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Communiqués du NPA... - Page 23

  • En 2024, réarmer notre camp social !

    Les capitalistes, quelle que soit leur nationalité, sont prêts à tout pour maintenir leurs profits. Ils n’ont que faire de la planète qui brûle, ils sont prêts à généraliser la guerre, ils s’en prennent partout aux conditions de vie et de travail de la majorité de la population. 

    Ainsi, en 2023, les profits du CAC 40 affichent leur troisième meilleure performance depuis 10 ans, alors même que nous allons devoir travailler deux ans de plus et que nous subissons l’inflation. Cette surchauffe des profits cache pourtant mal les difficultés des principales puissances économiques qui semblent ne plus avoir d’autre perspective que la concurrence généralisée, la répression et l’autoritarisme, et les guerres, comme en Ukraine ou en Palestine !

    En 2024, puisse la solidarité internationale pour l’arrêt des bombardements et la défense du peuple palestinien se renforcer. Le combat des PalestinienEs est celui de toutes celles et ceux qui se dressent partout dans le monde contre l’ordre impérialiste, dont l’État d’Israël est le représentant. Partout, constituons des cadres de mobilisation pour faire grossir le mouvement de solidarité. Dans ce cadre, le NPA propose de construire à Paris une grande manifestation nationale pour la Palestine dans les semaines qui viennent.

    En France, l’extrême droite donne le la

    Sous l’impulsion d’une partie de la bourgeoisie, Bolloré en tête, l’orientation est claire : unifier la droite et l’extrême droite. Ce nouvel axe, qui a vu défiler macronistes et lepénistes au coude à coude le 12 novembre, s’est soldé par le vote en commun de l’odieuse loi Darmanin. Le Rassemblement national continue ainsi sa marche vers le pouvoir en introduisant dans la loi une partie de son programme contre les migrantEs et pour la préférence nationale. Le soutien de Macron à Depardieu s’inscrit aussi dans la défense d’un ordre moral réactionnaire qui renforce l’inflexion du pouvoir vers ­l’extrême droite.

    La gauche sociale et politique est face à ses responsabilités. Dans les entreprises, sur les lieux d’études, dans nos ­quartiers et nos communes, il est temps de nous regrouper pour construire une grande mobilisation antiraciste et antifasciste. La loi Darmanin ne doit pas être appliquée. Il faut ouvrir les ports de la Méditerranée pour que plus personne ne périsse en mer, démanteler les centres de rétention administrative (CRA), et obtenir un logement digne pour tous les jeunes mineurEs isolés.

    Face à la crise climatique, face aux guerres et à la misère, les jeunes, les travailleurEs n’ont pas besoin de plus mais de moins de frontières. Il faut opposer la solidarité au nationalisme, l’internationalisme à la guerre.

    En 2024, regrouper une gauche de combat

    Dans la prochaine période, les luttes seront déterminantes. Pour leur donner confiance, pour mettre en échec nos adversaires, nous avons également besoin de renforcer un projet politique alternatif au capitalisme, ce système en faillite qui ne peut répondre aux besoins sociaux et menace l’avenir de l’humanité.

    La gauche qui n’a pas renoncé à changer la société, celle que l’on retrouve dans les luttes et qui se bat pied à pied contre Macron et son monde, doit s’unir pour incarner une telle alternative. C’est le sens de la proposition du NPA aux organisations anticapitalistes et antilibérales, au premier rang desquelles La France insoumise, d’aller ensemble aux prochaines élections européennes.

    Au-delà des élections, nous ne ferons pas l’économie de la construction d’un outil collectif et démocratique, un parti révolutionnaire en capacité d’agir sur tous les terrains dans, et surtout hors, des institutions pour rompre avec le capitalisme. Ce chantier est devant nous !

  • Nos vœux pour 2024 : construire une alternative au capitalisme !

    Le système capitaliste est incapable de répondre aux grands problèmes de l’humanité. Pour maintenir leurs profits, les capitalistes, quelle que soit leur nationalité, sont prêts à tout. Ils n’ont que faire de la planète qui brûle, ils sont prêts à généraliser la guerre, ils s’en prennent partout aux conditions de vie et de travail de la majorité de la population.

    Ainsi, en 2023, les profits du CAC 40 ont battu tous les records alors que nous allons devoir travailler deux ans de plus et que nous subissons l’inflation. Mais cette surchauffe des profits cache mal les difficultés des principales puissances économiques qui semblent ne plus voir d’autre perspective que la concurrence généralisée et les guerres comme en Ukraine ou en Palestine !

    En 2024, la solidarité internationale pour l’arrêt des bombardements et la défense du peuple palestinien devra se renforcer. Le combat des PalestinienEs est le combat de toutes celles et ceux qui se dressent partout dans le monde contre l’ordre impérialiste dont l’État d’Israël est le représentant. Partout, construisons des cadres de mobilisation pour faire grossir le mouvement de solidarité. Dans ce cadre, le NPA propose de construire à Paris une grande manifestation nationale pour la Palestine dans les semaines qui viennent.

    En France, l’extrême-droite donne le la

    Sous l’impulsion d’une partie de la bourgeoisie, Bolloré en tête, l’orientation est claire : unifier la droite et l’extrême-droite. Ce nouvel axe, qui a vu défiler macronistes et lepénistes au coude à coude le 12 novembre, s’est soldé par un vote commun de l’odieuse loi Darmanin. Le Rassemblement national continue ainsi sa marche vers le pouvoir en introduisant dans la loi une partie de son programme contre les migrantEs et pour la préférence nationale. Le soutien de Macron à Depardieu s’inscrit aussi dans la optique de défense d’un ordre moral réactionnaire qui renforce l’inflexion du pouvoir vers l’extrême-droite.

    La gauche sociale et politique est face à ses responsabilités. Dans les entreprises, sur les lieux d’études, dans nos quartiers et communes, il est temps de nous regrouper pour construire une grande mobilisation antiraciste et antifasciste. La loi Darmanin ne doit pas être appliquée. Il faut ouvrir les ports de la Méditerranée pour que plus personne ne périsse en mer, démanteler les centres de rétention administratifs (CRA), et obtenir un logement digne pour tous les jeunes mineurs isolés. 

    Face à la crise climatique, face aux guerres et à la misère, les jeunes, les travailleurs n’ont pas besoin de plus mais de moins de frontières. Il faut opposer la solidarité au nationalisme, l’internationalisme à la guerre.

    En 2024, regrouper une gauche de combat

    Dans la prochaine période, les luttes seront déterminantes. Mais pour leur donner confiance, pour mettre en échec nos adversaires, nous avons également besoin de renforcer un projet politique alternatif au capitalisme, ce système en faillite qui ne peut répondre aux besoins sociaux et menace l’avenir de l’humanité.

    La gauche qui n’a pas renoncé à changer la société, celle que l’on retrouve dans les luttes et qui se bat pied à pied contre Macron et son monde, doit s’unir pour incarner une telle alternative. C’est le sens de la proposition du NPA aux organisations anticapitalistes et antilibérales, au premier rang desquelles la France Insoumise, d’aller ensemble aux prochaines élections européennes.

    Au-delà des élections, nous ne ferons pas l’économie de la construction d’un outil collectif et démocratique, un parti révolutionnaire en capacité d’agir sur tous les terrains, dans et surtout hors des institutions, pour rompre avec le capitalisme. Ce chantier est devant nous.

  • Réquisition des cités U : des étudiantEs sans-toit pour les Jeux olympiques ...

    Communiqué des Jeunesses anticapitalistes

    Si le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche ose déclarer qu'« il n'a jamais été question de priver aucun étudiant pendant les JO », ce vendredi 29 décembre, le conseil d’état valide l'injuste réquisition des logement Crous pour les JO. Cela signifie virer les étudiantEs les plus précaires, pour permettre la tenue des JO.

    Car c’est bien cela le projet des JO de Paris 2024 : des places pour les riches et le déplacement de toutEs les sans abriEs et sans papiers de Paris pour cacher la misère.

    Face aux expulsions, on propose aux etudiantEs une indemnité de 100 euros et deux places pour assister aux épreuves. Littéralement deux balles et un mars, alors même qu'iels seront privéEs d'endroit où dormir, dans une ville rendue invivable de part l'augmentation de tous les logements, avec des tickets de métro à 4€, la restriction des déplacements et la généralisation de la vidéo surveillance... Déjà largement précarisée, c'est encore à la jeunesse étudiante qu'on s'en prend. Nous ne sommes pas une variable d'ajustement !

    Alors que les stades sont construits par des ouvrierEs sans papiers exploitéEs, que les infrastructures pour l’épreuve de surf à Tahiti mettent en péril la barrière de corail de l’île, il est temps de dire stop au JO ! Mais aussi, d’exiger la réquisition des logements vides, un toit pour touTEs les étudiantEs et de l'argent pour les écoles et les universités. Un toit, c'est un droit !

  • La résistance ne cède rien face à la guerre coloniale de Poutine...

    L’Ukraine a subi le vendredi 29 décembre la pire des attaques aériennes lancées par la Russie sur son territoire depuis l’invasion de février 2022 : plus de 160 missiles ont été tirés, dont des missiles de croisière et des drones explosifs Shahed touchant près de 120 villages et villes incluant la capitale Kyiv, Kharkiv (nord-est), Lviv (ouest) et d’Odessa (sud). Outre les infrastructures militaires - qui se sont avérées correctement protégées -, ce sont les infrastructures civiles de toutes les régions du pays, qui étaient visées, endommageant des immeubles, un centre commercial, une école, un hôpital et faisant près de 40 morts et des dizaines de blessés. Les maires de Zaporija et de Kiev ont annoncé un "jour de deuil".

    Il s’agit pour le pouvoir russe de saturer les défenses aériennes, de tester la solidarité occidentale, d’affecter directement les conditions de vie des civils, privés d’électricité pour se chauffer en hiver, en espérant obtenir un effondrement du moral de la population. 

    Le lendemain de cette attaque, des frappes de drones - imputées par Moscou à l'armée ukrainienne - ont touché Belgorod (près de la frontière) faisant 18 morts dont un enfant et 111 blessés. La Russie a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Ukraine… après avoir annoncé dans l’heure suivant ces frappes (comme ce fut révélé sur LCI le 31 décembre), avoir intercepté des drones visant des cibles militaires - et faisant des dégâts dans les zones urbaines survolées de Belgorod. Le nouveau discours supprime cette version pour retourner contre l’Ukraine les accusations de crimes de guerre… et « légitimer » un nouvel assaut lancé le 31 décembre contre l’Ukraine. Depuis des mois, des frappes de drones touchent le territoire de la Russie - y compris la Crimée. Les pouvoirs ukrainiens n’en assument pas la responsabilité : ils renvoient à des actions de résistance populaire décentralisées en Ukraine (dont témoignent la fabrication et l’usage des drones, ou la réparation rapide des infrastructures endommagées) ; mais aussi, à des forces internes à la Russie agissant de la frontière jusqu’aux abords de Moscou. 

    Contrairement aux espoirs de Poutine, la violence des attaques russes pourrait catalyser un sursaut d’aides occidentales - comme en témoigne l’annonce par Londres de 200 missiles antiaériens livrés à Kiev. Certes, les élections à venir aux Etats-Unis sont périlleuses pour l’Ukraine, et la guerre d’Israël contre le peuple palestinien contribue à détourner les opinions publiques - de tous bords - de l’aide à l’Ukraine. C’est sur quoi mise le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, affirmant sur la chaîne de télévision Rossiya24 que les Etats-Unis et ses alliés suggéraient à Moscou d'entamer des pourparlers de paix en Ukraine « car ils n'ont pas réussi à vaincre les forces russes ». 

    Il est vrai qu’après deux ans de guerre, bien des jeunes ukrainiens préfèrent déserter que s’enrôler. Mais la société ukrainienne permet aussi que s’expriment sa diversité, et l’on constate que bon nombre de ceux et celles qui expriment des désaccords et déceptions envers Zelensky, exigent plus de droits sociaux et/ou se tournent vers Valeri Zaloujny, le chef d'Etat major de l'armée ukrainienne, pour réclamer avec lui plus de moyens et lui faire confiance pour une meilleure défense du pays.

    Mais la vérité est que les forces russes n’ont pas, non plus, réussi à vaincre la résistance ukrainienne et rechignent à faire appel à une conscription massive de peur des réactions de la société russe. Des « pourparlers » - aux conditions de la Russie - arrangeraient bien Moscou qui peine à stabiliser son contrôle de 17,5% du territoire ukrainien. Aucun des « oblasts » proclamés « russes » après de pseudo référendums en condition de guerre, ne sont exempts des pires violences, expulsions, déportations d’enfants et russification forcée des populations ukrainiennes russophones. Et l’Ukraine a réussi l’exploit de déstabiliser la Crimée et de contrôler la mer Noire malgré les menaces russes de bombardements… 

    Il n’y aura pas de paix sans justice décoloniale, et d’ici là, sans droit multiforme de résister à l’occupation, en Ukraine comme en Palestine méritant tout notre soutien « par en bas » !

  • Loi Darmanin : Macron, Darmanin et LR ouvrent la voie au RN… Unité et résistance antifasciste !

    Le projet de loi « le plus régressif depuis quarante ans »... C’est ainsi qu’une cinquantaine d’associations, syndicats et ONG, dont la Ligue des droits de l’homme, ont à juste titre présenté le texte voté ce soir par le Sénat et l’Assemblée nationale.

    Elisabeth Borne a négocié un accord avec LR, une droite sous perfusion des idées de l’extrême droite : accès à l’APL conditionnée à cinq ans de présence sur le territoire pour les étrangers qui ne travaillent pas, et à trois mois pour ceux qui travaillent, restriction de la mesure de régularisation pour les travailleurs sans papiers dans les métiers en tension, durcissement du regroupement familial, rétablissement du délit de séjour irrégulier, déchéance de nationalité pour les binationaux qui se seront rendus coupables d’un meurtre sur des personnes détentrices de l’autorité publique, mise en place d’une caution pour les étudiantEs étrangerEs venant en France... Et cerise sur le gâteau, l’Aide médicale d’État, au sujet de laquelle Darmanin, la main sur le cœur, jurait de tout son être que l’on n’y toucherait pas, sera rediscutée dans quelques semaines. En plus d’être inhumaine, cette loi est raciste et discriminatoire, contraire à l’égalité des droits !

    Depuis plusieurs jours, les macronistes, LR, et RN déversent leurs discours racistes, xénophobes et mensongers. On les a entendus répéter que cette loi serait la volonté du « peuple français », en s’appuyant sur des sondages soigneusement choisis. Mais il y a quelques mois, ce gouvernement n’avait été en rien soucieux de la volonté populaire, en imposant sa contre-réforme des retraites. Ce même pouvoir qui invoque aujourd’hui la démocratie alors qu’il empile les 49-3...  Ce sont les mêmes qui ces derniers jours ont utilisé tous les subterfuges permis par leurs institutions anti-démocratiques pour imposer leur offensive d’ampleur contre les immigréEs : le passage de la loi au Sénat en premier, puis, à la suite du rejet préalable à l’Assemblée, le recours à cette Commission mixte paritaire composée de 14 membres (7 sénateurs et 7 députéEs), délibérant à huis clos, et décidant à eux seuls du contenu d’une loi qui met en jeu la vie de milliers de gens !

    Conseillé par Macron qui a pesé de tout son poids, le gouvernement Borne s’est livré à toutes les compromissions, quitte à ouvrir une crise politique majeure au sein même du camp présidentiel pour faire passer sa loi, cédant aux exigences des LR alignés sans vergogne sur les positions du RN. En toute logique, l’extrême droite a donc voté ce soir le projet de loi au Parlement. Et quoiqu’en dise la droite macroniste ou LR, c’est bien le RN qui a gagné ce soir, amplifiant une crise politique qui les percute. Après la marche du dimanche 12 novembre prétendument contre l’antisémitisme mais surtout contre les musulmanEs, l’alliance autour de cette loi des droites et de l’extrême droite sur les idées de celle-ci marque un moment de bascule qui exige la résistance et l’unité la plus large. Il faut dès maintenant que toutes les forces progressistes de notre camp social se rencontrent pour construire une vaste riposte massive et populaire. Au moment où l’extrême droite contamine durablement la droite et gagne des positions, il y a urgence.

     

  • Quand Macron, Darmanin et LR ouvrent la voie au RN… Résistance !

    Le projet de loi « le plus régressif depuis quarante ans »... C’est ainsi qu’une cinquantaine d’associations, syndicats et ONG, dont la Ligue des droits de l’homme, ont qualifié lundi dans un communiqué commun le monstre de Frankenstein raciste sorti des travaux de la CMP (commission mixte paritaire), et porté sur les fonts baptismaux par l’extrême droite.

    Ce lundi 18 décembre, journée internationale des migrantEs, ont eu lieu à Paris et dans beaucoup de villes des manifestations pour exiger le rejet de la loi Darmanin. Il y en avait déjà eu aussi le samedi 16. Ces mobilisations ont fait entendre la voix des sans-­papiers, des immigréEs, des associations, syndicats et partis. De toutes celles et ceux qui rejettent le racisme, et sont solidaires des migrantEs en s’opposant à un projet de loi, déjà répressif dans sa première version, mais encore plus brutal après les amendements du Sénat et les marchandages des macronistes avec LR.

    Passage en force autoritaire

    Des manifestations antiracistes de ces derniers jours, les médias ont très peu parlé. Par contre, ceux-ci n’ont pas manqué de relater heure par heure, minute par minute, le mauvais théâtre de la CMP. Une fois de plus, nous avons eu droit à un véritable défilé sur les ondes et les écrans des macronistes, LR et RN déversant leurs discours racistes, xénophobes et mensongers. On les a entendu répéter que cette loi serait la volonté du « peuple français », en s’appuyant sur les sondages. Mais il y a quelques mois, ce même gouvernement n’avait pas été aussi soucieux de la volonté populaire, en ignorant les centaines de milliers de personnes, grévistes et manifestantEs, qui ont crié pendant des mois dans la rue leur rejet de la contre-réforme des retraites. Ce même pouvoir qui invoque aujourd’hui la démocratie alors qu’ils empilent les 49-3 pour passer en force. 

    Ce sont bien les mêmes qui ces derniers jours ont utilisé tous les subterfuges permis par leurs institutions antidémocratiques pour imposer leur offensive d’ampleur contre les immigréEs : le passage de la loi au Sénat en premier, puis, à la suite du rejet préalable à l’Assemblée, le recours à cette Commission mixte paritaire composée de 14 membres (7 sénateurEs et 7 députéEs), délibérant à huis clos, et décidant à eux seuls du contenu d’une loi qui met en jeu la vie de milliers de gens ! 

    Marchandages nauséabonds

    Élisabeth Borne est venue mardi matin devant les députéEs macronistes pour présenter son compromis avec LR conditionnant l’accès à l’APL à cinq ans de présence sur le territoire pour les étrangerEs qui ne travaillent pas, et à trois mois pour celleux qui travaillent… La CMP a également adopté une version restreinte de la mesure de régularisation pour les travailleurEs sans papiers dans les métiers en tension, le durcissement du regroupement familial, l’interdiction de placer des mineurEs dans les centres de rétention administrative, le rétablissement du délit de séjour irrégulier, la déchéance de nationalité pour les binationaux qui se seront rendus coupables d’un meurtre sur des personnes détentrices de l’autorité publique ou encore la mise en place d’une caution pour les étudiantEs étrangerEs venant en France. Et cerise sur le gâteau, l’Aide médicale d’État, au sujet de laquelle Darmanin, la main sur le cœur, jurait de tout son être que l’on n’y toucherait pas, sera discutée dans quelques semaines. La manœuvre est grossière. 

    En plus d’être inhumaine, cette loi est raciste et discriminatoire, contraire à l’égalité des droits ! Conseillé par Macron qui pèse de tout son poids, le gouvernement Borne est donc prêt aujourd’hui à toutes les compromissions pour faire passer leur loi, prêt à céder aux exigences des LR qui ne sont ni plus ni moins que les positions initiales du RN. Quitte à ouvrir une crise politique majeure au sein même du camp présidentiel pour faire passer sa loi. Et tout cela pour le plus grand profit d’une extrême droite qui se réjouit de voir les unEs et les autres reprendre son orientation dégueulasse… tout en ne négociant rien avec le gouvernement pour faire mine de s’opposer à lui et susciter les faveurs des nombreux ­mécontents du ­macronisme.

    En toute logique, l’extrême droite a voté le projet de loi au Parlement, et quoiqu’en dise la droite macroniste ou LR, c’est bien le RN qui a gagné.

    Après la marche contre l’anti­sémitisme du dimanche 12 novembre qui a vu l’insertion de l’extrême droite dans le prétendu « arc républicain », l’alliance autour de cette loi des droites et de l’extrême droite sur les idées de celle-ci marque certainement un moment de bascule qui exige la résistance et l’unité de toutes les forces progressistes de notre camp social. L’extrême droite a contaminé durablement la droite et gagne des positions. Attention danger !

  • Non au retrait de l’agrément au lycée Averroès de Lille...

    Nouvelle manifestation de l’islamophobie d’État, le préfet des Hauts-de-France a retiré l’agrément du lycée Averroès, seul lycée privé musulman sous contrat de France. Comme ce lycée ne peut survivre financièrement sans contractualisation avec l’Etat, la décision préfectorale va donc conduire plus de 400 élèves et 110 personnels d’éducation à se retrouver sans établissement.

    Alors qu'une partie des établissements privés sous contrat (le plus souvent catholiques) se distinguent par un recrutement très orienté vers les classes supérieures, ce n'est pas le cas du lycée Averroès qui assure un recrutement très largement populaire. Pourtant, depuis de nombreuses années, Le lycée Averroès fait l’objet d’un véritable harcèlement de la part du président du conseil régional qui, à plusieurs reprises, a supprimé le financement du lycée par la région, décisions à chaque fois annulées par le juge administratif.

    Cet acharnement résulte des affabulations d’un ouvrage paru en 2019, dans lequel les auteurs accusaient, sans avancer la moindre preuve, le lycée d’avoir perçu un financement occulte de 4 millions d’euros du Qatar et ajoutaient, pour faire bonne mesure, que cet Etat aurait un projet d’acquisition de l’établissement. La mécanique s’emballe dès lors. Le Rassemblement national s’appuie sur ces allégations pour dénoncer le financement par le conseil régional de l’établissement. Bertrand, président « républicain » du conseil régional, s’empresse aussitôt de complaire à l’extrême droite en supprimant les subventions au mépris des obligations légales de la région d’où l‘annulation de ces décisions par le juge.

    Le lycée Averroès fait alors l’objet d’une enquête approfondie de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche qui conclut au caractère fallacieux des allégations de l’ouvrage. Le lycée, explique le rapport d’inspection, ne fait l’objet d’aucun financement occulte, tout au contraire, ces comptes, conformes à la réglementation, sont régulièrement approuvés par son conseil d’administration où siège un représentant du conseil régional.

    On aurait pu penser que le harcèlement dont le lycée était victime allait s’arrêter sur ce fiasco ! Mais non car la Macronie a décidé de voler au secours de l’entreprise raciste des « Républicains » et du RN en décidant, par l’intermédiaire du préfet des Hauts-de-France, subordonné zélé de Darmanin, de lancer la procédure de retrait d’agrément !

    Les élèves et personnels du lycée Averroès sont donc de nouvelles victimes de la coalition des droites (pudiquement dénommée « arc républicain ») allant de l’extrême droite à la Macronie, autour notamment de l’islamophobie.

    Le NPA condamne la décision préfectorale de retirer l’agrément du lycée Averroès et assure l’ensemble de ses élèves et personnels de son soutien et de sa solidarité. Bien sûr, le NPA revendique l'appropriation sociale de l’ensemble du système scolaire dans un service public de l’enseignement laïc avec titularisation dans la fonction publique de l’ensemble des personnels de l’enseignement privé mais ce n’est pas ce débat de fond sur l’enseignement privé que pose, évidemment, la mesure scandaleusement discriminatoire qu'a pris le préfet des Hauts-de-France.

  • Clara Hesser : la "mitraillette" a tiré ses dernières cartouches...

    Clara Hesser, épouse d’Henri Benoits,  nous a quitté le 13 décembre 2023 : âgée de 93 ans, elle aura traversé près d’un siècle de luttes et de résistances. Ses parents hongrois, ouvrière et ouvrier, l’une catholique et l’autre de famille juive, avaient émigré en France après la première guerre mondiale. Ce fut une enfance d’immigrée dont le premier souvenir « militant » fut, enfant de 6 ans, sa venue aux côtés de son père sur un piquet de grève de l’usine Renault de Billancourt lors de son occupation en juin 1936 pendant le Front populaire.

    La maladie, la tuberculose et le sanatorium interrompent ses études et elle entre en 1949, de père en fille chez Renault, pour y exercer un emploi de sténo dactylo et participer à sa première grève de trois semaines en 1950 pour le rétablissement d’une convention collective. Déléguée du personnel CGT, elle l’est restée 20 ans de 1950 à 1970 avant de devenir déléguée hygiène et sécurité de 1970 à 1975. Elle participa à la grève de 1968 y animant dans le secteur où elle travaillait, éloignée de quelques centaines de mètres de l’usine elle-même, l’une des rares instances auto organisées de tout Billancourt.

    Au début de son activité syndicale, elle y fut surnommée « mitraillette » en raison de sa véhémence et de son débit accéléré lors des interventions devant la direction. Et cette combativité revendicative fut aussi remarquée par les délégués hommes ouvriers souvent immigrés des secteurs de production de l’usine : le début d’une solidarité militante qui ne faillira jamais.

    La seule fois où Clara utilisa ses heures de mandat pour des raisons non syndicales c’est, raconte-t-elle, en 1955 pour évacuer quelques documents compromettants au domicile d’un délégué des Forges algérien craignant une descente de la police.

    Au début des années 1950, c’est le temps où Clara partage les espoirs d’un monde meilleur tel que le présentent les directions de la CGT et du PCF. C’est le temps des grandes grèves comme celle de 1952 où la majorité des délégués CGT est licenciée de l’usine. Et c’est en 1953, engagés contre la répression patronale chez Renault, que Clara rencontre Henri pour, compagne et compagnon, rester ensemble 70 ans. 

    Arrive 1956 l’année des ruptures politiques. C’est l’année de la révolution hongroise Clara ayant servi d’interprète lors d’un festival mondial de la jeunesse à Budapest en 1949 avait maintenu des correspondances avec des hongrois rencontrés à cette occasion. Leur description de Budapest en 1956 ne correspondait pas à la contre-révolution bourgeoise dénoncée par la direction du PCF et l’Humanité d’alors. Clara, constante dans son intégrité, fit part à ses camarades de Renault de ses interrogations et critiques. Elle rencontra alors une hostilité parfois insultante mais bénéficia du soutien affirmé des camarades de sa propre cellule, et resta membre du PCF jusqu’en 1970. Elle continua sous d’autres formes ses combats pour l’émancipation.

    En février 1956, moins deux après le début de la guerre d’Algérie, les députés du parti communiste ont voté les pouvoirs spéciaux au gouvernement de Guy Mollet engagé dans l’aggravation de la guerre. Chez Renault c’est l’émotion et la colère parmi les travailleurs et militants algériens en lutte pour l’indépendance de leur pays,  ainsi que chez leurs soutiens français. Clara fait partie de celles-ci et ceux-ci. « La terre s’effondrait sous les pieds de tous les militants communistes, en particulier des jeunes du PCF, futurs appelés ou rappelés. », raconte-t-elle.

    Et dans les années qui suivirent Clara s’engagea encore plus activement dans la solidarité avec les algériennes et les algériens. Chez Renault dans les bureaux où elle travaillait, elle diffusait presse et documents d’opposition à la guerre. Elle participa aux taches confiées par la fédération de France du FLN, frappant à la machine, reproduisant et convoyant des tracts, participant à la la diffusion d’El Moudjahid, l’organe clandestin du FLN, 

    Clara a fait partie le 17 octobre 1961 des 5 observateurs de Renault que le FLN avait sollicité pour assister à la manifestation et témoigner de son déroulement. Ce témoignage résonne encore car porté par Henri et Clara jusqu’à ces toutes dernières années dans tant de manifestations, documents vidéo ou exposés dans des établissements scolaires. Un témoignage pour entretenir le fil de la solidarité et dénoncer toutes les oppressions. 

    Ce qu’elle prolongera après avoir quitté Renault en militant de longues années à l’ASTI d’Issy Les Moulineaux où elle se consacra notamment à des tâches d’alphabétisation. Elle y fit preuve de la même empathie à l’égard des autres en multipliant les relations d’amitiés avec travailleurs et famille immigrés en butte aux discriminations, à la répression  et aux refus d’avoir des papiers. Cette  solidarité sans frontière, affirmée dans les actes,  est bien l’un des fils conducteurs de son activité militante.

    A la fin de sa présence chez Renault et au-delà, Clara  participa  au groupe femmes de Renault. Pas de discontinuité : les combats de Clara tout au long de sa vie étaient en cohérence avec ceux de ce groupe femmes. Celui-ci fut créé au début des années 1970 au même moment que le MLAC, très actif à Renault Billancourt. Ce groupe féministe dans lequel se sont retrouvées des salariées de toute activité professionnelle dans les ateliers  et les services marqua l’histoire de Renault à Boulogne, là où   la conduite des activités syndicales  étaient souvent le monopole des hommes. Clara, féministe de toujours se retrouva pleinement dans ce groupe où, d’une génération plus ancienne, elle apporta son expérience militante.

    Tant à la IVe Internationale, qu’à la LCR ou au NPA nous avons partagé avec Clara aspirations et combats, mais elle n’avait appartenu formellement à aucune de ces organisations, Jusqu’à ce que les difficultés l’en empêchent ces derniers mois, elle lisait attentivement notre presse à laquelle, avec Henri, ils sont fidèlement abonnés. Et preuve d’indépendance lucide, Clara ne se privait pas parfois d’ironie sur nos prises de position ou initiatives.

    Un salut à sa fille Sophie et à ses petits enfants. Que le compagnon de Clara, Henri, notre ami et camarade, qui se revendique de la IV ème Internationale depuis 1944, il y a près de 80 ans, reçoive ici l’expression de notre  affectueuse sympathie. Pour le présent et les luttes de demain.

    Ses obsèques se tiendront au mercredi 27 décembre à 11 h 30 au funérarium du Parc 104, rue de la Porte de Trivaux 92140 – Clamart (Tél. 01 46 01 00 93) - Accès : Bus 390 & 189 - Arrêt Cimetière intercommunal, Bus 289 (Arrêt Terminus Cité de la Plaine Clamart)

    Massacre du 17 octobre 1961 : le témoignage de Clara et Henri Benoits en vidéo

  • Lafarge criminel climatique !

    Comme l’indique le philosophe Anselm Jappe, le béton est une « arme de construction massive du capitalisme ». Il joue un rôle central dans sa logique d’accumulation : construction d’autoroutes, de centrales nucléaires, de 80 % des bâtiments en France…

    Entre 2009 et 2019, l’équivalent de la superficie du département du Rhône a été bétonnée, l’industrie du béton pillant au passage les ressources naturelles de sable, occasionnant ainsi une énorme pression sur les écosystèmes.

    Activité de cimenterie de Lafage en Syrie pendant la guerre

    Filiale du Groupe Holcim, leader mondial des matériaux de construction, Lafarge compte 470 sites industriels en France. Si sa communication vante son engagement dans l’économie circulaire et les nouveaux bétons bas carbone, c’est pour faire oublier que l’industrie du béton représente 8 % des émissions de CO₂ mondiales et que tous les coups sont permis pour le profit !

    La Cour de cassation rendra sa décision le 16 janvier 2024, sur les mises en examen de Lafarge pour complicité de crimes contre l’humanité et mise en danger de la vie d’autrui de ses salariéEs en Syrie, que l’entreprise conteste toujours. Celle-ci, plaidant coupable, a accepté de payer 778 millions de dollars d’amendes aux États-Unis, pour avoir fourni un soutien matériel et financier à l’État islamique et au Front al-Nosra, dans le nord de la Syrie, afin de maintenir l’activité d’une cimenterie alors que le pays s’enfonçait dans la guerre en 2013. 

    La fête au béton

    « D’une même voix, nous voulons porter un message clair : le règne de Lafarge-Holcim et des autres conglomérats du béton n’est plus une fatalité [...], d’autres manières de construire et d’habiter le monde sont possibles », détaillent dans leur communiqué les Soulèvements de la Terre. 

    Un an après l’intervention d’activistes écologistes dans une cimenterie Lafarge à Marseille, l’entreprise a été ciblée avec créativité et détermination. Ce sont plus de 150 actions, parfois en lien avec des luttes locales, qui ont visé l’industrie du ciment et du béton les 9 et 10 décembre : rassemblements devant les centrales à béton ou introduction surprise de nuit et « désarmement », comme à Val-de-Reuil dans l’Eure, manifestations (2 000 personnes près de Castres contre l’A69), illumination d’un pont pendant la fête des lumières à Lyon, ravalement de façade d’un site en plein Paris... La solidarité avec les militantEs inculpéEs a été partout réaffirmée.

    Sans nul doute, la résistance se propage pour dénoncer, non sans humour, cette industrie mortifère de l’ancien monde. 

    Commission nationale écologie

  • Halte au massacre à Gaza ! Stop à la colonisation !

    Vendredi 8 décembre, au Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis ont encore montré qu’ils sont les meilleurs alliés de l’État d’Israël. En opposant leur droit de veto au « cessez-le-feu humanitaire immédiat », ils encouragent le massacre et la déportation organisée de la population palestinienne.

    LÉtat français, s’il se positionne maintenant formellement pour un « cessez-le-feu humanitaire », reste pourtant l’un des principaux soutiens à la politique criminelle de l’État d’Israël.

    Gaza piégée du Nord au Sud

    Où aller ? Le nord est interdit et bombardé. Et depuis quelques jours, des centaines de chars sont entrés dans le sud de la bande de Gaza. Après avoir sommé les PalestinienEs de quitter Gaza City pour aller vers le sud, c’est sur Khan Younès que l’armée israélienne mène aujourd’hui ses assauts. Elle impose de quitter à nouveau les lieux pour aller vers Rafah, point de passage vers l’Égypte, lui aussi bombardé. Avec plus de 18 000 mortEs, dont 6 000 enfants, plus de 49 000 blesséEs et des dizaines de milliers de bâtiments détruits, le chaos humanitaire est décrit par Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, comme un « enfer sur terre ».

    L’objectif est clairement de pousser les PalestinienEs à l’exil, pour qu’ils ne reviennent jamais. Une entreprise d’épuration ethnique. Selon l’ONU, plus de 80 % des GazaouiEs ont été déplacés de force depuis le début de la guerre. Près de 70 % des bâtiments ont été détruits par les bombardements. Un niveau « comparable, voire supérieur, aux destructions dont ont souffert les villes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale », a affirmé Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne.

    Coloniser pour terroriser en Cisjordanie

    Cette logique prévaut aussi en Cisjordanie où l’offensive coloniale se poursuit. Dans ce territoire occupé illégalement depuis 1967, plus de 200 personnes ont été tuées par des colons depuis le 7 octobre. Profitant que les caméras sont braquées sur Gaza, colons et soldats israéliens ont réalisé des centaines de raids contre les agriculteurs palestiniens. Pillage de terres, incendie et vol de récoltes, armés de dizaines de milliers de fusils d’assaut distribués par l’armée israélienne, les colons se livrent à des ratonnades.

    Comme à Gaza, l’objectif d’Israël est de pousser la population à l’exil. Ainsi, plus d’un millier de familles palestiniennes ont été expulsées en un mois. Environ 500 000 colons vivent actuellement en Cisjordanie et l’armée israélienne a fragmenté les villes palestiniennes, où il y a des centaines de points de contrôle militaires, pour veiller à ce que le sud de la Cisjordanie soit dissocié du nord. Il est urgent de mettre un terme à cette ­politique coloniale et meurtrière qui se déroule en toute impunité.

    Construire la solidarité internationale

    Le combat des PalestinienEs est aussi le nôtre. Le nombre de mortEs dans la bande de Gaza augmente de jour en jour, et le processus d’épuration ethnique en cours est un véritable crime contre l’humanité. Face à un adversaire surarmé par ses alliés occidentaux et légitimé dans son entreprise coloniale et criminelle, les PalestinienEs ne peuvent résister seulEs. C’est par la mobilisation à la base, partout dans le monde, que la résistance palestinienne peut sortir de son isolement.

    Le mouvement de solidarité avec la Palestine doit s’amplifier, en combinant manifestations, réunions publiques, soutien à la campagne de BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) contre l’État d’Israël, en mobilisant dans nos syndicats, sur nos lieux de vie, de travail et d’étude. Il est nécessaire d’accentuer la pression sur nos propres gouvernements afin d’imposer en premier lieu un cessez-le-feu immédiat pour permettre l’arrêt des bombardements et des massacres. Au-delà il faut mettre la question coloniale au centre de notre combat car elle est au cœur du système de domination israélien. Il faut donc imposer la seule issue possible, à savoir la fin du régime d’apartheid avec l’égalité des droits, l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie, la libération des milliers de prisonniers palestiniens, et le respect du droit au retour de touTEs les réfugiéEs.-