Le NPA est révolté par le degré atteint par les violences policières et par la répression judiciaire inédite que subit le mouvement des Gilets jaunes, comme l’a dénoncé par exemple Amnesty International. La nouvelle interpellation d’Éric Drouet, fortement médiatisée, vise à faire témoigner de la détermination du pouvoir à se donner les moyens d’interdire les manifestations, même s’il y a peu de manifestantEs. Elle est à coup sûr en train de faire de ce personnage aux positions confusionnistes un symbole des victimes du pouvoir de Macron.
Communiqués du NPA... - Page 66
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Contre les violences policières ! Contre la répression des manifestations et de la colère populaire !
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Vœux de Macron : l’autruche qui pratique la méthode Coué...
Le gros quart d’heure qu’aura duré le discours de vœux de Macron aura servi, on ne s’en étonnera pas, à pas grand-chose...
Se vantant des « transformations » déjà réalisées comme dans le domaine de la SNCF, bref fier des reculs qu’il nous a imposés, Macron n’a livré ce soir aucune annonce, si ce n’est la promesse de continuer les attaques et remises en cause, en ce qui concerne notamment le secteur public ou les retraites explicitement cités. -
Non à la criminalisation de la contestation de Gilets jaunes !
« C'est maintenant l'ordre qui doit régner, le calme et la concorde ». Ainsi, le président a parlé. Pour la « concorde », en l’absence de réponses politiques conséquentes aux revendications sociales et démocratiques des Gilets jaunes, on repassera...
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Macron menace, Macron enfume. Mobilisation générale !
On n’en attendait pas grand-chose, tant les ministres avaient fait un pilonnage sur tous les médias depuis deux jours… et on n’a effectivement pas été déçu. Pour autant, le discours de Macron aura été ce soir très révélateur de la nature de la politique de Macron, même quand il vacille face au mouvement des gilets jaunes.
Première démonstration, celle de la méthode, brutale. Que le discours de Macron commence par la question des « violences » n’étonnera pas. « Le calme et l'ordre républicain (…) doivent régner », et à quel prix… Des gilets jaunes aux lycéens, touTEs gazés, touTEs tabassés, et Macron promet simplement que ça va continuer.
Ensuite s’affirme toujours le même mépris social. « Je n’oublie pas qu’il y a une colère, une indignation, beaucoup de Français peuvent la partager », rajoutant sans rire trouver la colère « juste à bien des égards »… De qui se moque-t-il, lui le mandataire des plus riches qui veut maintenant nous faire croire à son empathie envers les plus en difficulté ?
Enfin, le catalogue de mesurettes - égrainées en deux minutes puis suivies de beaucoup de blabla - est l’illustration de la redistribution des richesses sauce macroniste. Nous resservant le plat moisi déjà présenté en son temps par Hollande de l’« état d'urgence économique et social », l’essentiel des mesures présentées montre que le président sait être généreux... avec l’argent public, et sans jamais toucher au capital, au fric des plus riches. Le salaire des travailleurs au SMIC augmenté de 100 euros ? Que les capitalistes se rassurent, il ne leur en coûtera rien puisqu’il s’agira seulement d’une revalorisation de la prime d’activité. Des heures supplémentaires ? Oui mais sans impôts ni cotisation sociale... Encore plus fort que Sarkozy ! Une prime de fin d’année pour les salariéEs ? Oui mais à la discrétion des patrons. Et bien entendu, que l’on ne parle pas d’une restauration de l’ISF, « revenir en arrière nous affaiblirait »… C’est pourtant toute sa politique qui nous fait revenir en arrière ! Au final, seuls les retraitéEs qui gagnent moins de 2000 euros par mois seront satisfait de voir l’injuste hausse de la CSG subie cette année enfin annulée. Tout ça pour ça ?
Après ce discours pour rien, le mouvement des gilets jaunes continue, rejoint par celui de la jeunesse qui connaît mardi une nouvelle journée de mobilisation. « L’acte 5 » se prépare pour le week-end prochain, et tous les mécontentements doivent converger. L’heure est à la mobilisation générale, pour un blocage du pays, notamment par la grève. Face à ce mouvement profond contre la vie chère, Macron doit céder : mettre fin aux taxes injustes, faire payer les riches, augmenter les salaires et les revenus. Nous pouvons les faire reculer.
Montreuil le lundi 10 décembre
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Macron menace et enfume...
On n’en attendait pas grand-chose, tant les ministres avaient fait un pilonnage sur tous les médias depuis deux jours… et on n’a effectivement pas été déçu. Pour autant, le discours de Macron aura été ce soir très révélateur de la nature de la politique de Macron, même quand il vacille face au mouvement des gilets jaunes.
Première démonstration, celle de la méthode, brutale. Que le discours de Macron commence par la question des « violences » n’étonnera pas. « Le calme et l'ordre républicain (…) doivent régner », et à quel prix… Des gilets jaunes aux lycéens, touTEs gazés, touTEs tabassés, et Macron promet simplement que ça va continuer.
Ensuite s’affirme toujours le même mépris social. « Je n’oublie pas qu’il y a une colère, une indignation, beaucoup de Français peuvent la partager », rajoutant sans rire trouver la colère « juste à bien des égards »… De qui se moque-t-il, lui le mandataire des plus riches qui veut maintenant nous faire croire à son empathie envers les plus en difficulté ?
Enfin, le catalogue de mesurettes - égrainées en deux minutes puis suivies de beaucoup de blabla - est l’illustration de la redistribution des richesses sauce macroniste. Nous resservant le plat moisi déjà présenté en son temps par Hollande de l’« état d'urgence économique et social », l’essentiel des mesures présentées montre que le président sait être généreux... avec l’argent public, et sans jamais toucher au capital, au fric des plus riches. Le salaire des travailleurs au SMIC augmenté de 100 euros ? Que les capitalistes se rassurent, il ne leur en coûtera rien puisqu’il s’agira seulement d’une revalorisation de la prime d’activité. Des heures supplémentaires ? Oui mais sans impôts ni cotisation sociale... Encore plus fort que Sarkozy ! Une prime de fin d’année pour les salariéEs ? Oui mais à la discrétion des patrons. Et bien entendu, que l’on ne parle pas d’une restauration de l’ISF, « revenir en arrière nous affaiblirait »… C’est pourtant toute sa politique qui nous fait revenir en arrière ! Au final, seuls les retraitéEs qui gagnent moins de 2000 euros par mois seront satisfait de voir l’injuste hausse de la CSG subie cette année enfin annulée. Tout ça pour ça ?
Après ce discours pour rien, le mouvement des gilets jaunes continue, rejoint par celui de la jeunesse qui connaît mardi une nouvelle journée de mobilisation. « L’acte 5 » se prépare pour le week-end prochain, et tous les mécontentements doivent converger. L’heure est à la mobilisation générale, pour un blocage du pays, notamment par la grève. Face à ce mouvement profond contre la vie chère, Macron doit céder : mettre fin aux taxes injustes, faire payer les riches, augmenter les salaires et les revenus. Nous pouvons les faire reculer.
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Nous pouvons les faire reculer...
Après ce discours pour rien, le mouvement des gilets jaunes continue, rejoint par celui de la jeunesse qui connaît mardi une nouvelle journée de mobilisation.« L’acte 5 » se prépare pour le week-end prochain, et tous les mécontentements doivent converger.L’heure est à la mobilisation générale, pour un blocage du pays, notamment par la grève.Face à ce mouvement profond contre la vie chère, Macron doit céder : mettre fin aux taxes injustes, faire payer les riches, augmenter les salaires et les revenus.Nous pouvons les faire reculer. -
La répression intense n’a pas empêché la mobilisation. Macron doit céder !
Ces derniers jours, le pouvoir avait cherché à faire monter chez touTEs un sentiment de panique, parlant de « volonté de tuer », par crainte d’avoir à affronter aujourd’hui une nouvelle journée de forte mobilisation. Il avait même interdit certaines manifestations, comme la marche pour la justice climatique de Rouen. Peine perdue, malgré une répression que l’on a jamais connue, le mouvement des gilets jaunes a pour cette quatrième journée traversé une nouvelle fois tout le pays.
125 000 personnes, chiffres officiels donc certainement bien plus, ont bloqué les routes et manifesté dans tous le pays, quelquefois en convergence avec les marches pour la justice climatique. Celles-ci ont aussi réunis des dizaines de milliers de manifestantEs, comme à Paris où la marche a réuni 25 000 personnes. Le mouvement est massif, puissant, signe que les premières annonces du gouvernement en début de semaine ne suffisent pas à éteindre la colère.
Des affrontements avec les forces de répression ont eu lieu : à Paris, mais aussi à Bordeaux, Toulouse ou Marseille. De cette situation marquée par de fortes violences (à cette heure, une soixantaine de manifestantEs blessés pris en charge par les hôpitaux parisiens), le gouvernement porte la seule responsabilité, lui qui n’a comme seule réponse depuis le début du mouvement que la fuite en avant répressive : aujourd’hui, près de 1400 interpellations, dont un millier de gardes à vue, essentiellement à Paris.
Après cet « Acte IV », bien des manifestantEs se sont déjà souhaités « à la semaine prochaine ! ». Le mouvement des gilets jaunes n’est pas près de s’arrêter, pas plus que celui de la jeunesse fortement présente dans les manifestations de ce week-end, après une semaine de mobilisation et de répression. Ces prochains jours, pour répondre à l’urgence sociale, démocratique et écologique, tous les mécontentements doivent converger. L’heure est à la mobilisation générale avec les gilets jaunes : mouvement syndical, jeunesse en lutte contre la sélection, quartiers populaires… C’est tout le blocage du pays, notamment par la grève, qui est plus que jamais nécessaire contre un gouvernement qui ne répond que par la violence et l'humiliation.
Face à ce mouvement profond contre la vie chère, Macron doit céder : mettre fin aux taxes injustes, faire payer les riches, augmenter les salaires et les revenus. Au soir de cette nouvelle journée de mobilisation qui consacre le fait que Macron et sa politique sont illégitimes, nous pouvons le faire reculer.
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Le samedi 8 décembre, et après : mobilisation générale contre Macron et son monde !
Face à la mobilisation des Gilets jaunes, le pouvoir a commencé à reculer, en annonçant la suppression, pour l’année 2019, de la hausse des taxes sur les carburants. Le gouvernement, qui affichait son « inflexibilité » il y a quelques jours encore, panique et essaie d’éteindre l’incendie qu’il a lui-même allumé.
Mais c’est trop peu, et c’est trop tard. Car si le prix des carburants a joué un rôle d’étincelle, la colère est beaucoup plus profonde : la mobilisation est appelée à se poursuivre, et à s’élargir. C’est en effet une politique globale, au service des riches, qui est remise en cause, faite d’injustice fiscale, d’austérité, de destruction des services publics, imposée par un pouvoir dont l’arrogance n’a d’égal que la brutalité.
D’autres secteurs se mettent en mouvement, notamment dans la jeunesse, qui fait face à une répression scandaleuse, et la journée du 8 décembre s’annonce comme une étape essentielle dans l’extension et l’élargissement de la mobilisation : Gilets jaunes, forces associatives, syndicales et politiques, écologistes convaincus de l’indispensable articulation entre revendications sociales et écologiques, doivent s’y retrouver.
Le NPA sera partie prenante des mobilisations de samedi et, à Paris, se joindra au rendez-vous donné par les cheminotEs de l'Intergare, le comité Vérité pour Adama, les postierEs en lutte, l'Action antifasciste Paris-Banlieue, et bien d'autres, à 10h à Saint-Lazare, pour ensuite converger avec les Gilets jaunes.
Olivier Besancenot sera présent à ce rendez-vous parisien, tandis que Philippe Poutou manifestera à Bordeaux, le matin en défense de l’usine Ford Blanquefort menacée de fermeture et l’après-midi au côté des Gilets jaunes. Notre porte-parole Christine Poupin participera quant à elle à la Marche pour le Climat à Rouen : nous sommes en effet de celles et ceux qui n’opposent pas justice sociale et justice climatique, qui sont au contraire indissociables.
Ils commencent à reculer ! C’est le moment d’y aller, de manifester, de bloquer l’économie, notamment par la grève, touTEs ensemble !
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Gilets jaunes, lycéenEs : c’est le pouvoir qui est violent !
Ces derniers jours, au moins 3 lycéenEs ont été grièvement blessés au visage par des tirs de flashball : à Grenoble, Garges-lès-Gonesse et Saint-Jean-de-Braye, près d’Orléans. Depuis lundi, les forces de police n’ont pas hésité à tirer sur des groupes d’élèves lors de manifestations ou de rassemblements de lycéenEs mobilisés contre la réforme du lycée, du bac et Parcoursup.
Ces violences font suite à celles employées lors des manifestations et rassemblements des Gilets jaunes, qui ont fait des dizaines de blesséEs, parfois gravement mutiléEs, victimes d’explosions ou de tirs tendus de grenades, tandis qu’une femme âgée est décédée à Marseille après avoir été blessée, chez elle, par une grenade lacrymogène, et qu'un jeune homme est entre la vie et la mort à Toulouse après un tir de flashall à la tête.
Le pouvoir, qui montre des signes de faiblesse en commençant à reculer face aux Gilets jaunes, est aux abois, et cherche par tous les moyens à éteindre la contestation. Pour ce faire, les consignes données aux forces de police et de gendarmerie sont explicites : les violences commises par ces dernières ne sont pas des incidents isolés, mais la conséquence d’une stratégie délibérée de tension et de répression.
Macron et son gouvernement portent l’entière responsabilité de ces intolérables violences, d’autant plus choquantes qu’elles s’accompagnent d’hommages appuyés aux forces de répression, et d’indignation démesurée face aux dégâts matériels consécutifs aux manifestations.
Le NPA apporte tout son soutien aux victimes, à leurs familles et à leurs proches, appelle à poursuivre et massifier la mobilisation, et à ce que les manifestantEs et leurs cortèges se dotent des moyens adéquats d’auto-protection (service d’ordre, etc.).
La colère contre le pouvoir est légitime, et manifester est un droit : cette escalade de violences policières doit cesser ! -
C'est le pouvoir qui est violent...
Ces derniers jours, au moins 3 lycéenEs ont été grièvement blessés au visage par des tirs de flashball : à Grenoble, Garges-lès-Gonesse et Saint-Jean-de-Braye, près d’Orléans. Depuis lundi, les forces de police n’ont pas hésité à tirer sur des groupes d’élèves lors de manifestations ou de rassemblements de lycéenEs mobilisés contre la réforme du lycée, du bac et Parcoursup.
Ces violences font suite à celles employées lors des manifestations et rassemblements des Gilets jaunes, qui ont fait des dizaines de blesséEs, parfois gravement mutiléEs, victimes d’explosions ou de tirs tendus de grenades, tandis qu’une femme âgée est décédée à Marseille après avoir été blessée, chez elle, par une grenade lacrymogène, et qu'un jeune homme est entre la vie et la mort à Toulouse après un tir de flashall à la tête.
Le pouvoir, qui montre des signes de faiblesse en commençant à reculer face aux Gilets jaunes, est aux abois, et cherche par tous les moyens à éteindre la contestation. Pour ce faire, les consignes données aux forces de police et de gendarmerie sont explicites : les violences commises par ces dernières ne sont pas des incidents isolés, mais la conséquence d’une stratégie délibérée de tension et de répression.
Macron et son gouvernement portent l’entière responsabilité de ces intolérables violences, d’autant plus choquantes qu’elles s’accompagnent d’hommages appuyés aux forces de répression, et d’indignation démesurée face aux dégâts matériels consécutifs aux manifestations.
Le NPA apporte tout son soutien aux victimes, à leurs familles et à leurs proches, appelle à poursuivre et massifier la mobilisation, et à ce que les manifestantEs et leurs cortèges se dotent des moyens adéquats d’auto-protection (service d’ordre, etc.). La colère contre le pouvoir est légitime, et manifester est un droit : cette escalade de violences policières doit cesser !