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Nos tracts, à diffuser... - Page 3

  • Organisons-nous contre les attaques sur la Sécu et la protection sociale !

    Organisons-nous contre les attaques sur la Sécu et la protection sociale 

    Les députéEs discutent du PLF (projet de loi de finances sur le budget de l’État) et du PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) qui constituent tous deux une attaque contre les services publics et le droit à la santé. 

    La droite et l’extrême droite ont la même détestation du service public et des fonctionnaires. Le débat sur le délai de carence le montre. 

    Les arrêts maladie des fonctionnaires dans le viseur 

    Le projet est de passer d’un à trois jours le délai de carence, au bout duquel les salariéEs en arrêt maladie perçoivent les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale. Et la rémunération pendant un arrêt maladie pourrait passer à 90 % du salaire au lieu de 100 %. 

    L’idée est d’aligner le public sur le régime du secteur privé… Par souci d’équité (bien entendu !), on réduit les droits avec la croyance que cette logique punitive va diminuer le recours aux arrêts maladie.  

    Impossible pour les possédants de voir que cela entraînera des arrêts plus longs et des problèmes de santé publique. Impossible pour eux d’envisager que les conditions de travail se dégradent dans les services publics, à l’hôpital, dans l’enseignement, aux finances publiques, etc. Impossible d’imaginer que les salaires des fonctionnaires sont bloqués et qu’il n’y a aucune reconnaissance du travail accompli.  

    Pour la droite et l’extrême droite, les fonctionnaires sont des « feignants » qui ne veulent pas travailler. La même logique de culpabilisation est appliquée depuis de longues années aux chômeurs.  

    Le PLFSS, un outil pour briser la Sécu  

    Depuis 1996 et la loi Juppé contestée, le parlement vote chaque année une LFSS (loi de financement de la Sécurité sociale) qui fixe l’Ondam (Objectif national des dépenses d’assurance maladie) et permet de mettre sous tutelle de l’État le budget de la Sécurité sociale. L’objectif : battre en brèche la conception initiale de la Sécu, avec laquelle la santé échappait largement à la logique du marché. Insupportable pour la bourgeoisie qui cherche depuis des années à aller plus loin et à donner de plus en plus aux complémentaires santé et au privé. 

    Les objectifs de l’Ondam compensent à peine l’inflation. Concrètement des lits vont fermer, des services vont être débordés, des malades vont rester des heures ou des jours sur des brancards aux urgences. Cette politique vise à détruire l’hôpital public et à accélérer le passage à un système de santé à deux vitesses. 

    Par ailleurs le taux de remboursement des consultations des médecins et des sages femmes passerait de de 70% à 60%. Une charge qui va se reporter automatiquement vers les complémentaires santé. Celles-ci ont déjà augmenté leurs tarifs de 7% en 2023, et de 23% depuis 2019, soit deux fois plus que l’inflation !

    Mouvement d’ensemble  

    C’est l’ensemble des travailleuses et des travailleurs qui sont attaquéEs. Les syndicats de la santé, CGT, SUD, UNSA, FO, ont organisé une journée nationale de mobilisation et de grève le 29 octobre.  

    Une mobilisation sociale d’ampleur est nécessaire pour imposer le financement du système de santé à la hauteur des besoins de la population. Cela passe par le rejet de ce PLFSS et par la revendication du 100 % Sécu. La Sécurité sociale est à nous ! Ce sont nos cotisations sociales ! 

  • Pour l’abrogation de la réforme des retraites, contre le RN...

    Pour l’abrogation de la réforme des retraites, contre le RN

    Dans le cadre de sa « niche parlementaire » du 31 octobre, le RN prévoit de soumettre au vote un texte d'abrogation de la (contre) réforme des retraites. La gauche est désormais confrontée à la question de voter pour ou contre. Pour le NPA-l’Anticapitaliste, l’essentiel est de construire un rapport de forces, par des mobilisations, pour obtenir l’abrogation.

    En effet, le recul de l'âge de départ à la retraite est une question très importante : il conduit à une baisse drastique du montant des pensions pour de nombreuses et nombreux salariéEs, particulièrement des femmes. Concrètement, c’est l’argent des cotisations sociales qui est volé, alors que les profits du CAC40 sont énormes, que les ancienNEs devraient faire de la place aux jeunes sur le marché du travail, etc.

    Le NPA-A considère que la gauche pourrait voter la loi d’abrogation déposée par le RN, mais cela doit absolument se faire avec un rapport de forces militant.

    Le combat contre le RN est capital

    En effet, le RN n'a jamais défendu les intérêts du monde du travail. Il prétend être opposé au report du l'âge de la retraite, mais il n'a pas soutenu le mouvement social de l'hiver 2022-2023 contre la réforme de Macron. Puis, voyant la victoire possible aux législatives anticipées de l'été 2024, il n’a pas mis l’abrogation dans son programme afin de donner des gages aux capitalistes. Aujourd'hui, volte-face : le RN soumet au vote un projet de loi visant à abroger la loi de 2023.

    Le piège est bien pensé. Si la gauche vote avec le RN, elle le légitime et en fait un véritable défenseur des travailleurs. Si elle ne vote pas avec lui, la gauche sera accusée de trahir son propre camp sur un sujet fondamental.

    Nous ne devons pas oublier le projet antisocial, raciste et antidémocratique du RN, mais nous devons reconquérir la partie des classes populaires qui croient voir en lui un défenseur de ses préoccupations sociales.

    Mobiliser toute la gauche

    La gauche unie, notamment dans le NFP, ne doit pas tomber dans le véritable piège, celui de l'inaction, du silence et de la gêne. Elle doit être intransigeante sur la défense des fondamentaux de son programme, c'est-à-dire qu’elle peut voter le projet de loi du RN, tout en dénonçant son imposture sociale et sa nature raciste, à condition de construire une véritable campagne de mobilisation qui retire au RN l’initiative. Elle fera d’ailleurs sans doute face, dans ce cadre, aux institutions de la 5e République, qui montreront de nouveau leur vrai visage anti-démocratique puisque le Sénat, tenu par LR, les macronistes et ses alliés, refusera sans aucun doute ce projet de loi.

    Les démonstrations parlementaires n'ont en elles-mêmes que peu d'impact si elles ne sont pas portées par une gauche de combat et de rupture. Son fondement se situe sur le terrain, par en bas, dans l'activité unitaire, démocratique et militante des organisations politiques, syndicales et associatives. Telle est la seule voie pour modifier le rapport de forces social et imposer un contre-projet global au bloc réactionnaire qui se constitue du camp macroniste au RN en passant par LR.

    Le NPA- l'Anticapitaliste propose que la gauche unie dans le NFP mène une campagne qui ne se contente pas de voter l'abrogation de la (contre) réforme des retraites avec le RN, mais qui avance ses propres revendications (âge de départ à 60 ans, temps de travail, salaires, services publiques) tout en dénonçant la démagogie du RN et sa nature antidémocratique et raciste.

  • Budget : imposons à Macron et Barnier le programme du Nouveau Front populaire...

    Alors que la situation économique se dégrade toujours plus, le gouvernement veut imposer un budget d’austérité et des mesures racistes pour s’assurer une alliance avec le Rassemblement national de Le Pen. Ne les laissons pas faire !

    Le projet de budget prévoit 60 milliards de réduction de dépenses

    Concrètement, cela veut dire supprimer 4000 postes dans l’Éducation nationale, déjà exsangue, le gel du point d’indice des fonctionnaires (qui contribue à tirer tous les salaires vers le bas), la baisse de la prise en charge des consultations médicales, le report de l’augmentation des pensions des retraitéEs, et des diminutions de budget dans tous les ministères, notamment 5 milliards dans les collectivités territoriales. Tous les services publics vont être profondément dégradés par de telles mesures. Même le ministre de la Justice menace de démissionner en raison des coupes budgétaires !

    Un budget antisocial dans une situation de crise

    La diminution du budget, qui casse tout ce qui permet aux classes populaires de vivre mieux malgré des salaires bas, est d’autant plus criminelle que la situation économique continue à se dégrader. La « croissance » est limitée à 1%, la consommation et l’investissement sont très faibles.

    Résultat : la CGT a recensé 170 plans de licenciements, détruisant 100 000 emplois. Notamment chez M.A. France, sous-traitant de Stellantis, chez Gaël en Ille-et-Vilaine, filiale de Casino, chez Milee, anciennement Adrexo, chez Valeo, chez Casino.

    Ces licenciements arrivent dans le cadre d’une crise de surproduction, notamment dans l’automobile, et alors que les profits des entreprises du CAC ont atteint 154 milliards d’euros en 2023… et qu’elles ont distribué 68 milliards de dividendes à leurs actionnaires !

    Une loi raciste pour gagner les voix du RN

    Le gouvernement Barnier a promis une nouvelle « loi immigration » au RN pour acheter ses voix à l’Assemblée nationale. On ne sait pas ce qu’il y aura dedans, Barnier lui-même ne le sait pas, mais cela concrétise l’alliance entre Le Pen et Macron contre les classes populaires.

    Face à cette situation, l’unité de la gauche, après s’être réalisée dans les élections, devrait se réaliser dans la rue : pour imposer des augmentations de salaires, abroger la réforme des retraites, bloquer les prix des produits de première nécessité, embaucher massivement dans les services publics, pour interdire les licenciements et partager le temps de travail sans perte de salaire, et accueillir les migrantEs dignement.

    Un plan de lutte pour construire un rapport de forces

    Les mobilisations de septembre et du 1er octobre n’ont pas suffi à faire reculer le gouvernement et à faire avancer nos revendications mais, depuis quelques semaines, les luttes sont nombreuses contre les licenciements, pour des embauches ou pour les salaires. Nous avons besoin que le Nouveau Front populaire se réunisse dans les quartiers, dans les villes, dans les entreprises, pour organiser la lutte qui est nécessaire pour faire reculer Macron, Barnier et Le Pen. C’est une lutte violente qui a commencé, nous ne pouvons pas nous permettre de la perdre.

  • Moyen-Orient : stoppons la guerre totale de l’État d’Israël et de ses alliés !

    Israël s’est lancé dans une intervention dévastatrice et meurtrière au Liban, ouvrant ainsi une nouvelle séquence de la guerre génocidaire menée à Gaza depuis octobre 2023, avec la complicité des États occidentaux.

    La guerre totale d'Israël

    Depuis le 7 octobre 2023 et les attaques du Hamas, Israël n'a aucune limite. Netanyahou s'est même autorisé à lancer son attaque contre Beyrouth depuis l'ONU, laquelle a mené à la mort de 300 personnes, de plusieurs dirigeants historiques du Hezbollah dont le principal, Hassan Nasrallah. Un véritable carnage parmi les civils qui a pourtant reçu les félicitations de ses alliés américains, qualifié de « mesure de justice » alors qu'il s'agit de terrorisme d’état. Relayée par les médias occidentaux, la rhétorique d’Israël évoque une « opération terrestre limitée » au Liban. Elle a pourtant fait en une semaine plus d'un millier de morts et plus d'un million de déplacés. Comme en 1978, 1982 et 2006, Israël veut occuper le Liban. Sa doctrine coloniale est toujours la même : créer des « zones tampons » et, au-delà, s’accaparer toujours plus de terres. Aujourd’hui au Liban mais demain en Syrie, en Irak ou en Égypte… Et pour ça Israël est prêt à tout pour éliminer toute forme de résistance.

    Des États complices de génocide et de crimes de guerre

     Derrière ses déclarations fumeuses sur l’arrêt des livraisons d'armes, Macron réaffirme que la France reste « l'amie indéfectible d’Israël ». C’est que les pays impérialistes ont depuis longtemps choisi leur camp. La guerre génocidaire contre la population palestinienne de Gaza et la guerre de destruction massive au Liban ne peuvent exister sans le soutien actif des grandes puissances et la complicité passive des États de la région.Depuis 1948, l'aide américaine n'a cessé de progresser et une nouvelle aide « en soutien à l'effort militaire en cours d'Israël », d'une valeur de 8,7 milliards de dollars, va être versée. Quand on compte l’aide directe, les ventes d’armes et les prêts accordés par toutes les banques, la quasi-totalité des économies occidentales sont complices de génocide et de crimes de guerre. Les forces américaines et françaises sont intervenues pour « parer la menace iranienne » mais n'ont pas levé le petit doigt pour protéger les populations palestinienne et libanaise qui subissent les bombardements israéliens. Les dirigeants et les médias occidentaux n'ont de cesse de présenter Israël comme une victime alors que, dans l’indifférence générale, celui-ci multiplie les agressions dans la région depuis plus de 75 ans.

    Construire la solidarité anticapitaliste et anticolonialiste

    Contre l’agression israélienne, celle d’un État colonial devenu fasciste et génocidaire, il faut continuer de faire pression sur les États complices pour qu'ils stoppent les livraisons d'armes et les aides financières. Sans armes, pas de guerre, pas d’occupation. Il faut continuer de faire pression notamment sur les entreprises qui signent des contrats juteux profitant du génocide des palestiniens. La BNP qui a octroyé plusieurs prêts au complexe militaire israélien ainsi qu’à ses banques en 2024 est la cible d’une campagne commune BDS-ATTAC-AFPS. Cette pression doit s’accentuer. Le désinvestissement d'AXA des banques israéliennes et de la société d'Elbit Systems, l'été dernier, montre que c'est possible. Samedi 5 octobre des dizaines de milliers de manifestantEs ont exprimé partout dans le monde leur solidarité avec les peuples palestinien et libanais. Il faut intensifier et construire le rapport de force pour faire pression sur notre propre impérialisme, en construisant la mobilisation dans nos quartiers et nos communes, avec nos syndicats et les assemblées populaires du NFP. Seule une mobilisation populaire de masse, internationale, anticapitaliste et anticoloniale peut stopper la guerre totale d’Israël.

  • Dégageons ce gouvernement illégitime, sa politique raciste et antisociale !

    Après le succès de la manifestation du Nouveau Front populaire le 7 septembre, la journée de grèves et de manifestations appelée le 1er octobre par la CGT, la FSU, Solidaires et plusieurs organisations de jeunesse constitue une nouvelle étape dans la contre-offensive du monde du travail contre Macron et le gouvernement Barnier.

    Des inégalités sociales qui explosent 

    Les classes populaires n’en finissent pas de payer le prix de la politique de Macron, à commencer par les retraitéEs et les salariéEs dont les revenus ne suivent plus l’inflation. Cette baisse du pouvoir d’achat profite directement aux capitalistes, dont les profits n’ont jamais été aussi importants : si les salaires réels ont baissé de 0,3 % en 2023, les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté cette même année de 13,3 % !

    Cet enrichissement est aussi alimenté par les baisses d’impôts sur le capital et les plus riches, qui sont une des causes de l’effondrement des services publics. Les allègements de cotisations sociales coûtent ainsi pas moins de 83 milliards d’euros, ce qui explique, entre autres, la crise actuelle de l’hôpital.

    Un gouvernement libéral autoritaire sous la surveillance de l’extrême droite

    Pour garder le pouvoir et continuer sa politique au service des capitalistes, et malgré des défaites cuisantes au trois derniers scrutins nationaux, Macron s’appuie sur les institutions antidémocratiques de la 5e République. Il fait alliance avec Les Républicains, dont il s’était déjà rapproché depuis la perte de sa majorité aux législatives de 2022, tout en nouant un pacte de non-censure avec le Rassemblement national. Ainsi le bloc bourgeois continue de s’homogénéiser dans une dérive vers l’extrême droite.

    C’est dans la rue que ça se passe !

    Face à un gouvernement affaibli, le mouvement ouvrier peut et doit reprendre la main pour imposer ses revendications. Nous avons aujourd’hui besoin de construire une mobilisation d’ampleur, capable de faire plier le pouvoir. Il nous faut imposer un nouveau rapport de force en mettant au centre du débat nos revendications sociales, pour une hausse des salaires, pour une véritable retraite à 60 ans, pour la reconstruction de nos services publics et le partage du temps de travail sans perte de salaires, pour une transition écologique avec l’arrêt des énergies fossiles. Il faudra aussi que les différentes composantes du mouvement social s’unissent pour faire face aux attaques racistes, sexistes, LGBTIphobes, autoritaires… que ce gouvernement ne va pas manquer de mettre en œuvre. En effet, l’alliance que Macron tente de créer avec l’extrême droite ne pourra exister qu’avec un déferlement raciste et répressif.

    Pour modifier le rapport de forces et défendre nos intérêts de classe, il nous faut rassembler l’ensemble des forces qui s’affrontent au gouvernement et à sa politique, aussi bien les organisations politiques que les organisations syndicales, les collectifs, les associations. Construisons le Nouveau Front populaire à la base, dans nos quartiers, nos entreprises, pour agir ensemble au quotidien : les classes populaires ont besoin d’une organisation qui soit à leur côté dans les luttes pour les salaires, contre le racisme, pour la Palestine, pour une autre société.

    C’est par un touTEs ensemble que l’on pourra gagner !

  • Contre le gouvernement Barnier, touTEs dans la rue le 1er octobre !

    Contre le gouvernement Barnier, touTEs dans la rue le 1er octobre !

    Plus de deux mois après les législatives, un nouveau gouvernement est enfin mis en place. Continuant dans un déni démocratique total, c’est un Premier ministre de la plus faible formation à l’Assemblée qui a été choisi, clairement pour mener une politique d’austérité et de répression. Les ministres sélectionnéEs pour l’accompagner donnent une indication claire du programme qui sera mis en place. Pour résister aux attaques, il n’y aura qu’une solution : la résistance dans la rue, par la grève, par toutes nos mobilisations !

    Un gouvernement de combat au service du patronat

    On savait que la 5e République était antidémocratique. Macron et Barnier sont en train de bien le prouver. Alors que les législatives ont donné une courte majorité relative au Nouveau Front populaire, c’est un gouvernement d'alliance droite-droite extrême qui est constitué par Barnier. Placé sous la menace permanente d’une motion de censure, il ne pourra se maintenir qu’à condition de mener une politique qui se plie aux exigences du Rassemblement National. L’annonce de la nomination de Retailleau à l'intérieur est très claire : chasse aux migrantEs, durcissement des mesures anti-immigréEs, attaques contre les LGBTI, répression… Cette nomination est une allégeance affirmée au Rassemblement National. Dans le même genre, l’annonce de la nomination de Laurence Garnier à la famille et à l’enfance semble avoir posé problème même aux macronistes. Elle est en effet connue pour ses prises de positions pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, s’est engagé dans « La manif pour tous » contre le mariage entre personnes de même sexe… Elle n’a finalement pas été retenue mais touTEs les ministres choisiEs constituent un gouvernement ultra réactionnaire. 

    En parallèle, les feuilles de route budgétaires qui ont commencé à circuler sont elles aussi claires : plus 3,3 milliards pour la défense, moins 2,3 milliards pour le ministère du travail, baisse pour l’enseignement supérieur, stagnation pour la santé, l’école et la culture…

    En grève, dans la rue, contre ce gouvernement et sa politique !

    Le pouvoir en place ne connaît que le rapport de force. Pour dégager Macron, Barnier et son gouvernement il n’y aura pas de raccourci via les institutions. C’est dans la rue que ça se passe !

    Le 1er octobre nous devons être très nombreux/euses pour défendre des mesures dans la lignée du programme du Nouveau Front Populaire : l’augmentation des salaires et de tous les revenus, des plans d’urgence pour les services publics comme la santé et l’école, l’abrogation de la réforme des retraites, de celle du choc des savoirs dans les collèges, pour la défense des droits des travailleurs/euses notamment avec la remise en place des CHSCT supprimés par les ordonnances Macron de 2019, etc.

    Le 1er octobre, nous devons aussi êtres très nombreux/euses pour dénoncer le racisme, le sexisme, la LGBTIphobie de ce gouvernement lié au Rassemblement National, pour défendre le droit d’asile, la régularisation des sans-papiers, le droit au logement pour touTEs, pour défendre les droits des femmes et des minoriséEs de genre.

    Le 1er octobre, nous devons être touTEs dans la rue, uniEs comme nous l’avons été contre le Rassemblement National en juin dernier. Pour faire barrage à la politique réactionnaire et antisociale de ce gouvernement, pour imposer nos mesures d’urgence, pour dégager Macron, Barnier et son gouvernement, pour sortir de cette Ve République antidémocratique, il faudra que nous soyons fortEs et déterminéEs, en grève, dans la rue et pas seulement le 1er octobre.

  • Contre les violences faites aux femmes : nous sommes solidaires et en colère !

    Depuis début septembre, 51 hommes sont jugés pour avoir violé Gisèle Pélicot, victime de soumission chimique par son conjoint, qui avait recruté ces agresseurs sur internet.

    Non à la culture du viol !

    Ils ont entre 26 et 73 ans, ils sont pompier, infirmier, boucher, conseiller municipal, retraité… ils représentent un échantillon de “tous les hommes” et ce ne sont pas des “monstres”. Ils incarnent ce que nous, féministes, expliquons depuis des années : tous les hommes ne sont peut-être pas des violeurs mais chacun d’entre eux peut en être un. 

    Le viol fait l’objet d’un traitement particulier consistant à chercher la responsabilité du côté de la victime. Mais dans le procès Mazan, les faits sont extrêmement bien documentés et le principal accusé les a reconnus : impossible de s’en prendre à la victime, d’expliquer ces actes par des “coups de folies” commis par des “monstres”. Les vraies questions sont donc visibles : question du consentement, de la culture du viol et de la domination masculine, tant sur le plan social, politique que juridique.

    Le temps de la colère !

    Partout, des milliers de femmes se reconnaissent dans l’histoire et les questions soulevées par ce procès :  Gisèle Pélicot n’est plus une victime anonyme. Mazan n’est plus un fait divers. Nous l’avons investi de son poids politique. Nous ne le lâcherons pas. Notre colère est prête. Ce samedi 14 étaient organisées partout en France des mobilisations de soutien à Gisèle. Plus de 10 000 femmes ont manifesté. Nous devons continuer et tout mettre en œuvre pour construire un mouvement massif contre les violences faites aux femmes.

    Notre corps nous appartient

    Sur le fond on retrouve toujours la remise en cause de notre autonomie physique et morale. Le corps des femmes ne leur appartient jamais vraiment, qu’on parle de violences et de viol ou de l’avortement, de sexualité, de tenue vestimentaire, etc… Et on remet toujours en question notre droit à choisir pour nous même et par nous même.

    L’IVG sera toujours un des premiers droits attaqués par les réactionnaires et l’extrême droite qui aimeraient contrôler nos corps. Nous l’avons vu aux USA ou en Italie. C’est un droit fragile et nous devons lutter pour le conserver et s’assurer qu’il puisse s’appliquer dans les faits. Car avec la fermeture de centres IVG, il y a chaque année en France  5000 femmes forcées de se rendre à l’étranger pour avorter. Pour une IVG réellement accessible nous voulons : 

    • L’allongement des délais légaux pour accéder à l’IVG à 24 semaines. 

    • Le suppression de  la clause de conscience concernant les professionnels de santé, 

    • La garantie du libre choix de la méthode employée. 

    • La réelle ouverture aux sages-femmes de la possibilité de réaliser des IVG avec formation et rémunération en conséquence. 

    • Un investissement massif et à hauteur des besoins en moyen humain et matériel pour garantir l’accès à l’IVG, la réouverture des centres IVG et les lits d’hôpitaux IVG fermés, rouvrir des centres de planification familiale.

    • Garantir à toutes l'accès à la contraception gratuite et sans ordonnance lorsque cela est possible.

    • Financer la recherche et promouvoir la contraception masculine

    • Des vrais cours d’éducation sexuelle à l’école

    • Une politique pour les médicaments essentiels pour réaliser les IVG afin de garantir leur production

    Soutien à toutes les femmes qui se battent pour obtenir le droit à lIVG dans le monde

      Le 28 Septembre soyons nombreuses à manifester à l’occasion de la journée internationale de lutte pour le droit à l’avortement ! Préparons le 25 novembre Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes !

  • Macron ça suffit ! Manifestons le 7 septembre !

    Après avoir refusé tout l’été de nommer un Premier ministre issu du NFP, Macron continue de diriger en monarque le pays malgré les défaites qu’il a subies d’abord aux élections européennes puis surtout aux législatives, accaparant ainsi le pouvoir de façon totalement antidémocratique.

    Macron et les ficelles anti-démocratiques de la Ve République

    Après une lourde défaite aux élections européennes, Macron nous a convoquéEs dans les urnes de toute urgence en juin dernier au risque, sans peur aucune, de donner le pouvoir au RN avec lequel il préparait la cohabitation. Mais le résultat des élections a été sans appel : Macron a non seulement subi une nouvelle défaite, mais à la différence des élections européennes, c’est le NFP qui est arrivé en tête, sur un programme de rupture avec le macronisme.

    Au mépris de toutes les règles et valeurs dont il se réclame – la République, les institutions, la stabilité, la responsabilité, etc. –, Macron a tout d’abord décidé d’ignorer le message des urnes en maintenant un gouvernement illégitime durant tout l’été. Il utilise toutes les ficelles anti-démocratique de la Ve République.

    La stratégie de Macron est maintenant de chercher sur les marges du faible bloc central un Premier ministre susceptible de continuer comme avant sa politique, celle-là même qui vient d’être par deux fois profondément rejetée par la population. Il s’apprête ainsi à nommer un Premier ministre qui ne reviendra pas sur la réforme des retraites, qui se refusera à augmenter immédiatement de 200 euros le SMIC et qui appliquera pieds et poings liés une politique d’austérité au profit des plus riches. Et tant pis si, pour ce faire, il lui faudra composer avec le Rassemblement national et s’assurer qu’il ne vote pas la censure contre un nouveau gouvernement Macron. Marine Le Pen et Bardella ont d’ailleurs annoncé qu’ils étaient prêts à entrer dans ce jeu, certainement en échange de nouvelles offensives racistes et sécuritaires qui ne posent aucun problème à Macron.

    Le déni de démocratie doit prendre fin

    Après avoir dissous l’Assemblée, il a décidé de dissoudre la volonté populaire, ce qui témoigne d’une très profonde crise de régime. Afin de dénoncer ce scandale démocratique, des manifestations se mettent en place pour le 7 septembre. Le NPA-l’Anticapitaliste participera à ces manifestations et appelle d’ores et déjà à les poursuivre dans la durée. Le déni de démocratie doit prendre fin, il faut imposer le programme du Nouveau Front populaire : l’augmentation des salaires et revenus, l’abrogation de la réforme des retraites, des moyens pour les services publics, une planification écologique, etc.

    La Ve République a fait son temps. Les institutions actuelles sont profondément anti-démocratiques et ne permettent pas de répondre à l’urgence sociale et écologique. Elles offrent en effet aux possédants de quoi contourner la volonté populaire de mettre en place une politique de progrès social, qui serait la seule voie à suivre pour faire vraiment reculer l’extrême droite.

    Une vraie démocratie fondée sur les besoins

    Pour changer cette société usée, une assemblée constituante représentative de notre camp social, issue des luttes et démocratiquement élue doit renouveler en profondeur les institutions. Il nous faut en finir avec la concentration des pouvoirs par un président. Nous voulons une véritable démocratie, fondée sur le débat démocratique à la base, sur les besoins de la population organisée et active.

    Partis, syndicats, associations, électeurs du NFP, ensemble, l’heure est à l’unité des forces de gauche sociales et politiques et à la mobilisation contre Macron et sa politique, pour faire reculer l’extrême droite. Nous avons confiance en nos forces !

  • Pas de trêve estivale pour les luttes écologiques et sociales !

    Macron et son gouvernement fantôme ne prennent pas de pause. Le Rassemblement national attend patiemment son heure, malgré la claque prise à l’Assemblée nationale où il n’a réussi à avoir aucun poste à responsabilité. Face au blocage de Macron, la gauche est entrée en tension autour du nom du ou de la Première ministrable… 

    La proposition désormais consensuelle du NFP de Lucie Castets pour gouverner n’a reçu de Macron, dans la continuité de son appel à la « trêve politique », qu’un refus dédaigneux au mépris des électeurEs qu’il a lui-même convoquéEs. Celui-ci ne nommera pas de nouveau gouvernement avant mi-août !

    Pour remettre en avant nos priorités sociales et écologiques, une seule solution : nos mobilisations !

    Face à Macron et à son gouvernement fantôme, pas de vacances !

    Malgré son illégitimité, le pouvoir continue à mettre en œuvre sa politique anti-sociale : groupes de niveaux au collège et « choc des savoirs », dix milliards d’économies en plus des 15 milliards déjà prévus, répression des militant·es indépendantistes de Kanaky… Et, alors que le gouvernement Attal vivait ses derniers instants, plusieurs décrets d’application de lois rétrogrades ont été publiés en vitesse : loi immigration, fin du repos dominical dans les vignes, mesures anti-écolo…

    Les industriels ne perdent pas de temps non plus : pour maintenir ses profits, Valéo prévoit de fermer trois sites en France et de supprimer plus de 1 000 emplois ; à Nantes c’est 250 emplois de moins chez Saunier-Duval ; la fédération française du bâtiment annonce la suppression de 150 000 emplois d’ici 2025. Les coupes budgétaires vont elles aussi se traduire par des suppressions d’emplois : postes d’enseignant·es non pourvus, baisse du nombre d’agent·es de l’inspection du travail, dégradation continue dans la santé…

    Construire les résistances et changer le monde !

    Les rassemblements du 18 juillet initiés par la CGT cheminot-es et repris par différentes forces de la gauche sociale et politique, ainsi que par les comités mobilisés pour la mise en œuvre du programme du Nouveau Front populaire, ont été trop faibles pour impulser une dynamique en ce début d’été.

    Mais les mobilisations contre les méga-bassines sont des points d’appui. Des milliers de personnes venues du monde entier se sont rassemblées autour du 20 juillet dans le Poitou pour débattre et s’organiser collectivement, mais aussi pour fêter la lutte, partager, créer. Les manifestant·es ont réussi à éviter en grande partie l’affrontement orchestré par les forces de l’ordre. 

    Ces luttes nous montrent des voies possibles pour reprendre la main. Elles lient vivre décemment de son travail, se nourrir correctement tout en respectant la planète. Elles mettent au premier plan la solidarité et l’organisation collective de celles et ceux qui sont les premier·es concerné·es.

    Tout comme celles autour des Jeux Olympiques ou contre les licenciements et les fermetures de sites, les manifestations en solidarité avec les peuples palestinien et kanak, elles doivent être des points de rassemblement de toutes celles et ceux qui luttent contre ce système qui tue et qui détruit la planète.

    Ceux qui nous dirigent ne lâcheront rien. Pour imposer les premières mesures du programme du Nouveau Front populaire, pour l’augmentation des salaires, pour en finir avec les discriminations racistes et sexistes, avec le colonialisme, pour partager les richesses et préserver la planète, il n’y aura pas d’autre solution que nos mobilisations !

  • Le RN battu, le programme du Nouveau Front populaire doit être appliqué...

    Dimanche a été marqué par un sursaut, un vote populaire qui a permis de hisser en tête les candidatures du Nouveau Front populaire. C’est aussi un sursis, car bien que le danger immédiat soit écarté, l’extrême droite – qui a gagné une cinquantaine de députés supplémentaires – progresse et reste une menace.

    Le rassemblement populaire a écarté le danger immédiat

    Le principal enseignement de ce second tour est le revers subi par le Rassemblement national (RN). La défaite des centaines de candidats fascisants, racistes, islamophobes, et antisémites que le RN avait présentés est un soulagement pour les racisé.es, les femmes, les LGBTI+, les travailleurs et travailleuses. 

    Ce revers a été le fruit du rassemblement de toute la gauche politique, syndicale et associative, mais aussi et surtout de la mobilisation électorale à la base de larges secteurs des classes populaires, en particulier les personnes racisées et la jeunesse, derrière le Nouveau Front populaire (NFP).  Cette irruption de la gauche unie permet l’élection de 195 député.es NFP et apparenté.es, dont 78 pour La France insoumise. Toutes et tous ont été élus sur un programme qui rompt avec le macronisme au service des ultra-riches… mais aussi avec la « gauche de droite » du quinquennat Hollande. 

    Cependant, cette dynamique n'enraye pas la progression de l'extrême droite qui passe malgré tout de 89 à 143 sièges, devient le premier parti de l'Assemblée, et reste une menace pour les personnes racisées, pour les droits sociaux et les libertés démocratiques. Le bloc bourgeois réactionnaire se forme désormais autour du RN, qui a fait place nette sur sa droite et peut espérer dans le futur des alliances avec une partie des Républicains voire des macronistes comme lors de la loi asile immigration de Darmanin en décembre dernier.

    Se mobiliser et s’organiser pour mettre en oeuvre la rupture

    Passant de 249 à 168 sièges, les macronistes ne doivent leur survie qu'au large report des voix de gauche pour faire barrage au RN. Ainsi, la sanction subsiste : aux élections européennes comme à ces législatives, ce désaveu leur retire toute légitimité pour diriger le pays. Aucun gouvernement d’union nationale ne peut répondre aux aspirations populaires. Pire, il serait un tremplin final pour l'extrême droite. Macron n’a donc plus d’autre possibilité que de se soumettre à la volonté populaire et de permettre à un gouvernement de gauche d’appliquer le programme du NFP. Sinon il doit partir.

    Toutes les mesures d’urgence du NFP devront donc être appliquées, à commencer par l’abrogation des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage. Mais cela suppose la construction à la base des collectifs du NFP, ouverts à toutes et tous, afin de construire les mobilisations et les grèves de ces prochains mois. En effet, il faudra à la fois soutenir et faire pression sur le gouvernement NFP pour qu'il tienne ses engagements face à la droite et l'extrême droite. 

    Les résultats de ce scrutin marquent aussi une nouvelle étape de la crise d'une 5e République à bout de souffle. Plus que jamais se pose la nécessité d'aller vers une Assemblée constituante, pour en finir avec ces institutions profondément anti-démocratiques, ce présidentialisme forcené, et défendre au contraire une démocratie populaire où ce serait nous toutes et tous qui déciderions.

    Pour tout cela, notre camp social doit rester uni afin de lutter, débattre, s'organiser et construire une gauche de combat et de rupture, porteuse de progrès social, dans la perspective d'une transformation révolutionnaire de la société, débarrassée de l'exploitation et des oppressions.