sa loi xénophobe, le gouvernement devait rassembler largement. Darmanin l’a fait avec les revendications de LR repennant celles du RN, comme il l’a fait contre les femmes portant l’abaya, contre les jeunes révoltés des quartiers populaires, contre les migrantEs des camps de Calais, contre les habitantEs de Mayotte lors de l’opération Wuambushu. Il construit ainsi la victoire du RN ! 

    Mais la riposte se construit : des départements de gauche annoncent qu’ils refuseront d’appliquer la loi si elle est promulguée. Les associations appellent à la désobéissance. La journée nationale du 14 janvier doit être un temps fort de mobilisation avec un objectif clairement identifié : le retrait de cette loi ! Le retrait !

    Il faudra sans doute d’autres mobilisations, massives, descendre encore dans la rue pour exiger une tout autre politique migratoire : un accueil inconditionnel avec la régularisation de droit pour tous et toutes les migrantEs, la liberté d’aller et venir, de circuler et de s’installer. Pour que l’accès égal à l’ensemble des droits (santé, logement, travail, école) ne soit plus un vain mot !

    Lutter contre la loi Darmanin, c’est lutter avec et pour les droits des migrantEs, mais c’est aussi se battre contre l’idéologie du RN. Nous serons là tant qu’il le faudra !

    Commission nationale immigration et antiracisme

  • Courrier public du NPA à La France insoumise concernant les élections européennes...

    Suite à une première rencontre avec la France insoumise, voici ci-dessous un courrier adressé à LFI concernant les élections européennes. Ce courrier public a été adopté mercredi 3 janvier 2024 par le Conseil politique national, instance de direction du NPA. 

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