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Communiqués du NPA... - Page 63

  • Conférence de presse de Macron : tout ça pour ça ?

    Plus de deux heures d’enfumage ! Sans surprise, la conférence de presse de Macron, supposée être la conclusion du « grand débat » et, par là-même, la réponse aux revendications des Gilets jaunes, n’aura été encore une fois qu’une grande comédie. Dès le début, la messe a été dite quand Monsieur Blabla, au bout de quelques minutes, a annoncé que « les orientations menées depuis deux ans sont bonnes. Elles doivent donc être préservées, poursuivies et intensifiées... ». Macron a donc rejeté très rapidement les revendications portées depuis six mois sur les ronds-points et dans la rue pour plus de démocratie, de justice fiscale et d’égalité sociale.

    Rejet en bloc de toute mesure permettant une plus grande démocratie, à part quelques aménagements institutionnels de l’existant… Refus de toute réforme permettant plus de justice fiscale et donc une autre répartition des richesses, avec – cerise sur le gâteau – un plaidoyer en défense de la suppression de l’ISF ! Rien – ou presque – non plus sur le pouvoir d’achat, même s’il va réindexer sur l’inflation les petites retraites. Rien de concret sur l’urgence écologique et climatique. Et rien sur la répression et les violences policières. Enfin, concernant les services publics, Macron veut nous faire croire qu’il va faire mieux avec moins d’argent et moins de postes… En revanche, pour Macron, digne exécutant des désirs du Medef, il faudra désormais travailler plus et plus longtemps ! Au passage, on notera les clins d’œil appuyés à l’électorat d’extrême droite, avec les discours belliqueux contre l’ « islam politique » et l’insistance sur la nécessité de se « protéger » derrière des frontières, celles-là même qui tuent des milliers de migrantEs chaque année en Méditerranée.

    Fidèle à sa morgue et à son mépris habituels, Macron reste donc droit dans ses bottes. Ce n’était pas une conférence de presse, mais un véritable appel pour descendre à nouveau dans la rue ces prochains jours : à commencer par ce samedi 27 avril, lors d’une manifestation de convergences entre militantEs syndicaux de la CGT, Gilets jaunes, associations et partis politiques. Puis, après la journée de mobilisation du 1er mai, le 9 mai, journée de grève de toute la fonction publique, qui marquera une nouvelle étape dans la mobilisation, pour qu’enfin notre colère et nos revendications soient entendues et que Macron remballe toute sa politique.

    Montreuil, le 25 avril 2019.

  • Alexis Kraland, Gaspard Glanz... Assez de répression contre les journalistes !

    Deux journalistes indépendants, Alexis Kraland et Gaspard Glanz ont été interpellés samedi dernier à Paris, lors de l'acte 23 des Gilets jaunes. Des interpellations qui semblent être l’un des résultats de la loi dite « anticasseurs » qui permet d’empêcher des gens de manifester sur simple supposition d’intentions. En témoignent les motifs invoqués pour les interpellations…

    La police a ainsi considéré que la caméra d’Alexis Kraland était une « arme par destination » et que la présence de Gaspard Glanz dans la manifestation constituait une « participation à un attroupement en vue de commettre des violences ». Serait-il donc devenu interdit de se rendre en manifestation et d’y aller avec un appareil photo ?

    La non détention d'une carte de « journaliste professionnel » n'est pas une raison de les empêcher de travailler, et le fait qu'ils soient des journalistes « engagés » non plus. La police n’a certainement pas à décider quel journaliste a le droit de faire son travail !

    Alexis Kraland est sorti après 8 heures de garde à vue et n’a donc pas pu couvrir la manifestation. Gaspard Glanz a passé 48 heures en garde à vue, son procès est prévu pour octobre et que d’ici là il lui est interdit de couvrir les manifestations à cause… d'un doigt d'honneur qui lui vaut inculpation pour « outrage à agent ».

    L'arrestation de Gaspard Glanz n'a rien à voir avec ce prétexte. La raison de cet acharnement est que ce journaliste dérange, que ses vidéos ont mis à mal le gouvernement en dévoilant une partie des actions d’Alexandre Benalla il y a un an, qu’elles ont servi à montrer les violences policières et à démasquer des policiers infiltrés en manifestation et déguisés en journalistes.

    Le gouvernement veut des journalistes à sa botte et cherche à limiter le droit d'informer et la liberté d'expression pour tous les autres. Le NPA, à l’instar des syndicats de journalistes et de nombreuses sociétés de rédaction, tient à apporter son soutien à Alexis Kraland et à Gaspard Glanz, ainsi qu'à tous les journalistes de terrain qui subissent d'une manière ou d'une autre la répression. Nous exigeons le retrait de la loi dite « anticasseurs », et dénonçons la dérive autoritaire de ce gouvernement qui réprime les manifestations et toutes celles et ceux qui osent dénoncer sa politique, et qui limite gravement la liberté de la presse.

    Montreuil, le 23 avril 2019

  • Le samedi 27 avril, syndicats, Gilets jaunes et militantEs associatifs et politiques pour une riposte générale !

    À quelques jours du 1er Mai, journée internationale de lutte du monde du travail, l’appel lancé au départ par des fédérations et unions départementales de la CGT à se retrouver à Paris lors de l’Acte 24 des Gilets Jaunes est une date importante. Acte de convergence, il s’agit du premier appel national lancé en commun par des organisations syndicales, des Gilets Jaunes, des associations, personnalités et partis politiques.

    Il y a urgence à réussir un véritable « touTEs ensemble » pour remporter enfin une victoire contre Macron et son gouvernement des riches. À nos résistances éparpillées, le gouvernement oppose l’offensive centralisée de la répression policière et judiciaire qui brise des vies, l’offensive centralisée des lois qu’il fait voter par sa majorité aux ordres, l’offensive idéologique qui vise à discréditer toute forme de contestation issue de la jeunesse, des salariéEs, des privéEs d’emploi, des quartiers populaires ou des retraitéEs, avec ou sans gilets.

    Cet appel exprime la détermination de celles et ceux qui sont mobilisés depuis des mois, et pas seulement le samedi, sur les ronds-points, dans les grèves, dans les blocages, dans les occupations : se retrouver au même endroit au même moment pour frapper ensemble notre adversaire commun, le gouvernement du Medef et des plus fortunés. Il s’agit donc de construire une contre-offensive qui porte nos exigences communes, à la fois en termes défensifs mais aussi offensifs : avec une autre répartition des richesses par des augmentations des salaires, des pensions et des minimas sociaux, par le développement des services publics d’éducation, de santé, de la dépendance, du logement et des transports dans les quartiers populaires et les territoires ruraux, nous ne réclamons que notre dû et le droit de décider de l’usage du produit de notre travail.

    Nous avons besoin de réussir la manifestation nationale de ce samedi 27 avril à Paris, et de préparer le 1er mai et le 9 mai, journée de grève dans toute la fonction publique, pour renforcer les luttes entamées par les enseignantEs et les parents d’élèves contre les réformes de Blanquer et par les hospitalierEs contre la casse de l’hôpital. L’enjeu de ces prochains jours est bien de préparer la suite : l’élargissement des luttes, en particulier par les grèves, pour bloquer le pays. C’est pourquoi le NPA, avec en particulier la présence de Philippe Poutou, sera présent à cette manifestation qui partira à 13h de Montparnasse.

    Montreuil, le mardi 23 avril 2019

  • Contre la dictature de Mohamed VI, solidarité avec le peuple rifain et ses prisonniers !

    Dans la nuit du vendredi 5 avril, quelques jours après la visite du Pape à l’occasion de laquelle la monarchie marocaine a cherché à vendre une image « d’ouverture et de tolérance »,  la justice « indépendante » de la dictature de Mohamed VI a confirmé, après un simulacre de procès, les lourdes peines allant jusqu’à 20 ans de prison pour les principaux animateurs du Hirak rifain.  Boycotté par les concernés, ce procès et ces peines confirment le retour aux années de plomb et la permanence d’une gestion quasi coloniale de la région du Rif, toujours maintenu sous une chape de plomb sécuritaire.  

    Au total, ce sont 360 années de prison qui ont été infligées aux 53 détenus politiques, dont le seul crime est d’avoir manifesté pacifiquement pour des droits élémentaires et réclamé la dignité pour le peuple du Rif. 53 détenus auxquels s’ajoutent 500 autres prisonniers, arrêtés depuis le début de la mobilisation. Les détenus politiques de la prison d’Okacha, à Casablanca, ont assisté à une militarisation de leurs quartiers pénitentiaires après la confirmation des peines. Les prisonniers Nasser Zefzafi, condamné à 20 ans de prison ferme, et Mohamed El Haki, condamné à 15 ans, se sont cousu la bouche avec des aiguilles et du fil, en signe de protestation, et ont été suivis par d’autres depuis. 

    Cette volonté de punir d’une manière exemplaire se veut une adresse à toutes les contestations sociales qui ne cessent de se développer sur tous les terrains et dans tout le pays malgré la répression. Loin d’être une exception historique ou un régime de transition démocratique, la dictature marocaine n’ignore pas la possibilité de soulèvements populaires, comme en témoignent aujourd’hui les mouvements au Soudan et en Algérie. Le régime pense y faire face en criminalisant le combat mené pour la justice sociale, la liberté et la dignité. Mais il ne fait que préparer les conditions d’un tsunami démocratique et social qui l’emportera bien avant que Nasser Zefzafi et ses compagnons aient fini de purger leurs peines. 

    Le NPA apporte toute sa solidarité aux prisonniers politiques et à leurs familles, et exige la libération immédiate des détenus. Il condamne fermement le silence des États occidentaux complices, en premier lieu celui de la France, qui ne cesse de couvrir les crimes du règne actuel et lui fournit l’appui nécessaire pour réprimer le peuple marocain. Nous appelons à participer à toutes les initiatives de solidarité et à les amplifier. 

    Montreuil, le 9 avril 2019. 

  • Solidarité avec le soulèvement au Soudan !

    Le soulèvement au Soudan a pris un nouveau tournant ces derniers jours. Des milliers de manifestantEs ont organisé un sit-in devant la résidence du président soudanais Omar al-Bashir dans le centre de Khartoum dimanche, après y avoir campé pendant la nuit. Ces occupations font suite à la plus grande manifestation de protestation depuis plusieurs mois. 

    Depuis le début du sit-in samedi, les forces de sécurité ont tenté à plusieurs reprises de déloger les manifestantEs des environs du complexe mais, malgré la répression, des milliers de personnes sont restées. Depuis, le Soudan connaît des pannes de courant d’ampleur, quelques heures à peine après le blocage des réseaux sociaux sur l'ensemble du pays. Même s'il n'y aucune explication officielle, il y a fort à parier qu'il s'agit d'une réaction au mouvement de sit-in et d'occupations qui va croissant contre les trois décennies de dictature du président Omar al-Bashir.  

    Le mouvement dure depuis décembre, et appelle Bashir, au pouvoir depuis 1989, à se retirer, condition pour envisager d’en finir avec la situation économique et politique catastrophique qui règne au Soudan. Pourtant sous pression devant ce mouvement d'ampleur, Bashir a refusé de démissionner, déclarant l'état d'urgence pendant un an et ordonnant une répression qui a fait de nombreux morts, la police tirant à balles réelles sur les manifestantEs. 

    Le mouvement part de problématiques économiques et sociales, mais il s’agit bien d’une révolte politique. Le slogan phare, repris par tous les cortèges, a été dès le départ « Le peuple veut la chute du régime », ou bien « Liberté, paix, justice, la révolution est le choix du peuple ». Les mouvement d'occupation sont une nouvelle étape dans la révolte, en continuité avec les soulèvements qui secouent la région depuis 2010-2011, et en phase avec le mouvement populaire en Algérie.

    Le NPA salue l’insurrection soudanaise, l’assure de son soutien et réclame l'arrêt de la répression. Il appelle toutes les forces, syndicales, politiques, dans la jeunesse, à la solidarité internationale avec le peuple soudanais en lutte pour la démocratie et la justice sociale.

    Il rappelle aussi son soutien à la régularisation de tous les sans-papiers, parmi lesquels de nombreux SoudanaisEs qui, lorsqu’ils et elles sont expulsés à Khartoum, sont de facto livrés au régime d’Omar al-Bashir, et à l'arrêt des politiques anti-migratoires établies en concertation avec les dictatures locales comme c'est le cas avec le régime soudanais.  

    Montreuil, le 9 avril 2019. 

  • Agression à Paris : lutter contre la transphobie sous toutes ses formes...

    Le NPA condamne fermement l’agression transphobe qui s’est produite le dimanche 31 mars 2019 place de la République à Paris et apporte tout son soutien à la victime, Julia. 

    Une jeune femme trans sortant du métro a subi une agression sexuelle, accompagnée de coups, d’insultes et de crachats, en marge d’un rassemblement de soutien au peuple algérien. Cet événement montre que, pour les personnes trans, le simple droit à l’existence est aujourd’hui encore un véritable calvaire. Les agresseurs de République ont touché la poitrine de Julia et l’un d’eux a sorti son pénis et lui a demandé de « lui faire du bien ». Les agents de sécurité de la RATP qui ont physiquement secouru Julia ont eu une réaction malheureusement représentative de celle des institutions répressives et judiciaires françaises. En effet, l’humiliation s’est poursuivie, puisqu’ils l’ont appelée « monsieur » et lui ont fait la leçon sur la façon de se vêtir.

    Comme le sexisme, la transphobie est partout, et la transphobie tue. Nous n’oublions pas qu’en août 2018 Vanesa Campos était assassinée au bois de Boulogne, parce que trans et prostituée. L’agression collective qui s’est produite à République, qui fait suite à bien d’autres agressions du même genre, aurait pu se passer n’importe où, dans n’importe quel autre lieu de sociabilité quasiment exclusivement masculine : cela montre la nécessité de s’organiser et de résister contre toutes les formes de transphobie, et de continuer le combat contre ce système global d’oppression des femmes, des personnes trans, lesbiennes, biEs, gays. 

    Évidemment, cette agression ne doit en aucun cas entacher le soutien à la lutte du peuple algérien pour la dignité, le changement et la chute du régime. Le NPA se solidarise des positions prises par les organisations algériennes condamnant l’agression de Julia. Nous savons que les fascistes, xénophobes et autres racistes en profitent pour déverser leur haine. Mais les personnes qui subissent les LGBTphobies ne sont pas dupes de ceux qui prétendent les défendre seulement quand il y ont un intérêt pour diffuser leur propagande raciste. Julia l’a elle-même déclaré : « Les gens qui m'ont agressée sont des ignorants, mais cela rien à voir avec leur religion, leur origine. »

    Le NPA continue de lutter contre toutes les formes de transphobie, et pour la dépathologisation des transidentités. Nous revendiquons également la liberté du changement de la mention de sexe à l'état civil, l'arrêt des mutilations des enfants intersexes, le droit à disposer de son corps et l’autodétermination de genre.

    Montreuil, le 3 avril 2019. 

  • Scandaleuse mise en examen de notre camarade Gaël Quirante !

    Convoqué ce matin par une juge d’instruction du tribunal de Paris, notre camarade Gaël Quirante, membre de la direction du NPA et postier dans le 92, a été mis en examen pour « dégradations, violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public et violation de domicile » (!), suite à une occupation du siège national de La Poste qui remonte à… 2014 ! Trois de ses camarades de La Poste sont également convoqués par la même juge dans les jours prochains pour les mêmes faits, et on peut craindre la même issue à ces convocations… 

    Alors que les postiers et postières du 92 sont en grève depuis plus d’un an et que les négociations ont démarré seulement depuis un mois, la  direction de La Poste, qui a perdu vingt-deux fois devant la justice durant ce conflit, est obligée de remonter le temps pour ressortir des dossiers anciens et tenter de discréditer les grévistes. Mais le plus grave est l’attitude de la justice, qui avalise une telle démarche en transformant l’occupation d’un lieu de travail par des grévistes en délit. 

    Gaël n’a rien à faire chez une juge, ni aucun de ses camarades ! Sa mise en examen, pour des faits qui n’ont jamais été établis depuis 2014, est une tentative d’intimidation supplémentaire vis-à-vis de salariéEs en grève depuis le 26 mars 2018 et vis-à-vis d’un militant syndicaliste et politique déterminé à défendre les droits des travailleurs et des travailleuses. Nous demandons l’arrêt immédiat de toutes les poursuites judiciaires engagées à l’encontre de Gaël et de ses camarades postierEs. Nous lui apportons tout notre soutien, et affirmons que les seuls vrais coupables sont les dirigeants de La Poste, qui affament depuis plus d’un an 150 familles de grévistes luttant pour leurs conditions de travail et le service public postal.

    Montreuil, le 2 avril 2019. 

  • Grève, manif, blocages… Pour un printemps social...

    D’après le journal Le Parisien, Macron serait « rincé »,« pas loin du burn out »…
    Une bonne partie de la jeune garde macronienne l’a déjà quitté, et sur fond d’une contestation toujours persistante avec l’Acte 20 des Gilets jaunes ou les mobilisations dans l’éducation, le pouvoir ne sait toujours pas comment sortir de son Grand débat…

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  • Contre la répression du mouvement des Gilets Jaunes...

    Après le 16 mars où les Gilets Jaunes ont reconquis l'espace public face aux forces de l'ordre comme en témoignent le Fouquet's et autres magasins de luxe saccagés sur les Champs-Élysées, le gouvernement est passé à la vitesse supérieure et a pris des mesures particulièrement strictes concernant l' "ordre public", pour rattraper le retard qu'il avait pris en croyant que le Grand Débat avait clos la séquence du mouvement jaune.

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  • Solidarité avec Geneviève Legay...

    L’Acte 19 des Gilets jaunes restera marquée par les images de cette militante niçoise d’ATTAC, Geneviève Legay, 73 ans, violemment chargée par la Police alors qu’elle manifestait pacifiquement, le drapeau de la Paix à l’épaule. C’est tout un symbole, celui de la répression aveugle du gouvernement Macron-Philippe contre le mouvement des Gilets jaunes qui continue encore et toujours à lutter pour la justice sociale et les droits démocratiques.

    Depuis le début de la mobilisation des Gilets Jaunes, 8700 personnes ont été placées en garde à vue, 2000 ont été condamnées dont 800 à des peines de prison ferme. Près de 1800 sont en attente de leur jugement. Par ailleurs, depuis le mois de novembre, les violences policières ont tué une personne – Zineb Redouane, 80 ans, touchée au visage par une grenade lacrymogène – et blessé des milliers d’autres, dont 222 blessées à la tête, 22 éborgnées et cinq mains arrachées...

    La réaction de Macron, qui recommande à Geneviève Legay « une forme de sagesse » est absolument indécente, car ce sont le chef de l’État et ses préfets qui portent la responsabilité des violences policières commises contre les manifestant·e·s.

    Le NPA apporte tout son soutien à Geneviève. Il appelle à participer aux rassemblements de soutien, notamment celui de Paris à 18h ce mardi 26 mars Place de la République. Il condamne la répression policière, exige le retrait de la loi « anticasseurs » et la liberté de manifester sans interdictions de manifestations et sans présence policière.

    Montreuil, mardi 26 mars 2019