Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nos tracts, à diffuser...

  • Ils ne feront pas taire la solidarité avec Palestine !

    Netanyahou, le Premier ministre israélien, a annoncé vouloir la « conquête » de Gaza. Selon l’Unicef et Le Programme alimentaire mondial 470 000 personnes y sont confrontées à « des conditions de famine », dont 71 000 enfants et plus de 17 000 mères qui ont besoin d’une « prise en charge urgente contre la malnutrition aiguë ».

    En Cisjordanie les attaques des colons et de l’armée continuent avec la destruction de maisons, de villages, et l’expulsion de leurs habitant.es.

    Tout cela est si terrifiant que même en Israël plusieurs milliers de personnes ont manifesté pour dénoncer le massacre des enfants palestiniens.

    Non à la dissolution d’Urgence Palestine !

    Au lieu de dénoncer ces horreurs, le gouvernement français s’en prend au mouvement de solidarité, en annonçant son intention de dissoudre Urgence Palestine, une des principales organisations de défense du peuple palestinien en France. Cette menace de dissolution provoque heureusement une réaction démocratique massive : plus de 200.000 personnes ont signé la pétition stop-dissolution.fr, des milliers se sont réunies lors d’un meeting unitaire à Paris, des rassemblements sont organisés dans de nombreuses villes.

    Il est indispensable d’organiser la résistance face à ces attaques, qui s’inscrivent dans un climat raciste et islamophobe de plus en plus violent, avec notamment l’assassinat d’Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard.

    Retailleau veut aussi dissoudre la Jeune garde 

    L’organisation antifasciste la Jeune garde est elle aussi menacée de dissolution. Cela montre à quel point le gouvernement Macron-Bayrou-Retailleau essaie de concurrencer le Rassemblement national sur le terrain du racisme et de l’autoritarisme. Si Urgence Palestine et la Jeune garde sont dissoutes, qu’est-ce qui empêchera demain d’interdire le NPA, La France insoumise, ou d’autres organisations antiracistes et démocratiques ?

    Licenciements, crise écologique et montée du fascisme

    Cette politique répressive d’une ampleur inédite s’inscrit un contexte de crise économique, avec des centaines de milliers de suppressions d’emplois en France et en Europe, de catastrophe écologique, de montée de l’extrême droite et des guerres dans le monde.

    Il y a urgence à mettre un coup d’arrêt à la marche à la barbarie, aux politiques militaristes, et urgence à soutenir les résistances face à l’impérialisme, pour un monde sans guerre et sans exploitation.

    Voilà pourquoi nous devons manifester partout le samedi 17 mai, contre l’interdiction d’Urgence Palestine et de la Jeune garde et pour l’arrêt du génocide à Gaza, pour la libération de la Palestine.

  • Combattre l'islamophobie, une urgence vitale !

    Il s’est levé tôt pour nettoyer la mosquée de La Grand-Combe avant la prière du vendredi. Un inconnu est entré, lui a demandé de lui apprendre la prière et l’a brutalement assassiné d’une cinquantaine de coups de couteau. Il s’appelait Aboubakar Cissé. Et ce 28 avril 2025, l’islamophobie l’a tué. 

    Le NPA exprime sa profonde tristesse et sa colère après cet attentat islamophobe. Nos pensées vont aux proches de la victime, à la communauté musulmane de La Grand-Combe et à toutes les personnes touchées par ce drame. Nous leur exprimons notre solidarité et notre soutien.

    L’islamophobie tue

    Le tueur dit n'avoir « ‎­pas tué un musulman, mais la première personne qu'il avait trouvée‎­. ‎­» D’après son avocat, « ‎­‎­‎­Sur le crime, sur la mosquée, c'est comme s'il ne se souvenait de rien, comme s'il ne savait rien de tout ça. Il dit qu'il s'est levé avec la conviction qu'il devait tuer quelqu'un. ‎­» Mais il n'a pas tué la première personne croisée au hasard dans la rue. Il s'est rendu dans une mosquée, il a crié pendant son passage à l’acte des insultes contre l’islam, il a cherché à humilier sa victime et sa foi en plus de le tuer. Impossible de nier la dimension islamophobe de ce meurtre.

    L’islamophobie d’État en accusation

    L’attitude de Bruno Retailleau est révélatrice de l’islamophobie portée par le gouvernement. Son refus de réagir rapidement, de se rendre sur les lieux, de reconnaître l’islamophobie du crime, son incapacité à prononcer le nom de la victime, tout en lui transpire le mépris pour les vies musulmanes. Plus largement, on ne peut pas isoler ce terrible meurtre de la campagne islamophobe menée par toute une partie du spectre politique et médiatique. La multiplication des lois et mesures visant les musulman·es créé un climat qui légitime le racisme antimusulman et encourage les passages à l’acte.

    Pour une mobilisation antiraciste à la hauteur des enjeux

    Les premières mobilisations à la suite du meurtre d’Aboubakar Cissé témoignent de la possibilité d’un sursaut. Notre camp social doit prendre la mesure de la situation. L’islamophobie est aujourd’hui un tapis roulant vers la fascisation. Les lois et politiques islamophobes augmentent indéfiniment la répression et l’invisibilisation des musulman·ne·s et elles sont un combustible pour les violences racistes. Elles sont aussi le vecteur d’attaques contre l’ensemble des libertés publiques et elles pavent la voie pour l’extrême droite. 

    Fidèle à notre orientation unitaire et révolutionnaire, le NPA-A appelle à construire des mobilisations les plus massives possibles, sur des bases de rassemblement. Nous défendons qu’on ne pourra faire reculer réellement l’islamophobie qu’en remettant en cause tout ce qui lui donne légitimité ― à commencer par la loi de 2004 d’interdiction du voile dans les établissements scolaires, socle de l’islamophobie institutionnalisée. 

    Les mobilisations du 11 mai doivent marquer un élargissement et une radicalisation de nos mobilisations, être un jalon pour la constitution d’une coordination de la lutte contre l’islamophobie.

  • Stop à la casse des emplois, construisons la résistance !

    Bien qu’on en parle moins, le rythme des suppressions d’emplois ne s’est ralenti dans aucun secteur. Avec les réformes des dernières années, le gouvernement a donné au patronat les moyens de licencier sans bruit : entre plan de départs volontaires, fin des contrats précaires et ruptures conventionnelles collectives, ce sont des plans de licenciements qui ne disent pas leur nom.

    Individualiser les salarié.es pour atomiser les résistances permet aux employeurs de diluer la confrontation et de limiter les mobilisations. Pourtant, comme à Poissy ou Vencorex, des salarié.es essayent de résister et de construire la grève, avec leurs syndicats.

    Le repreneur de Vencorex, une entreprise chinoise, récupèrera les brevets industriels mais va laisser les pouvoirs publics se débrouiller avec les 76 000 tonnes de déchets chimiques, dont 30 000 tonnes de dioxine, enfouis autour de l’usine.

    Il ne gardera que 50 salarié.es sur 450 et par effet domino ce sont environ 6 000 emplois qui sont en danger dans le bassin d’emploi !

    En France, 500 000 les emplois pourraient être détruits dans les mois qui viennent.

    Si on les laisse faire, ils détruiront nos vies et la planète

    Partout dans le monde, les populations subissent de plein fouet les conséquences des guerres, du pillage des ressources et du changement climatique. C’est ce qui pousse sur les routes de l’exil des millions de personnes.

    Dans les pays impérialistes, licenciements, casse des services publics, destruction de la sécurité sociale… sont autant de moyens de récupérer sur notre dos de quoi enrichir encore plus les patrons et gaver les actionnaires.

    Partout les capitalistes imposent leurs politiques mortifères par la répression et l’autoritarisme. Dans plusieurs pays, des droites fascisantes ont été portées au pouvoir pour atteindre cet objectif.

    Face à la violence de classe, construisons la résistance populaire !

    Si nous voulons vivre dignement sans saccager la planète, il va falloir s’affronter aux classes dominantes. Leur politique est illégitime : nous devons dire stop à la guerre, à la casse sociale et à la destruction de l’environnement.

    Nous avons face à nous les forces qui défendent l’ordre établi pour perpétuer un système en fin de course : le capitalisme. Pour résister et imposer d’autres choix, nous devons être solidaires et organisé.es.

    Des résistances existent, elles doivent converger, s’organiser, se renforcer !

    À l’occasion du 1er mai, faisons entendre la voix des travailleuses et des travailleurs, de tou.tes les opprimé.es, de tou.tes celles et ceux qui subissent la violence du système capitaliste, guerrier, raciste, sexiste et autoritaire.

    Par-delà les frontières, soyons des millions dans les rues, solidaires et déterminé.es face à l'extrême droite, pour en finir avec le capitalisme et pour changer le monde !

  • Gaza, nous sommes toujours avec toi !

    L’enfer continue à Gaza et en Cisjordanie. L’armée israélienne a rompu la trêve et repris  le génocide, tuant à nouveau des milliers de femmes et d’enfants, des journalistes, des personnels médicaux. Elle ordonne une fois de plus à des milliers de Gazaouis de quitter leurs abris de fortune pour fuir on ne sait où. Et en Cisjordanie Israël continue son plan d’annexion des territoires occupés, par le nettoyage ethnique. 

    Que fait la communauté internationale? Rien!

    Pire, ils mêlent l’insulte à l’indifférence. Il y a quelques jours, Ursula Von der Layen, la Présidente de la Commission européenne, a osé annoncer que l’Europe allait donner 1,5 milliards pour « stabiliser » Gaza et la Cisjordanie ! Comme si la tragédie en cours en Palestine était due à une catastrophe naturelle.  Comme si un petit milliard pouvait suffire à stopper la machine de mort israélienne et l’immensité de ses destructions.

    Quant à Macron, il vient d’annoncer que, peut-être, dans un an, il pourrait reconnaître un Etat Palestinien. Quel cynisme…dans un an, que restera-t-il de la Palestine ?

    Honte à ces gouvernements qui soutiennent, accompagnent et se rendent complices des crimes de l’Etat d’Israël ! Nous le savons, la seule chose qui pourrait arrêter Netanyahou ce sont des sanctions financières, culturelles et économiques. C’est un embargo sur les armes. Et c’est bien la seule chose que nos gouvernements occidentaux se refusent à faire.

    Solidarité avec les voix qui s’élèvent pour dénoncer le génocide

    Nous serons toujours du côté de la justice et de la liberté. C’est pourquoi nous saluons nos amis et camarades, le chercheur François Burgat, Anasse Kazib, porte parole de Révolution permanente et tous ceux et celles mis.es en examen ou déjà jugé.es pour apologie du terrorisme. Avec elles et eux, nous refusons de plier, de détourner le regard. Nous devons continuer de nous battre pour contre le génocide, pour la liberté des palestiniens et des palestiniennes.

    Nous saluons la grève de jeudi dernier des salarié.es de l’entreprise STMicroelectronics, à Grenoble, qui refusent que leur travail serve à alimenter la machine génocidaire israélienne ! D’autres actions similaires doivent avoir lieu partout où cela est possible. Dans les ports français où transitent les cargos d’armements israéliens. Dans les magasins où se vendent les produits israéliens. Le Boycott, les Désinvestissements et les Sanctions sont les armes du peuple contre la boucherie en Palestine.

    Un premier mai internationaliste et pour la Palestine!

    Dans quelques jours, nous allons descendre dans la rue pour un premier mai offensif pour nos droits et nos conquis sociaux. Ce devra être aussi un premier mai internationaliste et les drapeaux palestiniens devront flotter bien haut ! En attendant une manifestation nationale pour la Palestine !  Face au néo-fascisme de Trump et de Poutine, face à la barbarie Israélienne, face à l’hypocrisie et à l’autoritarisme de Macron, le mot Palestine veut dire « Liberté » ! Crions-le partout !

  • Violences contre les enfants : Bayrou complice !

    Cent cinquante plaintes ont été déposées par des anciens élèves pour des violences physiques, des agressions sexuelles, notamment des viols, au pensionnat de Bétharram. Il est maintenant prouvé que Bayrou était au courant de ce qui se passait dans cet établissement catholique et qu’il a laissé faire, alors qu’il avait le pouvoir, en tant que maire de Pau, d’intervenir sans difficulté.

    Le directeur du lycée Notre Dame d’Eespérance à St Nazaire vient d’être suspendu, après des manifestations devant l’établissement, en raison d’accusations similaires. Et 14 victimes ont été recensées parmi les élèves de l’établissement Sainte-Croix-des-Neiges à Abondance (Haute Savoie), entre 1960 et 1990.

    Refusons les violences sur les enfants

    Les témoignages qui sortent de ces lycées, on le sait, ne sont que la partie immergée de l’iceberg des violences contre les enfants. L’enquête Virage menée en 2015 par l’Institut national des études démographiques révèle que 8 femmes sur 1000 et 3 hommes sur 1000 déclarent avoir subi  des violences commises par des professionnels pendant leur minorité, dont une partie dans le cadre de la scolarité (20% pour les femmes, 50% pour les hommes). Cela représente plusieurs centaines de milliers de personnes. En 2021, le rapport de la Commission Sauvé a estimé à 330 000 le nombre de victimes de violences sexuelles contre des mineurs au sein de l’Église. Les violences sexuelles contre des mineurs concernent 13 % des femmes et 5,5 % des hommes (rapport de l’Ined en 2023).

    Des espaces de parole doivent être mis en place dans tous les établissements et une éducation non sexiste doit être mise en œuvre. Enfants et adultes doivent être formé·es au respect des corps et du consentement. Une éducation réellement émancipatrice est une nécessité pour protéger les enfants dès aujourd'hui et surtout pour construire une société débarrassée de tous les rapports de domination.

    Tout cela ne peut se faire que si la parole se libère, comme pour le mouvement #Metoo, et si un grand mouvement populaire donne confiance aux victimes et fait peur aux agresseurs. De plus, les délais de prescription doivent être étendus pour permettre aux victimes de porter plainte longtemps après les faits.

    Un pouvoir autoritaire et illégitime

    Sur cette question comme sur toutes les autres, le Premier ministre de Macron est illégitime : comment peut-on accepter que le pays soit dirigé par quelqu’un qui a étouffé des affaires de violences contre les enfants ? Le même propose un budget qui casse les services publics, la Sécurité sociale, toutes les protections dont disposent encore les classes populaires. Et a accordé 1 million de francs de subventions à l’établissement de Bétharram à la fin des années 1990 !

    De plus, ils organisent une campagne de diffamation contre la personne qui a fait sortir le dossier. Comme dans tout mouvement de révolte, le gouvernement utilise la répression contre ses opposant·es et contre les opprimé·es.

    Après avoir fait expulser avec une violence inimaginable les jeunes mineur·es étranger.es réfugié·es dans la Gaîté lyrique, le gouvernement prépare une nouvelle loi islamophobe ! La méthode habituelle d’accuser celles et ceux d’en bas quand ceux d’en haut sont responsables !

    Tout cela nous éclaire sur la nature de ce gouvernement, ses mensonges, son racisme, sa volonté permanente de protection des puissants.

    En Serbie, en Turquie, en Grèce, de puissantes mobilisations démocratiques ont lieu actuellement, contre les mensonges éhontés et les pratiques antidémocratiques de ces gouvernements à la solde des classes dominantes. Ces luttes nous montrent la voie pour changer les rapports de force !

  • Faisons front contre le racisme et le fascisme !

    Cette année, la journée internationale contre le racisme est aussi une journée contre le fascisme. Avec l'élection de Trump et face à l'offensive réactionnaire en cours partout dans le monde, il est urgent de reconstruire un front large et unitaire de résistance contre les politiques racistes, anti-migrantEs, et plus largement contre l'extrême droite.

    Une dynamique fasciste

    En Hongrie, en Italie, en Allemagne... Dans toute l'Europe, l'extrême droite redevient une « solution politique » pour la bourgeoisie. Elle a le vent en poupe aux quatre coins du monde, comme en Inde où l'on assiste à une résurgence inquiétante de l'ultranationalisme hindou. C'est aussi la constitution d'une véritable internationale fasciste où, malgré les divergences, les stratégies politiques et les idées sont partagées d'un pays à l'autre. Le racisme, le nationalisme, le patriarcat, conjugués à une critique radicale de la démocratie, constituent le socle commun des extrêmes-droite. 

    En France, le RN a gagné de manière significative des positions institutionnelles et un élargissement de sa surface électorale conjuguée à une implantation croissante dans l'appareil d'État. Dans un contexte d'instabilité accrue où la bourgeoisie est incapable de résoudre la crise et n'a plus rien à proposer qu'une régression sociale sans fin, il y a des risques réels de basculements autoritaires. Le danger fasciste est aujourd'hui une possibilité.

    Une offensive raciste tous azimuts

    La régénérescence de la communauté via l'ethno-racialisme constitue l'un des piliers essentiels du fascisme. C'est sur cette base que Nétanyahou et ses alliés de l'extrême droite fasciste et suprémaciste israélienne s'appuient pour perpétrer un génocide en Palestine. Racisme et autoritarisme sont les deux faces d'une même politique. Partout la montée en puissance de l'extrême droite s'accompagne d'une offensive raciste et islamophobe de grande ampleur qui exploite les peurs de l'altérité raciale et qui se traduit par une criminalisation croissante des étrangerEs des musulmanE des migrantEs. En Europe, ce climat de haine participe de la recrudescence des violences racistes, comme on l'a vu en Angleterre l'été dernier, et encouragée par les dirigeants d'extrême droite, mais aussi par ceux de la social-démocratie comme Olaf Scholz en Allemagne ou Keir Starmer en Grande Bretagne, qui prennent leur part dans la chasse aux migrantEs. Contre le racisme d'État et le renforcement d'une Europe forteresse, nous défendons la liberté de circulation et d'installation, l'abrogation des lois islamophobes, la loi de 2004 qui instrumentalise la laïcité dans l'éducation ou celle de 2021 sur le « séparatisme ».

    Faire front !

    La mobilisation du 22 mars repose sur un arc de force associatif, syndical et politique large. C'est une étape importante. Il y a un enjeu majeur à renforcer notre solidarité avec les migrant·es et les personnes racisé·es et construire un front unique antifasciste qui s'inscrive dans la durée, pour faire reculer le racisme et le chauvinisme dans notre camp social et contrer l’influence croissante de l'extrême droite dans tous les espaces sociaux. Un cadre mobilisable pour opposer une résistance sur le terrain face à la banalisation des exactions des fascistes. Mais plus largement c'est par la reconstruction de la conscience de classe, du mouvement ouvrier et de notre capacité à incarner une alternative crédible au capitalisme que nous pourrons faire efficacement refluer la progression des idées mortifères de l'extrême droite et la menace du fascisme.

  • Pour le droit des peuples, contre le militarisme !

    Dans les relations internationales, la force est en train de remplacer le droit. Tel est le cas en Ukraine que la Russie a envahi au mépris du droit international, menant une guerre épouvantable, avec massacres de civils, violences sexuelles et torture généralisée des prisonniers. Tel est aussi le cas en Israël, où Netanyahou mène une guerre génocidaire à Gaza, intensifie la colonisation en Cisjordanie, envahit le Liban et même la Syrie, avec le blanc-seing de la communauté internationale.

    Depuis très longtemps, les Etats-Unis ont une responsabilité particulière dans la militarisation du monde. Ce sont les Etats-Unis, qui permettent depuis des dizaines d’années à l’Etat d’Israël de violer les résolutions de l’ONU et ce sont aussi eux qui arment son armée génocidaire. De l’Irak à l’Afghanistan, les Etats-Unis ont été les principaux fauteurs de guerre dans le monde ces dernières années .

    Avec l’élection de Trump, l’impérialisme américain a toutefois franchi une nouvelle étape. Les Etats-Unis menacent désormais tous leurs voisins, du Groënland au Panama, en passant par le Mexique et le Canada. Trump nie aussi les droits du peuple ukrainien et apporte son soutien à l’agression russe. Trump et Poutine sont ainsi en train de dessiner un monde, où il n’existerait d’autre loi que celle du plus fort.

    Le militarisme est une impasse

    Pour faire face à la politique de Trump, Macron propose de réarmer la France et l’Europe, en augmentant considérablement les budgets militaires et en déployant les armes nucléaires françaises dans toute l’Europe. Ce réarmement fait au passage l’affaire des macronistes, car il leur permet de légitimer leurs politiques de casse des services publics et d’austérité, en nous expliquant qu’il faut se serrer la ceinture pour faire tourner à plein régime les usines d’armement.

    La politique de Macron est basée sur un mensonge : jamais l’explosion des dépenses militaires n’a permis d’assurer la paix. Construire une paix durable ne peut se faire que sur la justice et le droit. C’est en affirmant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et cela aussi bien en Ukraine comme en Palestine, que pourrait se dessiner les bases d’un ordre juste, sans lequel il ne peut y avoir de paix durable. 

    La fuite en avant guerrière est la conséquence de la crise actuelle du système capitaliste : d’une part l’industrie de guerre est une manière de relancer l’économie et d’autre part nous assistons à une lutte pour une réorganisation des espaces contrôlés par les différentes puissances impérialistes.

    Le militarisme n’a jamais eu d’autre résultat qu’ajouter de la poudre à la guerre. C’est pour cela que le mouvement ouvrier a toujours promu une politique de désarmement, qui doit aujourd’hui se traduire par le mot d’ordre d’interdiction des armes nucléaires, chimiques ou biologiques, la réorientation des industries liées à l’armement. Ce n’est pas en augmentant les budgets militaires, mais au contraire en les diminuant que nous pourrons rompre avec les logiques guerrières et avoir les moyens de satisfaire les besoins essentiels des populations.

  • Violences faites aux enfants : mettre fin à l’inacceptable...

    Le scandale de l’établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram remet sur le devant de la scène les violences faites aux enfants. La Ciivise (Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) avait déjà rendu en 2023 un rapport accablant. Aujourd’hui, c’est bien la complicité de l’État, jusqu’au plus haut niveau, qui est mise en lumière.

    À Bétharram, il y a plus d’une centaine de plaintes, les faits s’étalent sur plusieurs décennies et ne sont pas isolés. Dans cette école privée catholique les violences sont institutionnalisées, encouragées comme méthode éducative. On ne parle pas seulement de brimades (qui seraient déjà inacceptables) mais de violences physiques, sexuelles et de viols.

    Des violences d’une ampleur inimaginable

    En 2023, la Ciivise  estimait à 160 000 le nombre d’enfants victimes de violences sexuelles chaque année et à 5,4 millions le nombre d’adultes agressés dans leur enfance. Dans 97% des cas les agresseurs sont des hommes et 81 % des agressions sont commises par des membres de la famille.

    Sur les 11 % d’agressions commises dans dans un cadre institutionnel par un adulte, 25 % le sont par un religieux, 19 % par un professionnel de l’éducation et 8 % par un entraîneur sportif.

    Les femmes sont souvent en première ligne pour les constater, en particulier les mères. Il est anormal que lorsqu’elles dénoncent les faits d’inceste de leur conjoint, elles soient accusées “d’aliénation parentale” puis de “non-présentation d’enfant” si elles refusent de confier leur enfant au parent agresseur.

    C’est tout un système qui permet de telles violences

    Depuis le mouvement #metoo, les femmes ont enfin réussi à faire entendre leur voix lorsqu’elles dénoncent les violences qui leur sont faites. On estime à 94 000 le nombre de femmes victimes de viol ou tentatives de viol chaque année soit presque deux fois moins que les enfants. Pourtant, aujourd'hui encore le silence garantit l’impunité pour les agresseurs d’enfants que ce soit dans la famille ou les institutions éducatives.

    Ces violences sont rendues possibles par un système de domination patriarcal qui donne une toute-puissance aux hommes pour exercer des violences, y compris sexuelles. C’est également un système de domination des adultes sur les enfants qui nie leur droit de s’exprimer, qui délégitime totalement leur parole.

    L’affaire Bétharram montre à quel point l’ensemble de la société est gangrené jusqu’au plus hauts niveaux : Église catholique, Justice, fonctionnaires des ministères, ministres…

    En finir avec toutes les violences patriarcales !

    Nous devons  prendre en compte dans nos luttes ces violences contre les enfants car elles sont aussi le produit terrible du patriarcat. Il faut briser la loi du silence, refuser d’être complices de ces agressions et être solidaires des victimes. Nous devons nous battre pour faire reconnaître la voix des enfants. Cela passera par leur donner la place d’acteurEs qui doit être la leur. Il faut développer des espaces de parole, de démocratie, des débats, à l’école et dans les familles. Il est urgent de mettre en œuvre une éducation non sexiste, qui éduque au respect des corps et du consentement, dès le plus jeune âge pour enrayer ce fléau des violences. Repenser une éducation réellement émancipatrice est une nécessité pour protéger les enfants dès aujourd'hui et surtout pour construire une société débarrassée de tous les rapports de domination.

  • Le plan Trump pour déporter les Palestiniens de Gaza : nous ne laisserons pas faire !

    Le plan Trump pour déporter les Palestiniens de Gaza :

    Nous ne laisserons pas faire !

    Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les images qui nous parviennent de Gaza montrent l’horreur des destructions après 15 mois de massacres et de bombardements. À cela s’ajoute l’effroi causé par les déclarations de Trump.

    Trump veut déporter les Palestiniens de Gaza

    Trump a expliqué son plan pour Gaza : un nettoyage ethnique qui consiste à déporter quelque 2 millions de Palestiniens en Egypte et en Jordanie, et à prendre le contrôle de Gaza pour en faire la future « riviera du Moyen-Orient ». Il faut, dit-il, « penser à ça comme à un projet immobilier pour le futur ».

    Si les Égyptiens et les Jordaniens persistent à refuser ce plan inhumain, Trump menace de leur couper toute aide. L’Égypte a reçu plus de 70 milliards de dollars d’aide américaine depuis 1948, essentiellement de l’aide militaire. C’est le deuxième pays après Israël. La Jordanie reçoit 1, 45 milliards d’aide militaire par an.

    Par ailleurs, comme les réfugiéeEs de 1948, les GazaouiEs n’auront aucun droit au retour et ils n’ont voudront pas, selon Trump, « car ils auront des logements bien meilleurs », des « maisons tellement belles qu’ils ne voudront plus partir ». Le tout financé par l’Arabie Saoudite « qui a beaucoup d’argent ».

    Déshumanisation à son comble

    La plupart des médias mainstream ont adopté le langage de Trump lorsqu’il s’agit de la Palestine. Le New York Times a parlé de « réinstallation » des PalestinienNEs . The Economist, évalue son plan « époustouflant » comme un « levier »destiné à faciliter la normalisation d’Israël avec l’Arabie saoudite. 

    Nulle part il n’a été fait mention du nettoyage ethnique ou de la responsabilité de ceux qui cherchent à chasser les PalestinienNEs. La déshumanisation est à son comble. Même si la couverture médiatique peut être critique sur les plans de Trump, ce n’est pas la moralité de l’acte qui est mise en doute, mais plutôt sa faisabilité. L’accent porte essentiellement sur les défis pratiques d’un tel projet : les obstacles logistiques, les hésitations des gouvernements arabes, le risque d’instabilité régionale et le sérieux de Trump. 

    La fin du droit international

    Il s’agit d’une continuation du génocide et d’une purification ethnique et raciste. En déportant en masse les migrantEs illégaux aux États Unis et en proposant de faire la même chose en Palestine, Trump donne corps à un vieux rêve raciste et fasciste d’une société où des populations en dominent d’autres. 

    C’est bien ce qui réjouit Nétanyahou et ses alliés de l’extrême droite fasciste et suprémaciste israélienne : « Au cours des quatre prochaines années de l’administration Trump, nous serons capables d’améliorer la position et la force de l’Etat d’Israël ». La semaine dernière le ministre de la défense israélien a demandé à l’armée de préparer un plan pour « permettre à tout résident de Gaza qui le souhaite de partir ». Le cauchemar pourrait donc devenir rapidement réalité.

    Il s’agit bien d’un projet pour les PalestinienNEs mais également pour tous les oppriméEs et les exploitéEs du monde entier. 

    Il faut l’affirmer : les PalestinienNEs sont chez eux, ils resteront chez eux.