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Nos tracts, à diffuser... - Page 2

  • Pas d’avancées sans mobilisations ! Toutes et tous ensemble, nous pouvons faire reculer le chaos raciste et austéritaire...

    Pas d’avancées sans mobilisations !

    Toutes et tous ensemble, nous pouvons faire reculer le chaos raciste et austéritaire

     

    Issu d’un groupe parlementaire représentant 6 % de l’Assemblée nationale et réellement soutenu par une minorité présidentielle qui n’en pèse que 29 %, le Premier ministre François Bayrou n’a pas pu éviter le recours, lundi 3 février, au tristement célèbre article 49.3 pour imposer les budgets 2025 de l’État et de la Sécurité sociale. 

    Ces deux budgets austéritaires, encore aggravés par rapport au projet avorté de l’éphémère gouvernement Barnier, ne déplaisent pourtant à personne en dehors des députés LFI, écologistes et communistes. Ces derniers ont déposé deux motions de censure qui seront soumises au vote mercredi 5 février.

    Face au risque du chaos…

    Le RN, malgré sa démagogie sociale, n’a pas d’autre politique que le néolibéralisme et ne votera certainement pas ces motions de censure. La responsabilité de l’instabilité politique est cette fois trop lourde à porter pour lui. Elle entraverait sa tranquille cueillette du pouvoir. 

    Les Républicains, qui font mine de trouver la copie trop timorée, s’accommodent du budget, en attendant un big bang libertarien que l’accession de Trump au pouvoir rend tangible, et poursuivent leur politique raciste. 

    Quant au PS, déjà converti au néolibéralisme depuis des décennies et trop pressé de revenir gérer les affaires de la bourgeoisie, il se gargarise des quelques miettes concédées et joue la carte de la « responsabilité » et du « moindre mal » face au « risque de chaos ». Ainsi, par une quasi-unanimité de 59 voix contre 4, son bureau national a voté la non-censure. Par conviction ou sous la pression de leur base locale, une petite partie des 66 députés socialistes pourrait de nouveau voter la censure. Dans tous les cas, le gouvernement a peu de chances de sauter et les budgets d’austérité et de casse sociale vont passer. Le chaos, ce sont ces budgets !

    Faire l’unité contre le budget antisocial et raciste

    L’unité de notre camp social est une absolue nécessité, comme elle l’a été face au danger de l’extrême droite à l’été 2024. Le Nouveau front populaire, alors machine unitaire électorale, a permis de rassembler à la base les forces d’un front de la gauche sociale et politique. 

    Aujourd’hui, les maquignonnages parlementaires ne nous permettent pas de gagner et de créer le rapport de forces. Demain, ce sera pareil. Il est donc urgent que notre unité se fasse dans la rue, dans les quartiers et les entreprises du privé comme dans les services publics contre l’extrême droite, les politiques racistes et d’austérité qui se succèdent sans fin.  

    Déjà, des luttes et la résistance s’organisent dans les collectivités locales, dans l’enseignement supérieur et la recherche, auprès des sans-papiers. L’espoir ne peut venir que de nos mobilisations pour imposer le programme du NFP, créer une confrontation avec les capitalistes, changer les institutions pourries de la Ve République par un processus constituant, dans la perspective d’une transformation révolutionnaire de la société.

  • Trump et la menace fasciste mondiale...

    L’arrivée de Trump au pouvoir nous montre le danger mortel que l’extrême droite fait courir à l’humanité, aux classes populaires en particulier.

    Le refus de l’écologie

    Trump a répété en boucle son slogan « Drill, baby, drill » (fore, bébé, fore) pour montrer sa volonté de multiplier les forages de pétrole et de gaz de schiste, au mépris du changement climatique. Une de ses premières décisions a également été de faire sortir les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, pourtant peu contraignant en matière de limitation de l’émission de gaz à effet de serre.

    Les politiques guerrières

    Trump prétend vouloir la paix. En réalité, la courte trêve à Gaza s’accompagne d’une multiplication des occupations illégales de colons israéliens en Cisjordanie. Trump a d’ailleurs proposé de déporter les Gazaoui·es en Égypte ou en Jordanie, et fait reprendre les livraisons de bombes d’une tonne à Israël.

    Il a suspendu les aides versées par les USA aux ONG ukrainiennes, menaçant ainsi concrètement les conditions de vie et la survie d’une large partie de la population supportant les attaques de l’armée russe depuis bientôt trois ans. 

    De plus, l’augmentation à 25 % des droits de douane sur les produits importés de Chine ou de Mexique renforce la concurrence internationale, qui se terminera tôt ou tard par des affrontements militaires. Dans cette optique, Trump a proposé d’annexer le Canada et le Groenland.

    Les politiques antisociales et racistes

    Trump a déjà annulé des dizaines de réglementations relevant du droit du travail, remplacé les inspecteurs généraux chargés de faire appliquer le droit par des partisans de sa politique, et supprimé les agents fédéraux chargés de la diversité, l’équité et l’inclusion. Il a également renforcé son offensive transphobe, invalidant leur état-civil ou menaçant la vie des personnes trans incarcérées.

    Ce à quoi il faut ajouter l’expulsion de migrant·es, qui a déjà commencé et le projet d’en « déporter » des centaines de milliers.

    Les liens avec les fascistes

    Elon Musk, le président de X et Tesla, son nouveau ministre de « l’efficacité gouvernementale » a clairement réalisé un salut nazi lors de la cérémonie d’investiture de Trump et est allé soutenir l’organisation fasciste allemande AfD.

    Même si le gouvernement américain n’a pas encore basculé dans un régime fasciste, le projet politique de Trump et de ses alliés ne fait pas de doute. 

    Quelles conséquences ?

    L’arrivée au pouvoir aux États-Unis d’un tel personnage ne doit pas être prise à la légère. C’est un encouragement pour toutes les organisations et les dirigeants d’extrême droite, comme Netanyahou en Israël, Milei en Argentine, l’AfD en Allemagne ou Bardella en France. Cela donne confiance à Le Pen et à l’italienne Meloni. Trump a été félicité par Poutine, il est possible que de tels dirigeants s’accordent, temporairement, pour se répartir le monde et coordonner des attaques contre les classes populaires.

    Pour les classes populaires, il faut à tout prix s’opposer à ce que les dirigeant·es d’extrême droite prennent le pouvoir. En France en particulier, nous sommes menacé·es par le même type de dangers, qui sont liés à l’actuelle crise profonde du capitalisme. L’unité de la gauche et du mouvement ouvrier est une nécessité pour y faire face.

  • Trump et la menace fasciste mondiale...

    L’arrivée de Trump au pouvoir nous montre le danger mortel que l’extrême droite fait courir à l’humanité, aux classes populaires en particulier.

    Le refus de l’écologie

    Trump a répété en boucle son slogan « Drill, baby, drill » (fore, bébé, fore) pour montrer sa volonté de multiplier les forages de pétrole et de gaz de schiste, au mépris du changement climatique. Une de ses premières décisions a également été de faire sortir les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, pourtant peu contraignant en matière de limitation de l’émission de gaz à effet de serre.

    Les politiques guerrières

    Trump prétend vouloir la paix. En réalité, la courte trêve à Gaza s’accompagne d’une multiplication des occupations illégales de colons israéliens en Cisjordanie. Trump a d’ailleurs proposé de déporter les Gazaoui·es en Égypte ou en Jordanie, et fait reprendre les livraisons de bombes d’une tonne à Israël.

    Il a suspendu les aides versées par les USA aux ONG ukrainiennes, menaçant ainsi concrètement les conditions de vie et la survie d’une large partie de la population supportant les attaques de l’armée russe depuis bientôt trois ans. 

    De plus, l’augmentation à 25 % des droits de douane sur les produits importés de Chine ou de Mexique renforce la concurrence internationale, qui se terminera tôt ou tard par des affrontements militaires. Dans cette optique, Trump a proposé d’annexer le Canada et le Groenland.

    Les politiques antisociales et racistes

    Trump a déjà annulé des dizaines de réglementations relevant du droit du travail, remplacé les inspecteurs généraux chargés de faire appliquer le droit par des partisans de sa politique, et supprimé les agents fédéraux chargés de la diversité, l’équité et l’inclusion. Il a également renforcé son offensive transphobe, invalidant leur état-civil ou menaçant la vie des personnes trans incarcérées.

    Ce à quoi il faut ajouter l’expulsion de migrant·es, qui a déjà commencé et le projet d’en « déporter » des centaines de milliers.

    Les liens avec les fascistes

    Elon Musk, le président de X et Tesla, son nouveau ministre de « l’efficacité gouvernementale » a clairement réalisé un salut nazi lors de la cérémonie d’investiture de Trump et est allé soutenir l’organisation fasciste allemande AfD.

    Même si le gouvernement américain n’a pas encore basculé dans un régime fasciste, le projet politique de Trump et de ses alliés ne fait pas de doute. 

    Quelles conséquences ?

    L’arrivée au pouvoir aux États-Unis d’un tel personnage ne doit pas être prise à la légère. C’est un encouragement pour toutes les organisations et les dirigeants d’extrême droite, comme Netanyahou en Israël, Milei en Argentine, l’AfD en Allemagne ou Bardella en France. Cela donne confiance à Le Pen et à l’italienne Meloni. Trump a été félicité par Poutine, il est possible que de tels dirigeants s’accordent, temporairement, pour se répartir le monde et coordonner des attaques contre les classes populaires.

    Pour les classes populaires, il faut à tout prix s’opposer à ce que les dirigeant·es d’extrême droite prennent le pouvoir. En France en particulier, nous sommes menacé·es par le même type de dangers, qui sont liés à l’actuelle crise profonde du capitalisme. L’unité de la gauche et du mouvement ouvrier est une nécessité pour y faire face.

  • Gaza : il n’y aura pas de paix durable sans la fin de la colonisation !

    À Gaza le soulagement et la dévastation 

    À la suite du cessez-le-feu annoncé mercredi 15 janvier, les échanges de prisonniers ont commencé. Pour la presse et les chaînes d’infos il y a d’un côté les « otages » israéliens, de l’autre les « prisonniers » palestiniens. En fait de prisonniers, sur 90 personnes libérées on compte 69 femmes et 21 enfants et adolescents, pour la majorité placéEs en détention préventive ou en détention administrative, c’est-à-dire sans charge ni moyen de se défendre. Ils et elles ont été soumis à des traitements dégradants, à la torture et pour certainEs à l’isolement, comme Khalida Jarrar, dirigeante du FPLP et ancienne députée au Conseil législatif palestinien. C’est un soulagement pour les familles.

    La trêve est un soulagement aussi pour l’ensemble des habitantEs, avec la réouverture du point de passage de Rafah, prévue dimanche, et la possibilité chaque jour pour 600 camions d’aide (nourriture, médicaments, carburant, etc.) d’entrer à Gaza. Ils vont permettre un début de sortie de cauchemar après presque 500 jours de bombardement et de destructions. 

    Les gazaouis se retrouvent avec un territoire ravagé, 60% des immeubles détruits ou endommagés, des zones agricoles dévastées, des routes défoncées. Le camp de réfugiés de Jabaliya et presque 70 % de Rafah ont complètement disparu.

    En Cisjordanie les colons à l’offensive 

    Netanyahou a déjà indiqué qu’il se réservait le droit de reprendre les bombardements sur Gaza. Le fasciste Smotrich a conditionné son maintien au gouvernement à la reprise de la guerre à la fin de la première phase de la trêve. 

    Pour garder l’extrême droite dans la coalition gouvernementale et se maintenir au pouvoir, Netanyahou a promis d’intensifier l’effort de colonisation sur la Cisjordanie. Les forces d’occupation israélienne ont lancé mardi, « une opération militaire étendue et de grande envergure pour éradiquer le terrorisme à Jénine », bastion de la résistance en Cisjordanie, occupée militairement par Israël depuis 1967. 

    Six personnes y ont été tuées et trente-cinq autres blessées, mardi, par une « frappe » israélienne.

    Pas de justice, pas de paix !

    Le projet colonial sioniste ne survit que grâce au soutien occidental. De ce point de vue, la réélection de Trump est une mauvaise nouvelle. Comme Biden, il est un soutien inconditionnel de la politique de colonisation, d’apartheid contre les PalestinienNEs et n’a trouvé rien à redire à la politique génocidaire menée par Israël à Gaza. Pire, une de ses premières décisions est de révoquer un décret de Biden visant à sanctionner des colons israéliens accusés de violences contre des Palestiniens en Cisjordanie.

    Il n’y a rien à attendre non plus de l’Union Européenne, qui maintient les programmes de coopération économiques et technologiques avec Israël.

    La lutte pour les droits du peuple palestinien n’est pas une question « humanitaire » ou de respect des résolutions de l’ONU. C’est une lutte contre l’impérialisme dans sa version militarisée la plus contemporaine, une lutte contre le colonialisme, qui nous concerne toutes et tous. 

    Pour agir le mouvement de solidarité dispose d’une arme pacifique et puissante, les actions de boycott, comme la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions).

    Il faut amplifier la pression pour imposer la fin de la colonisation et de l'apartheid.

  • Pour la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, dégageons Macron !

    Pour la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, dégageons Macron

    Les journalistes aux ordres du pouvoir nous répètent tous les jours qu’il faut stabiliser le gouvernement et lui permettre de voter son budget, sous peine de sombrer dans le chaos. Mais le chaos, c’est le refus par Macron de reconnaître que sa politique est minoritaire et qu’il n’est pas légitime.

    Le chaos, c’est aussi quarante ans de politiques néo-libérales, qui ont détruit les services publics et vidé les caisses de la Sécurité sociale, en multipliant les exonérations et les exemptions fiscales pour les patrons. Le chaos, c’est la misère créée par l’inflation, l’austérité salariale et les licenciements que les gouvernements de Macron ont laissé faire et souvent encouragés.

    Il faut abroger les contre-réformes des retraites

    Alors que la contre-réforme des retraites de Borne a été censurée par la population dans la rue comme dans les urnes, Bayrou refuse de l’abroger. Il propose de « l’aménager » en ouvrant des discussions, ce qui permet au patronat de reprendre l’offensive, en demandant maintenant la suppression de la retraite par répartition, lui qui bénéficie de plus de 140 milliards d'aides publiques par an !

    Le pays produit assez de richesses pour permettre à toutes et tous les salarié·es de partir à la retraite dès 60 ans, avec 37,5 annuités, comme cela a été le cas pendant des décennies. Dans un pays où l’espérance de vie en bonne santé est de 63 ans, il n’y a pas d’autre solution, si nous voulons d’une société où l’on ne soit pas condamné à travailler jusqu’à épuisement.

    Imposons une autre politique !

    La crise du macronisme est celle d’un système, qui est aujourd’hui à bout de souffle et nous amène au bord du gouffre. En sortir, c’est s’engager sur d’autres voies que celles du capitalisme et du productivisme, qui épuisent la nature et la population. C’est aussi sortir de ce monde de concurrence généralisée, qui provoque les guerres et les inégalités.

    La démocratie, c’est le respect de la volonté populaire, qui n’a jamais voulu de cette contre-réforme des retraites, ni de celles qui l’ont précédées. C’est pourquoi, il faut changer ces institutions. Face à l'impasse démocratique et la dérive autoritaire qui va croissante, il faut imposer un processus constituant pour changer de régime. Il nous faut poser les bases d’une autre société, qui parte des besoins de la population et des limites écologiques de notre environnement. Cela suppose de partager les richesses et le temps de travail, en produisant pour satisfaire nos besoins et non les appétits des actionnaires. C’est cette voie que commencerait à ouvrir la mise en place d’un droit à la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, qui reconnaîtrait que nos vies doivent passer avant leurs profits.

  • Dégageons Macron pour répondre à l’urgence sociale, écologique et démocratique !

    Celles et ceux qui avaient parié que Barnier sauterait ont gagné ! Le Premier ministre, lui, n’y a pas cru jusqu’au bout. Il pensait avoir fait assez de concessions à Marine Le Pen et au RN. Les membres du gouvernement ont bien essayé d’expliquer que le vote de la motion de censure conduirait au chaos. Et Macron, dans son allocution, a expliqué que l’extrême droite et l’extrême gauche avaient voté ensemble pour faire tomber la République ! Évidemment, personne n’y croit ! La chute de Barnier et ses sbires n’est que le énième rebondissement d’une crise toujours plus béante depuis la dissolution.

    Un système antidémocratique à bout

    Désormais, Macron cherche un compromis avec les socialistes du NFP, sans trop y parvenir. Il tente de se maintenir au pouvoir et de continuer à faire passer des politiques antisociales, alors qu’il est totalement illégitime. S’il était besoin de le démontrer encore, il n’y a  rien à attendre ni du président ni de ce système antidémocratique ! 

    Pour les emplois, les salaires, la baisse du temps de travail

    Surtout pour celles et ceux qui bataillent depuis des semaines contre les plans de licenciements (plusieurs centaines de milliers d’emplois sont menacés, notamment dans l’automobile et les grands magasins), pour celles et ceux, qui, le 12 décembre, se mobilisent pour les emplois dans le privé et la fonction publique et contre les baisses de budget dans les service publics, pour celles et ceux qui ont du mal à finir le mois, voire à le commencer…

    Il y a urgence à interdire les licenciements, réduire le temps de travail pour travailler toutes et tous, augmenter les salaires de 300 euros pour financer la protection sociale, taxer les riches pour financer les services publics et le changement écologique… et produire autrement pour satisfaire les besoins des gens, non la soif de profits, et dans le respect du vivant ! Autour du 12 décembre, les mobilisations sont un point d’appui pour faire entendre cette voix ! Tout comme construire le Nouveau Front populaire dans nos quartiers, c’est maintenir l’unité de la gauche dans la lutte, pour tout changer.

    Une Assemblée constituante pour répondre aux besoins des travailleur·ses

    Depuis des années, l’alerte est donnée dans la santé, dans l’éducation, sur la nécessité de renforcer les services publics, de répartir les richesses que l’on retrouve dans le programme porté par le NFP. Mais les capitalistes ne veulent plus aucun compromis ! Alors, il nous faut faire face à cette classe dirigeante et porter un projet pour toute la société. Pour que cela change, il n'y aura pas de combinaison parlementaire possible, d’homme ou de femme providentielle : il faut construire un rapport de forces collectif pour dégager Macron. Une nouvelle assemblée pour une nouvelle constitution portée par la mobilisation des travailleur·ses (actifs ou retraités) et des jeunes, sur les lieux de vie, de travail et d'étude serait un sursaut démocratique utile pour répondre  aux urgences sociales et écologiques. Sans attendre, il faut construire les mobilisations pour plus de justice sociale, contre les licenciements, pour des droits pour toutes et tous, pour défendre les services publics, le 12, le 14 décembre et après ! 

  • Macron, Barnier et Le Pen, censurons les dans la rue et par la grève !

    Macron, Barnier et Le Pen, 

    Censurons les dans la rue et par la grève ! 

    Le budget présenté par le gouvernement Barnier-Macron est un budget d’austérité brutal. Il vise à casser les services publics : 4000 suppressions de postes dans l’Éducation, 5 milliards d’économies sur le budget des collectivités territoriales, le gel des salaires des fonctionnaires malgré l’inflation. Du côté de la Sécu, tout est réduit : le nombre de lits dans les hôpitaux, la prise en charge des consultations médicales, les indemnités journalières.

    Une politique antisociale sans précédent

    Dans la fonction publique, Le gouvernement veut passer de un à trois, le nombre de jours non indemnisés (dits de carence) pour les arrêts maladies de courte durée. Dans le même temps, les suppressions d’emplois se comptent par centaines de milliers. Elles ne sont généralement pas liées à des difficultés économiques des entreprises, mais à des profits que le patronat juge insuffisants. Ainsi, le groupe Auchan, qui annonce 2 400 licenciements, a reversé 1 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires.

    Le RN faux ami des classes populaires

    Le RN vote la censure du gouvernement. Il aurait aimé s’en passer en mettant en avant ses amendements au budget concédés par le Premier ministre. La politique du RN est en réalité compatible avec le projet antisocial du tandem Barnier-Macron. En effet, le RN dit vouloir maintenir l’équilibre du budget avec 60 milliards de coupes et demande des suppressions d’impôts supplémentaires. Il exige aussi une nouvelle loi raciste « asile-immigration ». Il n’y a là rien de bon pour les classes populaires.

    En votant la censure, le RN espère accélérer son accession au pouvoir pour mener une politique encore plus antisociale et raciste.

    Le 5 décembre doit être le début d’une lutte d’ampleur 

    En même temps que cette crise politique très forte, un cycle de mobilisations sociales a démarré. Le 5 décembre pourrait être l’étincelle vers un mouvement de grèves généralisé. Dans tous les services publics, la situation est dramatique. Elle impacte les conditions de vie de toutes et tous. Pour celleux qui y travaillent dans des conditions dégradées et pour des salaires de misère, comme pour les usagerEs, en particulier les plus pauvres et les plus précaires : celleux qui en ont le plus besoin. Les raisons de se mobiliser le 5 décembre sont donc très nombreuses, dans la santé, l’éducation, les finances publiques, la fonction publique territoriale ou encore la culture... 

    D’autant plus que d’autres mobilisations se développent : grève reconductible à la SNCF à partir du 11 décembre, multiples mouvements contre les licenciements avec une journée nationale de grève dans l’industrie le 12 décembre, sans parler des agriculteurEs ou des taxis qui montrent aussi leur colère.

    Il n’y a pas de doute, c’est le moment d’y aller toutes et tous ensemble, de faire entendre la voix des classes populaires et des salariéEs, pour revendiquer :

    • l’interdiction des licenciements avec prise en charge du maintien de l’emploi par les grands groupes capitalistes, dans chaque secteur d'activité ;
    • la réduction du temps du travail, et la retraite à 60 ans ;
    • des investissements massifs dans la fonction publique. Un million d’embauches, notamment en titularisant les agentEs contractuelLEs de l’État ; 
    • le retrait de la réforme des retraites ;
    • la confiscation des 150 milliards de bénéfices des entreprises du CAC 40 ;
    • l’augmentation des salaires et revenus de 300 euros .

    Tous ensemble dans la rue le 5 décembre et après…

    Quelle que soit l'issue de la période très instable qui s'est ouverte depuis la dissolution de l'Assemblée et qui s'approfondit dans les institutions ces derniers jours, il nous faudra lutter. Il n'y aura pas d'issue dans le cadre de cette 5e République. Nous devons construire les mobilisations pour imposer un rapport de force contre ce gouvernement, contre l'extrême droite et réunir le Nouveau Front populaire partout à la base, dans nos villes et nos quartiers, pour imposer un programme de rupture anticapitaliste.

  • Contre les violences faites aux femmes, mobilisation générale !

    Contre les violences faites au femmes, mobilisation générale!

    Le 23 et le 25 novembre, des manifestations ont lieu partout en France à l'occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes et aux minoriséEs de genre. Soyons des centaines de milliers !

    Il y a viol, et viol, et viol, et viol…

    La sororité et la colère qui se sont exprimées depuis le début du procès de Mazan, par des rassemblements ou sur les réseaux sociaux, nous rappellent à quel point les violences s'exercent massivement, qu’elles traversent toutes les classes mais sont toujours commises par des hommes. Elles sont le fruit de la culture du viol, qui autorise les hommes à disposer des corps des femmes et qui renverse la culpabilité sur les victimes. Les violences ne sont pas des phénomènes isolés, elles font système dans la société capitaliste et patriarcale. La honte doit changer de camp !

    Dans le monde, 1 femme sur 3 a été victime de violence et 50 000 femmes sont victimes de féminicides, tuées par leur (ex-)conjoint chaque année : nous ne voulons plus compter nos mortes ! En France, 217 000 sont victimes de viol ou de tentatives de viol tous les ans et 55% d'entre elles ont subi une forme de violence sexiste et sexuelle au travail. De plus, la domination patriarcale est souvent au croisement d’autres systèmes de domination et s’exerce donc particulièrement pour les femmes racisées, trans, lesbiennes, bi, en situation de handicap…

    Les femmes et les minoriséEs de genre sont aussi en première ligne des mesures de casse sociale, accélérant l'exploitation et la précarisation, les exposant davantage aux violences. Cela ne va pas s'arranger avec le gouvernement Barnier, toujours plus raciste et austéritaire, ou les 180 plans de licenciements recensés en octobre par la CGT.

    Nous revendiquons notamment cette année la loi intégrale élaborée par 53 organisations féministes, proposant plus de 130 mesures contre les violences chiffrées à 2,6 milliards d’euros par an.

    Solidarité avec les femmes du monde entier

    A l’internationale, la réélection de Trump fait craindre de nouvelles attaques contre les droits des femmes. Alors que les mouvements masculinistes se renforcent, les idées de Trump, son programme ultra libéral, raciste, lgbtiphobe, sexiste, ne fera que renforcer les violences.

    À Gaza, après plus d’un an de massacre, 70% des victimes sont des femmes et des enfants. Les déplacements de masse ont des conséquences accrues sur la santé des femmes (plus de protections menstruelles, accouchements non sécurisés). Les hôpitaux, s’ils ne sont pas directement bombardés, sont débordés par les mortEs et les blésséEs. Ce 25 novembre sera encore une fois l’occasion de dire stop à cette guerre génocidaire menée contre le peuple palestinien, où la violence déferle particulièrement contre les femmes.

    Dans toute guerre, les violences sexuelles sont utilisées comme des armes de guerre et les violences faites aux femmes sont systématiquement amplifiées. C'est aussi le cas en Ukraine où de nombreux témoignages relatent des viols organisés. Face à l’invasion par la Russie, les femmes s’organisent : construction de la solidarité par en bas (soutien aux soldatEs et aux réfugiéEs, organisation de structures d’accueil, lutte pour le droit à l’avortement), écriture d’un manifeste, implication dans la résistance.

    Dans ce contexte de guerre, de montée de l'extrême droite et du racisme, nous devons continuer sans relâche de montrer notre solidarité avec toutes les femmes qui subissent les violences, d'où qu'elles viennent et où qu'elles soient.

    Dans la rue le 23 et le 25 novembre !

    Les violences ne sont pas une fatalité : sortons dans la rue pour stopper les violences, pour nos droits, pour exprimer notre solidarité envers Gisèle Pélicot et toutes les victimes ! Organisons-nous pour mettre fin à ce système patriarcal et capitaliste !

  • L’interdiction des licenciements, c’est urgent !

    ’interdiction des licenciements, c’est urgent !

    Michelin, Auchan, Airbus, Vencorex… Depuis quelques semaines les annonces de plans de licenciements se succèdent. Les patrons veulent nous faire croire que ces plans sont inévitables, que ce n’est pas leur faute. En réalité, ces suppressions d’emplois visent à rétablir leurs marges de profits face à la concurrence internationale. Plus de fric pour les patrons et les actionnaires, le chômage et la misère pour les travailleurs et travailleuses, ça ne doit plus durer !

    De Michelin à Valeo, en passant par Vencorex, les salariéEs sont mobiliséEs !

    Le secteur de l’automobile est particulièrement touché et les salariéEs de MA France, de Dumarey-Powerglide à Strasbourg, ou encore de Valeo sont en première ligne. Michelin a annoncé la suppression de 1 250 postes à Vannes et Cholet, où une grève puissante vient d’éclater.

    La chimie et la grande distribution sont également concernées. Auchan vient d’annoncer la suppression de 2300 emplois, à Airbus 2500 postes sont menacés, et tant d’autres comme à Walor, Milee, ExxonMobil… En octobre, la CGT recensait 180 plans de licenciements en un an.

    Les salariéEs de la centrale de Cordemais, près de Nantes sont également mobiliséEs ainsi que celles et ceux de Vencorex ou de Valeo en Isère.

    Gouvernement et patronat, même combat !

    Ces entreprises ont bénéficié de cadeaux fiscaux et d’aides en tout genre. Pendant des années, elles se sont gavées d’argent public et licencient aujourd’hui sans état d’âme. Devant ce scandale, Barnier fait semblant de s’énerver mais personne n’est dupe. Son gouvernement va accompagner la casse sociale.

    Dans le secteur public, 4000 postes vont être supprimés dans l’Éducation nationale, et la Cour des Comptes préconise une diminution de 100 000 emplois dans la fonction publique territoriale, alors que partout, dans l’éducation, la santé… les besoins immenses ne sont pas pris en compte. C’est la destruction des services publics qui est en route, c’est-à-dire des outils de la solidarité qui existaient encore en France. Gouvernement et patronat sont d’accord pour faire rentrer dans une logique du profit ce qui y échappait encore.

    TouTEs ensemble contre le gouvernement et les patrons !

    Pour mettre un coup d’arrêt à la destruction de nos emplois, de nos vies et de la planète, il est urgent de nous rassembler, de faire converger les mobilisations qui existent déjà, et qu’elles se développent partout. L’ensemble des organisations qui se sont engagées pour faire barrage au RN en juin dernier doit se retrouver pour faire face à cette vague de licenciements et de suppressions d’emplois. Il nous faut avancer des réponses politiques unitaires face à l’urgence sociale et écologique, pour que les salariéEs reprennent la main face à aux attaques du patronat et du gouvernement.

    Interdire les licenciements, en finir avec le capitalisme !

    Il est urgent d’imposer l’interdiction des licenciements et la reconversion des emplois pour produire ici sans polluer, pour que les salariéEs décident avec la population ce dont elle a besoin et comment le produire. La propriété privée des moyens de production, qui ne sert que les intérêts égoïstes d’une minorité, est la principale responsable de la catastrophe sociale et écologique en cours … Il est temps d’y mettre fin, parce que nos vies valent plus que leurs profits !

  • Inondations en Espagne : le capitalisme nous mène en enfer...

    Inondations en Espagne : le capitalisme nous mène en enfer

    Avec plus de 200 morts, les habitantEs de la région de Valence tentent de sortir du choc et de la sidération. Face au désastre, les EspagnolEs alternent entre la colère face à l’incurie des gouvernements régionaux et fédéraux et des élans incroyables de solidarité populaire.

    Dérèglement climatique

    La violence des inondations à Valence et maintenant à Barcelone est inédite. Ce ne sont pourtant pas des événements surprenants. Le phénomène DANA (ou phénomène de « goutte froide » en français) dans les régions méditerranéennes de l’Espagne, comme les épisodes cévenols dans le Sud-Est de la France sont connus depuis des décennies. Mais le dérèglement climatique et le réchauffement des mers et des océans les transforment en tempêtes de plus en plus régulières et dévastatrices pour les zones habitées.

    L’inaction face au bouleversement climatique est criminelle. Le refus des gouvernements, soumis à la logique de la course aux profits, de mettre en place les mesures essentielles de réduction de CO2 et de sortie des énergies fossiles revient à laisser consciemment le réchauffement climatique planétaire s’emballer. À la clé, tempêtes, inondations, sécheresses dévastatrices sont devant nous.

    La course aux profits aggrave tout

    En Espagne comme en France, le capitalisme prédateur démultiplie les effets du réchauffement climatique. L’artificialisation des sols, la bétonisation des surfaces (la France est l’un des pays d’Europe les plus bétonnés), les infrastructures trop peu préparées aggravent considérablement les dégâts.

    Dans la région de Valence, Carlos Mazón, président du Parti Populaire qui a succédé à la gauche à la tête de la région en 2023 grâce à un accord avec Vox, le parti d’extrême droite climato-sceptique, a liquidé en novembre 2023 l’Unité Valencienne d’Urgences (UVE), chargée notamment d’organiser et de coordonner les secours en cas de catastrophes naturelles. Mazón se réjouissait alors des économies ainsi réalisées. Aujourd’hui, les habitantEs pleurent de rage.

    La solidarité, notre seul avenir

    Face à la nullité des gouvernements régionaux et fédéraux, face au dénuement et au désastre, des milliers d’EspagnolEs accourent pour apporter aux habitantEs de la région de Valence des vivres, de l’eau. Pour déblayer les décombres, nettoyer les rues et les maisons. Cette solidarité populaire montre que notre avenir, face au désastre climatique, est à dix mille lieux de l’égoïsme avide des tenants du néolibéralisme, de droite ou d’extrême droite.

    Notre classe est face à un choix : l’écosocialisme ou la barbarie ! L’écosocialisme face aux phénomènes « Dana », qui seront de plus en plus intenses à mesure qu’augmente le réchauffement climatique. L’écosocialisme face à la barbarie de la destruction des services publics et à la course sans fin aux profits !